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21 octobre 2006 6 21 /10 /octobre /2006 17:36
Ces cadres africains qui rentrent au pays
(Le Figaro 20/10/2006)


Les Asiatiques ne sont pas les seuls à quitter l'Occident pour retourner chez eux. Ni fous ni suicidaires, de plus en plus d'Africains reviennent pour contribuer au développement du Continent noir.

BONNES études, bon travail, bon salaire, bel appartement, belle voiture... une vie matérielle plus qu'agréable, certes. Mais de plus en plus de cadres africains, formés dans les meilleures écoles et universités occidentales, dont la carrière est jalonnée de succès au « Nord », n'aspirent qu'à u

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21 octobre 2006 6 21 /10 /octobre /2006 16:56

LE DIALOGUE INTER TCHADIEN


(TchadForum 19/10/2006)
( 19/10/2006)


En ce temps politiquement très difficile pour notre pays, un temps plein d’incertitudes, le courage des tchadiens qui se soucient et mettent l’amour de leur peuple au crible de l’action doit être salué et reconnu. Le tchadien qui aime son pays, à l’image de l’enfant qui se souci de la maladie de ses parents, s’inquiète aujourd’hui car voyant au delà de ceux qui ont une lecture égoïste de nos problèmes. Nous devrons montrer une autre image du Tchad que celle de 1979 où beaucoup se sont souciés de leurs intérêts ethniques et personnels au delà de ce peuple martyrisé.
Ceux qui veulent faire une guerre d’affaires doivent attendre d’abord qu’il y ait quelque chose avant de dépouiller ce peuple qui manque et souffre de tout.

Aucune œuvre humaine n’est parfaite, et c’est d’ailleurs faute d’un lieu idéal de rendez vous que l’opposition ira à Paris pour parler de nos maux. Cette conférence est une occasion pour ceux des tchadiens qui peuvent venir de se rencontrer, de discuter des problèmes du pays et d’adopter des bonnes positions. Rien n’est décidé à l’avance et personne ne pourra imposer quelque chose. Vu ce qui se passe maintenant, toute l’opposition doit savoir qu’elle est reprochable, mais toutefois elle doit mériter de porter un espoir à notre peuple.

Au nom de mes camarades de la Convention Citoyenne pour le Tchad, je remercie le compatriote Jean Prospère Boulada et ses amis du Comité ad hoc qui n’ont ménagé aucun effort pour la tenue de cet important rendez-vous. Nous sommes tous convaincus qu’ils ont mis leur amour pour ce peuple au crible de l’action citoyenne qui incombe à nous tous. La réussite de la conférence dépendra de l’esprit de responsabilité et de patriotisme de chaque participant.

Patriotiquement,

M. Baba-Maloum
Militante CCT

M. Baba-Maloum
[October 19, 2006]


© Copyright TchadForum

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21 octobre 2006 6 21 /10 /octobre /2006 10:42

NEW   !!!

COMITE PREPARATOIRE POUR LA MISE EN PLACE DE LA

 

 

«FONDATION  DIALOGUE NATIONAL

 

 

MATHEMATIQUES, DEVELOPPEMENT ET DEMOCRATIE »

 

 

Tél.: 50 80 30/ 05 27 32

 

 

N.R. FDN/MDD/06/0151

 

 

COMMUNIQUE DE PRESSE N°2

 

 

 

 

RELATIF AUX DOULOUREUX  EVENEMENTS DE KAGA-BANDORO ET A  LEURS IMPLICATIONS POLITIQUES

 

 

 

 

            Les Promoteurs de la Fondation DIALOGUE NATIONAL, réunis à Bangui du samedi 14 au dimanche 15 octobre 2006 tiennent à exprimer, très solennellement, leurs vives inquiétudes suite aux attaques de la rébellion dans la localité de Kaga-Bandoro, à 400 Kms environ au nord de Bangui, dans la semaine du 05 au 12 octobre 2006, attaques qui ont fait plusieurs morts aussi bien dans les rangs des forces gouvernementales que de la rébellion.

 

 

            Tout en adressant leurs sincères condoléances aux familles des victimes tant du côté gouvernemental que du côté des rebelles, dès lors qu’il s’agit, dans les deux cas, de familles centrafricaines, les Promoteurs de la Fondation tiennent une fois de plus à dénoncer et à condamner clairement et fermement tout recours à la violence, notamment aux coups d’Etat et aux rébellions comme solution pour régler des différends politiques internes : et cela, conformément  aux idéaux de feu le Président BOGANDA.

 

 

            Les Promoteurs demandent, en conséquence et avec force au Président de l’Assemblée nationale, au Premier ministre, au Médiateur de la République et au Président du Comité des sages de cesser sans condition et sans délai de considérer que la rébellion et l’insécurité sont des problèmes personnels du chef de l’Etat, de rompre en conséquence leur silence à la limite de l’approbation voire de la complicité et de dénoncer la rébellion, d’où qu’elle vienne, comme un acte contraire à l’esprit du Dialogue national et à l’intérêt supérieur de la nation, d’une part et, d’autre part, de lancer un vibrant appel vers la rébellion afin qu’elle acceptasse de faire savoir quels sont ses motivations et ses objectifs, condition nécessaire à toute négociation; toutefois, dans le cas où ce silence hypocrite et irresponsable devrait persister, la nation toute entière ne pourra que prendre acte du fait que ces dignitaires sont pour la violence, la rébellion et les coups d’Etat et devra en tirer toutes les conséquences qui s’imposent  en exigeant, notamment, leur démission.

 

 

            De même, les Promoteurs de la Fondation ne comprennent pas et ne peuvent  comprendre le silence tout aussi insolite, complice et dangereux de monsieur Martin ZIGUELE, le nouveau Président du MLPC qui fait figure de leader de l’opposition et qui, en principe, aurait dû être le premier à dénoncer ce recours à la rébellion qui ne peut que compromettre l’unité nationale, la survie de notre démocratie naissante et balbutiante et tout processus de développement réel.

 

 

            En effet, l’on ne peut pas se dire démocrate et avoir le droit d’être candidat à une élection présidentielle et se taire face à des tentatives de coup d’Etat et/ou de rébellion, ce qui, logiquement, ne devrait en principe que jeter le doute sur sa qualité de démocrate et le priver du droit d’être candidat au profit d’un vrai démocrate de son propre parti.

