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19 avril 2013 5 19 /04 /avril /2013 01:53
      N'DJAMENA AFP / 18 avril 2013 20h33 - Les dirigeants d'Afrique centrale réunis en sommet extraordinaire sur la Centrafrique ont promis jeudi à N'Djamena de porter à 2.000 hommes la force régionale chargée d'aider à rétablir l'ordre dans le pays en proie aux violences et pillages depuis l'arrivée au pouvoir des rebelles du Séléka le mois dernier. Aucun calendrier n'a toutefois été fixé pour ce qui équivaudrait à un quadruplement des effectifs de la Force multinationale d'Afrique centrale déjà sur place. Les chefs d'Etat ont convenu de doter la Fomac d'un effectif de 2.000 hommes et d'un mandat adéquat en vue d'accompagner les efforts du gouvernement de transition (centrafricain), tant dans le domaine de la sécurité que dans la restructuration des forces de défense et de sécurité, selon le communiqué final du sommet. La Fomac compte actuellement quelque 500 militaires, 120 Gabonais, 120 Camerounais, 120 Congolais plus un contingent tchadien, les soldats les plus aguerris de cette force, dont le nombre exact n'est pas connu. Sur le plan politique, les chefs d'Etat réaffirment que les accords de Libreville (signés en janvier) demeurent le noyau central des arrangements politiques durant la période transition, de même qu'ils ont pris acte de la mise en place d'un conseil national de transition et notent la désignation d'un chef de la transition par cet organe. Le chef du Séléka, Michel Djotodia, a été élu président de Centrafrique par le conseil de transition pour la durée de la transition, dix-huit mois, samedi dernier. Les chefs d'Etat de la région ont réitéré que le chef de l'Etat, le Premier ministre, les membres du gouvernement de transition et le Conseil national de transition représentant les forces politiques du pays ne peuvent se présenter aux prochaines élections. Ils rappellent que la durée de la transition est fixée a 18 mois et que pendant cette période des élections libres, démocratiques, transparentes et régulières: referendum constitutionnel, législatives, présidentielles doivent être organisées en vue du retour à un ordre constitutionnel. (©)        Décisions du sommet de Ndjaména et synthèse de la feuille de route arrêtée ce jour 18 avril 2013.   - La communauté prend acte de la création du Conseil National de Transition et de la désignation d'un Président de transition;   - La période de transition est reconfirmée à 18 mois au cours de laquelle le Premier Ministre de transition ne peut-être révoqué;   - Le PR, le PM ainsi que les membres du bureau du CNT ne peuvent se présenter à l'election présidentielle;   - Formation d'un gouvernement de transition après de larges consultations;   - Mise en place d'une Cour Constitutionnelle de Transition dans les plus bref delai;   - Envoi de 2000 renforts pour appuyer la FOMAC avec mandat d'accompagner les autorités de transition;   - Les accords de Libreville restent et demeurent le noyau et la seule base de tous les arrangements politiques à venir;   - Appelle la communauté internationale à soutenir financièrement la transition;   - Demande au comité de suivi de poursuivre sa mission d'accompagner la transition avec le soutien du groupe de contact international (OIF,ONU,UE et partenaires internationaux).
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2 avril 2013 2 02 /04 /avril /2013 14:03
  Publié le 02/04/2013 à 06h00 commentaire(s) 0   « Urgence à Bangui » Figure de la diaspora à Bordeaux, le président de l’Observatoire de la bonne gouvernance préconise le changement. Lucé Raymond Bomongo. (photo DR) Partager   Envoyer à un ami   Imprimer « Sud Ouest ». Entre le président déchu François Bozizé et celui qui s’installe, Michel Djotodia, soutenu par la rébellion Séléka, où se situent les démocrates de la diaspora centrafricaine que vous dites représenter ? Lucé Raymond Bomongo (1). La diaspora, constituée surtout d’intellectuels, était à 80 % dans l’opposition. Aujourd’hui, c’est l’inverse : le parti KNK de Bozizé est majoritaire pour la simple raison que, pour faire des affaires au pays, il faut être encarté « majorité présidentielle ». En Centrafrique, le triptyque cyclique des dix ans - coup d’État, dictature du prolétariat et course à l’enrichissement rapide en paupérisant le peuple - nous offre son lot d’humiliations et de désolation. Notre Observatoire est là pour promouvoir la bonne gouvernance démocratique, judiciaire, économique, financière. À ce titre, nous ne pouvons que condamner la prise de pouvoir par la force. Les démocrates de la diaspora sont du côté de la raison, celle qui a prévalu le 11 janvier 2013, lors de la signature des accords de Libreville II. Lesquels accords ont été torpillés par l’ex-président Bozizé, ce qui a poussé Séléka à le chasser. La communauté internationale a condamné le coup de force des rebelles. Qu’attendez-vous d’elle ? La Centrafrique, en état de mort clinique, a besoin de soins intensifs. Je prends acte de l’application de la doctrine de l’Union africaine en matière de rébellions armées, de changement anticonstitutionnel de gouvernement et de ces voix qui condamnent le coup de force. Mais la Centrafrique est enclavée, son indice de développement humain, très bas. Les institutions internationales et régionales doivent éviter de l’isoler, car il y a urgence humanitaire. Nous ne demandons ni l’aumône ni l’acclamation de Séléka mais la prise en charge des attentes populaires : le retour de la sécurité et de l’ordre constitutionnel. Quelle est la situation du pays ? La Croix-Rouge qualifie de « catastrophique » la situation des hôpitaux de Bangui, avec 200 blessés, dont 40 qui doivent être opérés d’urgence. La ville manque d’eau courante, d’électricité, de carburant. Les entrepôts du CICR ont été pillés, mais aussi les bâtiments administratifs, des sociétés privées, les maisons des ex-dignitaires du KNK. On vole des véhicules et des objets précieux chez les particuliers. J’exhorte la communauté internationale à reconsidérer la condamnation de la Centrafrique. J’en appelle à la France, à l’Union européenne, à l’Union africaine, aux organisations humanitaires, pour sauver des vies. Le pays peut-il profiter de la crise pour changer de gouvernance et améliorer le sort des habitants ? Nous savons ce qu’il faudrait faire. Mais nos préconisations n’ont jamais été appliquées par les prédécesseurs de Michel Djotodia. Je pense au détournement des fonds réservés à la démobilisation, au désarmement et à la réinsertion (DDR), un élément déclencheur des hostilités contre Bozizé. Comment peut-on qualifier de pauvre un pays qui fait 9 % de croissance et dispose de ressources minières et minéralogiques si vastes ? Mauvaise gouvernance, corruption étatisée, régionalisme gangrènent le pays. La solution ? Mieux répartir la richesse, faire monter une nouvelle génération de jeunes intellectuels et de technocrates à des postes clés. Le gouvernement doit aussi reprendre la coopération militaire avec la France. L’urgence sociale appelle une tout autre politique. Recueilli par Christophe Lucet (1) Président de l’Observatoire centrafricain de la bonne gouvernance, basé à Bordeaux. Bordeaux
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11 janvier 2013 5 11 /01 /janvier /2013 10:42
