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3 janvier 2009 6 03 /01 /janvier /2009 19:22
« A vendre : pays pauvre »
(Mwinda 02/01/2009)


Pris dans le « train-train » quotidien, la réalité occidentale nous pousse parfois à ranger nos plumes voire nos aquarelles afin de ramener de quoi se mettre sous la dent, payer son loyer et éviter les courriers humiliants et incendiaires que la banque nous envoie parce que nous sommes à découvert.

Affalé sur le canapé, je lis « Le Nouvel observateur » quand, tombant sur un article intitulé « A vendre : pays pauvres » mon sang n’a fait qu’un demi tour. Et figurez-vous, on y fait mention du Congo, une fois de plus. Le pays dans lequel je suis né est à vendre ; sapristi la malédiction se poursuit !

La Chine est prête à bondir sur un million d’hectares de terre pour y faire une agriculture intensive afin de nourrir son milliard d’habitants. Pendant ce temps, l’œuf et la farine de manioc que l’on mange à Brazzaville proviennent respectivement du Cameroun voisin et du Congo-Démocratique ; allez donc comprendre !

Les politiques préfèrent remplir les greniers de munitions pour nourrir les « Kalachs » (2500 CFA la cartouche, l’équivalent d’un déjeuner d’une famille de cinq personnes).

Une question a resurgi dans ma frêle conscience : que vont devenir les populations déjà pauvres qui ont toujours occupé ces terres depuis des générations ? La réponse est simple : les villageois congolais seront tout simplement chassés de leur village puis leur bicoque rasée.

Voici le sombre destin auquel nos compatriotes sont voués ! De la même manière qu’ils ont subi les guerres fratricides imposées par les cadres voraces corrompus qui roulent en 4x4, pillent, tuent, violent en toute impunité depuis l’accession de notre pays à la décadence, pardon à l’indépendance ; ils devront endurer cette nouvelle humiliation.

Une prétendue liberté était acquise en août 1960. Le résultat de nos jours pousserait Simon Kimbangu, André Matsoua… à se retourner plusieurs fois dans leur tombe.

De quoi sont faites les cervelles de nos « politichiens » ?... D’asticots peut-être, ou de fientes de colombes. « Après moi le déluge ! », c’est ce qu’ils doivent se dire.

Les grandes nations de ce monde ont vu différentes personnalités qui ont pris le flambeau, se sont sacrifiées pour que les générations futures puissent accéder au bien être, mais nous figurons toujours dans les annales de la pénombre.

Une véritable république ne s’est jamais instaurée ; pour ceux qui ont eu la chance de sortir hors des frontières congolaises, attendons-nous à plus de bips téléphoniques de la part de nos anciens collègues de classe, nos anciens voisins, notre famille dans toute son élasticité :

- « Rappelle-moi d’urgence… ! »
- « Alors qu’est ce qui ne va pas ? »
- « Fais-moi un " western union " tout de suite sinon tu apprendras que je suis mort ! »

En tout cas à nos politiques je dirai : vous avez été formés par le colon blanc qui vous a donné des fournitures scolaires gratuites, des bourses d’études, la sécurité sociale et plein d’autres avantages que vous vous rappelez parfois nostalgiquement en comparaison avec notre génération. Vous avez vendu le pétrole sur trente ans, le bois,… Moi et mes frères nous avons eu la « Kalach » et nous nous sommes entretués pour perpétuer l’opulence dans laquelle vous voulez toujours vivre sans effort : Alors pardon, ne vendez pas le Congo !
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3 janvier 2009 6 03 /01 /janvier /2009 18:27
Formation prochaine d'un gouvernement de large ouverture
(Xinhuanet 02/01/2009)


LIBREVILLE -- Le président gabonais Omar Bongo Ondimba a annoncé mercredi, dans son message du Nouvel An à la nation, la formation prochaine d'un gouvernement de large ouverture,a-t-on appris jeudi de source officielle.

"Ce gouvernement, je le veux de large ouverture", a indiqué le chef de l'Etat gabonais.

"J'invite tous les chefs des partis politiques de me faire des propositions des personnalités, chefs de partis ou membres susceptibles de faire partie de cette nouvelle équipe", a dit le président Bongo, mécontent de l'immobilisme de l'équipe gouvernementale actuelle.

Sans préciser la date de formation de cette nouvelle équipe, le président gabonais a souhaité former "un gouvernement de missions ouvert et conquérant, collé aux réalités, n'ayant pour seul objectif que ceux de ma politique, pour seule ambition, le bonheur du peuple gabonais".

Le futur gouvernement pourrait compter en son sein des membres non issus du parti présidentiel, le Parti démocratique gabonais ( PDG) ou de l'actuel majorité présidentielle déjà représenté dans l'équipe actuelle.