 

 

            Dans le même ordre d’idées, comment comprendre que le Président KOLINGBA, qui est le leader qui a le plus profité  de l’avènement du 15 mars 2003 qui lui a permis de rentrer au pays,  de bénéficier d’une grâce présidentielle, de se présenter à l’élection présidentielle de 2005 et de redonner vie à son parti, le RDC, sans compter la cooptation de plusieurs de ses partisans et de ses proches dans le cabinet de la présidence et même au gouvernement puisse garder un silence tout aussi suspect et incompréhensible?

 

 

            Doit on comprendre qu’il n y a pas de vrais démocrates à la tête de nos partis politiques qui ne sont en fait que des factions claniques et non de vrais partis politiques épris de convictions idéologiques et de projet de mieux-être pour notre peuple? 

 

 

            Si Martin ZIGUELE, André KOLINGBA, Abel GOUMBA, Jean-Paul NGOUPANDE, Charles MASSI, Célestin GAOMBALET, Elie DOTE, pour ne citer que ceux-là, étaient chefs d’Etat et que leur gouvernement étaient confrontés à une rébellion, allaient-ils garder tout autant le silence? Evidemment NON !  Ne peuvent-ils donc défendre le droit ou la démocratie que lorsqu’ils en sont les premiers bénéficiaires ?

 

 

            Aussi, les Promoteurs de la Fondation tiennent, par ailleurs, à porter à l’attention de monsieur Charles Hervé WENEZOUI, Secrétaire Général de la Présidence de la République , qui ne cesse de leur manifester de l’hostilité depuis leur campagne de presse du mois d’avril dernier en faveur de la création de cette Fondation, qu’ils  n’ont pas de leçon à recevoir de lui car ils ne sont pas dans la logique qui est la sienne, celle de plaire hypocritement au chef de l’Etat en lui faisant croire que tout va bien alors que NON, logique qui a fait ses preuves avec éloquence sous BOKASSA, DACKO, KOLINGBA et surtout sous PATASSE et qui est de nature à précipiter la RCA dans le ravin, comme par le passé.

 

 

            En effet, pour monsieur Charles Hervé WENEZOUI, nous aurions dû clamer dans la presse « NON A LA REBELLION  », tout court, sans ajouter que « CERTAINES DERIVES DU PASSE SONT ENCORE D’ACTUALITE OU SONT DE RETOUR, NOTAMMENT LES VIOLATIONS DES DROITS DE L’HOMME, LE TRIBALISME ET LES ARRIERES DE SALAIRES ET QU’IL CONVIENDRAIT DE LES CORRIGER». Et, cela, même si nous avons, durant notre campagne de presse des mois d’avril et de mai derniers, pris la précaution de préciser que « CES DERIVES NE SONT PAS LE FAIT D’UN HOMME OU D’UN REGIME, MAIS DE NOTRE SOCIETE ENCORE ARRIEREE, INCULTE ET POLITIQUEMENT IMMATURE QUI A BESOIN D’EDUCATION ET D’UNE SOCIALISATION POLITIQUE APPROPRIEE POUR MIEUX INTERIORISER LES NOBLES VALEURS DE JUSTICE, DE DEMOCRATIE, DE LIBERTE, D’EGALITE ET DE SOLIDARITE QUE NOTRE PAYS A ADOPTEES MAIS QUE, MALGRE TOUT, RIEN NE JUSTIFIE AUJOURD’HUI UNE REBELLION EN CENTRAFRIQUE », comme l’a titré en gros et à la « UNE » le quotidien LE CITOYEN qui avait publié notre lettre au Président du Comité des sages le 07 avril 2006.

 

 

            Les Promoteurs de la Fondation tiennent, par ailleurs, à rappeler avec force au Président de la République que les conclusions du Dialogue politique, qu’il avait eu le courage de présider lui-même le 28 juillet dernier étaient claires et sans équivoque, à savoir qu’il faudrait dialoguer avec la rébellion : or, à ce jour, sauf erreur de notre part, aucun pourparler n’a été engagé avec les cerveaux présumés de la rébellion qui sont, nul n’est dupe, soit le démagogue Ange Félix PATASSE lui-même, soit quelques patassistes nostalgiques d’un passé, pour le moins, révolu, ceux-là mêmes dont les dix ans de pouvoir sont, hélas, une honte nationale!

 

 

            Aussi, tenons-nous à rappeler la substance de notre position lors du Dialogue politique du 28 juillet dernier (n’en déplaise à monsieur Charles Hervé WENEZOUI qui ne veut pas entendre parler de négociations avec la rébellion, tout comme les « faucons » qui, hier, tenaient le même langage à PATASSE ), à savoir :

 

 

1)      Si la rébellion n’a pas de véritable revendication politique, par exemple une demande d’élections législatives anticipées ou la démission du gouvernement, il serait alors évident qu’il ne s’agit pas de rebelles mais de bandits de grands chemins et il serait tout aussi évident que ces derniers devront être traités comme tels; et cette prise de position doit être celle, unanime, de l’ensemble de notre classe politique, dans un esprit républicain;

 

 

2)      Si, au contraire, elle a une ou des revendications politiques, ce serait alors effectivement une rébellion digne de ce nom et devrait alors avoir une branche politique avec laquelle le gouvernement devra négocier : toutefois, s’il se trouvait que les revendications de cette rébellion sont contraires à la Constitution , à l’esprit du Dialogue national ou à l’intérêt supérieur de la nation, notamment à la sécurité, à la stabilité et/ou à la cohésion nationale dont notre cher pays a tant besoin, il est indispensable que l’ensemble de la classe politique, majorité et opposition notamment, soit unanime pour rejeter ces revendications dans un ultime sursaut républicain tout en donnant alors à l’armée les moyens et les motivations nécessaires pour éradiquer cette subversion armée. Et cela, afin que la RCA ne tombe pas dans le très regrettable travers du Tchad voisin et frère dont l’histoire de la vie politique depuis l’indépendance est réduite à celle de la succession de rébellions plus ou moins semblables à la tête de ce pays, avec tout ce que cela comporte comme conséquences pour le moins désastreuses;

 

 

3)      Les Promoteurs de la Fondation demandent par ailleurs avec force au gouvernement de charger le nouveau ministre des affaires étrangères de notre pays de réussir là ou son prédécesseur, monsieur Jean-Paul NGOUPANDE, avait échoué; et cela, en convoquant d’urgence un sommet des ministres des affaires étrangères de la CEMAC pour condamner, dans un COMMUNIQUE CONJOINT, cette rébellion, qu’elle soit patassiste ou non, et pour proclamer la solidarité des pays membres de cette organisation sous régionale et leur ferme détermination, ainsi que celle du Soudan qui devrait être exceptionnellement invitée à ce sommet, à aider la RCA à venir à bout de cette subversion armée.