RENCONTRE DU 30 JANVIER 2005 A BORDEAUX DE L'OBSERVATOIRE CENTRAFRICAIN.... COMPTE RENDU DE LA RENCONTRE DU 30 JANVIER 2005 ORGANISEE PAR L’OBSERVATOIRE CENTRAFRICAIN DE LA BONNE GOUVERNANCE RELATIVE A LA CRISE INSTITUTIONNELLE ET SES CONSEQUENCES EN CENTRAFRIQUE (Communiqués 25/02/2005) Dimanche 30 janvier 2005 s’est tenue à MUSSONVILLE dans la commune de BEGLES à Bordeaux, la première rencontre organisée par l’Observatoire centrafricain de la bonne gouvernance avec tous les acteurs socio politiques de centrafrique. Le point d’orgue de cette rencontre, la crise institutionnelle provoquée par l’invalidation de certains candidats aux présidentielles de 2005 par la cour constitutionnelle de transition. Présents ou représentés : 1-Pour les partis politiques : - Alliance pour la Démocratie et le progrès (ADP) Bertrand Kemba - Front patriotique pour le progrès : Julien Lavodrama, Kpigné Francis - Forum Démocratique pour la Modernité (Fodem) Jean Mbalanga - Mouvement de Libération du Peuple centrafricain’ (MLPC) Clément Godame - Parti Démocratique Centrafricain ( PDCA) Emmanuel Mangot 2- Candidats indépendants : POUZERE Francis représenté par Joseph Makoudoubou de LONDO 3- Personnalités et élus locaux Mairie de Bègles ( Noël Mamère) représenté par son directeur de cabinet M. Merlette Le Président des verts de Bègles, Narcisse Kamagnawode La secrétaire générale du bureau des verts de Bègles 1- Cadrage du débat par l’animateur Première constatation, après discussion l’ensemble des participants pense qu’il faut organiser le débat sur la crise et ses conséquences, la richesse du thème le justifiant. Dans les faits, les discussions ont plus porté sur la genèse de cette crise institutionnelle et provoquée par l’invalidation par la cour constitutionnelle de transition de certains candidats aux présidentielles de 2005 ainsi que ses conséquences. Il a été proposé d'aborder la question en s'interrogeant sur : Les raisons de cette invalidation et le pourquoi de la médiation étrangère : 1- L’impossibilité des protagonistes à se mettre autour d’une table, 2- De s’interroger sur les causes exogènes et endogènes de l’implication du Président Omar Bongo dans la médiation d’une affaire centrafricano centrafricaine, 3- De mesurer l’impact que le non-déroulement de ces élections tant attendues par les Centrafricains ainsi que la communauté internationale afin de valider un retour effectif à l’ordre constitutionnel et démocratique. 4- De la prise de conscience des risques potentiels d’une guerre civile si les élections n’avaient pas lieu et aussi dans le cas ou chaque protagoniste réfutait les résultats de ces scrutins à venir. 2-- RAPPEL L’animateur et président de la séance M. Lucé Raymond BOMONGO a rappelé les principaux points de cette rencontre. : Ce sont les prévalences de la bonne gouvernance, l’unicité, l’éveil et le sens patriotique conditions siné qua non de la stabilité politique, de la paix et du développement socio économique de la république centrafricaine ; Cette crise ayant évolué, puisqu’une réunion s’est tenue à Libreville sous les auspices du Président Omar Bongo et cela a aboutit à un compromis entre les protagonistes, Ainsi, la plupart des candidatures invalidées ont été régularisées sauf celle de l’ancien Président Ange Félix Patassé, - Que faut il penser de cette crise ? - Quelles leçons devons nous en tirer ? 3- DEBAT : Le FPP, par la voix de l’un de ses représentants, M. Kpigné Francis a dénoncé la confiscation du pouvoir, de la presse, et la violation des actes constitutionnels par le président candidat Bozizé. Ce dernier a rappelé, les risques de la guerre civile si les résolutions de Libreville n’étaient pas mises en application dans les jours à venir. M. Kpigné Francis désigne l’actuel chef d’état et candidat le général Bozizé comme étant le responsable du blocage institutionnel, de l’insécurité grandissant par les actes de barbaries des « Zakawa » et de sa garde rapprochée qui continuent à terroriser le peuple centrafricain. L’ADP, représenté par, M. Bertrand Kemba, a mis l’accent sur ce qu’il appelle » la méthode qui choque » de Bozizé, en utilisant la cour constitutionnelle de transition pour régler ses comptes avec certains compatriotes candidats aux présidentielles de 2005 et plus précisément le candidat Gabirault qui a toutes les chances de gagner ces élections. Il s’interroge sur les compétences qui seront retirées à cette cour constitutionnelle de transition qui s’est montrée défaillante et qui seront donc affectées à la CEMI, M. Bertrand Kemba a demandé qu’une lecture de l’article 154 du code électoral soit faite dans l’optique d’éclairer l’assemblée à ce sujet. LE MLPC, par la voix de son représentant de la section Bordeaux en la personne de M. Clément Godame, est intervenu pour faire la genèse de cette crise et dénoncer le coup d’état du 15 mars 2003. Tout en apportant une touche particulière dans ses détails, ce dernier à fustiger la gestion de cette période transitoire qui d’après lui à causer beaucoup plus de souffrance au peuple centrafricain par manque de professionnalisme des acteurs du 15 mars 2003 qui n’ont pu présenter un vrai programme post crises. Répondant à la demande de M. Bertrand Kemba, Clément godame a donné lecture de l’article 154 du code électoral qui a écarté l’ancien chef d’état Ange Félix Patassé de la course aux présidentielles. Une explication détaillée du pourquoi du soutien du MLPC au candidat Ziguélé a été donnée FODEM, par le biais de son représentant de la section Bordeaux - Toulouse, en la personne de M. Jean Mbalanga 1er vice-président Fodem France, a tout d’abord dénoncé avec vigueur les conditions d’invalidation des candidatures aux élections présidentielles. Il a rappelé que normalement Bozizé ne devrait point être candidat et que cette volonté subite a entraîné le dérapage de la cour constitutionnelle qui lui facilitait le hold up électoral. Il a noté que l’issu de la crise à permis la contribution patriotique et démocratique du Président fondateur du Fodem M. Charles Massi. Il reproche au chef de l’état le mal gouvernance, le népotisme, le régionalisme et l’enrichissement sans cause. Le Fodem, réclame avec force, un retour rapide à l’ordre constitutionnel et démocratique. Pouzère Francis, représenté par M. Makoudoubou Joseph du parti londo a vilipendé la mascarade du chef de l’état Bozizé, depuis 1999 jusqu’à ce jour. Il lui reproche d’avoir confisquer la transition consensuelle et d’aiguiser de plus en plus son appétence du pouvoir. PDCA( membre du Kwa na Kwa), par la voix de son représentant de la section bordeaux Emmanuel Mangot a rejeté du revers de la main les avis qui tendent à présenter le Président Bozizé comme étant le seul responsable du blocage de la décrispation de la situation créée par la bévue de la cour constitutionnelle de transition. Répondant à la question de la confiscation du pouvoir et au prétendu hold up électoral par Bozizé, il affirme ne pas disposer de preuves probantes de ces allégations alors que le souci de son Président candidat est un retour prompt au processus constitutionnel et démocratique. Il s’interroge sur le fait, que la transition a été gérée par tous les partis politiques, ceux qui ont soutenu ou pas le coup de force du 15 mars 2003. Il note par ailleurs aucune démission de la part des acteurs de cette transition et estime qu’il serait malsain de décrier une seule personne « le Président Bozizé » comme ayant raté cette transition. Il a précisé que durant cette qui prendra fin le 13 mars 2005, et ne comprend toujours pas le pourquoi de toute cette agitation à l’approche des élections présidentielles. Répondant à la question de la médiation du Président Omar Bongo, il a répondu que le président Bozizé, en tant que démocrate et père de la nation, il a accepté cette médiation dans l’optique de reprendre le processus démocratique bloqué par des opposants. 4- Questions : Deuxième constatation, compte tenu de la densité du débat, une liste des intervenants a été dressée : Rongba Jean Pierre, Wandji, Gabato firmin, Viko, Kopogo, Bomongo Domino Il ressort de ces interventions quatre (4) questions fondamentales à savoir : 1- Les problématiques du transfère du pouvoir de la CCT à la CEMI ? 2- Le pourquoi de la médiation d’Omar BONGO 3- La problématique des alliances Fodem, Mlpc, Rdc, et autres qui ont toujours été des frères ennemis 4- Pourquoi, le front uni ne présente t’il pas qu’un seul candidat contre Bozizé ? 5- Pourquoi, nos partis politiques ne viennent devant les électeurs que pendant les échéances électorales ? 