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4 février 2013 1 04 /02 /février /2013 21:19
            Front Républicain pour l’Alternance et la Paix F R A P   Communiqué de presse relatif à la composition du Gouvernement Tiangaye Informé par voix de presse ce Dimanche 3 Janvier 2013, de la composition du Gouvernement d’Union Nationale en Centrafrique,  le Front Républicain pour l’Alternance et la Paix FRAP prend acte et constate qu’elle confirme nos inquiétudes maintes fois réitérées à savoir : La résolution de la crise sécuritaire en Centrafrique doit se faire sans le Président Bozizé. C’est pourquoi nous faisons l’analyse suivante à la lecture de la composition de ce Gouvernement. Ce Gouvernement n’est pas un Gouvernement d’Union Nationale. Il ne l’est pas car contraire à la lettre et l’esprit des accords de Libreville Ce Gouvernement est de celui qui a perdu, c'est-à-dire Bozizé. Un rapide décompte montre que sur 33 ministres, plus de la moitié sont du camp du président Bozizé, et non des moindres. Sans compter les contre ministères et à venir les nominations des Directeurs de cabinet. Bozizé a perdu la guerre, ce qui nous a conduits aux pourparlers de Libreville, les Chefs d’Etat de la CEEAC dans leur grande mansuétude ont souhaité et fait accepter qu’il finisse son mandat en 2016, à contrario nous constatons qu’il sort grandi car il contrôle la quasi-totalité de l’exécutif. Ce Gouvernement n’est pas de nature à instaurer la paix. Il ne prend pas en compte la réalité sur le terrain et des conséquences issues de cette crise sécuritaire. Nous aurions pensé qu’il y eut un véritable grand Ministère de la Paix, qui aurait eut en charge la résolution de l’ensemble de la problématique post conflit. Sont oubliés les morts et les blessés, les veuves et les orphelins, les dommages directs et collatéraux. Ce Gouvernement est un gouvernement de conflit. Le président Bozizé reste un guerrier en vers et contre tous, il place deux anciens chefs rebelles à la tête du Gouvernement comme Vice premier Ministre pour instituer la confrontation au sein du Gouvernement, lieu par excellence de sérénité. Ce Gouvernement pléthorique ainsi composé, nous nous étonnons du silence du Premier Ministre alors que sa composition suscite une polémique générale et des rumeurs selon lesquelles la liste publiée ne serait pas arrêtée consensuellement entre lui et le Président de la République, le FRAP exige des éclaircissements officiels, ne pouvant accepter des dissensions irresponsables et prématurées au sommet de l’exécutif, au moment où tout doit être mis en œuvre pour alléger les souffrances de la population.  Ce Gouvernement enfin peut il sans équivoque garantir que les forces armées rebelles entendront raison, lorsque l’on sait dorénavant que leur principale revendication est désormais le départ de François Bozizé. Tout porte à croire que la crise centrafricaine n’est pas finie et que les hostilités reprendront de plus belle plongeant à nouveau le pays tout entier dans un chaos indescriptible et une misère sans commune mesure pour les populations. En conséquence, le Front Républicain pour l’Alternance et la Paix, FRAP, Fidèle à l’Acte fondateur de la plate forme politique du 27 Décembre 2012, estime que les accords de Libreville sont inapplicables à cause de nombreuses incohérences sources aggravantes de manipulations politiciennes et juridiques, Réaffirme que toutes les entités qui la composent restent fermement attachées aux grands principes des Nations Unies, de l’Union Africaine, de la CEEAC ainsi qu’aux instruments juridiques dûment ratifiés par la RCA. Conclue par la présente que l’échec des accords de Libreville est consommé et appelle au plus vite à un rendez vous inter centrafricain, mieux préparé et tenu entre les centrafricains. Tout en reconnaissant les efforts inlassables des Chefs d’Etats de la CEEAC, dans la résolution de la crise actuelle, le FRAP invite instamment la France, les Etats Unis, l’Union Européenne et l’Union Africaine à intervenir le plus rapidement possible pour mettre un terme aux souffrances du peuple centrafricain. Fait à Paris le 4 Février 2013   Manoël Mageot Président du FRAP
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27 avril 2012 5 27 /04 /avril /2012 17:53
Diaspora Centrafricaine : On ne veut pas de vous au pays…

Je grimpais hier dans un taxi pour me rendre à la radio sans trop me soucier des gens qui étaient à l’intérieur :