 

 

                  Tout en condamnant le recours à la rébellion, les Promoteurs de la Fondation tiennent à attirer l’attention du Président de la République sur le fait que cette condamnation pourrait rester un vœux pieux si l’Etat ne prend pas, parallèlement, les mesures de dissuasion policières et militaires requises contre la rébellion et le grand banditisme, d’une part; et, d’autre part, s’il ne fait rien pour éradiquer les facteurs de coup d’Etat et de rébellion que sont le tribalisme dans la répartition des  hautes responsabilités politiques au sommet de l’Etat, la violation permanente et flagrante des droits de l’homme, les arriérés de salaires, de pensions et de bourses, l’impunité et le chômage, pour ne citer que ceux-là.

 

 

        A propos de tribalisme, il conviendrait de dénoncer le récent remaniement gouvernemental mené de main de maître par le Sécrétaire Général de la Présidence au détriment d’un Premier ministre impuissant comme un facteur politique de discorde de la majorité, de tensions politiques nationales et d’érosion de la concorde nationale, remaniement qui n’a donné satisfaction qu’à trois leaders de parti politique de la majorité sur une quinzaine, trois leaders dont on ne peut nier la valeur, les convictions et la détermination, mais malheureusement tous issus du clan du chef de l’Etat, à savoir : madame Yvonne MBOÏSSONA, qui est entrée au gouvernement, monsieur Cyriaque GONDA, qui a rejoint le cabinet de la Présidence de la République et monsieur Jean Serge WAFIO qui a pris la Direction Générale du Trésor public où, de diverses sources dignes de foi, il semble faire preuve d’intégrité, de compétence et de rigueur : pourvu que cela dure.

 

 

         Par ailleurs, tout en se réjouissant du fait que le Président de la République n’a cessé de veiller, depuis le 15 mars 2003, à ce que les trois (3) premiers personnages de l’Etat, à savoir le Président de la République , le Président de l’Assemblée nationale et le Premier ministre, ne soient pas tous issus du même clan comme sous le régime PATASSE (avec PATASSE, DONDON et DOLOGUELE, puis PATASSE, DONDON et ZIGUELE), et que leur Directeur de cabinet respectif ne soient point de leur ethnie ni de leur région, contrairement au cas du régime défunt, il conviendrait malgré tout d’attirer l’attention du chef de l’Etat sur le fait que les trois plus grandes entreprises publiques du pays, à savoir celles de l’eau (SODECA), de l’électricité (ENERCA) et de téléphone fixe( SOCATEL) sont bizarrement toutes dirigées par des cadres issus de la même ethnie, la sienne, ce qui, c’est dommage que ses Conseillers ne puissent avoir le courage politique et l’honnêteté intellectuelle d’attirer très respectueusement son attention là-dessus, ne peut que compromettre l’image et la crédibilité du pouvoir en place dans l’opinion tout en aggravant les tensions politiques.

 

 

        Pire, alors que de hauts cadres de la majorité, de l’opposition démocratique et de la société civile qui  avaient bravé et combattu le régime PATASSE, notamment dans la CPPO , sont injustement oubliés, des patassistes fieffés, qui étaient notamment restés aveuglement fidèles à l’ami de jean Pierre BEMBA jusqu’au 15 mars 2003 sont, paradoxalement, et de la manière la plus choquante qui soit, traités avec la plus grande attention par le Président de la République et le gouvernement, tel Anicet Georges DOLOGUELE qui a réussi jusqu’à présent à se maintenir à la tête de la BDEAC : quelle garantie monsieur Charles Hervé WENEZOUI, l’un des principaux protecteurs de monsieur DOLOGUELE, a-t-il que ce dernier ne finance pas cette rébellion à travers l’ex Président PATASSE qu’il chérissait tant et appelait, d’aucuns s’en souviennent, PAPA?

 

 

        Les mesures de dissuasion policières étant à elles seules empiriquement insuffisantes pour endiguer, à défaut de pouvoir éradiquer, le grand banditisme (les nombreuses exécutions sommaires des braqueurs l’ont démontré avec éloquence), l’Etat devrait, plus que jamais, faire comme tous les pays développés qui, jadis, notamment la France , pendant leur processus de développement, avaient donné la priorité à la mécanisation de l’agriculture, à la vulgarisation de l’élevage de type industriel, au désenclavement de leurs provinces, à une forte et rapide industrialisation et à la modernisation et à la vulgarisation du secteur bancaire afin de réduire fortement la misère et le chômage qui,  aujourd’hui, frôle les 98% de notre population active et qui est, indubitablement, l’un des facteurs déterminants de la persistance du grand banditisme dit ZARAGUINA en Centrafrique.

 

 

      En effet, avec 300 fermes privées d’élevage de poulets créées par an sur cinq ans, à raison de 50 millions de F CFA par ferme, soit au total quinze milliards de F CFA d’investissements l’an, avec une production de 10 000 poulets par mois et par ferme et une croissance de 20 à 25 % par mois, chaque ferme peut arriver, en deux ans, à une production de 100 000 poulets par mois, largement inférieure à celle des fermes européennes, soit une production nationale de trente millions de poulets par mois et de 360 millions par an, soit un chiffre d’affaires de 720 milliards de F CFA l’an ( 1,440 milliard de dollars U.S.) pour les 300 premières fermes créées, avec le poulet à 2 000 F CFA et essentiellement destiné à l’exportation.