Ce besoin, a-t-il justifié, se traduit par la volonté de voire d'autres Gabonais s'accommoder à la gestion de la chose publique.

"Il s'agit tout simplement pour moi de permettre à d'autres Gabonais d'acquérir l'expérience de la chose publique, de les amener à se mettre au service de la République, et surtout de les faire travailler tous pour le Gabon", a soutenu le numéro un gabonais.

L'équipe gouvernementale actuelle est conduite par le Premier ministre Jean Eyeghe Ndong.



 

© Copyright Xinhuanet

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2 janvier 2009 5 02 /01 /janvier /2009 16:19

 

Congo-Kinshasa: Un pasteur vole un billet de cent dollars dans les offrandes
Donatien N. Mupompa
2 JANVIER 2009


     Kinshasa — Ce dimanche 28 décembre, jour du Seigneur, l'église «Pesa Obika» de la commune de Matadi est pleine à craquer. Après les louanges, est arrivé le moment des offrandes. Le synthétiseur joue de plus belle et sous un rythme cadencé, les fidèles glorifient l'Eternel avec les cantiques du moment. M. MPK, pasteur adjoint et dirigeant de la chorale entonne : « Pesa makabo, Nkolo akozongisela yo (Ndlr : Donne les offrandes, Dieu te récompensera) ».

Dans cette frénésie, le choriste Luemba est emballé, et se voit déjà au ciel. Dans sa poche se trouvent deux billets de banque. Celui de cent francs congolais est destiné aux offrandes, et l'autre de cent dollars américains est réservé pour la garantie locative.

Emporté par l'euphorie, Luemba s'avance vers le panier à offrandes, en esquissant un pas de danse. Il plonge la main dans la poche. Mais par mégarde, il tire le billet de cent dollars et le jette dans le panier.

Après le culte, il file directement chez son nouveau bailleur pour payer la garantie. Mais au lieu des cent dollars, c'est cent francs congolais qui émergent le billet de sa poche.

Le bailleur trouve là une farce de mauvais goût, et prend ce locataire potentiel pour un homme moins sérieux. Dépassé par la tournure des événements, le choriste tient la tête entre ses deux mains. Après un temps de méditation, il rentre à l'église.

Là, il questionne Wivine, l'une des soeurs en Christ chargées de la collecte. Celle-ci lui confirme : « Si, au moment du comptage, j'ai aperçu un billet vert et me suis exclamée : "Papa pasteur, voici un billet de cent dollars dans le panier à offrandes.

Le pasteur adjoint a rétorqué : «Soeur Wivine, donne-moi ça. Curieusement, ce pasteur chargé de la vigilance l'a enfoui dans la poche droite de son pantalon ». A cette révélation, frère Luemba se met donc à la recherche du pasteur impénitent.

On lui fait comprendre que ce dernier vient de sortir du bureau d'un pas pressé, en disant que son enfant est terrassé par la fièvre à la maison.

Pour frère Luemba, c'est là une nouvelle pas du tout bonne. Il court donc comme une gazelle, dans l'espoir de rattraper celui qui a emporté sa fortune.

Heureusement pour lui, le pasteur est encore à quelques centaines de mètres de l'église. Luemba l'interpelle : « Amen pasteur, je vous ai rejoint pour que vous me restituez le billet de cent dollars que vous avez pris. Cet argent doit me servir pour la garantie locative ».

A ces mots, le pasteur adjoint monte sur ses grands chevaux. Il fulmine et menace de corriger ce fidèle irrévérencieux. Leur dispute attire des curieux. Ces derniers veulent trancher pour les départager. Peine perdue, le ministre de Dieu clame son innocence.

Devant la résistance du pasteur, Luemba opte pour les manières fortes. Les jeunes garçons qui se trouvent sur place l'aident à maîtriser le pasteur adjoint. La fouille porte ses fruits. Les cent dollars reposent bel et bien dans la poche droite du serviteur de Dieu. En guise de correction, le pasteur aux mains longues reçoit quelques coups de poings et des gifles.

Revenu à l'église, frère Luemba annonce la bonne nouvelle au pasteur titulaire et aux membres du comité paroissial. Il en profite pour leur signifier, séance tenante, son départ de cette église. Quant au pasteur adjoint, il est suspendu pour six mois, à cause de cet acte qui venait de ternir l'image de la maison de Dieu.

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17 décembre 2008 3 17 /12 /décembre /2008 21:59

Les éléments de la garde présidentielle en formation sur les Droits humains

Bangui 17 déc. (ACAP) - Le ministre délégué à la Défense Nationale, M. Jean Francis Bozizé, a ouvert mardi 16 décembre 2008 à Bangui, les travaux d'un atelier d'initiation des éléments de la garde présidentielle aux principes directeurs de protection de l’enfance en situation d’urgence et des Droits de l’Homme, en présence de quelques représentants du système des Nations Unies en Centrafrique.


