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22 mai 2006 1 22 /05 /mai /2006 13:23

MISSION DE PAIX A PAOUA :

LE GOUVERNEMENT PRATIQUE LE RACKET DES BANQUES




L'on ne cessera jamais de parler des actes scandaleux et éhontés qui ternissent l'image du gouvernement Doté et l'affaiblissent jour après jour.
De sources dignes de foi, le gouvernement se trouvant dans l'incapacité de réunir les fonds nécessaires pour la mission de paix à Paoua, aurait ouvert une quête auprès des banques et des grandes maisons de commerce de la place. Ce dernier fait pression sur ces établissements pour qu'ils participent à la réussite de cette mission. Ce qui n'est autre qu'un racket officiel.
En effet, le gouvernement a mis en place des stratégies pour réussir cette mission de paix. Il compte organiser des manifestations avec des jeux concours pour mobiliser les populations à adhérer au succès de cette mission combien importante qui pourrait redonner confiance aux ressortissants de Paoua. Les libanais et autres musulmans de Kilomètre 5 seraient les plus visés par ce racket. Il n'y a que de véreux et irresponsables dont le souci majeur est de mettre au point de plans saugrenus pour s'enrichir par des gains faciles qui puissent s'offrir le luxe d'une telle imposture. Il est inadmissible et inconcevable qu'un gouvernement responsable puisse encourager et légaliser de telles pratiques qui déshonorent de plus en plus les institutions de la République. Ce qui remet en cause la souveraineté de l'Etat centrafricain qui apparaît comme un Etat mendiant.
S'agissant de cette fameuse mission gouvernementale de paix à Paoua, plus d'un centrafricain se posent la question de savoir si elle a encore son sens ? L'indifférence notoire du gouvernement et sa lassitude à apporter assistance à cette frange de la population centrafricaine durement éprouvée ont vite fait de l'amener à comprendre qu'elle est délaissée voire oubliée. Si vraiment Doté réussi à effectuer cette mission, quel scénario va-t-il réellement jouer ne fut ce que pour être accueilli par la population de Paoua et ses environs ? Quelles gymnastiques va-t-il faire pour réinstaurer la confiance et le dialogue entre la population elle-même, entre celle-ci et les autorités politico administratives et surtout militaires qui ont été à l'origine de ses souffrances? Que des équations à plusieurs inconnues. Comme le ridicule ne tue pas en Centrafrique, sans doute Doté va s'offrir ce luxe insultant. Attendons voir ce qui adviendra de ce pèlerinage.


Dimanche 21 Mai 2006
Kpogboti
 
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22 mai 2006 1 22 /05 /mai /2006 13:11

'LA MAUVAISE FOI DE BOZIZE CREVE L'OEIL' DIXIT J. BENDOUNGA

 




Voyant le danger que représentent l'insécurité généralisée dans le centre et le Nord-ouest ainsi que les rébellions sur l'avenir de la RCA, le M.D.R.E.C avait rendu publique un communiqué, le 16 mars 2006 pour demander au général François BOZIZE : sa démission ou l'organisation d'un dialogue politique pour éviter à notre pays le risque d'une guerre civile. Seul un dialogue réellement politique évitera à notre pays de connaître les affres d'une guerre civile.

Le 03 avril 2006, les femmes après une marche pour la paix ont emboîté les pas au M.D.R.E.C pour demander au général François BOZIZE d'organiser un dialogue afin de conjurer le mal qui ronge la RCA. A cette demande de dialogue ; le général François BOZIZE a opposé un refus catégorique pour dire dans un mauvais SANGO ceci : « Non problème ti Centrafrique ayeke probleme ti zou ouande ape. Ayeke gui i a Centrafricains. Ayeke mbeni yin ape. Il faudrait i di iri ti ala i tene tene ni claire, mais ayeke ti plier ti plier so ayeke na legue ni ape. I sara ye koue aoue : dialogue national. Na ya ti dialogue national i sara a tene koue, a gba gui ti tene i applique ye so i koue i sourou mamboko ti i na ndo beti ti dialogue national ni. Ye so mbi hounda ti tene vrai siriri ni a kiri, mbi hounda tout simplement na a député ti Paoua na Markounda, ala goue a sara tene na a molengue ti Markounda siriri ni ayeke kiri tranquillement. ».

Le 21 avril 2006, le seigneur de guerre François BOZIZE accepte du bout des lèvres le principe d'un dialogue qui devait se tenir le mercredi 25 ou jeudi 26 avril 2006. A ce jour on entend plus parler du dialogue. Cette volte-face du Général BOZIZE comme le témoigne ses deux déclarations contradictoires des 03 et 21 avril 2006 font courir à la RCA un danger réel. BOZIZE n'est pas prêt pour un dialogue politique mais on l'y a contraint. Alors, l'opposition doit rester vigilante et s'assumer.

Ayant vu le danger qui guette la RCA et pour éviter aux partis politiques de l'opposition de se rendre en ordre dispersé à ce dialogue et se faire phagocyter comme au dialogue national par l'administration ainsi que la société civile
acquises au régime BOZIZE et la société civile qui en s'immisçant dans le jeu politique devient juge et parti.