 

 

      Il est évident que si la seule filière de l’élevage de poulets de chair, sans compter celles des bovins, des ovins, des caprins et de la pisciculture peut rapporter autant de devises, c’est que l’agriculture mécanisée (avec également au moins quinze (15) milliards de F CFA d’investissements au départ, soit chaque année au moins 300 fermes créées au capital de 50 millions de F CFA chacune), elle aussi, globalement, pourrait rapporter au moins autant sinon plus de devises et créerait des milliers d’emplois susceptibles d’amener nos jeunes, écrasés par la misère et le désespoir, à tourner le dos à l’aventurisme des rébellions et du grand banditisme.

 

 

      Et, un tel programme de modernisation de l’élevage et de mécanisation de l’agriculture, seul l’Etat peut le lancer dans le cadre d’une politique interventionniste contraire à l’ultralibéralisme fallacieusement prôné par le FMI,  la  BIRD ,  la BAD et le PNUD qui n’ont de projet de développement que le nom.

 

 

        Pour terminer, malgré la persistance et/ou la recrudescence de certaines dérives décriées hier sous les régimes KOLINGBA puis PATASSE, le bon sens, la sagesse et la moindre dose de patriotisme devraient obliger chacun de nous, quelle que soit sa sensibilité politique, à reconnaître, solennellement, devant Dieu, devant l’histoire et devant la nation que « RIEN NE JUSTIFIE AUJOURD’HUI UNE REBELLION EN CENTRAFRIQUE », ne fut-ce que parce que le pouvoir en place n’a pas encore volé ou confisqué le pouvoir du peuple à travers des élections truquées, comme l’avait fait le régime défunt en achetant un député de l’opposition à l’issue des législatives de décembre 1998, puis lors des présidentielles de 1999, d’une part. Et, d’autre part, mieux vaut, tout compte fait, négocier et  conclure une paix des braves qui est de nature à conduire le pays vers une réelle réconciliation que de faire couler, inutilement, le sang de notre pauvre jeunesse, tant meurtrie ces dernières décennies, et qui est, hélas! engagée  au front, de part et d’autre. /.              

 

 

                                                                                     Bangui, 17 octobre 2006

 

 

                                                                         Pour les Promoteurs de la Fondation

 

 

                                                                                Moammar BENGUE BOSSIN
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20 octobre 2006 5 20 /10 /octobre /2006 13:25
La NGWANDACRATIE
(Congo Tribune 20/10/2006)


La Ngwandacratie cette façon de gérer et de faire la politique congolaise en usant de la manipulation, de la tricherie et de la violence gratuite continue à survivre au niveau de la diaspora congolaise avec notamment l’appui de sa milice privée constituée principalement de l’ancienne garde prétorienne du Maréchal Mobutu la fameuse « DSP ».

Honoré NGWANDA père fondateur de la Ngwandacratie que les congolais appellent tristement Terminator à cause des méthodes macabre dont -t-il use pour faire taire ses contradicteurs est un personnage méphistophélique qui n’a jamais eu foi à la Démocratie ni à la République.

Chassé du pouvoir en mai 1997 par Laurent Désiré Kabila, NGWANDA ancien conseiller spécial du Maréchal Mobutu, chez qui toutes les grandes questions sur la gestion de la République Zaïroise transitaient, tente aujourd’hui comme ses pairs de revenir aux affaires publiques. « Honoré NGWANDA est l’homme par qui la descente aux enfers de Mobutu et du Zaïre est arrivée » déclare un ancien officier de l’armée Zaïroise en exil. « C’est NGWANDA et ses frères généraux qui ont préparé le nid des agresseurs Rwandais et ougandais en paralysant l’armée Zaïroise » déclare un autre.

En effet selon plusieurs sources concordantes, le Président NGWANDA comme l’appellent ses miliciens à l’époque Ministre de la défense, aurait transformé avec quelques généraux de Mobutu, plusieurs dizaines des moteurs de chars de combat en moteur de bateaux pour son intérêt personnel.

En Avril 1990 lorsque le Maréchal Mobutu afficha sa volonté de démocratiser le Zaïre, c’est à l’arrivé d’Honoré NGWANDA dans le carré magique du Président de la République que le processus de démocratisation du Zaïre prendra un bon coup de frein. Manipulateur habile, Honoré NGWANDA mettra en place une machine de répression contre l’opposition en larguant dans les rues zaïroise une centaine d’assassins « Hiboux » lourdement armée pour dissuader par le meurtre, l’enlèvement, l’agression et autres intimidations toute forme de volonté démocratique au Zaïre particulièrement celle de l’opposant Etienne Tshisekedi.

Suite aux actions nocturnes des hiboux d’Honoré NGWANDA, plusieurs centaines des Zaïrois seront assassinés, tabassés et enlevés. Les personnes enlevées qui n’ont pas trouvé la mort dans les geôles du tortionnaire n’ont revu la lumière du jour qu’à l’avènement de Laurent Désiré Kabila en mai 1997 comme les témoignaient si bien les images à la télé.

Pour plusieurs anciens collaborateurs d’Honoré NGWANDA père fondateur de la NGWANDACRATIE, ce système qui consiste à manipuler le peuple, à tricher en faisant usage de faux et à agresser gratuitement ses contradicteurs comme cela fut le cas pour Okintundu, ce dernier n’est ni un courageux ni un audacieux. C’est homme ne devait sa puissance qu’à la puissance que représentaient le Maréchal Mobutu et la division spéciale présidentielle « DSP » garde prétorienne du feu dictateur.

Pour rejoindre cette thèse, nous citons ici Martin un ancien garde du corps de Mobutu qui déclarait sur « canal + » chaîne de télévision française « la première personne qui entra dans l’auto blindé qui conduisait le maréchal à l’aéroport de Gwadolité pour fuir l’assaut des proches du Général Mahélé qui accusait NGWANDA et MOBUTU de l’avoir tué, était le conseiller spécial Honoré NGWANDA ». Pour les anciens Mobutiste, Honoré NGWANDA ne serait qu’un lâche, c’est cette lâcheté qui a fait qu’aujourd’hui les enfants Mobutu lui ont tourné les dos.

Sorti des sa léthargie il y a quelques mois depuis sa fuite du Zaïre, Honoré NGWANDA met aujourd’hui toutes les machines en Branle pour implanter son petit pays en Europe où la NGWANDACRATIE sera de rigueur. C’est dans ce cadre qu’il va de dénonciations calomnieuses en dénonciations calomnieuses et des négociations nocturnes en négociations nocturnes, d’agression en agression pour son retour aux affaires ou l’implantation de son système « la NGWANDACRATIE » en Europe.

