Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
17 décembre 2008 3 17 /12 /décembre /2008 21:59

Les éléments de la garde présidentielle en formation sur les Droits humains

Bangui 17 déc. (ACAP) - Le ministre délégué à la Défense Nationale, M. Jean Francis Bozizé, a ouvert mardi 16 décembre 2008 à Bangui, les travaux d'un atelier d'initiation des éléments de la garde présidentielle aux principes directeurs de protection de l’enfance en situation d’urgence et des Droits de l’Homme, en présence de quelques représentants du système des Nations Unies en Centrafrique.


Organisé par le ministère de la Défense nationale en partenariat de quelques agences du système des Nations Unies en Centrafrique, notamment le Haut Commissariat des Nations Unies pour les Réfugiés (Hcr), le Bureau de l'Organisation des Nations Unies en Centrafrique (Bonuca) et le Fonds des Nations Unies pour l’enfance ( Unicef ), cet atelier a pour objetif de faire connaître à l’armée nationale, les principes généraux des Droits de l’homme, pour mieux les protéger en concevant des stratégies pouvant permettre de surmonter les difficultés rencontrées dans leur application.

"La formation demeure, à tous points de vue, le moyen indispensable à l’acquisition des connaissances et des compétences nécessaires à l’accomplissement de la mission traditionnelle du soldat", a déclaré M. Jean Francis Bozizé à l'ouverture des travaux..

"L'unité du pays et du peuple, tout comme la paix sociale et la sécurité nationale dépendent étroitement de la capacité d’une armée réhabilitée, apte à assurer en permanence sa mission régalienne de défense de l’intégrité du territoire national, la protection des biens et des personnes, en fin de compte de la démocratie, sans laquelle, il ne saurait y avoir de développement", a-t-il ajouté.

Il a indiqué que le gouvernement attache une importance capitale au renforcement des capacités des forces armées dans un contexte de démocratie véritable.

"Les autorités centrafricaines placent beaucoup d’espoir dans le Dialogue Politique Inclusif en cours, et souhaitent voir les décisions qui en sortiront apporter des solutions adéquates à la situation de tension permanente engendrée par la présence d’hommes armées qui écument sans cesse les régions de l’arrière pays", a-t-il ajouté.

Pour le Représentant de l'Unicef, M. Georges Valès, cette formation devrait permettre aux participants de "réviser" les aspects liés aux Droits de l’homme et des enfants qui sont souvent pris en otages par les forces et les groupes armées.

Car ," dans la plupart des conflits armées, les personnes les plus vulnérables sont toujours les enfants, les femmes enceintes et les vieillards", a-t-il relevé.

L'expert du Bonuca, M. Honana, a quant à lui souhaité que cette formation contribue à améliorer la performance de la République Centrafricaine dans le prochain rapport sur les Droits de l’homme, "afin de montrer qu’il y a une évolution positive dans le comportement des Forces armées centrafricaines".







Mercredi 17 Décembre 2008 - 16:24
Nina Gbagbo/ACAP.

Partager cet article
Repost0
17 décembre 2008 3 17 /12 /décembre /2008 08:02

Signature à Bangui de l'Accord de paix global de Libreville entre le gouvernement et UFR

Bangui, 16 déc. (ACAP)- Le ministre de la Communication Coordonnateur du Dialogue Politique I (DPI); M., Cyriaque Gonda et le Secrétaire Général de l’Union des Forces Républicaines (UFR) de Florien N'djadder , Askain Zinguet Landa, ont signé lundi 15 décembre 2008 à Bangui, en marge des travaux du DPI l'acte d’adhésion à l’Accord de paix global de Libreville du 21 juin, et un accord de cessez-le- feu, en présence de plusieurs diplomates dont le Représentant du Secrétaire général des Nations Unies en Centrafrique, M. François Lonseny Fall.


"Le peuple a beaucoup souffert et cette fois-ci, nous sommes dans la bonne direction. Pourvu que chaque composante puisse respecter ses engagements", a déclaré le Secrétaire général de l'UFR, un des mouvements politico-militaires, pour justifier l'adhésion de son mouvement au processus de paix dans la pays.

Pour M. Zinguet Landa qui portait le message de Florian N'Diadder, malade, toutes les parties prenantes devraient faire en sorte que "l'après dialogue ne soit pas comme l'avant dialogue".