5-REPONSES : Concernant les alliances M. Jean Mbalanga 1er vice-Président du Fodem France a répondu que le front d’union national nécessite une coordination au sein des partis politiques pour donner une réponse politique forte à la crise générée par la volonté autoritaire de l’équipe au pouvoir. Pour le reste, le Président du Fodem M. Charles Massi a été toujours contraint à l’exil et à la prison. Au sujet de la problématique de la médiation du Président Omar BONGO, le représentant du MLPC Bordeaux, M. Clément Godame a précisé que le choix de ce dernier était normatif du fait que M. Omar Bongo connaissait très bien les soucis de notre pays pour y être intervenu à maintes reprises. Répondant à la question sur la présence des partis politiques juste à l’approche des échéances électorales, M. Lavodrama Julien a expliqué que le FPO est omniprésent par ses diverses actions dans les grandes villes françaises. Une demande au Président de l’observatoire centrafricain de la bonne gouvernance afin d’organiser une rencontre avec les compatriotes de Bordeaux, M. Lucé Raymond Bomongo lui a suggéré, cette réunion, du 30 Janvier 2005, pour une question de commodité et surtout de facilitation de contact avec les autres partis politiques souhaitant rencontrer les compatriotes de cette ville de Bordeaux. Emmanuel Mangot représentant du PDCA et de la convergence Kwa n Kwa a répondu à la question relative aux transfères de certains pouvoirs de la cour constitutionnelle de transition. Il a expliqué la nécessité de ce transfère car cela y va de la crédibilité de ces élections, et de la recherche du consensus national voulu par le chef de l’état Bozizé. L’intervention du directeur de cabinet de Noël Mamère M. Merlette Directeur du cabinet de Noël Mamère est intervenu pour remercier la pratique de la démocratie participative qui tend à se développer en république centrafricaine ainsi que ses acteurs. Il s’interroge sur la fonctionnalité et la partialité de la cour constitutionnelle de transition qui a invalidé certains candidats sans sanctionner la violation des actes constitutionnels du chef de l’état qui a déclaré sa mise en disponibilité qu’après avoir fait avaliser sa candidature. Il déplore l’incapacité des acteurs socio politiques centrafricains à pouvoir régler eux même leurs différents. M. Morlette informe la disponibilité de M. le maire Noël Mamère a aidé la communauté centrafricaine dans les différentes formations à savoir : -Le commerce équitable -L’environnement -la démocratie participative -le développement durable M. Morlette a relevé le point d’orgue de cette discussion soulevé par tous les participants, la probabilité d’une guerre civile dans le pays et s’est surtout interrogé sur le rôle effectif de l’union européenne dans cette gestion de crise. Le Président de l’observatoire centrafricain de la bonne gouvernance a pris la parole pour répondre au directeur de Cabinet de Noël Mamère. Une explication détaillée du rôle des différents acteurs dans la crise centrafricaine est donnée, il s’agit de l’union africaine, le Bonuca, l’Union européenne par le biais de la commission de gestion et prévention de crises de la sous région de CEMAC et des grands lacs et le comité de suivi du dialogue National. 6- Conclusion : Les partis politiques présents souhaitent que le processus constitutionnel et démocratique aille jusqu’à sa fin et que le code de bonne conduite signé par ces derniers soit, vite mis en exergue et application afin d’éviter tout dérapage anti démocratique pouvant faire basculer le pays dans une guerre civile. L'ordre du jour étant épuisé. La réunion a pris fin à 18 heures Fait à Bordeaux contact permanence: 0760145957 Animateur et Président de la séance : Lucé Raymond BOMONGO Président de l’observatoire centrafricain de la bonne gouvernance VEN 25 FÉV 2005 AUCUN COMMENTAIRE
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2 janvier 2013 3 02 /01 /janvier /2013 22:30
actualités Les 10 pays les plus dangereux d’Afrique par Virginie Pascase, le 16 July 2011 Mise à jour du 12 juin: le Global Peace Index, réactualisé pour l'année 2012, n'a pas entraîné de changement dans le classement des 10 pays africains les plus dangereux. La Somalie, en guerre civile depuis plus de 20 ans, reste toujours le pire pays au monde (158e sur 158), malgré les progrès faits sur le terrain, et les victoires récentes de l'Amisom, la force d'interposition de l'Union Africaine. Et le 10e reste l'Ethiopie, qui, au classement mondial, chute tout de même de six places (de 131e sur 153 en 2011, à 137e sur 158 en 2012). ***** Depuis 2007, le Global Peace Index, réalisé par l’institut de recherche Economics and Peace, classe 153 pays du globe du plus sûr au plus dangereux. Les 10 pays les plus dangereux d'Afrique sont soit des Etats embourbés depuis plusieurs années dans une guerre civile ou frontalière, soit des pays ayant conclu récemment des accords de paix, mais encore confrontés à des violences régulières qui les déstabilisent. Le classement évalue dans ce cas, les risques de reprise des combats et de résurgence de l’instabilité politique. Sont également prises en compte les menaces terroristes, dont certaines sont liées à al-Qaida. Le classement 2011 est marqué par le printemps arabe et son impact sur la stabilité des pays de l’Afrique du Nord et du Moyen-Orient. Ainsi, des pays comme la Tunisie ou la Libye, pourtant présentés dans le précédent classement comme des havres de paix, figurent aujourd'hui dans le tableau noir. 10 - Ethiopie: risques de résurgence des conflits antérieurs L’Ethiopie a encore des relations tendues avec son voisin érythréen, plus de dix ans après la fin de la guerre qui les a opposés. Malgré la reconnaissance de la frontière établie par la Cour de justice internationale, le pays n’a pas entièrement retiré ses troupes de la région de Badme, au nord, attribuée à l’Erythrée. Par ailleurs, l‘Ethiopie est confrontée à deux mouvements autonomistes sur son territoire. Le premier, le Front de libération Oromo, touche une région très stratégique au sud-ouest, la plus peuplée d’Ethiopie et qui recèle d’importantes ressources naturelles. Le second, le Front national de libération de l’Ogaden, est basé à l’est, à la frontière avec la Somalie, et est doté d’une branche armée. Sur le plan politique, les élections générales de 2010 se sont déroulées dans le calme. Elles ont été remportées par le parti de Meles Zenawi, Premier ministre depuis 19 ans. Cependant, ce résultat a été dénoncé par plusieurs partis d’opposition réunis au sein de l'alliance du Medrek. 9 - Burundi: crainte d’une radicalisation de l’opposition Le Burundi a connu une guerre civile durant quinze ans. Les racines du conflit étaient les mêmes que celles de son voisin rwandais: l’opposition entre les Tutsi et les Hutu. Le cessez-le-feu définitif a été établi avec les forces rebelles Hutu du Front national pour la libération (FLN), l’ultime groupe encore armé en 2008. Ce dernier, renonçant à la lutte armée, est devenu un parti politique. La tenue d’élections en 2010 était donc un test pour la stabilité politique du pays. Première étape: les élections locales ont conduit à la victoire du parti au pouvoir le Conseil national pour la défense de la démocratie et des forces de défense de la démocratie (CNDD-FDD), avec 64% des voix. Le résultat, reconnu par la communauté internationale, a été contesté par l’opposition, le FLN en tête. Deuxième étape, les élections présidentielle (juin 2010) et législatives (juillet 2010). L'opposition a boycotté les deux scrutins en signe de protestation. Le président Pierre Nkurunziza a été réélu ans surprise. Par la suite, de nouvelles violences ont éclaté, faisant craindre une radicalisation de l’opposition. 8 - Zimbabwe: reprise des violences politiques Le Zimbabwe, sous le régime autoritaire de Robert Mugabe, au pouvoir depuis 1980 en tant que Premier ministre puis président à partir 1987, a connu une vague de violences après l’élection présidentielle controversée en 2008. Robert Mugabe et Morgan Tsvangirai, son principal rival, ont tous deux revendiqué la victoire au premier tour. Après le retrait de la course du second, le premier a été élu président et un accord de partage du pouvoir fut signé en septembre 2008. La situation politique du pays a donné des signes d’apaisement en 2009 avec la mise en place d’un régime à deux têtes avec comme président, Robert Mugabe et comme Premier ministre Morgan Tsvangirai. Cette organisation bicéphale était provisoire et devait donner lieu à la rédaction d’une Constitution, préalable à la tenue d’une nouvelle élection présidentielle. Seulement, en 2010, les tentatives du Premier ministre pour élaborer la Constitution ont été sabotées par le camp de Robert Mugabe. Des réunions publiques ont été interdites, procédant à des arrestations arbitraires, des pillages et des mises à sac. Dans ces conditions, l'élection présidentielle a peu de chances de se tenir en 2011. 