Le chauffeur, un trentenaire au crane rasé, rondouillard avec des yeux pétillants, une jeune femme les yeux cachés derrières des lunettes fumées, et à côté de moi à l’arrière du taxi un jeune homme bien sapé à l’allure de playboy. Apres que je sois monté et à peine que le chauffeur eut redémarré que ce dernier s’exclama : En tout cas, s’il ne tenait qu’à moi ces « je reviens » là, on les accepte plus au pays…Je tentais encore de comprendre ce trait d’esprit lorsque le « playboy » ajoutait : Je te dis, qu’est ce que ceux là peuvent même nous apporter de bien, si ce n’est encore qu’une autre invention pour avoir leur part du gâteau. Fini kodé fini kodé tchurrrr !!!!

C’est là que j’ai fait le rapprochement entre cette conversation et le lancement du mouvement FINI KODE. Je traduis presque mot à mot, «nouvelles manières de faire ». C’est un nouveau mouvement de la société civile crée par les centrafricains de la diaspora. Ce mouvement vient de publier un manifeste qui dresse un sévère état des lieux de la situation sociopolitique du pays et demande en même temps l’adhésion de tous les centrafricains à ses idées.

Le jeune homme se plaignait du fait qu’il suffit d’etre « je reviens » c’est comme cela qu’on appelle les compatriotes qui reviennent de l’extérieur, de l’Occident en général et de la France en particulier) avec un faux diplôme ou même sans diplôme pour être préféré à quelqu’un qui a fini ses études à l’université de Bangui. C’est de sa bouche que j’appris qu’un compatriote qui était fox (élément de société de gardiennage) en France, a été nommé Ministre à son retour à Bangui. Intarissable le jeune homme qui semblait maitriser le sujet mieux que les autres ajoutait que « ces pauvres je reviens » souffrent longtemps là-bas en faisant des sots boulots et quand ils viennent ici en vacance c’est pour arracher nos copines et détruire nos foyers »…Pour la jeune femme, ce sont tous des menteurs qui quand ils veulent une nana dans leur lit lui promettent mariage, voyage monts et merveilles mais dès qu’ils remontent dans l’avion ils l’oublient…Une victime ?

Je suis rentré malgré moi dans la conversation dans un souci d’équité. J’ai d’abord voulu savoir ce qu’ils reprochent au mouvement Fini kodé…Pfft ! Tout ce qu’ils dénoncent on le savait déjà, tous les opposants le disent, ce sont des discours politiques. Ce qu’on veut nous c’est des initiatives pour créer des sociétés, des emplois. Tous ces expatriés qu’est ce qu’ils ont fait pour le pays ? Euh…N’avez-vous pas de parents en Occident ? Tentais-je, là  encore j’ai du m’entendre dire que ce sont des radins, ils te disent qu’ils ont des choses à t’envoyer mais qu’il y’a personne pour amener, sauf que tout ce qu’ils promettent est tout le temps renvoyé aux calendes grecques. Enfin j’ai posé la question de savoir si eux-mêmes avaient la possibilité de partir en Occident, refuseraient-ils ? Bien sur que non, m’a répondu tout le monde. Et si vous étiez là bas, feriez-vous ce que vous dénoncez ici ? Naturellement non, répondent ils. Ce qui veut dire concluais je avant de descendre qu’il y’a des exceptions à tout, et qu’il ne faut pas à partir de quelques éléments juger tout un ensemble. C’est comme si à partir du Président Bozizé on affirmait que tous les centrafricains sont Généraux d’armées, pasteur, Député et président de la République…