Le Coordonnateur du comité d'organisation du Dialogue Politique Inclusif, M. Cyriaque Gonda s'est quant lui réjoui de l'adhésion de l'UFR au processus et a expliqué que l' accord de cessez-le-feu était négocié depuis six mois.

Il convient de rappeler que la signature de ces accords par l'UFR intervient après celle du Mouvement des Libérateurs de la Justice centrafricain (Mljc) de M. Abakar Sabone le 7 décembre dernier à la veille de l'ouverture officielle du DPI


Lundi 15 Décembre 2008 - 18:49
Sébastien LambaACAP



Partager cet article
Repost0
17 décembre 2008 3 17 /12 /décembre /2008 07:49

Centrafrique: La plénière du DPI adopte le rapport de la commission Sécurité et groupes armés

Bangui, 16 déc. (ACAP)- Les 12 recommandations formulées par la commission 2 chargée des questions sécuritaires et groupes armés ont été adoptées par amendement en plénière, lundi 15 décembre 2008, par la première plénière du Dialogue Politique Inclusif (DPI).


Ces recommandations sont entre autres le strict respect des accords de paix et la cessation définitive des hostilités, la mise en œuvre de la réforme du secteur de la sécurité (RSS) en cours dans le pays, la mise en œuvre du programme de Désarmement, démobilisation et réinsertion (DDR), l’adoption par l’Assemblée nationale de la loi de programmation militaire, la restructuration de l’armée, la lutte contre la prolifération des armées légères.

La commission a également recommandé le lancement d’une vaste campagne de sensibilisation des ex-combattants, autorités locales et populations des zones de conflits sur la paix, l’amnistie et les résolutions du Dialogue Politique Inclusif.

Par ailleurs, une des recommandations importantes est la mise en place des mesures d’identification et d’indemnisation des victimes des différents conflits.

Sur ce point, le ministre de la Communication et Coordonnateur du comité d’organisation du DPI, M. Cyriaque Gonda a annoncé la création d’un fonds d’indemnisation qui devrait être alimenté par l’Etat centrafricain et la Communauté internationale.

Il convient de souligner que ces recommandations ont été formulées après l’audition par la commission, des représentants des différents groupes militaro-politiques sur les raisons qui les ont poussées à aller en rébellion.

Les travaux en plénière ont repris mardi 16 décembre 2008 à l'hémicycle de l'Assemblée nationale, sur l’examen du rapport de la commission1 qui a traité des questions politiques et de gouvernance.

Mardi 16 Décembre 2008 - 09:17
J. Soupou/ACAP


Partager cet article
Repost0
17 décembre 2008 3 17 /12 /décembre /2008 07:46

Centrafrique:Démarrage de la plénière sur le rapport de la commission Politiques et gouvernance

Bangui, 16 déc. (ACAP)- La plénière du Dialogue Politique Inclusif (DPI) consacrée à l'examen et à l'adoption du rapport produit par la commission1 qui traite des Questions politiques et gouvernance, a débuté mardi 16 décembre 2008, à l’Assemblée nationale.


La commission a formulé recommandations conformément aux différents aspects de la thématique. Il s’agit des questions des Elections, de la Constitution, les Institutions , les partis politiques, le mécanisme de suivi.

Fondées sur les analyses faites lors des travaux en commission, des recommandations précises sont formulées sur chaque aspect de la thématique.

Cette deuxième journée de plénière intervient après la première qui a vu l'adoption, par amendement, du rapport de la commission situation sécuritaire et groupes armés.

Mardi 16 Décembre 2008 - 09:53
J. Soupou/ACAP



Partager cet article
Repost0
16 décembre 2008 2 16 /12 /décembre /2008 18:34
L'UFR de Florian Ndjadder signe l'accord de paix global centrafricain

CENTRAFRIQUE - 15 décembre 2008 - APANEWS


L'Union des forces républicaines (UFR) de Florian Ndjadder a signé à Bangui l'acte d'adhésion à l'Accord de paix global et de cessez-le-feu conclu à Libreville (Gabon) le 21 juin dernier par le gouvernement centrafricain et les mouvements politico-militaires centrafricains.

«Aujourd'hui, nous signons un accord que nous avons négocié depuis six mois avec l'UFR de Florian Ndjadder», a indiqué le ministre centrafricain de la Communication, Cyriaque Gonda, qui a signé l'accord pour le gouvernement avec le Secrétaire général de l'UFR, Askain Zinguet Landa, en marge du dialogue politique inclusif (DPI) centrafricain qui se déroule depuis lundi dernier à Bangui.