Pour son action calomnieuse NGWANDA a choisi pour thème, la nationalité de joseph Kabila. Nationalité qu’il n’avait jamais contesté jusqu’au jour où ses tractations pour prendre le poste de conseiller spécial du Président Kabila échoua.

Au sujet des négociations nocturnes du très controversé NGWANDA, la dernière en date fut son voyage au Gabon où il alla chercher de l’aide auprès du doyen Bongo pour rencontrer sur une table de négociation le Président Joseph Kabila. Pourquoi NGWANDA voulait-il négocier avec celui qu’il qualifie publiquement d’étranger ?
Le Président Bongo refuse poliment de le recevoir en alertant tout Kin de rappliquer à Libreville pour un dialogue congolais prévu de longues semaines auparavant pour atténuer la tension entre l’opposition de Kinshasa et le gouvernement. Les vice-Présidents de la République, les lieutenants du Président Joseph Kabila et d’autres responsables politiques d’opposition débarquent à Libreville pour le dialogue.

Sans avoir rencontré Kabila qui était ailleurs, NGWANDA rentre bredouille à paris avant d’accuser à travers son site Web le Président Kabila d’avoir boudé l’invitation du doyen Omar Bongo tout en laissant sous silence sa présence et le but de sa présence au Gabon. On comprend par cette réaction que le très controversé NGWANDA avait oublié qu’il ne pouvait être dans le secret des Présidents de la République à moins qu’il est placé sa République où règne la NGWANDACRATIE au même niveau que la RDC et le Gabon.

Avec l’agression il y a quelques jours de Léonard She Okintundu condamné par plusieurs leaders politiques de la diaspora dont Katako mandack qui avait dénoncé le retour des hiboux et Jean Paul Kasende qui organise ce samedi 21 octobre 2006 à paris trocadero une manifestation contre ce crime, la donne pourrait changer bientôt en France.

« La NGWANDACRATIE » Première partie

« NGWANDACRATIE » Dossier à suivre

Par front le <lefront012@yahoo.fr>




 

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20 octobre 2006 5 20 /10 /octobre /2006 01:29

AU-DELA DE LA « J.M.A », COMMENT NOURRIR UN PEUPLE QUI MEURT DE FAIM



Nourrir sonne comme « Mourir » en Centrafrique depuis Barthélemy Boganda et ses cinq verbes magiques, l'alimentation est devenue comme l'un des éléments essentiels des programmes de développement de tous les régimes qui se sont succédés à la tête de l'Etat depuis l'indépendance nationale.
Hélas, malgré un sous-sol d'une richesse faramineuse et un sol généreux doublé d'une flore et d'une faune exubérante, on meurt de faim en Centrafrique comme on meurt de faim dans le reste du monde. Au plan mondial, les chiffres sont effrayants : près de 900 millions de personnes ne mangent pas à leur faim dont au moins 400 millions d'enfants l'Afrique est terriblement concernée par ces statistiques macabres. Car, ici on meurt de Sida, du paludisme ou de la tuberculose. Le fait est que la faim est devenue une maladie comme les autres. La sous- alimentation et la malnutrition en sont leurs causes c'est pourquoi d'ailleurs la « J.M.A » apparaît d'ailleurs comme un moment universel de sensibilisation aux multiples problèmes de la faim qui frappe de plein fouet les enfants en bas âge dans les pays sous-développés comme la RCA où les enfants peuvent justement mourir encore du « Rachitisme »ou du Kwashiorkor »… comment conjugué le verbe « Nourrir » pour que tous les centrafricains mangent à leur faim et échappent aux affres de la mal nutrition qui empêche en particulier les enfants de croître normalement et de connaître un apaisement intellectuel ? C'est toute la question qui appelle une politique économique et sociale qui garantisse le «minimum vital aux couches moyennes et déshéritées. Car contrairement à ce que l'on imagine dans les cabinets politiques et autour des festins dignes de princes, le fossé entre les « riches » et les « pauvres » continuent de se creuser en République Centrafricaine entre ceux qui mangent à leur faim et ceux qui sont dans l'incapacité économique et sociale de s'octroyer un repas décent et riche en calories et en protéines animales par jour.
La clé de la solution à ce fléau planétaire ne saurait résider dans la « Journée Mondiale de l'Alimentation » (J.M.A) qui offre une occasion de sensibilisation et d'information aux populations rurales. Car dans certains pays la République Centrafricaine, la Journée a plutôt tendance à se transformer en une occasion festive avec des grands discours politiques sans lendemain et des cérémonies de réjouissance de caractère carnavalesque ou folklorique.
Dans un pays à vocation agricole ou rurale, la solution ne réside nulle part ailleurs que dans la réhabilitation de l'agriculture et de l'élevage dans la modernisation du secteur adapté aux multiples défis de la mondialisation qui ne fait de cadeau aux « canards boiteux »
Investir massivement dans l'agriculture et l'élevage demeure à nos yeux la seule exigence qui vaille aujourd'hui à l'heure de la reconstruction nationale. Or malheureusement, on constate que malgré des déclarations d'intention, les princes qui nous gouvernent n'ont pas toujours le moyen de leur politique qui reste démagogique et sans grande attache aux vraies réalités économiques et sociales d'une Centrafrique en mutation. Et le tout n'est pas d'exhorter à longueur de journée le peuple au travail quand on sait que sans intrants qui coûtent les yeux de la tête, sans des moyens modernes de mise en valeur de l'agriculture et de l'élevage, on ne saurait jamais accroître la productivité dans le secteur ni améliorer l'alimentation du plus grand nombre.
La preuve est faite qu'avec des moyens rudimentaires et préhistoriques (La Daba), l'économie rurale est condamnée à être une « économie de substance » ou d'auto substance » . Celle-là qui ne permet où des progrès sociaux ni encore moins de décollage économique du pays. Car il n'y a de place à l'exportation ni à l'épargne nationale.
Ce genre d'économie condamne effectivement à la pauvreté et à la misère telles que nous vivons dans notre pays depuis l'indépendance.
Pour sortir du cercle vicieux de la faim qui tue les plus faibles et les plus pauvres, des bailleurs de fonds doivent appuyer le monde rural au lieu de continuer à prêter aux gouvernements prédateurs et corrompus jusqu'à la moelle.
Soutenir effectivement les ONG qui oeuvrent dans ce domaine, les groupements paysans collectifs, les groupements familiaux constituent un atout indéniable pour réguler l'insécurité alimentaire. C'est l'avis autorisé de la FAO, mais c'est aussi l'avis des économistes, des sociologues, ingénieurs agronomes qui maîtrisent la question. Il revient à investir massivement dans le secteur agricole pour le relancer, le moderniser et impliquer directement les paysans et les éleveurs dans la lutte contre la sous-alimentation et la malnutrition. Il n'y a pas d'autre manière pour éviter la mal gouvernance et la prédation, mais aussi pour apprendre au peuple à se nourrir lui-même. Peut-être qu'ainsi le verbe « Nourrir » pourra se conjuguer au pluriel et ne sera plus synonyme de « Mourir »