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4 avril 2012 3 04 /04 /avril /2012 09:03
Le Collectif "Touche pas à ma Constitution" - Centrafrique est né         A l’instar du mouvement citoyen sénégalais « Touche pas à ma Constitution », un collectif de même dénomination regroupant des Centrafricains résidant au Sénégal a également vu le jour. D’après ses fondateurs, ce mouvement a pour objectif : « ...empêcher par des moyens constitutionnels et pacifiques la participation du président François BOZIZE à l’élection présidentielle à l’horizon 2016».  Tout un programme qui a le mérite de la clarté. Face aux manoeuvres funestes de Bozizé, sa famille et le KNK visant à faire sauter le verrou de la Constitution centrafricaine actuelle pour briguer indéfiniment le pouvoir, il vaut mieux que les forces démocratiques et de progrès commencent dès maintenant le combat pour les empêcher de s'éterniser au pouvoir par ces manoeuvres auxquelles d'autres potentats africains ont eu recours ailleurs sur le continent avec des fortunes diverses mais qui ont ouvert la voie à une déstabilisation du pays et à des troubles certains. La rédaction de Centrafrique-Presse publie ci-dessous les principaux extraits du manifeste dudit Collectif. Rédaction C.A.P « Origine contexte  et justification du collectif touche pas à ma constitution? » Le collectif touche pas à mas Constitution, est un Mouvement pacifique et indépendant de défense de la Constitution, de la forme républicaine. Il a été créé au lendemain des manifestations de délestage et manque d’eau potable à Bangui du 28 février  2012  par  la jeunesse Centrafricaine de la diaspora au Sénégal. Le collectif touche pas à ma Constitution fédère en un Mouvement social uni et solidaire des étudiants conscient du développement de leur pays, membres, des organisations de la société civile et des personnalités indépendantes. Par ailleurs le mouvement lance un appelle à tous les fils et filles du pays de s’engager massivement dans ce mouvement pour le respect de la démocratie et de la Constitution  dans notre chers beau pays (la R.C.A). II-Objectif et buts à atteindre  L’objectif principal du collectif touche pas à ma constitution est d’empêcher, par des moyens constitutionnels et pacifiques, la participation du président François BOZIZE à l’élection présidentielle à l’horizon 2016. Le collectif se fonde sur la sentence juridique et politique. La candidature du président François BOZIZE est illégitime et illégale a l’horizon 2016, d’après l’article 24 de la Constitution « qui limite la durée du mandat de président est de cinq (5) ans. Le mandat est renouvelable une seule fois.»  Considérant que la Centrafrique est un pays de tradition démocratique  et d’instabilité reconnu par la Communauté africaine et internationale comme le dernier verrou instable de la sous-région; Considérant qu’une décision du Conseil Constitutionnel à l’horizon 2016 en faveur du Président BOZIZE pourrait constituer un facteur aggravant de conflit, de tension et de violence dont il est difficile de prévoir les conséquences ; Convaincus que la lutte contre la candidature inconstitutionnelle du Président François BOZIZE à l’horizon 2016, est un combat juste contre la régression démocratique et le règne de l’arbitraire et constitue un enjeu fondamental à l’émergence d’une citoyenneté africaine responsable ; Nous, membres et sympathisants du collectif touche pas à ma constitution, citoyens centrafricain attachés aux principes, valeurs et idéaux de paix, de démocratie et de droits humains : Demandons solennellement au Président de la République Centrafricaine, M. François BOZIZE de respecter l scrupuleusement la Constitution, d’ici 2016. Appelons tous les citoyens centrafricaines et Centrafricains à agir par des voies légales, démocratiques et pacifiques pour empêcher le Président François BOZIZE de ne pas prendre le risque dangereux d’une candidature inconstitutionnelle à l’horizon 2016 qui, non seulement jetterait le discrédit sur l’image internationale de Centrafrique mais plongerait le pays dans la violence et le chaos et surtout, contribuerait puissamment à déstabiliser une sous-région déjà très vulnérable. MER 4 AVR 2012
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4 décembre 2008 4 04 /12 /décembre /2008 23:59

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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9 octobre 2008 4 09 /10 /octobre /2008 00:01

Dialogue inclusif: Comptes et mécomptes de l’action du négociateur Cyriaque Gonda…

Considéré un temps comme l’homme de la situation, des missions difficiles, le confident, l’homme le plus écouté Du président François Bozizé, Cyriaque Gonda en a parfois trop fait et même exagéré. Il a cru qu’il pouvait tout se permettre. Il va finir dans le décor. Ces jours –ci, il est complètement « sonné ».


La confiance a ses limites. Le bilan de ses négociations est catastrophique, sinon nul, décevant et alarmant. Le ministre de la communication, de la réconciliation nationale et de la culture démocratique et civique n’a pas été à la hauteur. Des mouvements rebelles mis à l’écart des négociations, à souhait. La conséquence est inouïe. Il a tout raté… Le Chef de l’Etat doit reprendre la main…

Il a mangé comme un « cheval », entre trempettes et galipettes. Trop de voyages pour rien. Des sorties inutiles, reconnaît-on aujourd’hui. Les voyages, les « Unes » des journaux, Cyriaque Gonda adore, mais aussi le sentiment d’être craint, solliciter pour son poste, son rang et sa place dans la machine « Bozizé ».