«Le peuple a beaucoup souffert et, cette fois-ci, nous sommes dans la bonne direction, pourvu que chaque composante puisse respecter ses engagements», a déclaré, pour sa part, Zinguet Landa, soulignant que «ce dialogue concerne nos parents qui sont à l'intérieur du pays et qui sont les victimes des conflits armés».

M. Gonda est le Coordonnateur du dialogue politique inclusif, un forum censé ramener une paix durable en RCA.

Avant l'UFR, c'est le Mouvement des libérateurs de la Justice centrafricain (MLJC) de Abakar Sabone qui avait signé l'accord global de paix et de cessez le feu le 7 décembre dernier, avant l'ouverture officielle du dialogue politique inclusif.
 
Tous droit de reproduction et de représentation réservés  
  This message and any attachments (the "message") is intended solely for the addressees and is confidential. If you receive this message in error, please delete it and immediately notify the sender. Any use not in accord with its purpose, any dissemination or disclosure, either whole or partial, is prohibited except formal approval. The internet can not guarantee the integrity of this message. BNP PARIBAS (and its subsidiaries) shall (will) not therefore be liable for the message if modified. Do not print this message unless it is necessary, consider the environment. --------------------------------------------- Ce message et toutes les pieces jointes (ci-apres le "message") sont etablis a l'intention exclusive de ses destinataires et sont confidentiels. Si vous recevez ce message par erreur, merci de le detruire et d'en avertir immediatement l'expediteur. Toute utilisation de ce message non conforme a sa destination, toute diffusion ou toute publication, totale ou partielle, est interdite, sauf autorisation expresse. L'internet ne permettant pas d'assurer l'integrite de ce message, BNP PARIBAS (et ses filiales) decline(nt) toute responsabilite au titre de ce message, dans l'hypothese ou il aurait ete modifie. N'imprimez ce message que si necessaire, pensez a l'environnement. 

Partager cet article
Repost0
15 décembre 2008 1 15 /12 /décembre /2008 18:46
L’UA se préoccupe du limogeage du PM somalien
 

APA-Addis-Abeba (Ethiopie) La Commission de l’Union africaine (UA) a exprimé mardi sa préoccupation au sujet du limogeage du Premier ministre somalien, Hassan Hussein Nur ’Adde’ par le président Abdullahi Yusuf Ahmed, estimant que le projet de loi sur la presse va compliquer davantage la situation dans ce pays.

Le président du gouvernement de transition fédéral (TFG) somalien, Abdullahi Yusuf, a annoncé dimanche le limogeage du Premier ministre suite à des différends notés dans les affaires politiques du pays.

Les deux dirigeants se trouvaient à Addis-Abeba le mois dernier pour des négociations destinées à mettre fin à leurs différends.

« Le président de la Commission souligne que cette annonce va compliquer davantage la situation et augmenter la division au sein du TFG", note le communiqué de l’UA.

Elle risque même de saper les efforts considérables qui sont en train d’être déployés par l’UA, l’IGAD et la communauté internationale dans son ensemble y compris les Nations unies, pour poursuivre la réconciliation, la paix et la stabilité en Somalie, ajoute le communiqué.

L’UA, qui dispose de plus de 3 000 soldats de paix ougandais et burundais en Somalie, suit de près la situation sur le terrain surtout à la suite de la décision éthiopienne de se retirer de ce pays d’ici fin décembre 2008 à l’issue de deux ans d’intervention.

La communauté internationale notamment l’UA appelle les deux dirigeants à taire leurs différends par le dialogue.

Ce dernier incident entre les deux dirigeants risque d’installer l’instabilité en Somalie privée de gouvernement central depuis 18 ans.

 
DT/daj/dmz/mn/APA
15-12-2008
 
Partager cet article
Repost0
15 décembre 2008 1 15 /12 /décembre /2008 17:52

Centrafrique : le Dialogue Politique Inclusif entame son débat général en plénière


Bangui, 15 déc. (Acap)- Les séances plénières du Dialogue Politique Inclusif, consacrées à l’examen des recommandations formulées par les commissions thématiques, ont démarré, lundi à Bangui à 11h 30 locales, avec la présentation du rapport sur les questions de sécurité et des groupes armés.