Organisé par le ministère de la Défense nationale en partenariat de quelques agences du système des Nations Unies en Centrafrique, notamment le Haut Commissariat des Nations Unies pour les Réfugiés (Hcr), le Bureau de l'Organisation des Nations Unies en Centrafrique (Bonuca) et le Fonds des Nations Unies pour l’enfance ( Unicef ), cet atelier a pour objetif de faire connaître à l’armée nationale, les principes généraux des Droits de l’homme, pour mieux les protéger en concevant des stratégies pouvant permettre de surmonter les difficultés rencontrées dans leur application.

"La formation demeure, à tous points de vue, le moyen indispensable à l’acquisition des connaissances et des compétences nécessaires à l’accomplissement de la mission traditionnelle du soldat", a déclaré M. Jean Francis Bozizé à l'ouverture des travaux..

"L'unité du pays et du peuple, tout comme la paix sociale et la sécurité nationale dépendent étroitement de la capacité d’une armée réhabilitée, apte à assurer en permanence sa mission régalienne de défense de l’intégrité du territoire national, la protection des biens et des personnes, en fin de compte de la démocratie, sans laquelle, il ne saurait y avoir de développement", a-t-il ajouté.

Il a indiqué que le gouvernement attache une importance capitale au renforcement des capacités des forces armées dans un contexte de démocratie véritable.

"Les autorités centrafricaines placent beaucoup d’espoir dans le Dialogue Politique Inclusif en cours, et souhaitent voir les décisions qui en sortiront apporter des solutions adéquates à la situation de tension permanente engendrée par la présence d’hommes armées qui écument sans cesse les régions de l’arrière pays", a-t-il ajouté.

Pour le Représentant de l'Unicef, M. Georges Valès, cette formation devrait permettre aux participants de "réviser" les aspects liés aux Droits de l’homme et des enfants qui sont souvent pris en otages par les forces et les groupes armées.

Car ," dans la plupart des conflits armées, les personnes les plus vulnérables sont toujours les enfants, les femmes enceintes et les vieillards", a-t-il relevé.

L'expert du Bonuca, M. Honana, a quant à lui souhaité que cette formation contribue à améliorer la performance de la République Centrafricaine dans le prochain rapport sur les Droits de l’homme, "afin de montrer qu’il y a une évolution positive dans le comportement des Forces armées centrafricaines".







Mercredi 17 Décembre 2008 - 16:24
Nina Gbagbo/ACAP.

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15 décembre 2008 1 15 /12 /décembre /2008 18:46
L’UA se préoccupe du limogeage du PM somalien
 

APA-Addis-Abeba (Ethiopie) La Commission de l’Union africaine (UA) a exprimé mardi sa préoccupation au sujet du limogeage du Premier ministre somalien, Hassan Hussein Nur ’Adde’ par le président Abdullahi Yusuf Ahmed, estimant que le projet de loi sur la presse va compliquer davantage la situation dans ce pays.

Le président du gouvernement de transition fédéral (TFG) somalien, Abdullahi Yusuf, a annoncé dimanche le limogeage du Premier ministre suite à des différends notés dans les affaires politiques du pays.

Les deux dirigeants se trouvaient à Addis-Abeba le mois dernier pour des négociations destinées à mettre fin à leurs différends.

« Le président de la Commission souligne que cette annonce va compliquer davantage la situation et augmenter la division au sein du TFG", note le communiqué de l’UA.

Elle risque même de saper les efforts considérables qui sont en train d’être déployés par l’UA, l’IGAD et la communauté internationale dans son ensemble y compris les Nations unies, pour poursuivre la réconciliation, la paix et la stabilité en Somalie, ajoute le communiqué.

L’UA, qui dispose de plus de 3 000 soldats de paix ougandais et burundais en Somalie, suit de près la situation sur le terrain surtout à la suite de la décision éthiopienne de se retirer de ce pays d’ici fin décembre 2008 à l’issue de deux ans d’intervention.

La communauté internationale notamment l’UA appelle les deux dirigeants à taire leurs différends par le dialogue.

Ce dernier incident entre les deux dirigeants risque d’installer l’instabilité en Somalie privée de gouvernement central depuis 18 ans.

