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19 juillet 2006 3 19 /07 /juillet /2006 14:48

Gbagbo critique violemment l'Onuci
CÔTE D'IVOIRE - 16 juillet 2006 - par AFP


Le président ivoirien Laurent Gbagbo a vivement critiqué l'attitude de l'Opération des Nations unies en Côte d'Ivoire (Onuci), l'accusant de complaisance vis-à-vis de la rébellion.

 

Dans un discours prononcé samedi à Yamoussoukro (centre), et retransmis dimanche par la radio nationale, le président Gbagbo a également estimé que l'Onuci est trop prompte à condamner ses partisans, les "jeunes patriotes".

"Qu'ils (les responsables de l'Onu) comprennent qu'ils sont ici parce que nous le voulons", a déclaré le président Gbagbo devant plusieurs centaines de jeunes qui avaient organisé samedi une cérémonie en son hommage.

"Un pays n'a jamais été rayé de la carte du monde parce qu'il a refusé de recevoir les forces de l'Onu", a estimé M. Gbagbo soulignant que les personnels et diplomates onusiens "doivent être discrets et justes".

"Ils sont zélés quand il s'agit de dénoncer les jeunes patriotes, mais ils sont silencieux quand il s'agit de réclamer le désarmement (des rebelles). Je ne suis pas d'accord", a poursuivi le président ivoirien.

"Ils sont qui pour avoir la morgue et la menace dans la bouche?", s'est insurgé M. Gbagbo en référence à la pression exercée sur les détracteurs du processus d'identification, dont le Front populaire ivoirien (FPI, au pouvoir).

"Mais quand nous leur disons de faire le désarmement ils rasent les murs. Nous n'accepterons pas cela (...) pas du tout! Nous sommes un pays libre et souverain (...) qui ne demande l'aide à personne pour payer ses fonctionnaires", a encore insisté le président.

Le désarmement et l'identification sont les préalables à la réunification du pays, coupé en deux depuis septembre 2002 après le coup d'Etat raté de la rébellion des Forces nouvelles (FN).

Le processus de paix, sous l'égide la communauté internationale, doit conduire à des élections, dont la présidentielle, au plus tard le 30 octobre, selon la résolution 1663 du Conseil de sécurité, qui a prolongé d'un an maximum le mandat du chef de l'Etat ayant expiré fin octobre 2005.

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