7 - Tchad: pacification des relations de voisinage Le Tchad a sensiblement amélioré sa situation grâce à l’amélioration des relations avec les pays limitrophes. En 2009, la signature des accords de Doha avec le Soudan a amorcé une pacification des rapports entre les deux. En 2010, une force mixte composée de troupes du Tchad et du Soudan a été officialisée. Cette embellie n’est pas sans conséquence sur le conflit à l’est, hérité des tensions au Darfour (de l’autre côté de la frontière). Le gouvernement soudanais a en effet retiré son soutien aux rebelles opérant au Tchad. Par conséquent, malgré quelques soubresauts, il a été mis fin à l’intrusion de bandes armées au Tchad, avec la défaite des rebelles de l’Union des forces de la résistance et la signature à Doha de l’accord sur la normalisation et de sécurisation des frontières entre le Tchad et le Soudan (PDF) en janvier 2010 à N'Djamena, la capitale tchadienne, et qui fut suivi en février d'une visite du président tchadien Idriss Déby à Khartoum, capitale soudanaise. D'après Global Peace Index, la situation politique du pays s’est également stabilisée dans la perspective des élections législatives et présidentielle de 2011. Faute d'opposition structurée, Idriss Déby a sans surprise été réélu à la présidence en avril 2011. 6 - Nigeria: entre guerre de religion et guerre économique L’instabilité qui règne dans le centre et le sud du pays ne s’est pas calmée avec la réélection de Goodluck Jonathan en avril 2011. Le Nigeria, pays le plus peuplé d’Afrique avec ses 155 millions d’habitants, est marqué par un conflit au centre, dans la région de Jos. Des tueries entre musulmans et chrétiens ont provoqué près de 20.000 morts sur les dix dernières années. 2010 a été ponctuée par des meurtres de chrétiens et de musulmans. Le motif religieux souvent évoqué n’est pas l’unique raison à ce conflit. Des motivations économiques ont conduit à la migration vers le sud (majoritairement chrétien) des éleveurs chrétiens sans terre. Une autre bataille économique se joue dans le delta du Niger, au sud. Le gouvernement nigérian est aux prises avec un groupe terroriste. Ce dernier attaque les installations et le personnel des compagnies pétrolières. Appelé Mouvement pour l'émancipation du delta du Niger (MEND), il a multiplié les enlèvements d'expatriés et les attaques sur les oléoducs, réduisant à néant les tentatives d’armistice engagées par l’Etat. De 2006 à 2008, le pays aurait perdu un quart de sa production pétrolière à cause de ces attaques. 5 - Libye: le printemps arabe tourne à la guerre civile La Libye est entrée en guerre civile à la suite du soulèvement populaire de février 2011. Les manifestations, inspirées des exemples tunisien et égyptien, ont conduit à la chute de l'autorité de Mouammar Kadhafi dans l’est du pays, particulièrement dans la ville de Benghazi où avait commencé l’insurrection. Plusieurs responsables du régime ont rejoint l’opposition. Face à cette situation, le Guide libyen a répondu par la force début mars, lançant ses troupes contre les villes rebelles. L’intervention internationale qui a eu lieu le 20 mars (après l’établissement du classement), sous la bannière de l’Otan n’a pas abouti à la sortie de crise rapide espérée. 4 - République Centrafricaine: une année préélectorale mouvementée La République Centrafricaine est désormais placée dans les 10 pays les plus dangereux au monde. La période 2010/2011 a été marquée par une nouvelle agitation dans plusieurs zones de tension du pays. Un climat dû à la tenue, en janvier 2011, de l’élection présidentielle, qui a vu la réélection de François Bozizé. Au nord-est dans la zone frontalière avec le Soudan et le Tchad, l’armée régulière a fait face à des groupes rebelles. En 2008, un accord de paix a été signé avec quatre des factions armées présentes dans la zone. Seulement, certains groupes non signataires sévissent toujours. En 2010, peu de temps après le retrait de la mission de l’ONU, les rebelles de la Convention des patriotes pour la justice et la paix (CPJP), ont attaqué la ville de Birao, finalement reprise par les troupes gouvernementales aidées de l’armée tchadienne. En juin 2011, un accord de cessez le feu a été signé entre le gouvernement centrafricain et le CPJP. Autre terrain sensible, le sud-est du pays où sévit les troupes de la Lord’s Resistance Army (LRA) menée par Joseph Kony, personnage sous le coup d’un mandat d'arrêt international depuis 2005. Ce groupe, des plus violents, est apparu en 1988 en Ouganda et a pris une envergure internationale occupant également la RDC et le Sud-Soudan. Ils s’adonnent à des pillages et à des enlèvements de civils. 3 - République démocratique du Congo: l’émergence d’une menace terroriste La République démocratique du Congo est empoisonnée par l’activité sur les franges de son territoire, de plusieurs groupes armés et terroristes concentrés à l’est du pays. C’est principalement au Kivu, dans la région des Grands Lacs, que la situation s’est envenimée en 2010. Ce conflit né de l’arrivée massive de réfugiés à la fin du génocide rwandais, oppose notamment les forces de l’armée nationale (FARDC) et le congrès national pour la défense des peuples (CNDP) de Laurent Nkunda, un ancien militaire Tutsi. Selon le Global Peace Index, le conflit pour la domination régionale et les ressources régionales opposant les forces de l’armée nationale (FARDC) et les Forces démocratiques de Libération du Rwanda (FDLR) a connu une baisse sensible des tensions. En revanche, de nombreux combats entre les FARDC et le congrès national pour la défense des peuples (CNDP) de Laurent Nkunda, un ancien militaire Tutsi ont éclaté en 2010 en dépit de l’accord de cessez-le-feu de 2008. Malgré une tentative d’intégration du CNPD à l’armée régulière et un accord de cessez-le-feu en 2008, ce dernier est régulièrement violé. En 2010, de nombreux combats entre les deux parties ont éclaté. Toujours à l’est, le gouvernement congolais est aux prises avec des rebelles ougandais, les Forces démocratiques alliés-Armée nationale de libération de l’Ouganda (ADF-NALU). Or, en 2010, les soupçons de lien entre ces derniers et les shebab somaliens, un groupe islamiste fondamentaliste proche d’al-Qaida, se sont confirmés. 2 - Soudan: des solutions politiques aux conflits fragiles En 2010, la situation du Soudan  —déjà mauvaise— a empiré. Le pays est en proie depuis plusieurs années à deux conflits intérieurs lourds de conséquences sur les plans humain et politique. Selon le Global Peace Index, le nombre total de réfugiés et déplacés à l'intérieur du pays s'élève à 5,3 millions de personnes.  A l’ouest, le conflit au Darfour a fait 300.000 morts (y compris ceux dus à la famine et aux maladies) et 2,7 millions de déplacés depuis 2003, rapporte Global Peace Index. En 2006, un accord de paix est signé entre le gouvernement du président Omar el-Béchir et le Mouvement pour la justice et l’égalité (JEM), le plus puissant des groupes rebelles. Mais, la paix est fragile, l’ensemble des factions ne l’ayant pas signée. En 2010, des heurts opposent à nouveau le gouvernement et plusieurs groupes armés (dont le JEM) au nord et à l’ouest de la région, conduisant la mission de l’ONU-Union Africaine au Darfour à prolonger son intervention d’un an et à accroître ses effectifs. Au Sud, le conflit du Soudan du Sud est en voie d’achèvement avec le référendum d’auto-détermination qui s’est tenu en janvier 2011 et qui a abouti à la proclamation, le 9 juillet, de la République du Soudan du Sud. En outre, la situation de la zone d’Abyei, exclue du vote de janvier, reste encore incertaine. 1 - La Somalie: vingtième année de guerre civile généralisée La Somalie est plongée depuis 1991 dans une guerre civile. Un conflit qui oppose le gouvernement fédéral de transition, soutenu par l’ONU et conduit par le président Cheikh Sharif Sheikh Ahmed, à plusieurs groupes de rebelles islamistes, pour certains proches d’al-Qaida. Non reconnu à l’intérieur du territoire somalien, le gouvernement de Cheikh Sharif Sheikh Ahmed n’arrive pas à imposer un Etat opérationnel sur l’ensemble du pays. Le seul morceau de territoire qu’il contrôle encore est une partie de la capitale Mogadiscio. La ville est le théâtre régulier, notamment en 2010, de combats violents entre les deux camps pour en conserver la maîtrise. La terreur dans le pays a eu pour conséquence le déplacement de plus de 1,9 million de personnes, soit plus de 20% des Somaliens selon le Haut commissariat des Nations unies pour les réfugiés (HCR). Il est difficile d’entrevoir une stabilisation du pays. Le mandat du gouvernement de transition, censé s’achever en août 2011, a été prolongé d'un an afin d'organiser des élections dans de meilleures conditions. Virginie Pascase
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15 avril 2012 7 15 /04 /avril /2012 13:51