 
DT/daj/dmz/mn/APA
15-12-2008
 
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11 décembre 2008 4 11 /12 /décembre /2008 22:02
Incidents à Yaoundé en marge d’une manifestation

La police camerounaise a dispersé violemment mercredi à Yaoundé une manifestation contre la corruption et arrêté une dizaine de personnes, dont le président de l'association initiatrice de cette protestation, ont annoncé des responsables d'ONG de la société civile. Parmi les personnes arrêtées, figure Bernard Njonga, le président de l'Association citoyenne de défense des intérêts collectifs (Acdic), a indiqué Jacob Kotcho, un dirigeant de cette ONG qui avait appelé à un rassemblement à son siège dans le cadre d'une campagne contre la corruption au ministère camerounais de l'Agriculture. Plusieurs centaines de personnes y étaient présentes, selon lui.
"La police a chargé, bastonné les militants et embarqué notre président Bernard Njonga" avec une dizaine d'autres militants, arguant que la manifestation "était interdite", a affirmé M. Kotcho.

Il a précisé que plusieurs manifestants ont été blessés, dont deux grièvement. Ces blessés graves ont été transportés dans une clinique. Huit autres personnes, dont M. Njonga, se trouvaient au Commissariat central de Yaoundé.

Des ONG européennes présentes au Cameroun et soutenant la campagne de l'Acdic, dont SOS Faim Belgique et Luxembourg, ont confirmé la dispersion de la manifestation, mentionnant l'interpellation de M. Njonga et de "plusieurs autres manifestants."

Selon un de leurs responsables, Jean-Jacques Grodent, elles "dénoncent avec virulence" cette intervention des forces de l'ordre contre une manifestation pacifique.

Selon l'Acdic, cette manifestation devait mettre fin à une campagne lancée le 3 décembre contre des détournements de fonds destinés aux agriculteurs par des agents du ministère de l'Agriculture. La sensibilisation concernait notamment "la gestion du programme national d'appui à la filière maïs".

Les détournements se font à travers des organes fictifs, créés par des fonctionnaires du ministère, qui ont ainsi absorbé 62% d'une subvention destinée aux producteurs de maïs pour 2008, d'après une étude publiée récemment par l'ONG.

Publié le 10 décembre 2008.
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5 décembre 2008 5 05 /12 /décembre /2008 15:51

 

N° 274
du 16/07/2003

Centrafrique


La presse  Centrafricaine serait elle sous pression?

Un journaliste recherché
après la mise en cause d’un Tchadien proche de Bozizé

Le directeur de publication du journal «les collines du Bas-Oubangui», Faustin Bambou, se cache depuis début juillet car il est recherché après avoir publié un article mettant en cause un Tchadien proche du président autoproclamé François Bozizé.
«Selon des informations vérifiées en ma possession, une convocation qui m’est adressée se trouve à l’imprimerie et je suis recherché à travers la ville. Si bien que je suis obligé de me cacher», a déclaré à l’AFP M. Bambou.
Dans son numéro 50, le journal avait comparé le rôle joué en ce moment par Mahamat Youssouf, un homme d’affaires tchadien se présentant comme un ami personnel du général Bozizé, avec celui joué par le beau-frère togolais de l’ancien président Ange-Félix Patassé, qui contrôlait d’importantes zones diamantifères.
Le journal mettait à ce sujet en garde le nouveau régime contre toute dérive susceptible d’entacher «la crédibilité» de la présidence centrafricaine.
En exil pendant deux ans à la suite de la tentative de coup d’Etat de mai 2001 revendiquée par l’ancien président, le général André Kolingba, M. Bambou est rentré à Bangui après le récent changement de pouvoir.

Arrestation puis libération
du directeur de publication du quotidien Le Démocrate

Le directeur de publication du quotidien Le Démocrate, Ferdinand Samba, a été remis en liberté le 15 juillet, après quatre jours de détention au commissariat du port à Bangui.
Ferdinand Samba avait été arrêté afin de permettre «l’identification» des auteurs des exactions commises à Kaga Bandoro, à 400 km au nord de Bangui.
Dans un article intitulé «Kaga Bandoro: le Front populaire de libération passe à l’attaque», Le Démocrate avait révélé que «les éléments du fantomatique Front de libération du peuple centrafricain (FLPC), créé par Patassé depuis Lomé, son lieu d’exil, ont surpris tôt le matin du jeudi 3 juillet 2003, la population de la ville de Kaga Bandoro».
Le journal avait ajouté que «les éléments du FLPC, appuyés et entraînés par l’Armée nationale de résistance (ANR), mouvement tchadien politico-militaire opposé à (au président tchadien Idriss) Déby, ont attaqué les forces loyalistes à Kaga Bandoro, faisant une trentaine de morts».
Selon la police, les auteurs de cette attaque étaient des «éléments incontrôlés tchadiens et centrafricains».

