8 novembre 2006
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Que veulent les rebelles ?
Le lieutenant Florian Bedaya Ndjadder, secrétaire général de l’UFDR (Union des forces démocratiques pour le rassemblement), dont les troupes ont revendiqué la prise de la localité centrafricaine de Birao le 30 octobre, vraisemblablement avec l’appui d’éléments soudanais (voir pp. 48-49), ne manque apparemment ni de moyens ni d’entregent. Après avoir séjourné à Bamako, au Mali, où il s’est fait recevoir par le président Amadou Toumani Touré, ce fils d’un général patron de la gendarmerie sous le régime Patassé a été signalé à N’Djamena puis au Cameroun, avant d’atterrir à Brazzaville où il séjourne actuellement. « Si François Bozizé refuse de se démettre, nous continuerons notre marche sur Bangui », a-t-il confié à J.A. Avant de préciser ce qui lui tient lieu de programme : une période de transition de deux ans « à la mauritanienne », au terme de laquelle le chef de l’État issu de la rébellion se retirera pour laisser la place à un président « démocratiquement élu ». Et qui dirigera la Centrafrique pendant ce laps de temps ? « Moi ou quelqu’un d’autre », lâche Ndjadder.
Le lieutenant Florian Bedaya Ndjadder, secrétaire général de l’UFDR (Union des forces démocratiques pour le rassemblement), dont les troupes ont revendiqué la prise de la localité centrafricaine de Birao le 30 octobre, vraisemblablement avec l’appui d’éléments soudanais (voir pp. 48-49), ne manque apparemment ni de moyens ni d’entregent. Après avoir séjourné à Bamako, au Mali, où il s’est fait recevoir par le président Amadou Toumani Touré, ce fils d’un général patron de la gendarmerie sous le régime Patassé a été signalé à N’Djamena puis au Cameroun, avant d’atterrir à Brazzaville où il séjourne actuellement. « Si François Bozizé refuse de se démettre, nous continuerons notre marche sur Bangui », a-t-il confié à J.A. Avant de préciser ce qui lui tient lieu de programme : une période de transition de deux ans « à la mauritanienne », au terme de laquelle le chef de l’État issu de la rébellion se retirera pour laisser la place à un président « démocratiquement élu ». Et qui dirigera la Centrafrique pendant ce laps de temps ? « Moi ou quelqu’un d’autre », lâche Ndjadder.