Le mouvement démocratique pour la Renaissance et l'Evolution de Centrafrique a écrit le 24 avril 2006 à l'Alliance pour la Démocratie et le Progrès, au Mouvement de Libération du Peuple Centrafricain et au Rassemblement Démocratique Centrafricain pour une concertation en vue d'harmoniser les positions de l'opposition et faire front à la bande des putschistes du 15 mars 2003. L'A.S.D s'est jointe au groupe et nous sommes aujourd'hui cinq partis politiques de l'opposition à jeter les bases de ce front.

Le M.D.R.E.C a suggéré aux quatre partis politiques de l'opposition : la création du Front de l'Opposition pour la Restauration de la Démocratie et de la Paix en Centrafrique (F.O.R.D.P.CA).

Pour ce qui est de ce dialogue politique, les visions du M.D.R.E.C sont les suivantes :
1° - NATURE DU DIALOGUE : C'est un dialogue hautement politique qui sera dirigé par une personnalité politique. La crise actuelle est la preuve de l'échec du dialogue national. On ne fait pas la politique avec l'apolitique. Aussi, toutes les médiations africaines à savoir celles : du malien TOUMANI TOURE et du gabonais Omar BONGO sont des échecs. Les organisations internationales se tiendront en dehors de ce forum politique inter centrafricain. Comme pour la tripartite en 1992 (régime KOLINGBA / Partis Politiques / Syndicats), nous ne voulons pas de jetons de présence pour débattre de notre pays. Aujourd'hui, nous pouvons réitérer cela, car le dialogue national fut rien d'autre qu' un plébiscite comme la marche du 28 mars 2003 pour BOZIZE et un échec pour la RCA et la démocratie parce que sa portée politique était purement reléguée au second plan
.

2° - CONTENU DU DIALOGUE : Ce dialogue ne sera pas une fourre tout comme le dialogue national. Il doit traiter d'une manière sereine et responsable : de la sécurité (coupeurs de route, rébellions, braquages), les droits de l'homme (les exécutions extra judiciaires), de la justice, de la transparence, du pillage de nos richesses, de la bonne gouvernance et l'application des textes, du rôle des Partis Politiques etc. Ce dialogue doit ouvrir de nouvelles perspectives (élections anticipées) à notre pays pour lui permettre de sortir définitivement du cercle vicieux de l'amateurisme politique et des aventures guerrières.

3° - ACTEURS DU DIALOGUE : Le régime BOZIZE, l'opposition, les rebelles et la société civile (attention au terme société civile) en seront les acteurs. En Mauritanie, en Côte d'Ivoire etc. ce sont les politiques, alors qu'en Centrafrique les organisations qui se disent apolitiques se mêlent de tout et de rien. Il faut faire cesser l'amalgame, si tel n'est pas le cas, le MDREC comme pour le dialogue national n'y participera pas. L'opposition doit être catégorique quant au fond du dialogue.

4° - OBJECTIFS DU DIALOGUE : Le cessez le feu entre les forces rebelles et gouvernementales. Des élections anticipées pour un retour définitif de la paix, la concorde nationale, la bonne gouvernance, la transparence, le retour des exilés, la fin de l'insécurité, des exécutions sommaires et extrajudiciaires, etc.

5° - LIEU DE LA TENUE DU DIALOGUE : Ce dialogue doit se tenir en Europe. La France pourra l'accueillir si nous lui en faisons la demande. La communauté catholique de SANT' EGIDIO à ROME pourra être sollicitée. La mauvaise foi de BOZIZE crève l'œil. Il manque de culture politique. Les acteurs politiques avaient signé avec lui : un code de bonne conduite, dont il est le premier à violer (injures, menaces, distribution d'argent dans les bureaux de vote et les quartiers, bastonnades, intimidations etc. Un arbitrage européen nous évitera les erreurs du passé ainsi que les pièges du syndicat des chefs d'Etat africains.

6° - EXECUTION ET SUIVI DES RESOLUTIONS DU DIALOGUE : Mise en place d'un comité politique de suivi et d'évaluation ainsi qu'un calendrier d'exécution des recommandations du dialogue politique est obligatoire.

Le MDREC suggère la mise en place de 7 commissions : stratégies et actions politiques légales, textes fondamentaux du FORDPCA (statuts, règlement intérieur et charte), droit de l'homme et défense, économie et finances, évaluation du dialogue national, népotisme et pillage de la RCA par le clan BOZIZE et les tchadiens ainsi que la bonne gouvernance. L'évaluation de : dettes intérieures et extérieures, arriérés et les aides allouées à la RCA sous BOZIZE.


Fait à Bangui, le 10 mai 2006
Le Président du M.D.R.E.C
Démocrate Joseph BENDOUNGA

Dimanche 21 Mai 2006
Mathurin Nestor Constant Momet
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22 mai 2006 1 22 /05 /mai /2006 12:57

Arrestation de Tandoum Elie, beau frère du général Miskine

VOUS POUVEZ NOUS ENVOYER DES INFOS EN DIRECT AINSI QUE VOS COMMUNIQUES DE PRESSE ET COMMENTAIRES:

ita_tizo@yahoo.fr



Le jeudi 11Mai 2006, la garde prétorienne de Bozizé avait procédé à l'arrestation de monsieur TANDOUM ELIE à Batangafo. Ce monsieur est le grand pêcheur de cette localité. Cette mission était dirigée par le sinistre et lugubre Ngaikosset, homme de main de Bozizé qui avait perpétré des tueries à Paoua et ses environs.
TANDOUM était arrêté avec cinq autres personnes et sont conduites manu militari à Bangui.