Un journaliste condamné à six mois de prison ferme

Enfin, Michel N’Gokpélé, directeur de publication du journal Le quotidien de Bangui, a été condamné le 3 juillet à six mois de prison ferme pour «diffamation par voie de presse et incitation à la haine ethnique». Détenu depuis le 18 mai dernier à la prison de M’baïki, M. N’Gokpélé a également été condamné par le tribunal correctionnel de cette ville située à 105 km au sud de Bangui à verser un franc symbolique de réparation à Thomas d’Acquin Koyazégbé, médecin chef de l’hôpital de cette localité qu’il avait mis en cause.
Michel N’Gokpélé, également secrétaire général du groupement des éditeurs de la presse privée indépendante de Centrafrique (GEPPIC), était poursuivi pour avoir publié un article dans lequel il accusait de détournements le Dr Thomas d’Acquin Koyazégbé.
Le procureur de M’baïki avait requis contre lui une peine de trois mois de prison ferme.
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25 septembre 2008 4 25 /09 /septembre /2008 11:01

Endettement de l'Afrique : de quoi se mêle Sarkozy ?

 

Le président français a encore parlé. Pour l'Afrique, pense-t-il, chaussant sans doute les bottes de son prédécesseur Chirac "l'africain".
Du haut de sa chaire, au siège de l'ONU, Nicolas Sarkozy a interpellé la communauté internationale, de la manière franche, directe et sans détour qu'on lui connaît. C'est plus que proverbial, l'homme ne fait généralement pas dans la langue de bois. Mais le plaidoyer qu'il délivre pour l'Afrique ne convainc personne. Pire, il suscite des interrogations qui conduisent au doute et même à la suspicion. On a légitimement peur en écoutant pareil discours provenant de la bouche de Nicolas Sarkozy. Car la rhétorique sonne faux. Outre qu'elle infantilise, elle laisse transparaître comme une bonne dose de paternalisme suranné qui peine à se cacher. Et c'est cela qui choque, blesse et meurtrit. Tout président qu'il est, Nicolas Sarkozy n'a pas mandat pour commander aux Africains la conduite qu'il leur faut tenir. Il n'a pas le droit de se moquer de façon si ostentatoire de l'ensemble du continent africain. Pas plus qu'il n'a le droit de s'attaquer si vertement à la Chine (même sans la nommer) alors qu'elle aussi vient offrir ses services.
Derrière l'argumentaire utilisé se laisse deviner sans peine la conviction du président français: voici des Africains pour lesquels nous avons tout fait, sommes prêts à faire davantage, et qui nous font cependant l'injure (l'infidélité ?) d'accepter de nouveaux amis qui feront bien moins que nous. Autant arrêter le massacre avant qu'il ne commence.
Il faut avoir le courage de le dire tout net, le président français à lui tout seul, ne peut pas savoir mieux que l'ensemble des Africains, ce qui est bon pour leur continent. La préoccupation de Sarkozy, la vraie, celle qui ne dit pas son nom, mais que tout le monde voit, tant elle peine à se dissimuler, est celle de bon nombre d'Occidentaux qui s'effarouchent, à la seule pensée que le continent africain puisse basculer et tomber dans l'escarcelle des Chinois. Pour des raisons à la fois idéologiques et économiques. Inquiétude somme toute légitime, car il est indéniable que ce pays prend de plus en plus pied en terre africaine. Leurs articles, disponibles et à petits prix, sont désormais prisés aux rues marchandes de nombre de villes et contrées africaines, et représentent une véritable aubaine pour des populations frappées de plein fouet à la fois par les effets dévastateurs de la dévaluation de 1994 et par la récession qui s'en est suivie. Des populations qui trouvent là, produits et articles que peut leur permettre le peu d'argent qui se trouve encore dans leur porte-monnaie. Où est l'ingratitude, où est l'infidélité ? C'est là une simple affaire de réalisme.
Depuis le fameux sommet de la Baule, il n'est un secret pour personne que l'aide au développement des pays africains est passée au crible de critères draconiens, choisis et décidés de façon unilatérale par les donateurs occidentaux. Normal, dirait-on. La main qui donne est toujours au-dessus de celle qui reçoit. Et ces dons, lorsqu'ils sont faits, doivent obéir à des conditionnalités telles que, parfois, on se demande finalement à qui profite vraiment l'aide octroyée: à celui qui la reçoit, ou à celui qui l'envoie ?