Janvier 2008, dans les lambris du palais de la Renaissance, le Chef de l’Etat est préoccupé par la question de l’organisation du dialogue, et aussi il doit élaguer son gouvernement, remplacer Elie Doté. Sa famille politique s’agite (GPPMP). Cette fois-ci, elle veut être aux affaires. Au cœur de cette agitation, Cyriaque GONDA, alors conseiller-porte parole de la présidence de la République, le même comme toujours, en personne. Il a tous les arguments convaincants.

Ainsi, il évoque la nécessité pour le président de s’entourer enfin de ses hommes, de ses alliés. Il souligne qu’il a en outre, la réponse à la question du dialogue. Pour se faire, il doit passer de la présidence au ministère de la communication. En fait, GONDA sait que c’est le ministère de la communication qui doit s’occuper de l’organisation du dialogue, il sait également qu’il y a du « gombo » en toile de fonds. Et il veut s’en mettre pleins les poches. Il sait comment ça marche.

L’homme va plus loin, il garantit de convaincre tous les chefs rebelles et leaders de l’opposition en échange de quelques strapontins ministériels et postes de chargé de mission à la présidence.
Le chef de l’Etat s’étonne de cette assurance, lui qui entre temps, doit résoudre la question de la grève des syndicats, payer les salaires. Là, GONDA rassure à nouveau, « nos amis de l’étranger, nous aiderons. J’irai moi-même vers eux ».


Ce que l’on reproche au président du PNCN…

Ce n’est plus un secret. Tout le monde au pays, dans l’entourage du président de la République, en parle. Cela s’est relayé dans la rue. Le Mincom GONDA est sur le départ. On ne sait pas exactement quand il devra ranger ses affaires et quitter le ministère qu’il occupe. Mais plus que probable, il va partir. Il est au bas des sondages dans les faveurs du président de la République. Et puis, ce ne sera pas la première fois, et peut être la dernière, que la « glisse» l’emporte.

Cyriaque GONDA, a un très vilain défaut, son prétendu omniscience. Il n’écoute jamais personne. Il a la réponse à tout. Comme lorsqu’il fût premier vice président de l’Assemblée nationale. On dit que les conséquences éduquent mieux que les conseils, mais ce n’est pas le cas avec GONDA. Le sait pour personne.

Il n’a jamais manqué un seul voyage en France et au Gabon, chez le patriarche Bongo Ondimba (qui a la main très leste, le cœur au milieu). En revanche, il a toujours été le grand absent ailleurs. Comme à Lomé et Cotonou, où, il n’y avait rien à empocher. Il a eu le temps, tout le temps, comme il en a toujours rêvé de se faire son carnet d’adresses. Il a pris et signé des engagements qu’il n’a pu honorer ou défendre. Le « malin ! »

Résultat, même les mouvements rebelles qui avaient signé l’accord de paix, ont fini par suspendre leur participation à ce fameux dialogue. Y compris l’opposition radicale.

Il se croyait invulnérable, boosté par son insatiable désir de toujours être au-devant de la scène politique. Mais depuis que l’APRD a jugé nul et non avenu les accords de Libreville, Cyriaque GONDA a perdu sa langue. Fini, les déclarations intempestives. On l’invite à participer au nom du gouvernement à l’émission «  Le Débat Africain de Madeleine Mukamabano », il s’éclipse. Alors qu’il devait débattre justement avec Maître Ngoungaye Wanfiyo et Martin Ziguelé. Forfait !
Même s’il n’affiche pas son désarroi, il craque.


Le président de la République l’évite désormais de plus en plus. Il n’a pas été à la hauteur de la confiance qu’on lui a accordée. Un gâchis qu’il faudrait vite rattraper.

Un petit vent d’air frais doit souffler au ministère de la communication et dans les négociations avec l’opposition et les mouvements rebelles. Le MLPC France a été le premier à hausser le ton sur son départ.

Il (Cyriaque GONDA) avait choisi de mettre un « bouchon » à la com’ présidentielle. Un de ses « gars » qu’il pouvait vite et facilement faire partir au moment opportun (approche des élections). Mais il a mal calculé son coup. Erreur, François Bozizé ayant compris ce manège a vite fait de nommer Côme ZOUMARA. Lui arrive avec une étoile de plus : ministre conseiller porte-parole de la présidence de la République.


