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Reprise des cours - 15/1/2007 |
Le mouvement de grève des enseignants qui paralyse depuis deux mois les établissements scolaires du Gabon a été suspendu après l’ouverture de négociations avec le gouvernement, a-t-on appris lundi auprès d’un responsable du Syndicat de l’éducation nationale (Séna) gabonais. "Le chef de l’Etat (Omar Bongo Ondimba) a accepté l’ouverture de négociations et la création d’une commission ad hoc, nous avions donc l’obligation de suspendre la grève jusqu’à la conclusion des discussions", a déclaré le secrétaire national du Séna, Guy Alain Nang Engo. "Nous avons donc appelé tous nos adhérents à reprendre le travail dans leurs écoles à compter du mardi 16 janvier", a ajouté M. Nang Engo. Le Syndicat de l’éducation nationale avait entamé la grève le 15 novembre pour obtenir du gouvernement l’ouverture de discussions sur le paiement des arriérés de salaires, l’intégration dans la fonction publique des jeunes enseignants et le versement d’une "prime logement" à certains agents. Lancé à titre "d’avertissement", le mouvement s’était ensuite durci et transformé en arrêt de travail "illimité" pour dénoncer, selon le Séna, "l’attitude de mépris affichée par le ministre de l’Education nationale (Albert Ondo Ossa) vis-à-vis des enseignants et des syndicats". Ce mouvement a très largement perturbé les écoles primaires et, à un degré moindre, les collèges et lycées du pays, faisant planer pour les élèves gabonais la menace d’une "année blanche", c’est-à-dire sans examen ou passage en classe supérieure. |
Cannes d’apparence une grande ville Française, heureusement centre du reflet de la réalité du monde, coulisse qui nous dévoile le secret de notre monde où défilent des hommes, des femmes au visage humain. Bref ces critères identifiants dans lesquels se retrouvent bon nombre d’entre vous sont inconnus et loin d’être connus de mes modestes connaissances.
La marche silencieuse à Cannes, de ces chefs d’Etats caractérise beaucoup de choses, et tant de mauvais que de bon. Car reçu par un parrain incontournable d’un colonialisme idéologique en Afrique, tous les bandits des grands chemins et des longues dates se sont retrouvés pour deux à trois jours pour parler des crises Afro africaines dans un climat où nous avons retenu un constat fondé sur l’illusion et l’incertitude. Ces derniers nous ont démontré que l’attente du pauvre Africain reste toujours sur un terrain d’une relation Franco Africaine ; synonyme d’une longue tradition d’amitié et de fraternité, qui pour ma pauvre et digne Africanité et à mes yeux humains,signifie un non événement. Nous avons rituellement assisté à la monté excessive d’une prostitution idéologique des ces pauvres et indignes chefs des simulacres Etats africains, dont nous sommes ses enfants et ses ressources.
Cette marche qui a fait la une des média FRANCO-AFRICAINE nous indigne tous dans ce monde où la mondialisation frustre les Africaines et Africains, et à notre grand malheur l’Europe, l’Amérique et l’Asie étaient silencieusement au rendez-vous.
Face aux dynamismes des réseaux Euraméricaines le continent Africain semble perdu son intégrité territoriale, au profit d’une génération inconnue et méconnue de la génération Africaine.
Notre société est fascinante et fascine est confrontée à des multiples formes des malheurs affectant notre conscience continentale.
Notre Afrique que le reste du monde lui a confisqué ses enfants pour en faire des esclaves, ses terres pour des cultures des rentes et ses matières premières vouées à alimenter des véritables machines industrielles demeure abandonnée à son économie de subsistance à ses pauvres marchés locaux et à ses États détraqués. Aujourd'hui nul n'a besoin de l'Afrique; ni l'africain n'a aussi besoin que pour l'accompagner dans sa décadence.
Par ailleurs, ce que l’humanité doit retenir de cette promotion annuelle du capitalisme c’est qu’aucun problème ne serait résolu s’il n’y a pas une solution au déséquilibre Nord-sud. La paix dans le monde, n’était pas survenue à la fin de la guerre froide et ça ne peut se réduire seulement à la fin de la crise du Darfour.
L’assistance à l’étranger telle que nous l’avons connue semble transformer la notion de don à des pays moins développés qui doit laisser place à une coopération dans une relation mutuellement productive sur le plan économique. On ne compte plus aujourd’hui là où les situations ou les normes élémentaires des droits à la personne sont bafoués au nez et à la barbe de l’ONU et des Etats qui désormais coordonnent, idéalement, leurs efforts pour juguler ces drames humains.