Il faut avoir l'honnêteté de le reconnaître, la Chine, elle au moins, ne fait pas tant de chichis. Et tant pis pour ceux qui disent qu'elle n'est pas désintéressée. Qui, en la matière l'est tout à fait ? Avec elle, au moins, c'est plus simple, plus clair, plus vrai. C'est cela aussi qui la rend populaire. Et c'est sans doute parce qu'elle a multiplié les financements à hauteur de milliards de dollars ces dernières années, en Afrique, dans des projets de constructions d'infrastructures et dans bien d'autres domaines, que les Européens constatent, s'inquiètent et s'agitent. Ils trouvent en Sarkozy un illustre porte-parole. Mais peut-il en être autrement ? On se rappelle que les pays du G8 (Allemagne, Canada, Etats-Unis, France, Grande-Bretagne, Japon et Russie et Italie), lors du sommet de Glenagles au Royaume-Uni, en juillet 2005, s'étaient engagés à porter l'aide de l'Afrique à 50 milliards de dollars. Outre que cette aide a été ramenée, peu de temps après à 21,8 milliards de dollars, les experts de l'ONU constatent qu'à ce jour, l'aide publique au développement de l'Afrique n'a augmenté que du 1/4 de ce montant. Et pendant ce temps, la Chine multiplie ses offensives, avec succès, il faut l'avouer. Peut-on raisonnablement lui en chercher noise ? Lorsque Sarkozy s'en prend aux "nouveaux bailleurs, qui sont par ailleurs les bienvenus" et qui multiplient l'aide sous forme de projet, il a tout faux. Et il n'est pas loin de penser de l'Afrique qu'elle demeure la chasse gardée d'une Europe qui est prête à tout pour conserver jalousement son bien. Une idée de l'Afrique qui n'est plus de mise, il faut en convenir. L'intention n'est pas de dire ici que le continent n'a pas bénéficié d'aide des Européens. Mais l'honnêteté commande aussi de reconnaître que certaines aides de leur part, fonctionnent à la manière des perfusions qui tiennent le patient tout juste en vie. On évite de le guérir, ainsi on a l'assurance qu'il aura toujours besoin de vous. Même en politique, cela relève du malsain.
Autres formes d'aides, celles qu'on a vues, dont ont bénéficié les Européens de l'Est, après la désintégration de l'Union soviétique, ou, plus récemment, celles dont ont bénéficié les Géorgiens pour reconstruire leur pays après la guerre du Caucase : des milliards déversés en quelques semaines. Autres lieux, autres façons de faire. Oui, mais, cela relève de la politique de deux poids, deux mesures. L'Europe donne à l'Afrique, c'est un bien. Elle donne ce qu'elle veut, à qui elle veut, quand elle le veut. Cela aussi est normal, la politique et la diplomatie ne fonctionnent pas comme la morale.
Le continent africain ne peut pas, sérieusement, émettre des revendications en la matière. Mais il peut, mieux, il doit, exiger le droit du choix de ses amis, alliés et partenaires économiques pour son développement. Il exerce là son droit le plus absolu, sa liberté de conscience. Il a le droit de chercher à diversifier ses relations politiques, diplomatiques et économiques. En toute souveraineté. Nul n'est en mesure de le lui interdire, pas même Nicolas Sarkozy. Et c'est tant mieux si cela suscite une émulation qui pousse les Européens à proposer plus et mieux. Ce n'est sans doute pas une simple coïncidence, si l'appel du président français intervient à un moment où le cataclysme subi par les marchés fiscaux et financiers suscite inquiétude et incertitude sur l'avenir économique mondial. L'Europe a-t-elle peur de perdre l'Afrique ?
Des "erreurs du passé", il y en a certes eu, mais pas forcément du côté de ceux qu'on croit. L'Europe ne donne pas gratis pro Deo. Une contrepartie est toujours attendue, visible ou non. Des chefs d'Etat du continent africain bénéficient même à ce jour de la confiance de leur ancienne métropole. A quelles fins ?
Autant il faut la Russie pour l'équilibre mondial dans le domaine militaire, autant la Chine est nécessaire pour l'équilibre économique mondial. Un monde unipolaire n'arrange que ceux qui le créent. Et en définitive, plein droit revient aux Africains de choisir leur chemin, leurs amis. L'adage populaire relève du truisme, mais l'occasion sied pour le rappeler: il vaut mieux un puits peu profond, avec de l'eau, qu'un puits profond, sans eau. Si la Chine devenait pour l'Afrique un puits peu profond et avec beaucoup d'eau, il serait irraisonnable que ce continent s'en prive.