Il est arrêté parce qu'il est le beau frère du général KOUNTAN- MADJI MARTIN alias ABDOULAYE MISKINE.Ce que Bozizé oublie, c’est que quand il était entré en rébellion contre le régime de Patassé, personne n'avait inquiété ses parents et encore moins son clan de Benzambé, mais pourquoi Bozizé et ses tueurs s'en prennent –t-ils aux groupes Sara et Mboum à savoir Kaba, Dagba , Ngama, Mbaî, lithos , Karré, Talé , Pana etc...


Les agitations, les intimidations et les arrestations arbitraires ne resteront impunies. Quand un régime est aux abois, les détenteurs du pouvoir s'agitent. On ne peut en aucun cas refuser à quelqu'un d'appartenir à telle où telle famille et à une catégorie de personne donnée.

S'il faut arrêter tous les SARA et MBOUM, que Bozizé et ses agents hors la loi augmentent le nombre des maisons carcérales car à Bangui il n'y a qu'une seule et celles des provinces ont été détruites par la folie de grandeur de ceux là mêmes qui se disent les "démocratiquement élus".

On ne peut pas asseoir une autorité quelconque par des pratiques qui n'honorent personne. Pasteur ,si c'est le pouvoir que DIEU donne pourquoi tuer, brimer, violer, incendier, emprisonner arbitrairement. Mieux vaut démissionner pour qu'il ne soit pas trop tard.

NINGAYO LE NDOTAR


Auteur : La Rédaction

(Alwihda)

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21 mai 2006 7 21 /05 /mai /2006 12:08

Sarkozy prône une "relation nouvelle" entre la France et l'Afrique 




COTONOU (AP) -- Nicolas Sarkozy en visite à Cotonou vendredi (Bénin) a marqué sa volonté de "construire une relation nouvelle" entre la France et l'Afrique après l'élection présidentielle de 2007.
"Il nous faut construire une relation nouvelle, assainie, décomplexée, équilibrée, débarrassée des scories du passé et de ses obsolescences", a lancé le ministre de l'Intérieur et candidat quasi-déclaré à la présidentielle dans son discours devant la classe politique béninoise.
Désireux de rompre avec la "Françafrique", Nicolas Sarkozy a notamment appelé de ses voeux "une relation plus transparente" entre la France et ses anciennes colonies.
"Il nous faut débarrasser notre relation des réseaux d'un autre temps, des émissaires officieux qui n'ont d'autre mandat que celui qu'ils s'inventent", a-t-il dit, faisant allusion aux réseaux de Jacques Foccart, le "M. Afrique" du général de Gaulle, en activité jusqu'au début du premier mandat présidentiel de Jacques Chirac. "Le fonctionnement normal des institutions politiques et diplomatiques doit prévaloir sur les circuits officieux qui ont fait tant de mal par le passé. Il nous faut définitivement tourner la page des complaisances, des officines, des secrets et des ambiguïtés."
Prenant ses distances avec la "personnalisation" des relations franco-africaines, il a souhaité un "dialogue franc et objectif" entre les présidents français et africains. Une critique implicite des relations nouées par Jacques Chirac avec plusieurs présidents africains comme le gabonais Omar Bongo.
Le président de l'UMP s'est déclaré partisan d'un dialogue "sur un pied d'égalité, entre partenaires responsables" pour une relation "décomplexée, sans sentiment de supériorité ni d'infériorité". "A nous, Français, de renier tout paternalisme, d'exclure toute condescendance à l'endroit des Africains", a-t-il lancé, appelant de ses voeux "plus de respect".
Nicolas Sarkozy a cependant prévenu qu'il refuserait de "transiger" sur les valeurs démocratiques, de respect des droits de l'Homme et de bonne gouvernance. "Ces principes ne s'arrêtent pas aux portes de votre continent", a remarqué le ministre de l'Intérieur dans une autre critique de Jacques Chirac. Avant d'être élu à l'Elysée, celui qui était alors président du RPR avait laissé entendre au début des années 1990 que les Africains n'étaient pas mûrs pour la démocratie.
Pour le ministre français de l'Intérieur, qui s'est placé dans la continuité du discours prononcé en juin 1990 par François Mitterrand à La Baule, "il n'y a pas d'exception africaine, pas de prétendue spécificité culturelle qui justifierait je ne sais quelle incompatibilité entre l'Afrique et la démocratie".
Nicolas Sarkozy a vu dans le Bénin, premier pays africain engagé dans une transition démocratique après la chute du mur de Berlin, "un exemple pour l'Afrique toute entière". Avec l'élection en mars dernier du président Boni Yayi, qui a succédé à Mathieu Kérékou au pouvoir presque sans interruption depuis 1972, "vous avez asséné une solide leçon à tous ceux qui ne cessent de répéter que la démocratie n'est pas faite pour les Africains".
Soucieux de "débarrasser" la relation franco-africaine des "fantasmes et des mythes qui la polluent", il a assuré que cette relation n'était "pas exclusive". Il s'est ainsi réjoui de l'intérêt nouveau pour le continent des Etats-Unis, de la Chine et de l'Inde, dont les entreprises investissent massivement en Afrique, et fustigé la "vision passéiste" des Français qui se plaignent de cette concurrence nouvelle.
Nicolas Sarkozy s'est en revanche inscrit dans la continuité de la politique africaine de la France sur la question de la présence militaire. "On peut reprocher à la France son interventionnisme, mais je constate que rares sont les candidats pour venir en aide à des Etats d'Afrique en proie à une crise politico-militaire", a-t-il dit. AP