 

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Un rapport mondial de l’Earth Institute de l’université de Columbia, Etats-Unis, vient de classer l’île Maurice au rang du pays le plus heureux d’Afrique. Au niveau mondial, elle est en 64è position sur un total de 156 pays.

 
La bonne gouvernance, la liberté personnelle, l’absence de corruption, le soutien social et les conditions et la qualité du travail figurent parmi les indicateurs sur lesquels Maurice a obtenu la meilleure note.
 
 
 
Avec une note de 5,5/9, l’île Maurice a été classée au rang du pays le plus heureux d’Afrique par l’Earth Institute, selon un rapport mondial sur le bonheur établi pour le compte des Nations Unies.
 
 
 
Au classement mondial, regroupant au total 156 pays, elle figure à la 64è place et devance ainsi largement l’Afrique du Sud et le Botswana qui sont respectivement à la 90e et 117e place. Pourtant, dans un autre classement établi par l’institut américain Heritage Foundation, ces trois pays sont presque à égalité en terme de liberté économique.
 
 
 
Le rapport publié par Earth Institute s’est basé sur les perceptions de la population concernant l’efficience du gouvernement de leur pays durant les 12 derniers mois. Un panel a donc été établi sur des variables qualitatives et dans plusieurs domaines tels l’emploi, l’égalité, l’éducation, la santé, la culture, l’environnement et la lutte anti-corruption.
 
 
 
Sur ces critères, Maurice devance Hong Kong, Portugal, Russie, Ukraine et Turquie. En Afrique, la mauvaise note revient malheureusement à la Sierra Leone, au Togo, au Bénin et à la République centrafricaine.
 