 

   
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13 septembre 2008 6 13 /09 /septembre /2008 01:00

POURQUOI LA DIASPORA CENTRAFRICAINE EST ELLE MORTE ?

L'histoire ne peut bégayer, que si, les révisionnistes réfutent la véracité de certains faits historiques.
La diaspora Centrafricaine, véritable fer de lance de la jeune Africaine de l'époque n'est plus que son ombre.
On parcourant des yeux les archives universitaires et les comptes rendus des multiples associations pour le développement de l'Afrique, les Ngoupandé, Yéro, Darlan et bien d'autres pour ne citer que ceux là ont marqué d'une empreinte indélébile la diaspora Africaine (FEANF),

Dans l'optique d'un développement intégré de l'Afrique, ces élites ou leaders charismatiques devraient être porté le plus rapidement possible au pouvoir dans différents pays africains.

Nos aînés embrigadés dans des grandes théories marxistes ou communistes ont regagné le pays manant ballant pensant pénétrer le système de nos vieux Dictateurs afin de les renverser.
Véritable utopie, pourquoi le miracle ne s'est il produit que dans quelques pays Africains pas le notre ?
En vérité, nos aînés ont succombé à la tentation du capitalisme, de l'embourgeoisement et la théorie de l'arroseur arrosé.
Une nouvelle génération avec les Grothe, Lenghat,Mekassoua ont pris la relève avec toute la verve et la fougue qui caractérisent la jeunesse allaient changer le cours des choses en surfant sur les vagues de la démocratie.
BOZIZE arrache le pouvoir aux mains de PATASSE,un président démocratiquement élu mais devenu la peste de la nation.

De nominations en guise de partage du gâteau à ceux qui devaient insuffler le renouveau centrafricain ont plongé la diaspora dans un chaos inébranlable.
Le chiisme, l'etnicisme, le régionalisme ont refait surface, de nouvelles rebellions des EX rebelles, toujours les même continuent de terroriser le pays.

Le Cercle des Centrafricains de France, jadis, apolitique sombre dans le mutisme voire querelle partisane.
Il faut remonter aux archives des procès verbaux de précédentes élections pour retrouver des traces de ce mouvement qui devait en principe réunir tous les compatriotes de la diaspora.

La diaspora centrafricaine actuelle est elle morte? OUI, tout à fait  car un mouvement sans tête ni queue et leader charismatique ne peut peser sur le pouvoir de BANGUI.
 
La nomination d'un certain DJENTO en qualité de conseiller au sein de la diaspora pose réellement une gravissime problématique, celle de savoir le bilan exacte depuis sa nomination et les objectifs escomptés de sa mission.

Une diaspora divisée ethniquement ne peut contribuer au développement du pays.
Il ne faut pas chercher loin pour comprendre le silence de cette diaspora écartée du dialogue national inclusif, et qui joue à un jeu assez dangereux qui risque d'embraser le pays entier, en décidant de ne condamner aucun acte posé que se soit du côté rebelles comme de celui de BOZIZE et son gouvernement.

Devrons-nous rester silencieux devant ce comportement irresponsable de la diaspora ? Non, il y a dans cette communauté de gens de bonne volonté qui cherchent à s'exprimer autrement des orientations du Cercle Centrafricains de France, des partis politiques, ou de différents groupes rebelles,

A tous ceux qui estiment après longue observance de cette décomposition de la diaspora et qui veulent rejoindre un forum ou autre forme de structure pour faire entendre la voix de la diaspora, je vous propose de nous réunir afin de mettre sur pied une nouvelle structure neutre de notre diaspora.

Nous devons réagir le plus rapidement possible afin d'imposer la participation de notre diaspora au dialogue national inclusif.
M. Cyriaque GONDA Ministre de la communication et de la réconciliation doit comprendre que la force d'un pays repose dans l'efficacité de sa diaspora.

Merci pour votre esprit patriotique

Raymond BOMONGO
ita_tizo@...

 

http://centrafrique.skyblog.com

BREAKING NEWS OF CENTRAFRIQUE OPINION

http://centrafrique.over-blog.com

BREAKING NEWS OF CENTRAFRIQUE 2010

http://bonnegouvernance.monsite.wanadoo.fr

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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30 août 2008 6 30 /08 /août /2008 00:08

Rumeurs de remaniement ministériel en RDC : Gizenga ne veut pas lâcher son job!

Depuis plusieurs semaines, des rumeurs circulent à nouveau à Kinshasa à propos d'un remaniement de l'équipe gouvernementale du premier ministre Antoine Gizanga. Rappelons que ce dernier est à la tête du gouvernement congolais depuis février 2007, soit après les élections présidentielles teintées d'irrégularités qui ont légitimé le pouvoir de Joseph Kabila. 

La nomination d'Antoine Gizanga à la primature résulte d'une alliance créée après le premier tour des élections et qui fut dictée par les parrains occidentaux du Congo, ceci afin de faire échec à la montée de popularité fulgurante de Jean-Pierre Bemba dans la partie occidentale de la RDC, particulièrement à Kinshasa. On sait qu'après le premier tour le pays était divisé en deux : l'est votant massivement pour Joseph Kabila, alors que l'ouest se ralliait majoritairement à Jean-Pierre Bemba. Ce clivage est-ouest avait sans doute fait très peur aux parrains occidentaux de Joseph Kabila qui tenaient absolument à l'imposer à la tête du pays, alors que l'ouest risquait de devenir ingouvernable pour ce dernier.