Pour que l’Afrique puisse retrouver son Africanisme et sa dignité ses enfants doivent regagner le terrain de la révolte. Ils ou elles doivent s’initier aux valeurs et traditions du Sud, la contribution de chacune et chacun aux progrès de l’Afrique doit se faire par l’affirmation de son ardeur militante. Ces initiatives nous imposent le soulèvement de la diaspora Africaine dans son ensemble pour manifester, partout dans le monde, là ou sont confinées nos attentes pour le changement.
Nous allons dorénavant commencer par nous mobiliser au-delà des nos frontières artificielles engendrées sous le règne des colons et autres aventuriers des grands chemins. S’en prendre aux représentations mafieuses de nos semblant des Etats revient de plein droit à tous ceux qui croient en eux et que cela est susceptible d’apporter une prise de conscience générale pour que bientôt nos enfants pourront boire et donner à boire un bol de liberté, une gorgé de souveraineté et un soufflet de dignité.
L’opinion internationale sourde de nos cris de détresse et malvoyants des pratiques barbares infligées aux Africains est priée aussi de ne plus nous donner, ni des leçons, ni des directives qui nous détourneraient vers le silence, la résignation et le repli.
Nous sommes appelés à rompre avec le confinement total, le maintien et la mutilation de notre jeunesse dans un bunker suicidaire.
Cette mutilation permanente de nos engagements communs pour sauver l’Afrique doit être contrecarrée pour que cesse toute tentative d’agression gratuite prônée par les nations soi-disant démocratiques, civilisées et civilisatrices.
Les donneurs d’ordre doivent être rappelés à l’ordre, car nous détenons la raison de la masse Africaine, celle qui subie et souffre de tous gratuitement.
En conclusion, la situation actuelle de l'Afrique exige une réflexion et un engagement africain qui doivent être sincères et ambitieux dans tous les domaines car le sud de cet univers semble devenu orphelin du Droit et victime de l'exclusion. L’Afrique souffre, elle souffre d’indifférence et d’ignorance voir de l’immobilisme des Africains.
Vive la révolution Africaine pour que Vive l’Afrique Souveraine et Unie.
Mr Mahamat Adam Sultan
Opposant Tchadien
mbdoums@yahoo.fr
Tel: (0033) 633815779
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En écho au Sommet Afrique France, un forum s'est tenu à Paris pour saluer « une Afrique qui change, qui bouge, qui gagne » (déclaration de Monsieur Chirac).
Et il est vrai que beaucoup de pays africains ont des ressources naturelles : bois, diamants, bauxite, uranium, coltan, pétrole, qui devraient leur assurer une vie libérée de « la terreur et de la misère».
Gagnant le villageois ogoni ou ijaw du delta du Niger ? Son pays est le 7ème producteur de pétrole du monde, et il n'est crédité pour vivre que d'un dollar par jour ; ses terres sont polluées par le pétrole brut, son air par les torchères de gaz, et ses protestations se heurtent à la répression des forces de sécurité sous le regard impavide de la plupart des entreprises multinationales et le silence des autorités judiciaires de son pays.
Gagnant l'adolescent sierra leonnais qui peine à retrouver une vie normale après un enrôlement forcé dans l'armée « régulière » ou dans un groupe de rebelles, dans un pays où l'extraction des diamants a longtemps été synonyme de mort, de viol, de torture, de disparition, car exercée au profit d'un commerce d'armes florissant ?
Gagnante la Darfouri, qui a dû quitter sa terre, pouvant s'estimer heureuse de ne pas avoir subi de viols, et qui vit confinée dans un camp, abandonnée par un gouvernement qui ne remplit pas ses premières obligations : celles de protéger ses propres populations ?
Gagnant le paysan tchadien qui a eu la malchance de naître à la frontière soudanaise et de perdre tous ses biens, d'être abandonné par son propre gouvernement et de vivre dans la terreur d'une prochaine attaque par les janjawids ou les groupes rebelles ?
Non, les populations ne sortent pas gagnantes de ces situations et l'Afrique qui se rend à Cannes n'est pas celle avec laquelle nous sommes solidaires. Il existe dans tous ces pays des femmes et des hommes qui veulent prendre leur destin en main, qui se battent pour l'avenir de leurs enfants, de leurs concitoyens ; ils sont de plus en plus nombreux. Mais qui entend les syndicalistes, les journalistes, les défenseurs des droits humains dans tous les pays africains ? Qui les écoute ? Leur propre gouvernement, au mépris des textes internationaux qu'ils ont signés, les considèrent comme des ennemis. Ils sont harcelés, arrêtés, torturés, tués, contraints à l'exil.
