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14 août 2007 2 14 /08 /août /2007 01:02

0-picture-1.gifCENTRAFRIQUE : A SAUTE MOUTON  OU LE YOYO DES AUTORITES POUR      UN DIALOGUE POLITIQUE 

lucé Raymond BOMONGO

 

En Afrique, on adore les séminaires, conférences, dialogues politiques ou nationaux qui s’entre chevêtrent et en fin de compte accouchent toujours d’une souris….

 

Face à une situation donnée, une incapacité notoire de nos dirigeants à analyser et anticiper les conflits, on pratique d’abord la politique de l’Autriche pour démontrer que l’on est intraitable, les faits, rien que les réalités du terrain poussent souvent nos hommes politiques dans un égocentrisme contigu.

 

Qui peut lever le bout du doigt et dénoncer la proposition faite par Bozizé dans l’optique d’un retour à la concorde nationale ? Personne….et personne aussi est dupe car on ne peut tromper un peuple tous les jours avec de semblants de dialogues financés à grands frais par les institutions internationales…

 

L’histoire est vraie car elle ne dit que la vérité, tous régimes confondus, preuves à l’appui ,tous sont qui ont été nommés pour présider les précédents dialogues étaient des proches parents de nos chefs d’état, il est à  noter aussi que le manque de sérieux des instances de la diaspora a permis à des aventuriers ou usurpateurs en vacances privées à Bangui  de s’autoproclamer représentants de la force vive de la diaspora ….depuis, nous demeurons  dans l’expectative sans fin des procès verbaux  ou tous autres documents pouvant nous livrer quelques détails.

 

Certes, la vigilance doit être de mise pour ne point replonger dans ces mêmes schémas théâtralisés dignes d’une démocratie à l’URSS.

Il faudra aussi noter le courage de Bozizé qui s’est obstiné dans un premier temps dans une logique guerrière moins payante et qui se voit aujourd’hui imposer par ses pairs le fameux dialogue national.

La problématique récurrente est celle de savoir  le but principal  et escompté et ce dialogue avec qui ? Etant donné que Abdoulaye Miskine vient de démissionner de son poste de conseiller à la présidence  et il existe toujours une très forte tension entre les diverses factions rebelles évoluant sur le territoire centrafricain.

Comment  faire pour ne pas que seuls les éléments de KWA na KWA ou de la majorité présidentielle puissent représenter la diaspora ?

Voilà les tâches qui nous incombent et sur lesquels nous allons  y travailler avec beaucoup de sérieux dans les jours à venir…

 

Lucé Raymond BOMONGO

Président de l’Observatoire Centrafricain de la bonne gouvernance

 contact :ocbg@free.fr

 

 

 

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