 
 
Les quatre meilleures notes sont par contre attribuées à Danemark (7,8), Finlande (7,6), Norvège (7,5) et Pays-Bas (7,4). Quant aux Etats-Unis, la Grande-Bretagne et la France, ils occupent respectivement les 11e, 18e et 23e places. Comme quoi, puissances économiques mondiales ne veut pas forcément dire « bonheur des administrés ».
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17 février 2012 5 17 /02 /février /2012 19:22
L 'Afrique va mal et souffre d'un mal incurable: le parachutage des dictateurs en puissance par le biais de la Francafrique et son réseau de la Francophonie. L'ONU ce machin politisé atteint de la schizophrénie et cécité totale ayant pour seul objectif la gestion des intérêts des pays colonisateurs en quète de nouveaux contrats juteux, destabilisant la cohésion sociale, executant des populations civiles en installant des semblants de démocrates au nom de la restauration de la démocratie. Nous africains assistons à un mic mac dangeureux une justice à 2 vitesses ou les résolutions de l ONU ne visent qu à l arrestation,déportation et exécution des chefs d' états Africains. Qu en est il de Georges Bush, Sarkozy et le sanguinaire syrien que la France a carrément refuser une intervention militaire alors que les images circulant dans le monde entier dépasssent le principe de l entendement par rapport à ce qui s est passé en côte d' ivoire, au Libéria et en libye. L Afrique serait elle devenue le seul continent ou doivent s appliquer les résolutions de l ONU? Que fait l organisation de l union africaine ? Que font les représentants africains qui siègent au conseil de sécurité de l ONU ? A l instar de la diaspora juive qui s affirme un peu partout dans le monde, nous intellectuels, paysans Africains dénonçons avec vigueur l impartialité de l ONU, l incompétence et la complicité des dirigeants de l oua qui pour des raisons stratégiques ternissent l image de notre continent. Nous exigeons des explications plausibles à la Chine et la Russie qui ont accepté des résolutions permettant de tuer des civiles en Afrique et qui refusent de parapher des résolutions contre la Syrie . l Afrique ne doit plus être le théâtre des essais de technologies militaires des anciens pays colonisateurs Non plus le jeu de chaise musicale de la Francafrique pour nous imposer à vie des dynasties de dictateurs africains porteurs de valises de billets piller aux pauvres paysans. Frères Africains, Réveillons nous si l ONU est incapable d' intervenir en Syrie reprenez la genèse des dysfonctionnement de cette institution vous saurez qui a provoqué les 2 grandes guerres mondiales Sincères salutations et faites circuler le message
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10 février 2011 4 10 /02 /février /2011 12:43

 

L’OBSERVATOIRE CENTRAFRICAIN DE LA BONNE GOUVERNANCE

 

 

 

C O M M U N I Q U E

 

Le 23 Janvier 2011, le peuple Centrafricain a manifesté sa volonté à travers un processus démocratique,

Nonobstant quelques irrégularités relevées par les observateurs et la classe politique.

L’Observatoire Centrafricain de la bonne gouvernance délivre un double satisfecit :

 

Primo :

Aux candidats respectifs à la présidentielle dont les noms suivent pour leur comportement digne et républicain :

Pour le KNK François Bozizé

Pour le MLPC Martin Ziguélé

Pour le RDC Raymond Émile gros Nakombo

Le candidat indépendant Ange Félix Patassé

Pour le NAP Démafouth

Deusio :

Aux institutions internationales, aux partenaires nationaux et régionaux pour leur collaboration efficace dans l’organisation du scrutin.

 

L’Observatoire centrafricain de la bonne gouvernance rappelle aux bonnes souvenances de la classe politique centrafricaine ses cinquante années de gouvernance peu reluisantes :

 

Force est de constater, l’instabilité politique, les crises politico- militaires qui ont eu de sérieuses répercussions sur la paix, la sécurité et l’économie nationale.

 

L’Observatoire Centrafricain de la bonne gouvernance attire l’attention de la classe politique et la met en garde contre toute tentative de fraudes, d’intoxication et d’intimidation susceptibles d’entraîner l’annulation du scrutin avec le risque d’embraser le pays.

 

L’Observatoire Centrafricain de la bonne gouvernance en appelle à la vigilance de tous les citoyens centrafricains, la classe politique (majorité et l’opposition) afin de garantir l’aboutissement du processus démocratique.

 

Ces élections doivent refléter l’expressivité du peuple Centrafricain épris de paix et de justice

 

L’Observatoire Centrafricain de la bonne gouvernance demande à la classe politique (majorité et opposition) de prendre sa responsabilité conformément aux dispositions réglementaires afin de consolider la paix et la démocratie en Centrafrique.

 

L’Observatoire Centrafricain de la bonne gouvernance exige le respect scrupuleux du verdict des urnes

 

L’Observatoire Centrafricain de la bonne gouvernance se tient à disposition pour toute initiative susceptible de consolider la paix, la sécurité et la démocratie en Centrafrique.

 

Fait à Bordeaux le 01 Février 2011

 

L’Observatoire Centrafricain de la bonne gouvernance

 

Le Président

 

Lucé Raymond BOMONGO

 

Le Clos Saint Germain

2, Allée des Règes

33520 Bruges

 

F R A N C E

 

CONTACT: 06 66 15 19 52

 

Email: raymond.bomongo@yahoo.fr

 

 

 

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29 octobre 2009 4 29 /10 /octobre /2009 14:34
pour une prise de conscience nationale
 
Ce Plaidoyer pour une appréhension rigoureuse du phénomène socio politique au risque de décevoir, je tacherai alors d'être plus modeste.
 
Il s'agit en effet, sous les auspices de cette rigueur de jeter les bases d'une nouvelle ère Centrafricaine.
 
Tout observateur des faits sociaux est menacé par la tentation de facilité.
 
On s'observe soi même dans ses relations avec autrui et ce contact direct même s'il est quelque peu éloigné, semble donner le privilège de la connaissance immédiate.
 
Pour la vie politique cette faculté se double d'une d'une obligation:
 
a) Celle du citoyen qui accomplit son devoir et en exerçant son droit souverain, participe en acteur au combat politique.
 
Il est difficile dans ce cas de prendre du champ et d'admettre que le sens commun n'apporte pas de réponse à tout, que l'intuition ne suffit pas et que les régularités sociologiques peuvent se cacher derrières les phénomènes observables qu'on ramène trop souvent et rapidement à la volonté des uns et à l'hostilité des autres.
 
Gardons nous de toutes spéculations les plus audacieuses et les moins fondées:
 
." KOLINGBA, BOZIZE, GOUMBA, DACKO,PATASSE, tous ces hommes politiques qui ont servi de loin ou de près à la déchéance de la nation centrafricaine...doivent arrêter de nous prendre pour des navets.
 
La variabilité des genres, la multiplicité des perspectives caractérisent la production contemporaine en politique.
 
C'est pourquoi , face à ce foisonnement, il faut faire l'effort de poser les questions simples:
 
Que Cherchent tout ce  monde à nous prouver?
 
Leurs raisonnements sont ils cohérents?
 
Quel est le nouveau programme du développement du pays qu'ils nous proposent à savoir qu'ils ont tous lamentablement échoué depuis 50 ans?
 