"Notre organisation n'est pas persuadée que le Sommet Afrique France répondra d'une manière ou d'une autre à l'immense besoin de sécurité et de liberté de ces populations. Nous nous interrogeons sur le rôle qu'entend jouer la France pour répondre à la société civile plutôt qu'aux gouvernements de ces pays : il serait temps que le gouvernement français prenne en compte concrètement les aspirations des populations africaines, fasse le choix de placer les droits humains au coeur de sa politique étrangère et de coopération" a déclaré Geneviève Sevrin, présidente d'Amnesty International France.
La primauté donnée aux stratégies économiques et commerciales, en ignorant les besoins de justice et de respect des droits fondamentaux des individus ne peut, à terme, qu'aller à l'encontre des obligations de bonne gouvernance prônées par le gouvernement français.
----------------------------------------------------------------------Organisme: Amnesty International
News Press 16/02/2007 15:21:00
© Copyright L'Orient- Le Jour
Le 24e Sommet France-Afrique s'est ouvert, hier à Cannes, en présence de S.A.R. le Prince Moulay Rachid et les chefs d'Etat et de gouvernement de l'Afrique francophone.
Cette première journée a été marquée par l'allocution que le président Jacques Chirac a prononcée et dans laquelle il a souligné que " l'intégrité territoriale des Etats constitue un facteur de stabilité dans le continent africain ". Voici une profession de foi réaffirmée, non sans emphase, du haut d'un sommet franco-africain par un président qui s'apprête, après douze ans d'exercice, à quitter ses responsabilités présidentielles avec sérénité.
Après avoir souligné que " la France aime l'Afrique " et que lui-même la porte sur son cœur, après avoir exhorté également la chancelière Angela Merkel à inscrire l'Afrique à l'ordre du jour du prochain sommet du G8 et rendu un hommage à feu Houphouet-Boigny, Jacques Chirac a mis en évidence le lien entre " stabilité et solidarité ". Et d'annoncer avec force que " la stabilité, c'est également veiller à l'intégrité territoriale ". Quel Africain ne se reconnaîtrait-il pas dans ce propos animé par une conviction, chevillée au corps chez lui : l'unité nationale n'est jamais un fétiche.
L'énumération des conflits et des crises, latentes ou ouvertes qui handicapent le développement africain, ne relève pas d'une fatalité. Elle procède d'une démarche qui privilégie l'espoir. Les causes de l'instabilité sont connues : frontières mal ou pas définies du tout, absence de démocratie et mauvaise gestion qui confine souvent à la gabegie, créant un fossé entre les gouvernants et le peuple poussé au désespoir.
Or, le plus grave semble également provenir de la propension de certains à convoiter le leadership et de céder au démon de l'hégémonisme territorial. Le Maroc fait bel et bien les frais d'un tel syndrome. Les conflits territoriaux, nés d'une décolonisation cafouilleuse et souvent mal gérée, ont laissé des bombes à retardement comme le Biafra, les Grands Lacs, la Somalie, l'Erythrée et le Darfour.
Les Etats, y compris ceux réputés solides, sous la pression des tribalismes et des particularismes, ont volé tout simplement en éclats, accentuant les césures, mettant violemment face à face – comme au Rwanda – des ethnies. Le principe de l'intégrité territoriale n'a jamais été si malmené et continue de subir les Fourches caudines des impérialismes à vocation sous-régionale.
Le président français a cité, à juste titre, Kofi Annan :
" Pas de développement sans sécurité, pas de sécurité sans développement. Ni développement ni sécurité sans respect des droits de l'Homme ". Ce sont en fait les Etats démocratiques qui assurent à la fois la gouvernance, la stabilité et la sécurité.