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20 mai 2006 6 20 /05 /mai /2006 20:23

Des diplomates européens inquiets devant des rumeurs de coup d’Etat au Congo Brazzaville
(Mwinda 19/05/2006)

VOUS POUVEZ NOUS ENVOYER VOS COMMUNIQUES TEXTES ET COMMENTAIRES:

ita_tizo@yahoo.fr



Cette fois-ci, on est loin des simples rumeurs répandues par le pouvoir de Brazzaville lui-même pour faire diversion, histoire de détourner l’attention des populations des problèmes de fond du pays, en particulier celui de la misère qui gangrène le tissu social. En tout cas, la persistance des rumeurs d’un coup d’Etat commence à inquiéter sérieusement certaines chancelleries occidentales à Brazzaville. D’après des informations recueillies par " MwindaPress ", un haut diplomate occidental a été reçu par « l’homme des masses », à la veille de son départ à Oyo, pour discuter avec ce dernier de ces bruits qui inondent la ville.

Le diplomate en question était mandaté par son pays pour faire part à Sassou Nguesso des inquiétudes suscitées par lesdites rumeurs. « L’homme des masses » a confié à son interlocuteur qu’il en était effectivement informé. Et de lui demander de l’aider en mettant à sa disposition les informations en sa possession.

A Brazzaville, les populations ne sont en rien surprises : « compte tenu de la pauvreté ambiante, du laisser-aller et de la gabegie, nous sommes sûrs et certains que, à un moment ou à un autre, ça devrait bouger. Nous ne pouvons pas éternellement regarder une minorité se partager les richesses du pays alors que la majorité vit dans une misère indicible », nous a confié un diplômé sans emploi.

De fait, les Congolais, aujourd’hui, n’ont guère le sentiment que leur pays soit vraiment dirigé. De l’avis général, jamais « l’homme des masses » n’a été aussi absent à la tête de son pays. Dépassé par l’ampleur des problèmes sociaux créés, il semble avoir abdiqué sur le front domestique pour se réfugier dans les questions concernant l’Afrique et dans les voyages tous azimuts. « On a l’impression qu’il s’en fout de tout le monde. Pour lui, aujourd’hui, sa fonction de président en exercice de l’UA passe avant tout. Il n’y a plus de pilote dans l’avion Congo. Le pays semble naviguer à vau-l’eau, à un moment où il devrait profiter de la manne pétrolière inespérée offerte par un contexte exceptionnellement favorable », renchérit un enseignant de sociologie à l’Université Marien Ngouabi.

C’est certainement cet immobilisme et ce désintérêt qui commencent à inquiéter certains diplomates occidentaux en poste à Brazzaville. Car ils savent mieux que quiconque que la nature a horreur du vide. Et le vide finit toujours par être comblé par quelqu’un qui ne vient pas forcément de très loin. Le remaniement ministériel préparé à Oyo participerait-il d'une reprise en main de la situation ? On en doute. Car après tout, peut-être souhaite-t-on au sein du clan au pouvoir la survenance d’une situation trouble. Qu’on se souvienne des propos de cet ancien chef d’état-major général de l’armée qui observait que : « Sassou ne sait pas gouverner en temps de paix ». Et c'était vrai ?

Franck Naya

 

© Copyright Mwinda

 

 

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20 mai 2006 6 20 /05 /mai /2006 20:11

Le rendez-vous raté du désarmement

VOUS POUVEZ NOUS ENVOYER VOS TEXTES COMMUNIQUES ET COMMENTAIRES:

ita_tizo@yahoo.fr


(Le Figaro 20/05/2006)

Le recensement, qui doit permettre l'identification des votants pour les prochaines élections, risque lui aussi d'être retardé.
POUR LA SEPTIEME réunion du Groupe de travail international (GTI) chargé de suivre le processus de paix, le premier ministre ivoirien voulait présenter du concret. En annonçant le début du désarmement pour le 18 mai, Charles Konan Banny a impulsé un souffle nouveau dans une crise où les protagonistes ont érigé l'attentisme en principe.

Mais Banny est allé trop vite en besogne. Le désarmement qui devait débuter par le préregroupement des militaires n'a pas eu lieu, même si les soldats loyalistes ont annoncé avoir commencé à quitter la «ligne de front». De leur côté, les rebelles jouent la montre. Une rencontre a été fixée le 31 mai entre les états-majors des deux armées. Mais à cinq mois de la date prévue pour les présidentielles, le temps compte.

Le non-démarrage du désarmement n'a surpris personne en Côte d'Ivoire. Le schéma de 2004 est en train de se reproduire. Le premier ministre d'alors, Seydou Diarra, avait fixé au 8 mars le lancement du processus sans obtenir l'accord des forces belligérantes. Fort de cette expérience, Banny aurait dû savoir que sans une implication ferme de la communauté internationale et la menace de sanctions, les rebelles n'abandonneront pas leurs armes.

Habile communiquant, le premier ministre a presque réussi à faire oublier que le désarmement n'avait pas débuté en focalisant toutes les attentions sur le démarrage du recensement. Une opération pilote a eu lieu dans sept villes réparties sur le territoire. Au cours d'audiences foraines, des actes de naissance vont être délivrés aux habitants âgés de plus de 13 ans qui n'en possèdent pas.