La commission chargé de ces questions a présenté 12 recommandations parmi lesquelles le respect effectif des accords signés par le gouvernement avec les groupes armés, l’adoption d’une loi de programmation militaire, l’identification d’un site pour le cantonnement et le désarmement des éléments armés et la mise en place du programme de désarment prévu par le comité de suivi de l’accord de Libreville.

Il convient de préciser que chacune des recommandations présentées par cette commission est assortie d’un délai d’application.

Lundi 15 Décembre 2008 - 14:17






Partager cet article
Repost0
15 décembre 2008 1 15 /12 /décembre /2008 17:28

Une monnaie unique pour l'Afrique ?

par  RFI

Article publié le 14/12/2008 Dernière mise à jour le 14/12/2008 à 22:22 TU

( Photo : UA )

Une réunion, organisée sous l'égide de l’Union africaine, rassemble ce lundi et pendant quatre jours à Yaoundé, au Cameroun, des économistes africains, des universitaires mais aussi des représentants de la Banque africaine de développement et de la Commission économique des Nations unies pour l'Afrique pour débattre de la création d'une devise commune pour tout le continent africain

L’idée d'une monnaie unique pour l'Afrique n'est pas nouvelle. L'association des Banques centrales africaines (ABCA), avait même fixé une date il y a six ans pour la création de la Banque centrale africaine qui devrait l’introduire et la mettre en circulation dès 2021.

La création de cette Banque centrale est d'ailleurs inscrite dans les fondements même de l'Union africaine, qui prévoit aussi la création d'une Banque d'investissement et d'un Fonds monétaire africains.

Pour autant, la monnaie unique panafricaine est encore loin d'être frappée, tant les problèmes à surmonter avant sa mise en place sont nombreux. Une monnaie unique nécessite un régime de change harmonisé et stable, ou encore la convergence de certaines politiques économiques et financières.

Elle implique aussi l'acceptation par les Etats d'une autonomie moins large en termes de politique monétaire. Enfin, les importantes différences de niveau de développement des pays africains compliquent aussi l'instauration de la monnaie commune.  C'est donc de tous ces sujets qu'il sera question à Yaoundé ainsi que, peut-être, du nom que porterait la nouvelle devise panafricaine. 

Partager cet article
Repost0
15 décembre 2008 1 15 /12 /décembre /2008 17:22
RAPPORT ACCABLANT DES NATIONS UNIES SUR LE RWANDA ET LA RDC: KAGAME, KABILA, MEME PIPE, MEME TABAC ?
(Sanfinna du 15 au 21 décembre 2008)


Un rapport explosif des Nations Unies (présenté aux 15 membres du Comité de sanctions de l’ONU) vient de tomber au sujet de la crise en RDC et qui implique le voisin rwandais.

Le rapport incriminant à l’excès pour le Rwanda établit que les autorités de ce pays ont dépêché des officiers des unités de leur armée en RDC pour tout simplement appuyer la rébellion de Laurent N’Kunda. Par la force des choses, et selon les renseignements recueillis, l’armée rwandaise, non seulement facilite la fourniture de matériels militaires aux rebelles mais se rendrait complice de faits graves, notamment de recrutement d’enfants-soldats.

Dans le rapport, fourmillent surabondamment des faisceaux d’indices convergents venant particulièrement d’anciens rebelles. Il y a aussi des relevés téléphoniques qui prouvent la régularité et l’importance des contacts entre Laurent N’Kunda et la présidence rwandaise, et le commandement de l’armée rwandaise. Le rapport fait même ressortir que des bombardements militaires ont été opérés à partir du territoire rwandais sur le territoire congolais. Il en va de même des questions liées à l’exploitation illégale des richesses congolaises pour notamment financer la rébellion tutsie.

Voilà cette bombe qui vient de tomber et qui pourrait renforcer des éléments à charge déjà existants, pour une procédure devant le Tribunal pénal international contre le président rwandais.

Mais le président Kabila n’est pas pour autant épargné puisque le même rapport affirme l’existence d’une collaboration de l’armée congolaise avec les Forces démocratiques de Libération du Rwanda (FDLR), les rebelles hutu rwandais qui, comme on le sait, ont enrôlé dans leurs rangs, d’anciens génocidaires.

Ainsi, d’une certaine façon, Kabila est aussi exposé à de possibles poursuites devant le même tribunal pénal international.