| LE MATIN
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Corruption électorale : la violence tue (La Libre 02/02/2007) ( 02/02/2007) Heurts violents entre police et opposants au Bas-Congo. En cause : "les élections de la corruption", qui ont écarté les candidats de l'opposition, localement majoritaires. Comme on pouvait le craindre, la corruption lors des élections indirectes, par les députés provinciaux, des sénateurs nationaux et des gouverneurs et vice-gouverneurs de province, dénoncée par de nombreux acteurs politiques et ONG, a suscité des violences. C'est au Bas-Congo que celles-ci ont éclaté - bien que le mécontentement soit sensible dans plusieurs provinces. Le Bas-Congo avait eu la surprise de constater que, bien que la majorité présidentielle kabiliste soit minoritaire dans cette province, elle avait gagné les élections sénatoriales indirectes du 19 janvier dernier. Même jeu le 27 janvier, pour l'élection des gouverneur et vice-gouverneur de la province. Celle-ci compte 29 députés provinciaux (élus au suffrage universel direct), dont 16 ralliés à la coalition d'opposition bembiste. On s'attendait donc à une victoire du "ticket" de l'opposition, soit Léonard Fuka Unzola comme gouverneur et Ne Mwanda Nsemi comme vice-gouverneur. Secte politico-religieuse Ce dernier est cependant une personnalité bien particulière. Elu député national comme indépendant, en juillet dernier, Ne Mwanda Nsemi est aussi le chef d'une secte politico-religieuse, Bundu dia Kongo. Celle-ci se bat pour "l'émergence, en Afrique centrale, d'une civilisation particulièrement adaptée à la mentalité négro-africaine" et plus particulièrement pour le retour aux valeurs culturelles de l'ethnie Kongo (présente au Bas-Congo, à Kinshasa, au Congo-Brazzaville, à Cabinda et dans le nord de l'Angola); pour la préférence donnée aux ressortissants de la province dans l'attribution des postes (ce qui lui fait tenir souvent un discours xénophobe et hostile aux non-originaires); et pour le fédéralisme. Le tout est placé sous une référence à l'ancien royaume Kongo, entré en contact avec l'Europe dès le XVe siècle, ce qui octroierait à ses ressortissants un surcroît de "civilisation" par rapport aux autres Congolais. A plusieurs reprises, ces dernières années, les membres de la secte se sont heurtés violemment à la police congolaise (généralement des non-originaires) et ces heurts ont déjà provoqué mort d'hommes. Certaines de ces violences ont été reniées par la direction de Bundu dia Kongo, d'autres non. L'annonce de la victoire du candidat gouverneur kabiliste au Bas-Congo a accru le désarroi de l'opposition, qui s'est déjà vu fermer d'importantes voies d'expression lorsque la majorité présidentielle s'est attribué tous les postes au sein de l'assemblée nationale, contrairement aux usages démocratiques. Le représentant spécial de l'Union européenne pour la région, Aldo Ajello, a mis en garde contre une politique qui priverait l'opposition de l'espace nécessaire à son expression, "ce qui ne lui laisserait que la rue". Pas la majorité absolue Dimanche, l'Union pour la nation (UN, coalition bembiste) a annoncé qu'elle rejetait le résultat proclamé de l'élection au Bas-Congo. Ses avocats font valoir que, pour être remporté au premier tour, ce scrutin doit l'être à la majorité absolue, soit la moitié des voix plus une. La moitié de 29 étant 14,5, la majorité absolue est 15,5, arrondis à 16 et non à 15, argumente l'UN. Or le candidat gouverneur de la majorité présidentielle a été proclamé vainqueur avec 15 voix, contre 14 au tandem d'opposition. L'UN réclame un second tour de vote. Ne Mwanda Nsemi, lui, a appelé, pour ce 1er février, à manifester contre "la démocratie de la corruption". Selon M. Fuka Unzola, interrogé par Reuters, les violences ont commencé mercredi soir, quand la police a fait irruption dans une auberge où avait logé Ne Mwanda Nsemi durant son séjour à Matadi. Selon le maire de la ville, les policiers voulaient perquisitionner l'endroit et ils se sont heurtés aux membres de Bundu dia Kongo, faisant plus d'une dizaine de morts. Selon la publication de la secte, "Kongo Dieto", celle-ci dispose d'un "service d'ordre intérieur", les Mikengi, mot qui "veut dire les gardiens, les surveillants". Ceux-ci subissent des "entraînements" et des "exercices de self-défense", ajoute la revue. Mercredi soir, les Casques bleus de l'Onu ont dû tirer en l'air pour dégager deux de leurs véhicules et leurs passagers, encerclés par 200 personnes hostiles, qui ont fini par brûler un des véhicules. Jeudi, les violences se sont répandues dans plusieurs villes du Bas-Congo et Kinshasa a envoyé l'armée en renfort. Celle-ci n'a pas hésité à ouvrir le feu sur des manifestants à Moanda, où Bundu dia Kongo est particulièrement bien implantée. Selon le ministre de l'Intérieur, au moins sept policiers ont été tués, dont l'un décapité à Boma, autre place-forte de la secte. Les agences de presse évoquaient jeudi soir un total d'une soixantaine de morts. - - - - - - - - - - - © Copyright La Libre |