Présence bruyante des Patriotes

L'étape suivante sera l'identification, qui permettra de voter aux prochaines élections. Trois millions de personnes sont concernées. Soit elles n'ont pas été déclarées à leur naissance, ce qui est courant en zone rurale, soit elles ont perdu leurs papiers au cours de la guerre. Enfin, il ne faut pas oublier le nombre incalculable d'Ivoiriens originaires du Nord dont les forces de défense ivoiriennes ont détruit les papiers lors de contrôles de routine pour «délit de faciès».

Les premières audiences foraines ont été calamiteuses. Marquées par la présence bruyante des Patriotes qui refusent que l'on «brade» la nationalité ivoirienne, elles ont montré leurs limites. Pour obtenir leur certificat, les populations devront se rendre sur leur lieu de naissance.

Mais comment demander aux centaines de milliers de personnes qui ont fui le nord du pays quand les rebelles en ont pris possession, d'y retourner, alors que ces mêmes rebelles n'ont pas encore déposé leurs armes ? De nombreux obstacles ont d'ores et déjà rendu le processus d'«identification» aléatoire.

Si Banny venait à échouer dans cette mission, l'organisation International Crisis Group propose que la communauté internationale la prenne en charge. Mais l'ICG ne précise pas si l'ONU devra également s'impliquer dans l'autre processus, en procédant au désarmement par la force .

Mark Boller
20 mai 2006, (Rubrique International)

 

© Copyright Le Figaro

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20 mai 2006 6 20 /05 /mai /2006 20:04

Partage des responsabilités : La non tenue du Conseil des ministres bloque les nouvelles mises en place
(Le Potentiel 20/05/2006)

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Les nouvelles mises en place, attendues dans les entreprises publiques et la territoriale en application de l’arrêt de la Cour suprême de justice sur les désertions enregistrées dans les partis signataires de l’Agi et de l’article 10 de la Loi électorale, sont bloquées.

Le président de la République, qui n’a toujours pas convoqué le Conseil des ministres depuis plusieurs semaines, ne peut en effet nommer des remplaçants aux « démissionnaires » en dehors d’une proposition « délibérée en Conseil des ministres ».

DESIGNATIONS EFFECTUEES

En application de l’arrêt de la Cour suprême de justice, les composantes et entités signataires de l’Accord global et inclusif ont fait, au président de la République, des propositions de nominations de nouvelles personnalités en remplacement de celles ayant décidé de changer de « camp ».

Au cours du dernier trimestre de l’année 2005, plusieurs personnalités ont, pour diverses motivations d’ordre généralement politique, quitté leurs composantes et entités, soit pour créer de nouveaux regroupements politiques, soit pour adhérer à d’autres partis.

A ce propos, rappelle-t-on, le partage des responsabilités stipule que seules les cinq composantes (ex-gouvernement, Rcd, Mlc, Opposition politique et Société civile) et les trois entités (Rcd/N, Rcd/K-Ml et Maï-Maï), signataires de l’Accord global et inclusif, désignent leurs représentants dans les institutions de la transition, l’armée, les services de sécurité, la territoriale, la diplomatie et les entreprises publiques.

En outre, des mandataires de l’Etat, candidats déclarés aux prochaines élections, sont d’office « démissionnaires » aux postes qu’ils occupent au nom de leurs composantes et entités, aux termes de l’article 10 de la Loi électorale.

« Sans préjudice des textes particuliers, sont inéligibles …(5) les fonctionnaires et agents de l’administration publique ne justifiant pas, à la date limite du dépôt des candidatures, du dépôt de leur lettre de démission ; (6) les mandataires actifs des entreprises publiques ou mixtes ne justifiant pas, à la date limite du dépôt des candidatures, du dépôt de leur lettre de démission », selon cette disposition de la loi.

Dès lors, tous les mandataires publics, dont les noms figurent sur la liste définitive des candidats à la députation nationale, sont réputés « « éligibles », donc « démissionnaires ».

LE HIC !

En principe, rien ne s’oppose à une nouvelle mise en place dans quelques entreprises publiques, et même à la tête de certaines administrations territoriales. Mais voilà. En cette matière, le président de la République ne décide pas seul.

L’article 81 de la Constitution du 18 février 2006 stipule que « sans préjudice des autres dispositions de la Constitution, le président de la République nomme, relève de leurs fonctions et, le cas échéant, révoque, sur proposition du gouvernement délibérée en Conseil des ministres : les ambassadeurs et les envoyés extraordinaires (…), les hauts fonctionnaires de l’administration publique, les responsables des services et établissements publics ; les mandataires de l’Etat dans les entreprises et organismes publics, excepté les commissaires aux comptes ».

Sont aussi concernés par cette disposition, les officiers généraux et supérieurs des forces armées et de la police, le chef d’état-major général, les chefs d’état-major et les commandants des grandes unités des forces armées, après avis du Conseil supérieur de la défense.

A ce jour, le Conseil des ministres semble en panne, le gouvernement ne se réunissant, chaque semaine, qu’au niveau de ses quatre commissions : politique, économique et financière, reconstruction et développement, sociale et culturelle, sous la direction respective de Me Azarias Ruberwa (Rcd), Jean-Pierre Bemba (Mlc), Yerodia Abdoulaye Ndombasi (ex-gouvernement) et Arthur Z’Ahidi Ngoma (Opposition politique).