Mercredi 18 Octobre 2006
Jean Ding-Kpi
Le confident
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20 octobre 2006 5 20 /10 /octobre /2006 01:18
  FOCUS SUR L'ACTUALITÉ

 

Début de l'exploitation du gisement d'uranium de Bakouma
(Xinhuanet 19/10/2006)
( 19/10/2006)


Le président centrafricain François Bozizé a lancé mardi l'exploitation du gisement d'uranium de Bakouma (1 000 km à l'est de Bangui) par la société sud- africaine UraMin, la première à grande échelle de ce minerai en Centrafrique, selon une information provenant mercredi de Bangui.

"L'uranium de Bakouma a fait l'objet d'études et de recherches qui n'ont pas abouti (...) De l'indépendance à ce jour, les ressources du sous-sol de la RCA sont inexplorées et exploitées de manière artisanale et de façon anarchique", a déclaré à Bakouma le président Bozizé, qui a dénoncé leur "gestion égoïste au détriment du plus grand nombre", selon des propos diffusés par la radio nationale.

"Si tout le monde travaille correctement, il y aura des bénéfices pour l'Etat, pour la population de Bakouma", a-t-il poursuivi en langue nationale sango.

Lors de l'adoption à l'Assemblée nationale fin août de la loi sur l'exploitation et l'exportation des minerais radioactifs, des députés d'opposition avaient estimé que le projet d'UraMin manquait de garanties environnementales. Fin


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5 octobre 2006 4 05 /10 /octobre /2006 18:28
Menace d'insécurité en Centrafrique
CENTRAFRIQUE - 4 octobre 2006 - par XINHUA

La population centraficaine a peur et redoute une reprise des attaques de groupes rebelles ou de coupeurs de route, a rapporté cette semaine Radio France Internationale.

Les évenements de ces dernières semaines semblent leur donner raison. Plusieurs accrochages entre l'armée centraficaine et des bandes rebelles non identifiées se sont produites dans le pays, causant un mort parmi les assaillants et plusieurs dizaines de blessés.

Même si pour la présidence centraficaine, il s'agit de l'oeuvre de coupeurs de route, les rebelles de l'Armée Populaire pour la Restauration de la Démocration (APRD) revendiquent ces attaques.

Ce sont-là les premières escarmouches depuis juin 2006 et puisque la saison de pluie touche déjà à sa fin, les populations craignent une récrudescence généralisée des attaques dans le Nord-Ouest mais surtout dans le Nord-Est du pays.

C'est en saison sèche que la violence double dépuis quelques années en Republique Centrafricaine

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5 octobre 2006 4 05 /10 /octobre /2006 18:24
À quand le pétrole ?

CENTRAFRIQUE - 1 octobre 2006 -

Le contentieux qui oppose le gouvernement centrafricain à la compagnie pétrolière américaine RSM Production Corporation, que dirige Jack Grynberg, continue de bloquer toute reprise des explorations dans le nord-ouest du pays. À l’origine du différend, un contrat - qualifié aujourd’hui à Bangui de « léonin » - signé en décembre 1999 à Denver (Colorado) entre Grynberg et des représentants du régime, aujourd’hui déchu, d’Ange-Félix Patassé. Constatant que, cinq ans plus tard, RSM n’avait toujours pas démarré ses activités dans le cadre du permis de recherche qui lui avait été attribué, le président François Bozizé a porté l’affaire devant la Chambre internationale de commerce de Paris. En juin 2006, cependant, à l’issue d’une audience accordée par Bozizé à Jack Grynberg à New York, les deux parties sont convenues de trouver une solution à l’amiable et ont désigné pour cela des négociateurs. Trois mois plus tard, rien n’a bougé. Motif : RSM conteste la présence, au sein de l’équipe des négociateurs centrafricains, du consultant international australo-britannique Ken Mildwaters, qui, dans le passé, avait travaillé pour… Grynberg. Conflit d’intérêt ? Dans une lettre à Jack Grynberg en date du 30 août 2006, le ministre des Mines, de l’Énergie et de l’Hydraulique Sylvain Ndoutingaï se veut sans appel : « M. Mildwaters n’a pas de conflit d’intérêt avec la République centrafricaine. Il bénéficie de l’entière confiance et du soutien total de la RCA, et il ne lui sera pas demandé de se retirer. »
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5 octobre 2006 4 05 /10 /octobre /2006 18:18
  FOCUS SUR L'ACTUALITÉ

 

Jean Pierre BEMBA, UN DANGER POUR L’AFRIQUE CENTRALE: UN CENTRAFRICAIN S’INTERROGE ?
(Congo Tribune 03/10/2006)
( 03/10/2006)


Qui a intérêt à torpiller les efforts déployés par les Présidents François BOZIZE de la Centrafrique et Joseph KABILA de la R.D. CONGO pour redynamiser les relations de bon voisinage combien séculaire, entre leurs deux pays ?
Comme on le sait, depuis plus de trois ans maintenant, la frontière entre la RCA et la RDC est fermée. Il s’agit de l’interdiction par le gouvernement centrafricain du trafic sur les fleuves Oubangui et Mbomou séparant les deux pays.
A l’origine de cette mesure de fermeture de la frontière, il y a les conséquences de l’intervention des rebelles « BANYAMULENGE » du MLC de Jean Pierre BEMBA aux côtés de l’ex Président Ange Félix PATASSE pour combattre les hommes de BOZIZE. Cette intervention était suivie de massacres, viols et autres crimes perpétrés par les « NYAMAMULENGE » comme on aime aussi appeler les milices du MLC en Centrafrique où l’on a eu à constater la présence de nombreux Rwandais et Ougandais parmi les officiers qui commandaient les opérations au nom de la sale alliance MLPC-MLC entre 2001 et 2003. On peut citer le cas du général MUKWIZA alias MOUSTAFFA, des majors ANTONOV et YVES, du capitaine FRANCK etc.