Bozizé à la rencontre des rebelles - 2/2/2007 |
Le président centrafricain François Bozizé est arrivé jeudi tard dans la soirée à Tripoli, où il doit poursuivre des discussions entamées fin janvier en Libye avec des responsables rebelles centrafricains, a annoncé vendredi la radio nationale. Le président Bozizé a rejoint dans la capitale libyenne ses émissaires mandatés pour "continuer les discussions avec le chef rebelle Abdoulaye Miskine et l’ancien ministre André Ringui Le Gaillard" qu’il avait rencontrés à Syrte le 25 janvier en marge d’un sommet de la Communauté des Etats sahélo-sahariens (Cen-Sad). Parmi ces émissaires, figurent son conseiller politique Dieudonné-Stanislas M’bangot, le ministre de la Justice Paul Otto, et le pasteur Isaac Zokoué, président du Groupe des sages chargé de veiller à l’application du code de bonne conduite régissant la vie politique centrafricaine. Abdoulaye Miskine, ex-chef d’une unité spéciale de l’armée centrafricaine sous le président déchu Ange-Félix Patassé, renversé en 2003 par M. Bozizé, se présente comme le chef d’état-major de l’Union des forces démocratiques pour le rassemblement (UFDR), qui avait conquis en novembre 2006 plusieurs localités du nord-est de la Centrafrique avant d’en être délogé un mois plus tard par l’armée appuyée par des soldats français. André Ringui le Gaillard, ex-ministre de M. Patassé, est réputé proche de l’Armée populaire pour la restauration de la République et la démocratie (APRD), qui avait revendiqué plusieurs attaques contre des villes du nord-ouest centrafricain entre fin 2005 et début 2006. |
LA REPUBLIQUE CENTRAFRICAINE FACE A SON DESTIN
Finies les gesticulations militaro-politiques?Qui ose aujourd'hui croire à un semblant de retour au calme dans un pays comme le notre aux frontières perméables et sans une armée d'élite capable de défendre elle même son territoire?
Les soubressauts de ces derniers mois ont mis en exergue un véritable manque de volonté politique de nos dirigeants à vouloir mettre en place une une armée digne de ce nom et capable d'assurer sa fonction première la défense du territoire national...
Un Pays sans une structure militaire efficace est voué à des répétitivités de tentavives de destabilisation de la part de ses voisins.
La problèmatique actuelle est cette équation à plusieurs inconnues posée au sujet du départ imminent des troupes Françaises qui sont venues combattre à la place de nos éléments de la FACA.
Le chef de l'état et Ministre de la défense a t'il trouvé la parade qui faciliterait la prolongation de la paix dans les régions secouées par les attaques des rebellions diverses?
Une victoire militaire pour qu'elle soit pérenne doit d'abord s'appuyer sur une base solide de consensus national, ce que certains appeleront un dialogue national...
Le précédent Dialogue a permis de recadrer de nombreuses erreurs d'appréciation des hommes du 15 MARS voulant absolument écarter tous les leaders politiques,la médiation de BONGO a changé les donnes...et les résultats des urnes jadis contestables, ne sont plus contestés.
Plusieurs années de pratique font de BOZIZE et de son équipe aujourd'hui des véritables acteurs politiques du pays.
Certes, cette première phase opérationnelle de reconnaissance internationale a été un succès, des nombreux contrats ont été signé et les institutions internationales ont joué le jeu, contrairement au régime défunt la France à mis la main à la pâte...
Il est grand temps de passer à la vitesse supérieure, c'est à dire de mettre en application la seconde phase opérationnelle celle de la bonne gouvernance, afin de faire profiter au peuple Centrafricain les fruits de cette dividende...
Le peuple centrafricain a assez souffert de la gestion clanique, ethniciste et régionaliste de la chose publique...
L'ESPOIR FAIT VIVRE ...
MAIS ON NE PEUT PRETENDRE NOURRIR UN PEUPLE EXCLUSIVEMENT AVEC DE LA POLITIQUE...
Lucé Raymond BOMONGO
VOUS ÊTES DE PLUS EN PLUS NOMBREUX A NOUS FAIRE CONFIANCE, MERCI DE TRANSMETTRE CE MESSAGE A VOS CONNAISSANCES..