Certains observateurs sont dubitatifs sur l’opportunité d’une nouvelle mise en place initiée par les parties au Dialogue intercongolais, estimant « abrogé », avec l’entrée en vigueur de la Constitution du 18 février dernier, le mécanisme de désignation des mandataires de l’Etat.

D’autres pensent, sans autres indications, que les vides laissés par les « partants » devraient être comblés par des « intérimaires » désignés au sein des mêmes entreprises.

En tout état de cause, il importe que le chef de l’Etat convoque, dans les meilleurs délais, une réunion de l’Espace présidentiel, prélude au prochain Conseil des ministres devant examiner d’importantes questions en souffrance, dont celle de la mise en place dans les entreprises publiques.




Par Angelo Mobateli

 

© Copyright Le Potentiel

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20 mai 2006 6 20 /05 /mai /2006 19:41

APPEL DE LA JEUNESSE SACRIFIEE DU TCHAD

APPEL DE LA JEUNESSE SACRIFIEE DU TCHAD

VOUS POUVEZ NOUS ENVOYER VOS TEXTES, COMMUNIQUES ET COMMENTAIRES A PUBLIER : ita_tizo@yahoo.fr



Le contexte socio politique actuel du Tchad est caractérisé par de multiples crises à tous les niveaux tant politique que militaire.Cette situation bien visible avec les cris de tout le peuple Tchadien à travers la société civile,la défection des cadres militaires et civile, le mécontentement de la classe politique d’aller aux élections.

Le Collectif des Associations et Mouvements de Jeunes du Tchad(CAMOJET),conscient de ces différentes crises qui conduisent le pays vers un chaos voire une inertie,se sent responsable et même première victime de la situation aujourd'hui.

Un Etat ne peut se développer ni progresser que par l’unité de ses fils.Cette unité doit être autour de la bonne gouvernance,du respect des droits de l’Homme et de l’égalité des citoyens sans distinction.

La bonne gouvernance,le respect des droits de l’Homme et l’égalité des citoyens ne peuvent être possible au Tchad avec la situation actuelle que par l’organisation et la tenue d’un Forum national de réconciliation qui réunira tous les fils du Tchad à travers la représentation des partis politiques de l’opposition au Tchad comme dans la diaspora, les politico-militaires et la société civile.

Pour ce fait,le Collectif des Associations et Mouvements des Jeunes du Tchad(CAMOJET)se veut aujourd’hui de soutenir toute action de recherche de la paix durable au Tchad. La défense de la cause de la jeunesse qui est l'un des objectifs du CAMOJET ne peut être sans la recherche de l'unité Nationale.Cette démarche s'inscrit dans la voix de soutien des initiatives des ADH dans l’appel à la paix et à la réconciliation et l’opposition Tchadienne de la diaspora dans ses actions en vue de la tenue d’une conférence de réconciliation nationale.

Les fils de ce pays ont souvent trop marché de façon dispersé. Il est temps qu’ils s’entendent et conjuguent leurs efforts de façon commune sans passions ni préjugés. Le pays a besoin de tous ses fils dans l’unité.

C’est pourquoi, le soutien et l’implication de la communauté internationale dans le processus de recherche de la paix au Tchad est très indispensable.Nous demandons à la France et aux Etats Unis de s'investir sans prise de parti et même s'il le faut,faire pression sur le Gouvernement Tchadien et l’opposition afin qu’ils acceptent le dialogue national sans exclusif.

Tous les fils du Tchad ont des revendications mais tous ne peuvent être satisfait comme il le souhaitent. Le juste minimum sera suffisant.L'unité et l'intérêt national doivent primer sur toutes nos exigences.

Le Gouvernement,les partis politiques de l'opposition du Tchad comme celle de la diaspora, les politico-militaires à la société civile se doivent d'accepter le dialogue sans passion.Que chaque groupe fasse de concessions dans ses exigences. Il ne sert à rien d'imposer ses exigences.Il faut pour tous les fils du Tchad,des propositions de sorties de crise.

Consciente que depuis l’aube des temps où le Tchad est devenu un Etat indépendant,la jeunesse Tchadienne n’a jamais été impliquée dans la prise de grandes décisions. Il est aussi temps que cette jeunesse soit impliquée dans les grands rendez vous de l'histoire de ce pays.

Ensemble,nous devons nous lever et chanter la deuxième strophe de notre hymne.Que ces paroles écrites ne demeurent pas vaines.
Pour l'unité des fils du Tchad,nous devons nous dépasser.«Pour que tout avance,il faut que tout recommence».

IBANGGOLO MAINA M.Abel
Secrétaire Général du Collectif des Associations
et Mouvements de Jeunes du Tchad(CAMOJET)

Tél.mobile: +235 627 49 58 ou +235 983 44 77
Courriel: ibangolo@yahoo.fr

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20 mai 2006 6 20 /05 /mai /2006 19:35

Tchad: "Le Fuc colonne Sud" accuse la Libye et son guide de cautionner un régime anti-démocratique


Communique de Presse n° 7

Malgré, l’appel de la communauté internationale et de l’ U.A, le général président Deby continue de mettre le pays en péril, avec ses élections truquées anti-démocratiques.
Après les événements du 13 avril 2006 sur la descente du F.U.C.D sur N’Djaména, Deby n’a rien compris au conflit tchado- tchadien, et il faut une alternance politique et rien que le changement et demander la démission du général président Deby.