GONDA tremble déjà à l’idée de se retrouver sur la paille. Mais c’est la moindre des choses que puisse faire le président de la République pour redresser la pente. Mais surtout pas reconduire le même négociateur (il a merdé, il doit partir, Go !).


Mercredi 08 Octobre 2008
Feindaré –Ndaré
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2 juillet 2008 3 02 /07 /juillet /2008 21:13
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27 juin 2008 5 27 /06 /juin /2008 22:48
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24 janvier 2008 4 24 /01 /janvier /2008 11:05

Le président Bozizé appelle à la mobilisation générale

Bangui, 22 jan. (ACAP)- Le président François Bozizé a invité, mardi, les forces de défense et de sécurité ainsi que les forces vives de la nation à s'organiser pour faire échec aux actions concertées des syndicats et des partis politiques d'opposition, destinées à soutenir les fonctionnaires en grève depuis le 2 janvier pour des revendications salariales.



S'exprimant en sango (langue nationale) au cours d'une réunion avec le haut commandement des forces de sécurité, les représentants des opérateurs économique et les notables des 8 arrondissements de Bangui, le chef de l'Etat centrafricain s'est dit prêt à faire usage des pouvoirs exceptionnels que lui confère la Constitution, quoi que cela puisse lui en coûter.

« Nous ne pouvons pas nous contenter d'assister à la destruction de notre pays », a-t-il déclaré, mettant en garde les syndicats contre la tentation d'empêcher les non grévistes de vaquer à leurs occupations.

« Le droit syndical existe, mais il ne faut pas dépasser les bornes, il ne faut pas se mettre hors la loi ! », a encore affirmé François Bozizé, qui a promis que des dispositions logistiques seraient prises pour permettre aux non grévistes d'aller à leur lieu de travail.

Il a invité les maires des 8 arrondissements et les chefs de quartier de Bangui à se concerter pour s'organiser et organiser des vigiles censés empêcher les troubles à l'ordre public.

Le fond de l'affaire, c'est qu'ayant constaté l'amélioration de la situation du pays, marquée par la promesse des bailleurs de fonds d'octroyer 300 milliards F CFA, les partis politiques poussent les syndicats pour nous déstabiliser, a-t-il expliqué, désignant nommément l'ancien Premier ministre Martin Ziguélé et son parti, le Mouvement de libération du peuple centrafricain (Mlpc, ancien parti au pouvoir).

Les mises en garde du président Bozizé interviennent quelque 24 heures avant un « concert de casseroles », prévu par les syndicats en grève, en prélude à une opération dénommée « Centrafrique pays mort » qui devrait avoir lieu le 24 janvier.

En grève depuis le 2 janvier dernier, les syndicats réclament 6 mois d'arriérés de salaires et le déblocage des effets financiers des avancements gelés depuis 1986, rappelle-t-on.
 

Mardi 22 Janvier 2008 - 16:38
ACAP

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25 novembre 2007 7 25 /11 /novembre /2007 18:13

'incompétence caractérisée du général BOZIZE

 

L'écriture est une posture d'action qui donne sens, à condition que l'honnêteté intellectuelle y soit, et, pour ce qui est de la solution à apporter pour en finir avec les dérives que nous constatons tous, unanimement et condamnons, ce sont tous les centrafricains de bonne volonté qui désirent en finir avec les oripeaux de l'autodestruction qui vont l'apporter d'un commun accord, dans le respect des engagements.

Mon rôle est de partager avec toutes celles et ceux qui pensent qu'il faut arrêter cette guerre larvée qu'on entretient dans des querelles de chapelle, entre "tribus" pour renouer avec la fondation esquissée par feu, notre cher premier curé-maire-de-Bangui-président de la RCA ; qu'on arrête de le faire se retourner dans sa tombe, par notre lâcheté ; je fustige la lâcheté et le contentement de certains qui ne pensent qu'à aller de l'avant à reculon, c'est une honte !

En tout cas, moi, j'ai honte pour eux, et je ne désire qu'une seule chose, c'est qu'on prenne conscience de notre capacité à surmonter le factice et les pacotilles par entrer en profondeur dans notre désir de construire la paix.