PATASSE n’a jamais caché ses accointances avec BEMBA qu’il appelle singulièrement « mon fils ». Ils sont liés aussi dans les affaires (trafic d’armes de guerre, commerce illicite de l’or, du diamant et d’autres produits de contrebande comme le café, la drogue, la fausse monnaie, le cacao, le carburant etc.).
Il y a beaucoup d’enjeux dans cette mafia qui ont poussé PATASSE à ne plus s’occuper des affaires de son pays et à abandonner le peuple centrafricain à son triste sort. Des hommes d’Etat et d’autres célèbres mafiosi ont tissé des relations louches avec le duo BEMBA-PATASSE. Les Libyens sont entrés dans la danse et ont aidé les deux associés à monter un petit empire mafieux au cœur de l’Afrique en collaboration avec d’autres seigneurs de guerre soudanais, rwandais, ougandais, burundais, éthiopiens et même congolais.
Les ramifications sont allées jusqu’en Angola avec des tentacules sur le diamant de l’UNITA de Jonas SAVIMBI. Des trafiquants impénitents comme SANI YALO ou Jean-Yves OLIVIER, ont fait de bonnes affaires grâce à cette alliance diabolique. L’on se souviendra de la scandaleuse affaire « ZONGO-OIL », une mafia économico-financière entretenue par le trio BEMBA-PATASSE-SANI YALO, pour détourner le carburant importé par la République Centrafricaine. Tous les produits pétroliers en provenance de Kinshasa, Brazzaville et Douala étaient stockés à ZONGO et revendus sur le marché centrafricain dix fois si pas mille fois plus chers. Ce vol du siècle a ruiné totalement l’économie centrafricaine. Le gouvernement centrafricain ne sait pas aujourd’hui à quels saints se vouer pour sortir le pays de cet abîme. Dans l’entre-temps, les trois bandits qui ont par leur folie, clochardisé notre peuple et coulé le navire centrafricain, continuent à circuler librement et à penser comment rééditer leurs exploits !

L’arrivée du Général François BOZIZE au pouvoir en Centrafrique a déstabilisé un peu l’alliance BEMBA-PATASSE. En effet, il faut reconnaître que ces deux compères ont été surpris par la rapidité avec laquelle les troupes de BOZIZE ont pris du terrain à partir du Sud du TCHAD. Aussi, cela est-il arrivé au moment où PATASSE attendait le retour de ses unités d’élite qui étaient en formation à Tripoli et qui devaient permettre le nettoyage des poches rebelles du Nord.
On apprendra après le 15 mars 2003, date de la chute de Bangui, que le Président KADHAFFI avait décidé de se débarrasser de ces militaires encombrants qui seront tout simplement renvoyés à GBADOLITE chez l’associé BEMBA. Cela aurait été fait après une concertation entre BEMBA et son « père » PATASSE, qui espérait organiser la reconquête du pouvoir à partir de la Province congolaise de l’Equateur dont la moitié du territoire était contrôlée par le MLC. Ces enfants perdus centrafricains commençaient ainsi, leur calvaire de « mercenaires » au service d’un caïd n’ayant signé aucun contrat avec eux.

Certaines sources bien informées renseignent que ces mercenaires centrafricains auraient après leur errance en Equateur, gagné un maquis du Congo Brazzaville où ils auraient suivi un entraînement en guérilla urbaine dans un centre situé près d’IPFONDO à la frontière entre les deux Congo, sous le commandement du mercenaire français Paul BARRIL, un proche du duo PATASSE-BEMBA. Dans ce camp seraient entraînés aussi des anciens militaires de la DSP, la garde prétorienne de Mobutu, qui y ont été envoyés pour le compte du MLC avec la bénédiction de SETI YALE et de Honoré GBANDA, deux anciens chefs de la police meurtrière du Maréchal défunt.

Les baroudeurs centrafricains ont été récupéré par le MLC en juillet 2006 en compagnie de leurs collègues congolais et cantonnés au fort de MALUKU, un centre aménagé dans la périphérie de Kinshasa par Jean Pierre BEMBA pour l’entraînement de sa milice privée et où il a fait construire une villa de luxe. Plus de 5.000 hommes de troupes stationnent en ces lieux en attente des ordres pour des missions dans la capitale Kinshasa, en Equateur et en Centrafrique. Il semble que lors de leur formation au Congo Brazza, les mercenaires centrafricains recevaient les visites de PATASSE et de ses proches comme DEMAFFOUT, Lionel GANNE BEFIO, SOULEYMANE OUSMANE, Cécile GUERET, DJAMANI etc.
Les opposants centrafricains continuent à soutenir financièrement le MLC et à payer une solde à leurs hommes qui sont chez Bemba dans l’espoir que demain, ils pourront leur être utiles. Ils continuent à croire que leur allié peut réussir à renverser la vapeur en RDC et qu’il pourra ainsi leur renvoyer l’ascenseur en leur permettant de reconquérir le pouvoir à Bangui à partir de l’Equateur.

Bemba entretient ces mercenaires car il ne croit pas du tout aux élections dans son pays. Il se prépare pour déclencher une guerre après le 29 octobre 2006 en avançant comme prétexte, la fraude électorale en faveur du Président KABILA. Il continue à acheter des armes et se moque bien de la présence de la mission des Nations Unies au Congo. Comme preuve, l’on a qu’à voir le comportement de sa milice à GBADOLITE et à GEMENA où elle empêche les casques bleus de la MONUC à inspecter les avions cargos qui y atterrissent et qui continuent à alimenter le trafic honteux d’armes de guerre sur l’axe TRIPOLI-KHARTOUM-GBADOLITE-KAMPALA-KIGALI.