Ce qu'on appelle maintenant l'Alliance de la majorité présidentielle (AMP en sigle) est donc une invention de l'extérieure pour trouver à Kabila des alliés politiques originaires de l'ouest, notamment Antoine Gizanga du PALU et Nzanga Mobutu (ADEMO et qui plus est beau-frère de l'ex-chairman Bemba).
Pour certains (entre autres pour ces deux partis), cette alliance aurait changé la donne électorale au cours du deuxième tour de l'élection présidentielle dans l'ouest du pays en faveur de Joseph Kabila. Mais selon certains analystes indépendants, sans les irrégularités qui se sont produites au moment du vote, l'alliance de ces deux partis au PPRD n'aurait pas été suffisante pour diminuer de manière suffisante le score de Jean-Pierre Bemba dans la partie ouest du pays. 

Depuis bientôt deux ans que Gizenga est à la tête de la primature, tout le monde semble d'accord pour dire que ce gouvernement "éléphantesque" est caractérisé par l'immobilisme, l'incompétence et l'invisibilité presque totale de la personne du premier ministre sur le devant de la scène. En somme, depuis qu'il a été nommé à la primature, Gizenga s'affiche presque comme un sourd et muet devant tous les problèmes qui accablent le pays. Signalons que l'âge du capitaine du navire congolais ne l'aide sans doute pas, mais il faudrait qu'il ait l'honnêteté intellectuelle de passer la main s'il n'a plus la force d'accomplir sa tâche. Mais dans les démocratures africaines, les politiciens s'accrochent au pouvoir (quel qu'il soit) jusqu'à la fin, parce qu'après il n'y a rien... à voler, ou du moins les ressources disponibles se raréfient grandement.

En dépit de toutes ces faiblesses dans le chef du gouvernement, le premier ministre tient mordicus à garder son poste jusqu'à la fin du mandat présidentiel, en invoquant l'alliance conclue avec le PPRD après le premier tour des élections. Même dans l'entourage de Joseph Kabila, la présence de Gizenga à la primature est de plus en plus perçue comme un boulet, surtout dans la perspective des élections municipales qui doivent se dérouler en 2009. En effet, aucun des cinq chantiers du président (ses 5 chansons, comme on dit à Bukavu) n'a été mis en œuvre jusqu'à ce jour, sans oublier l'insécurité qui règne un peu partout à cause de la pléthore de soldatesque désœuvrée qui traîne dans le pays. À cela, il faut ajouter la corruption, les détournements de fonds public et la mauvaise gestion qui caractérisent les institutions politiques et les entreprises étatiques, pendant que la population croupit dans la misère.

Et parlant de détournement, il faut avouer que la communauté internationale (qui agit presque comme tuteur légal du Congo) ferme carrément les yeux sur la dilapidation de l'aide internationale dont bénéficie le Congo pour tous les programmes et projets de réhabilitation, de réforme du secteur de la sécurité, etc. Prenons le cas de la conférence de paix de Goma qui a accouché du Programme Amani (qui est actuellement affublé du sobriquet de "Money Program"). Une partie importante du budget pour l'organisation de cette conférence et à la mise en œuvre de ce Programme Amani a été détournée, selon des sources bien informées. Mais en dépit de cela, la communauté internationale continue à y engloutir des fonds occidentaux sans qu'on ait justifié l'utilisation des fonds précédemment déboursés. À vrai dire, les leaders occidentaux continuent à tromper leur propre population à propos de ce qui a réellement été accompli au Congo depuis la mise en place du gouvernement de transition en juin 2003. Non seulement la MONUC est-elle la plus importante mission des Nations unies, engloutissant 1 milliard de dollars US par année, sans compter le demi-milliard pour les élections de 2006 et les différents programmes financés de manière multilatérale et bilatérale (Banque Mondiale, FMI, France, États-Unis, Belgique, etc., etc.), mais toujours sans produire de résultats concrets au niveau de la sécurité, des conditions de vie, de la relance de l'économie et de la situation politique générale dans le pays.

Dans ce drame politico-financier qui se joue en RDC, la communauté internationale s'avère être un complice de taille. Soulignons ici que par communauté internationale, nous faisons référence aux grandes puissances internationales et régionales qui, chacune de son côté, avancent des pions selon leurs propres calculs géopolitiques concernant la région des Grands Lacs africains. Ce n'est pas la première fois que le Congo est l'objet de convoitise de la part des grands de ce monde. Quant à l'instauration de la démocratie et la tenue "d'élections historiques" en RDC qu'on ne cesse de nous chanter, il ne s'agit que de la poudre aux yeux pour d'abord dissimuler aux contribuables occidentaux le gaspillage des fonds publics engagés par leurs gouvernements respectifs et pour dissimuler également aux Congolais les véritables enjeux derrière l'imposition de Kabila à la tête du pays.

La rédaction


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