La conférence nationale souveraine de 1993 à tracée les grandes lignes de la dite Démocratie aux fils du Tchad de prendre leurs responsabilités afin de sauver notre chère patrie de la monarchie absolue du régime tribale, régionaliste, dictatoriale et chercher à mettre sur pied une plate forme commune pour sauver le pays de cette crise du régime M.P.S avec son candidat unique n’ont fait que retarder le développement socio-économique de notre société et créer un état unitaire à la taille du général président.

Le F.U.C.D rejette l’élection du 03 Mai 2006 qui sont truquées et anti-démocratique, afin de trouver une solution globale et durable au drame Tchadien.
Cette situation a conduit à une confrontation entre les différentes tendances politico-militaires et elles ont aboutit après de longue négociations à la conclusion d’un accord couronné par la formation d’un Etat-major commun.
Les forces tribales du général Deby se sont retirées dans la partie méridionale du pays afin de se réorganiser dans le but de repousser les forces F.U.C.D, cette situation n’a pas permis à notre coalition de maintenir sa présence dans cette zone.

Le F.U.C.D invite les partis politiques démocratiques de l’opposition, la société civile et les mouvements politico-militaires à un rassemblement pour dire non à la mafia du M.P.S car le résultat de la dite élection, est montées de toutes pièces.
Cette proposition a été rejetée par le gouvernement du fait que la légitimité du général est mise en cause et surtout que le gouvernement en question n’a pas d’option précise.
Mais d’autres tentatives ont été envisagées en vue d’harmoniser les différentes positions tant sur le plan politique que militaire en vue d’empêcher le général président de se représenter à un troisième mandat . Aucun gouvernement depuis 16 ans n’a pu accomplir sa mission à cause du manque de confiance entre les principaux responsables et surtout des erreurs administratives qui se traduisent très souvent par des empiétements et chevauchements de différents ministères et de personnalités étrangères au M.P.S.

Cette situation a amené les dirigeants de l’oppositions à chercher d’autres solutions et une formule a été trouvée, elle consiste à mettre en place un organe de révolution, qui est un organe de direction, de conception d’orientation et de contrôle de toutes les activités du F.U.C.D et qui veille également à la bonne exécution du programme et nomme le chef d’Etat major.

Cette structure a un double avantage qui est de combler le vide idéologique et d’effacer progressivement les tendances qui demeurent le principal obstacle pour la réalisation de l’unité de tous les tchadiens , il est pour le moins surprenant de voir certains groupes mettre en cause le président du F.U.C.D sans pour autant apporter de justifications.

Le F.U.C.D tient à rappeler à tous les tchadiens qu’elle ne reniera pas les engagements et poursuivra la lutte pour atteindre les idéaux révolutionnaires, car le problème du Tchad a un soubassement idéologique et stratégique. Le F.U.C.D est déterminé à préserver la ligne tracée par le camarade IBRAHIM ABATCHA même au prix de lourds sacrifices.
Le F.U.C.D lance un appel à tous les patriotes révolutionnaires convaincu de combattre l’impérialisme à s’unir autour d’un seul FRONT pour faire face à la nouvelle situation crée dans le but de retarder le développement socio-économique du Tchad et accuse en même temps la grande révolution d’ELFATEH et son guide de cautionner un régime anti-démocratique.

Abdallah Fadali
Représentant Suisse

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20 mai 2006 6 20 /05 /mai /2006 19:16
OPPOSITION CENTRAFRICAINE EN PLEINE DECONFITURE
Compatriotes et Amis,
Clément et Evrard,
 
Désolé de ne pouvoir vous répondre que maintenant, car j'ai perdu l'habitude de réagir à l'instant " T", tant les autres préocuppations sont importantes et nécessaires. Céla dit, que puis-te dire Evrard, sinon que tu serais d'accord avec moi lorsque je dis que nonobstant la bonne volonté de Bendounga à dénoncer les méfaits du pouvoir actuel de Bozizé, il n'en demeure pas moins qu'il n'est pas à lui seul représentatif de l'opposition centrafricaine. Ses prises de position sommes toutes justifiées et légitimes ne peuvent avoir de l'impact que si elles sont suivies d'un mouvement de masse populaire. Bendounga en RCA est ce que Olivier Besansnot est en France ( Désolé si j'écorche le nom de ce dernier ).
 
Clément, tu auras remarqué qu'il ne s'agit pas pour moi de tirer à boulets rouges sur ton parti le RDC, mais de dresser selon moi le panorama d'une opposition en perdition totale et dont les uns comme les autres ne sont intéressés que par la " mangeocratie " et dont beaucoup brillent dans la " médiocratie ".
 
Les querelles, les repliques et les dissensions, sont le lot quotidien des entités associatives, quelque soit la nature des objectifs qui sous-entendent leur existence et leurs programmes d'activités. Qu'un parti politique passe par des moments difficiles où l'autorité est contestée, ou qu'il y 'ait des démissions ou des mutations, tout cela est inscrit dans l'essence même des associations.
 