Nous devrons élucider les rouages de nos différents systèmes, ceux qui nous ont conduit à atteindre le degré zéro du non encore  savoir  et à figurer parmi les pays les plus mendiants du mondes "PPMD"
.
Et pourtant, des pays émergeant aux intérêts divergents et contradictoires pointent leur bout du nez...
 
Toujours dans les  startings blocs notre pays à travers ses hésitations liées à  la dictature du prolétariat, la barbarie, le tribalisme, l'égocentrisme, la mauvaise gouvernance de ses  responsables politiques qui tentent vainement de se disculper aujourd 'hui devant le peuple  à la commission Nationale.
 
Dans ce dédale de méli mélo nous avions choisi quelques voies significatives, celles qui dominent la production de l'avis unanime, mais aussi celles qui se plaçant dans une perspective sociologique, apportant des éléments fondamentaux pour la construction de notre chère patrie " la R.C.A" la réconciliation, le vrai Pardon pas celui de Judas qui affecte déjà l'ambiance et le climat social accentué par les retards de salaires...
 
ATTENTION MES TRÈS CHER(es) COMPATRIOTES NOUS SOMMES ENCORE SUR UN VOLCAN SEMI ETEINT ...
 
A quand la varie paix sociale en Centrafrique?
 
Quand nos dirigeants cesseront ils de se suspecter et de se regarder en chiens de faïence?
 
Nous condamnons vivement tout  dérapage verbal  et actes irréfléchis susceptibles de créer la haine et la division dans notre pays.
 
Nous demandons vigoureusement à tous ces nostalgiques du passé et à ceux certes qui ont connu la pire des atrocités dans notre pays de mettre un peu d'eau dans leur vin car nous sommes tous Centrafricains et serions appelés à Oeuvrer pour le décollage socio économique de notre Centrafrique.
Faisons la paix et non la guerre.
 
"CHAQUE HOMME EST FILS DE SON TEMPS" 
 je souhaite avec véhémence qu'une nouvelle génération prenne la relève des partis politiques et institutions nationales.
 
je finis par cette citation de VAUVENARGUES en hommage à Mme GON  mon Prof de Philo dont je n'ai plus de nouvelles?
 
" Paix engendre prospérité de prospérité vient richesse, de richesse orgueil et volupté, d'orgueil contention sans cesse, contention la guerre adresse.
La  guerre engendre pauvreté, pauvreté humilité, d'humilité la paix, ainsi retournent les HUMAINS
 fin de citation
 
Raymond BOMONGO
OBJECTEUR ET AGITATEUR DE CONSCIENCE POLITIQUE
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27 octobre 2009 2 27 /10 /octobre /2009 12:39

Vers une prorogation du mandat de Bozizé et des députés proposée par Dondon?

Dans les jours à venir, François Bozizé, le bureau de l’Assemblée Nationale et la Cour constitutionnelle, comme le prévoient les dispositions du titre 13 de la Constitution de décembre 2004, diront s’ils acceptent ou non, le principe d’une révision constitutionnelle qui serait l’œuvre d’un homme désormais célèbre pour avoir qualifié l’ethnie Yakoma de « minorité exogène » alors qu’il était au perchoir du parlement centrafricain.


M. Luc Apollinaire Dondon Konamabaye
M. Luc Apollinaire Dondon Konamabaye
Le député de Paoua 3, Luc Apollinaire Dondon Konamabaye serait l’auteur de ce document anonyme qui circule sous les manteaux à Bangui.

Nous avons pu avoir copie de ce document anonyme ainsi intitulé : « proposition d’une loi constitutionnelle relative à la prorogation des mandats du Président de la République et des Députés issus des élections de mars et mai 2005 ».

Florilège :

« La RCA est entrain de s’acheminer de manière irrémédiable vers un vide constitutionnel. Cette évidence nous conduit à admettre que nous ne serons pas en mesure d’organiser les élections apaisées et crédibles conformément aux dispositions constitutionnelles. Ainsi, nous devons envisager dès à présent, après concertations des membres des trois plus hautes institutions de la Nation et en toute souveraineté, la possibilité de recourir à la disposition du Titre 13 de la Constitution du 27 décembre 2004 qui se rapporte à la révision de cette constitution par la voie parlementaire ».

« L’objectif recherché par cette démarche est de proroger les mandats du Président de la République et des Députés, en vue de permettre la réalisation du processus électoral, dans la sérénité et dans un climat de paix retrouvée ».

« La présente initiative a la prétention de dire tout haut, ce que d’aucuns disent tout bas ; elle a le mérite de poser la véritable question en temps opportun, qui est celle-ci : comment éviter le vide constitutionnel et ses conséquences sur la vie d’une nation longtemps meurtrie », lit-on dans la logorrhée de Dondon.

Cette proposition de loi est d’autant plus surprenante qu’elle émane d’un homme à la réputation sulfureuse. Révision constitutionnelle ou non, la République centrafricaine, visiblement, s’achemine vers une situation sans précédent si le calendrier électoral n’est pas respecté.

Reste maintenant la seule question qui vaille et qui est celle de savoir comment éviter en 2010 une crise institutionnelle pour cause de fin de mandat présidentiel ? L’autre question, tout aussi importante que la première est celle-là : faut-il proroger le mandat présidentiel au prétexte d’éviter une crise institutionnelle ?

La réponse à la seconde interrogation est bien sûre négative. Il n’est pas nécessaire de proroger le mandat de Bozizé par voix constitutionnelle. Car cela signifierait que celui-ci conservera ses prérogatives actuelles. Or, c’est justement l’erreur à ne pas commettre si l’on veut envisager d’organiser « des élections apaisées et crédibles ».

Mais en revanche, il est souhaitable de mettre en place un régime transitoire au terme du mandat de François Bozizé. Car le régime transitoire est consécutif à une situation exceptionnelle. Et le vide constitutionnel relatif à la fin du mandat présidentiel en est une parfaite illustration.

Ne pouvant prétendre à une quelconque légitimité au-delà de son mandat, il sera alors impératif d’adjoindre à François Bozizé dépossédé préalablement de certaines prérogatives, une personnalité neutre, capable de diriger cette transition dont les contours reste à définir, en qualité de Premier ministre.

C’est justement pour éviter de se voir imposer un Premier ministre de transition doté de réels pouvoirs, que le président centrafricain tente par des arguties dignes des manœuvres politiciennes les plus abjectes et éculées comme c’est souvent le cas, de proroger son mandat en passant par un député qui n’est pas issu de sa majorité mécanique.

Cela dit, il faudra dissocier le débat sur la révision constitutionnelle de celui de la prorogation du mandat de François Bozizé et des députés comme le préconise Dondon et sa clique. Envisager la prorogation du mandat de Bozizé est une imposture. Si elle pourrait être envisagé, elle ne doit exclusivement porter sur la prorogation des mandats présidentiels et législatifs mais surtout sur le nouveau mécanisme institutionnel à mettre en place pour permettre l’organisation d’élection libre, transparente et équitable : qui organisera les élections au-delà du mandat de François Bozizé ?
Telle est à notre sens la question à laquelle l’ensemble de la classe politique centrafricaine devra répondre.