Ce n’est pas tout. Une note confidentielle accompagnerait ce rapport qui prône des sanctions individuelles et qui pourrait frapper des entités mais aussi des individus nommément cités.

On peut quelque part dire que Kagamé et Kabila, c’est bonnet blanc/blanc bonnet, avec toutefois cette différence qui pourrait être appréciée devant une juridiction : que Kabila n’est pas un récidiviste et qu’après tout, il défend l’intégrité territoriale de son pays. On appréciera !

Toujours est-il que c’est ce genre d’actes courageux, susceptibles de relever le niveau de crédibilité de l’ONU, et qu’on a toujours demandé, qui ont toujours fait défaut ! Ban Ki Moon a fait faire ce qu’il fallait. Si maintenant, les grands du monde, qui sont à la commande, ne suivent pas et se contentent (comme ils savent si bien le faire) de dénonciations stériles, on ne pourra pas lui reprocher, sur ce plan, de n’avoir pas fait son boulot. D’ailleurs, le même rapport risque de ne pas être davantage doux pour les grandes puissances qui sont à la limite de la complicité pour avoir toujours refusé d’accréditer les accusations portées contre Kagamé afin de pouvoir continuer à financer le Rwanda. Il met aussi en exergue l’incapacité de la plus puissante force des Nations Unies existant actuellement au monde, la MONUC, à répondre aux attentes des populations et de participer ainsi, ne serait-ce que tacitement, à la perpétuation de crimes graves.


VT
Partager cet article
Repost0
12 décembre 2008 5 12 /12 /décembre /2008 03:45

LES VRAIES RAISONS DE LA NON PARTICIPATION D'ANDRE KOLINGBA AU DIALOGUE INCLUSIF

LE Général André KOLINGBA n'est pas un lascard ou un retardé mental, c'est un fin stratège qui avait déjà préparé le terrain via internet, en annoncant sa non participation au dialogue inclusif du 5/12/2008 à Bangui.


Comme aimait le dire"PASCAL" tout est calcul....dans ce microcosme fin de citation


Notre général a bien tiré profits de l'expérience précédente des derniers dialogues inter-centrafricains ou la théatralisation des faits et gestes de nos politiques dont l'optique d'un coming back et du partage du fromage pourri  avait atteint son degré de paroxysme.


Un spectacle ubuesque  d'une rarissime intensité en bouffonnerie comme ils( les assassins,crimels économiques,vendeurs de rêves et pilleurs de la nation centrafricaine, ceux là même qui depuis 50 ans, monopolisent le pouvoir en accentuant  le degré de paupérisation du peuple)savent le faire deant , les micros et caméras:

 VERSER DES LARMES DE CROCODILES ET   DEMANDER LE PARDON ...QUEL PARDON A QUI ? ET POURQUOI ?  

Au lendemain de ce grand rendez-vous des invectives du genre "PARDON DU SERPENT A DEUX TETES" fusent sur les ondes de la radio nationale....

ET HOP NOUS VOILA REPARTI ENCORE POUR UN TOUR DE REBELLION...DE CRISE POLITIQUE,
INSTITUTIONNELLE,SOCIALE...ETC...


Quant à notre cher Général prétextant de son état de santé, a su déjouer le spectacle que lui reservait notre Ange NOIR (PATASSE) revenu au pays pour empocher comme le général sa pension d'ex chef d'état.


La deuxième explication de texte de l'absence du général au dialogue était due à l'insécurité plus que cela à la densité de son message lu par le sécrétaire de son part le RDCdans lequel, le général exige une TRANSITION CONSENSUELLE DEMOCRATIQUE.


Que veut dire cette expressivité? Le général comme le représentant des forces vives "UFVN" par le biais de Me POUZERE ont réclamé la démission du Chef de l'ETAT pour violation de la constitution, ce qui a fait sursauter tous les membres du KWA NA KWA dans l'hémicycle.

BOZIZE démissionnera t'il? En tout cas, faut pas trop rêver car à quelques mois des prochaines échéances présidentielles de 2010 et de surcroît lorsque l'on prend de bonnes habitudes de se servir des caisses de l'état  et les honneurs de la fonction qui s'y attachent, il devient difficile de lâcher prise....

Lucé Raymond BOMONGO
Objecteur de conscience politique
 

Partager cet article
Repost0

Texte Libre

Recherche

A VOS PLUMES