C'est dire qu'en fait la différence fondamentale qui permet de mesurer la maturité et la stabilité entre les partis politiques centrafricains est leur capacité intrinsèque à dépasser les contradictions et à toujours trouver des compromis grâce auxquels la structure reste protégée.
C'est à mon avis ce qui semble faire défaut aux partis politiques centrafricains, qui se liquéfient et disparaissent toutes les fois qu'ils ont à traiter des questions de leadership ou de nomination aux postes ministériels et les exemples à ce sujet sont nombreux, inutile d'en citer, tellement qu'ils sont à déplorer.
 
L'histoire de la République Centrafricaine est jalonnée par ce type de crises qui semblent n'avoir pas instruit les classes dirigeantes qui, faute de maturité et/ou de définition claire d'objectifs, tournent en rond et s'épuisent durant des années dans des querelles, laissant de côté l'éducation et la formation idéologique des masses, qui du reste constitue à n'en point douter leur raison d'être.
 
La disparaition de Jean Bedel Bokassa a donné lieu à la scission du MESAN. Celle de Ruth Rolland a fait éclater le PRC de l'époque en deux. Le départ de Patassé du pouvoir s'est soldé par le schisme du MLPC. Récemment, un groupe de militants du RDC ont tenté d'enfoncer une porte ouverte, en fabriquant un RDCR . A ce sujet, je comprends que mon analyse précédente ait été trouvée d'érronée par toi, mais je puis me permettre de rappeler simplement à l'auditoire que le ralliement de certains membres du RDC au second tour de l'élection présidentielle de 2005 avait donné naissance au RDC rénové dont l'existence a bien été officialisée et rendue publique à Bangassou à l'occasion de la fête nationale du 1er décembre dernier. Il est évident et je te l'accorde volontiers que cette tentative de scission a soulevé l'amertume et la colère des militants et dirigeants des différents organes du parti RDC qui eux ont prôné l'unité. Je comprends et respecte ta dernière prise de position à propos. Etant toi même un membre actif et fidèle du RDC, tu ne pouvais que trouver ma précécente analyse sur ce sujet d'irréelles, c'est de bonne guère, mais passant pour les besoins de la cause.
 
Pour revenir dans la droite ligne de la pensée préciser initialement, l'on pensait que l'expérience d'Abel Goumba constituait un rempart pour le FPP et qu'on aurait pu s'attendre à tout sauf à une crise de succession à sa personne.
Depuis le retrait du Professeur Abel Goumba de la direction du Front Patriotique pour le Progrès, une autre dimension, du Patriarche de la politique en Centrafrique est désormais devenu visible.
 
Jusqu'à sa désignation par Bozizé comme Médiateur de la République, le Professeur a toujours été perçu comme un exemple unique d'homme politique en RCA. Homme persévérant, idéaliste, partisan de la rigueur et du progrès. Il s'est même fait appeler " Maboku a vourou ", l'homme intègre.
 
Mais en définitive, à la vérité, le président fondateur du FPP, au cours des ans a présenté de nombreuses facettes, dont l'aboutissement matériel est ce qui se passe au sein du FPP, dans sa formule actuelle et dont ses membres et sympathisants pourront en parlé librement.
 
Bref, il y' a tellement à dire sur ses nombreux partis, à telle enseigne que je ne peux m'y éterniser en cherchant peut être à vouloir vous montrer la lumière du soleil à la main. Mais passant.
La question véritable qui me vient naturellement à l'esprit est celle de savoir à quand une " République Centrafricaine des meilleurs " ? tout en sachant que la question est peut être trop osée pour la quête de l'excellence, de la compétence et d'une pratique politique et sociale performante et productive au service du peuple centrafricain tout entier ?
 
Notre pays n'avancera ou ne fera des progrès politiques, économiques, sociaux et culturels véritables, qu'à la seule condition de rompre définitivement avec le cercle vicieux de la " mangeocratie " et de la " médiocratie ". Ce qui implique une sélection rigoureuse de l'élite politique et intellectuelle selon le sacro saint principe de " l'Homme qu'il faut à la place qu'il faut ". Cela apparait nul doute comme un impératif commandé par l'obligation du résultat et de la productivité.
 
Aujourd'hui, nous avons en République Centrafricaine une opposition sceptique, c'est le moins qu'on puisse dire. l'idée d'un nouveau Dialoque refait surface pour la énième fois, mais soyons sérieux, un nouveau Dialogue, pourquoi faire ? car nous savons tous qu'aller au Dialogue, c'est se disposer à faire des concessions. C'est accepté de céder des parcelles de pouvoir pour les uns, et de renoncer en partie au principe du refus systématique de collobaration pour les autres.
 
Or, l'expérience a montré que tous les Dialogues, toutes les concertations qui ont été organisées en République Centrafricaine, ont donné lieu à de nombreuses résolutions, proclamées avec pompe. Mais les caciques ont toujours reussi à rendre nulle la concrétisation des engagements.
 
Sur le terrain de l'application, il ne se trouve personne qui s'oblige à reconnaître les écrits et à se conformer à ce qui a été consensuellement arrêté.
Sur ce point, l'ancien régime a battu tous les records. Il s'en est dégagé un esprit de soupçon qui fait qu'en RCA, plus personne ne croît aux engagements des hommes politiques.
 
Alors, lorsque le doute reste dans les esprits, qui peut encore faire confiance à qui ?.
Notre pays a tellement galéré, qu'il nous faudrait impérativement des hommes et des femmes soucieux de l'intérêt général et non des individus ayant seulement à coeur leur estomac.
 
Freddy Béninga
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