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3 mai 2006 3 03 /05 /mai /2006 12:01

Le gouvernement veut juger les mouvements rebelles
(Sud Quotidien 03/05/2006)



Les procédures judiciaires ouvertes par le parquet de Bangui dans l'affaire des tentatives de déstabilisation du régime du général François Bozizé par des mouvements de rébellion sont désormais clôturées, a appris mardi la Pana, de source officielle. Selon le procureur de la République, Firmin Féïndiro, dans un communiqué publié dans la presse nationale, le soldat de première classe Jean-Jacques Larmassoum, fondateur de l'Armée populaire pour la restauration de la démocratie (Aprd) et ses complices présumés arrêtés entre février et avril derniers, devraient se retrouver "dans les meilleurs délais à la plus prochaine audience de la session criminelle" devant la justice centrafricaine. "Ils auront à répondre d'atteinte à la sûreté intérieure de l'Etat, complot, rébellion armée, assassinat, association de malfaiteurs, destruction de biens publics et privés, pillage et désertion", indique le communiqué. Après des attaques dans plusieurs localités du Nord du pays (Markounda, Kabo, Paoua, etc.), Larmassoum, "littéralement passé aux aveux", selon le procureur de la République, serait rentré à Bangui sur les conseils, entre autres, du président déchu Ange- Félix Patassé, afin de réunir les moyens d'attenter à la vie du président Bozizé en attaquant son cortège. Les mêmes chefs d'accusation pèsent sur Martin Koumtamadji dit Abdoulaye Miskine, chef d'une ancienne milice favorable à Ange- Félix Patassé, et Jean-Jacques Demafouth, ancien ministre de la Défense, tous deux recherchés pour avoir "entrepris de recruter certaines milices pour constituer une rébellion à Fort Barada, au Soudan". Au total une vingtaine de personnes, parmi lesquelles Mamadou Raïkina Moïse et Sosthène Guétel, respectivement ancien député et actuel 2ème vice-président du Mouvement de libération du peuple centrafricain (MLPC, ancien parti au pouvoir), ont été interpellées et placées en garde à vue, suite à la capture en février dernier, de Jean-Jacques Larmassoum, ancien élément du Bataillon d'infanterie territoriale (BIT) entré en rébellion. L'annonce de la clôture des procédures à l'encontre des opposants au régime de Bangui intervient alors que les magistrats centrafricains observent un arrêt de travail depuis le 18 avril dernier, réclamant une revalorisation de leurs salaires.

 

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