L’imposture

Dans cette fameuse proposition de loi portant prorogation des mandats présidentiels et législatifs, les initiateurs semblent nous dire, par exemple, que le président centrafricain serait un personnage respectueux de la Constitution et des Institutions de la République, qu’il serait aussi respectueux de sa parole donnée, qu’une fois son mandat prorogé, il mettra tout en œuvre pour appliquer les recommandations du Dialogue politique inclusif.

Mais de qui se moque-t-on, à la fin ? Et comment ose-t-on même faire cette proposition quand on voit, en face, un François Bozizé qui a, entre autres exploits, ordonné la fermeture des locaux de la Cour Constitutionnelle tout simplement parce que les juges de cette haute juridiction avaient rendu une décision qui lui est défavorable, ignoré royalement les recommandations du DPI, confisqué toutes les ressources du pays pour un usage exclusivement clanique et personnel ?

Comment peut-on oser envisager la prorogation du mandat présidentiel quand on sait que François Bozizé et les siens, en commençant par sa majorité parlementaire mécanique, se comportent chez nous comme en territoire conquis ?

Quelle mouche a piqué les initiateurs de ce torchon qui seraient des inconditionnels d’Ange Félix Patassé ?

Une seule explication plausible à cette démarche rocambolesque :

Habitué à adresser des lettres de sollicitations à François Bozizé (L’Indépendant possède la copie de l’une de ces lettres de doléances adressées à Bozizé), l’ancien président de l’Assemblée Nationale du temps de Patassé a soit personnellement proposé ses services, soit été démarché par le camp présidentiel pour accomplir cette sale besogne. Mais combien a-t-il touché dans cette transaction ? La question demeure posée, mais nous ne le saurons peut-être jamais. Toujours est-il que la démarche est tout sauf innocente, désintéressée et spontanée.

L’ombre d’Areva

La ressemblance de la démarche avec le cas nigérien est troublante. Et c’est bien ce qui inquiète une partie de l’opinion nationale, les observateurs sérieux avec. Car, dans tous les pays du continent qui se sont livrés à ce jeu, comme ressèment au Niger avec Mamadou Tandja, c’est toujours par des démarches d’une spontanéité suspecte que commence la mise en scène. Lorsque l’opinion aura été bien conditionnée, le président pourra alors apparaître, pour expliquer qu’il lui est impossible de résister à la volonté populaire. Surtout qu’en l’espèce, elle n’émane pas de son camp.

De bonne source, François Bozizé aurait lui-même ficelé son affaire avec la logistique, manifestement financière, d’AREVA. L’on a ainsi appris que le sujet aurait été au centre des discussions entre le président centrafricain et la présidente du groupe français le 29 août dernier. François, aurait par cette occasion reçu l’enveloppe qui servirait à acheter les députés afin de garantir leur vote, qui va permettre de proroger son mandat sans toucher à ses prérogatives de président de la République pour ainsi lui éviter l’épreuve d’une transition incertaine.



Lundi 5 Octobre 2009
L'Indépendant


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28 septembre 2009 1 28 /09 /septembre /2009 14:37
DETOURNEMENT DE FONDS A L’ASSEMBLEE NATIONALE Convoqués en session extraordinaire du 7 au 30 septembre courant, les élus de la Nation, auxquels il ne reste plus que huit mois pour présenter leur bilan aux électeurs, ont été désagréablement surpris, hier, matin, de constater que la Commission Economie, Finances, et Plan est composée d’une bande d’escrocs. le président de l'assemblée nationale, Célestin Le Roy Gaombalet En effet, une Session extraordinaire est une période où les Députés doivent cesser toutes actions parlementaires dans leurs juridictions respectives pour revenir se consacrer aux examens des différents textes de lois inscrits à l’ordre du jour, fixés par décret, qui sont pour cette fois-ci consacrés au Collectif Budgétaire 2009, au Code Pénal et au Code de Procédure Pénale, le tout avoisinant une panoplie de 1500 pages. C’est pour cette raison que le Ministre des Finances a cru mieux faire, pour faciliter la tâche aux élus du Peuple, en remettant la coquette somme de huit millions de francs au Président de la Commission, l’honorable Eric Sorongopé-Zoumandji afin de payer les fournitures, les impressions des documents et de remettre au moins cinquante mille francs à chaque député pour rembourser leurs frais de transport. O, dès que les membres de la Commission sont rentrés en possession de l’enveloppe, pour masquer le détournement, ils ses sont accaparés le texte et écarté les sept autres Présidents des Commissions en alléguant que les amendements apportés par le Gouvernement sont tellement mineurs que les travaux ne nécessitent pas les rapports des autres. Une fois les autres députés écartés, les seuls treize membres de la Commission Finances se sont partagés dans un premier temps cinq millions, en absence des honorables Gaombalet, Ngotoboulou et Sonny Colle en mission. Ils ont consenti une enveloppe de cinq cents mille au Président Sorongopé. Là où le bas blesse, c’est que trois autres millions restants, destinés au matériel, à l’impression et aux autres membres des sept Commissions, l’ingéniosité cérébrale faussaire de la période gouvernante du MLPC convaincra le Trésorier honorable Djidalbaye de Ndélé, de procéder à un dernier partage qui dépossédera les autres députés de leur quote-part. Dans ce second partage, le Président de Sorongope a en-(core reçu la somme de cent trente mille francs. Le détournement a été mis à découvert grâce à l’activisme du Premier Vice-président, intérimaire du président de l’Assemblée Nationale en mission en France et les députés, dindons de la farce sont consternés et outrés. Leur première réaction est de boycotter le vote, ô combien important du collectif budgétaire en vue de démontrer leur mécontentement aux yeux de l’opinion nationale. Par ailleurs, les supputations vont bon train et l’on est en droit de se demander si ce n’est pas pour causer du tord au régime en place? Les députés commencent à comprendre que ce n’est pas la première fois que les membres de cette commission ont l’ahbitude de se sucrer sur le dos des députés. C’est le lieu de dire ici, eu égard au passif de quelques uns, qui a volé, volera! Composition de la Commission Economie, Finance et Plan 1– SORONGOPE-ZOUMANDJI Eric, Président 2– NGAISSONA Patrice Edouard, Vice Président 3– NGOTOBOULOUM Abraham, Rapporteur Général en mission 4– KAROUA Fred Jacob, Rapporteur 5– AGOUDE Auguste, Membre 6– DOKOULA Yvon, Membre 7– FEIZOKAZOUI Roger, Membre 8– GAOMBALET Célestin Le Roy, Membre en mission 9– GBEDA Roger, Membre 10– MANDABA Jean Michel, Membre 11– NIDA Joseph, Membre 12– SALE DJIDALBAYE, Membre 13– SONY COLLE Théophile, Membre en mission 14- TYAMA Davy-Victorien, Membre Vendredi 25 Septembre 2009 Modeste Jérôme Poubandji Lu 1842 fois Source : http://www.leconfident.net
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