A Bangui, l’on ne doute plus de cette détermination de Bemba à vouloir coûte que coûte, commencer une nouvelle guerre en RDC. L’on se dit qu’il faut se préparer en conséquence et continuer à surveiller la frontière longue de plus de 1.200 km qui sépare les deux pays. L’on est sûr que dans sa folie, Bemba peut toujours lâcher les 2 compagnies de rebelles centrafricains sur Bangui à partir de n’importe quelle localité riveraine du fleuve Oubangui. L’on sait aussi que PATASSE est partie prenante dans ce trafic d’armes et que les mêmes gros porteurs ukrainiens ravitaillent la rébellion dans le Nord de la Centrafrique en connivence avec les milices en mouvement au DARFOUR et à l’Est du TCHAD. L’on ne doute pas non plus, de la présence régulière des opposants centrafricains à GEMENA et à MOBAYI où ils sont continuellement en contact avec SETI YALE et Jeannot BEMBA SAOLONA.

Jean Pierre BEMBA n’hésite donc plus à multiplier les actes de provocation à Kinshasa pour annoncer cette guerre qu’il s’apprête à lancer après le deuxième tour des élections présidentielles. Il est sûr de bénéficier du soutien de tous ses alliés dont Ange Félix PATASSE qui voit dans cette guerre, son seul salut, la seule voie pouvant lui permettre de reprendre le pouvoir à Bangui.

Bemba organise sa milice et l’équipe en armes légères et lourdes qu’il reçoit de ses amis libyens ou qu’il achète avec le concours de ses alliés en Europe de l’Est. Ces armes transitent par l’Equateur avant d’être acheminées par bateau à Kinshasa. D’autres sont gardées dans les localités frontalières de la RCA notamment à MOBAYI, LIBENGE, DONGO (en Equateur), NDU et ZAPAI (dans la Province Orientale).

BEMBA entretient aussi, des contacts suivis avec un autre rebelle centrafricain, le lieutenant DJADDER à qui il a promis une aide substantielle en armes. Il lui a demandé d’user de toutes ses relations avec les rebelles soudanais et tchadiens pour arriver à occuper militairement les préfectures de la BASSE-KOTTO, de MBOMOU et du HAUT MBOMOU afin de pouvoir se ravitailler facilement en armes à partir de ses poudrières du Nord-OUBANGUI et du Haut- OUELE. Le lieutenant DJADDER serait en train de solliciter le soutien du Soudan pour pouvoir réussir son coup. Il fait actuellement des navettes entre Khartoum, Niamey, Ouagadougou et Tripoli pour faire entendre sa voix. Il a essayé d’obtenir le soutien de Djamena qui l’a éconduit car le Président Idriss DEBY n’apprécie pas les accointances des rebelles centrafricains avec les opposants à son pouvoir.

Aux Centrafricains d’ouvrir alors les yeux et de suivre de près ce qui se passe en RDC car il faut craindre que les manœuvres du Vice Président congolais, Jean Pierre BEMBA à vouloir déstabiliser son pays, ne puissent avoir des répercussions sur l’avenir de la Centrafrique et même sur les relations entre nos deux pays.

Aux Présidents Joseph KABILA et François BOZIZE de préserver la paix, ce cadeau précieux qu’ils ont offert à leurs populations et de prendre des mesures qui s’imposent pour décourager tous ces fauteurs en eau trouble, tous ces sanguinaires assoiffés de pouvoir. Il faut faire agir la sagesse et la RAISON !


Prince Hervé OUANGO

Bangui (République Centrafricaine)



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5 octobre 2006 4 05 /10 /octobre /2006 18:10
Communiqué de l’APRD: LA DEROUTE DES FORCES GOUVERNEMENTALES
(Communiqués 03/10/2006)


La RCA continue de s’enfoncer dans la désolation, le malheur et le marasme politique. Le Président Bozizé refuse toujours le dialogue national et s’entête dans sa politique de déni de la justice, de corruption, de bradage des biens publics au profit de sa famille et des clans qui l’entourent.

C’est ainsi que son fils est à la fois Directeur de la Gendarmerie Nationale et Directeur de Cabinet du Ministre de la Défense qui Bozizé même en personne. Il est donc de fait, également, ministre de la Défense.

Le Gouvernement s’oppose à une décision de la justice en refusant de libérer des prisonniers acquittés par la justice et viole une fois de plus la Constitution. Il dissout la douane et confie la gestion de ce service à un Cabinet privé géré par un de ses amis pour continuer de piller les ressources de l’Etat.

Les richesses du pays sont dilapidées sans retenue : l’exploitation du fer de DAMARA, de l’uranium de BAKOUMA, de l’or et du diamant est confiée à des sociétés étrangères sans aucune procédure reconnue par les services de l’Etat, en toute illégalité, en toute impunité.

Sur le plan militaire, il poursuit la politique de la terre brûlée et s’en prend à la population sans défense. C’est sur ce plan que la réponse de l’opposition armée l’a mis complètement en déroute ces dernières semaines.

Le 23 septembre 2006 à 5 heures les forces de l’APRD ont attaqué les FACAS à WANDAKO. Le bilan : coté FACAS, 11 morts, 17 blessés et coté APRD 5 blessés, 4 disparus, 3 paysans sont arrêtés par les FACAS.

Le 22 septembre 2006 l’APRD a attaqué sur l’axe WANDAKO- BANDORO à 17 heures. Le bilan : 5 morts, 10 disparus coté ennemi.

Le 27 septembre 2006, l’APRD a tendu une embuscade sur l’axe BEMAL- BOGUILA. Le bilan : coté Garde Présidentielle 6 tues, 7 blessés, 1 véhicule brûlé. Les FACAS ont refusé d’aller au combat.

D’autres attaques au courant du mois de septembre ont eu lieu. Avec les mêmes échecs. Les FACAS refusent les combats et c’est la Garde Présidentielle qui est obligée de monter maintenant en première ligne : le moral est bas, la conviction est nulle, ces forces sont en déjà en déroute et cela va continuer de s’accentuer.

La France ne doit pas soutenir ce dictateur mais, bien au contraire, travailler pour la restauration de la paix et de la démocratie en Centrafrique, pour l’amitié et la coopération entre le Peuple Français et le Peuple Centrafricain.

LE DELEGUE A LA COMMUNICATION

DJIM-WOI LAURENT

Adresse émail : ngoutide@yahoo.com


COMMUNIQUÉ DE PRESSE N° 03/APRD
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