Pour ce qui est de mes croyances en Jésus-Christ, Fils de Dieu en Dieu, je ne crois pas qu'en toute honnêteté cela constitue une fuite en avant, bien au contraire, c'est en moi une force pour apprendre à apprécier la Miséricorde de Dieu qui nous aime et nous comble dans nos souffrances, qui nous donne la force de triompher des injustices et qui nous fortifie, quand bien-même nous mangeons le pain de douleur actuellement dans le Nord, bien inutilement, c'est là qu'est mon "nous", c'est aussi dans la corruption gangrênée de notre diacre-président qui a reçu son cordon d'évangéliste de l'Eglise du Christianisme Céleste, et qui favorise la corruption, le tribalisme à outrance, la violation des droits de la personne humaine, le constat est là, et qui persiste dans sa surdité et son absurdité à ne penser qu'à se maintenir au pouvoir, se croyant omnipotent ; eh bien, qu'on se le dise, le temps vient où le vent risque de le balayer, son tsunami à lui risque de peser encore plus lourd, s'il ne se repent pas : et Dieu sait qu'il sait en bon diacre-président qu'il est ô combien ce que veut dire la repentance !

Ô diacre-président-ministre-de-la-défense-gbayatiste-de-l-Etat-patrimonial,
Repens-toi à persister dans l'erreur,
Repens-toi à entretenir le pillage masqué par la clique des Gbaya que tu as intrônisé dans l'appareil de l'Etat centrafricain,
Repens-toi ô toi l'évangéliste de circonstance,
A jeter en pâture à dame nature tant d'humbles gens,
Repens-toi à tuer impunément et à encourager ta garde prétorienne à le faire,
Gérer l'Etat n'est pas faire du gbâlëkûmû !
Il est temps et plus que temps que tu arrêtes d'empêcher la vraie paix de s'installer,
Il est temps et plus que temps que tu arrêtes ta gabegie,
Ta machine, quoi qu'entretenue à contre-courant de notre histoire se détraque de part en part,
Ne le vois tu pas, alors que tout le monde le constate,
Que tu vas droit dans le mur,
Et que des vautours attendent ta dépouille ?

Notre pays la République Centrafricaine te survivra,
Tu passeras malement si tu n'y prends garde !
Prends gardes, général-gbâlekûmû,
En garde,
Et dépose tes baluchons de la rapine-tribalisante-criminalisante-et-asphyxiante dans les poubelles radioactives enfouies dans le dédalle des décombres une fois pour toutes !

Gérer un pays n'est pas faire du gbâlëkûmû.

La solution, c'est qu'il faut que s'arrête les bêtises,
Ma solution,
C'est de continuer à dénoncer haut et fort toutes ces bêtises que l'on veut taire,
Me faire taire ou me brocarder ou me dénigrer n'est pas la solution,
So Faram,
L'ennemi, ce n'est pas moi,
L'ennemi, c'est chacun de nous qui jouons à l'autruche,
Aux interrogateurs du dimanche,
Alors qu'il est évident aux yeux de tous,
Même des aveugles aux yeux brûlés par l'obscurité ;-)
Que la vraie valeur de l'homme qui veut que ça change,
C'est de commencer par défendre la même chose que l'on veut pour soi,

Je veux-là fustiger ce piédestal que d'aucuns utilisent pour montrer les autres du doigt dans leur suffisance,
Je condamne ouvertement les cancres qui se la jouent tels de faux-culs qui ricanent en sourdine quand crèvent d'autres compatriotes,
Je condamne l'insensibilité affichée et les larmes d'hypocrites qui veulent utiliser la misère des humbles pour se faire une place au soleil,
Je crois qu'il faut défendre les valeurs, les vraies, pour toutes les centrafricaines et les centrafricains. Tout le monde est d'accord, sauf qu'il y en a qui sont d'accord, à condition que les autres restent dehors, hors-cirucuit, bien en peine face à rien ?

Toutes les centrafricaines, tous les centrafricains ont le droit de vivre de leur pays, de bénéficier de leur terre, librement, en paix.

Celui qui vient profaner cela ne mérite aucun respect.

Hitler est venu, il a séduit son monde, il a commencé à en martyriser, on a pensé que ce n'était que cette race-là qu'on opprimait, qu'on voulait rendre libre par le travail, alors qu'on les envoyait dans les chambres à gaz... Les geôliers et autres gardiens de camps de concentration pensaient qu'ils n'étaient pas entrain de se déshumaniser... l'histoire a rendu raison et honneur à celles et ceux qui ont fait bloc pour rejeter d'un seul tenant, la vermine nazi !

Bozizé est venu, dans la décimation déjà entamée, mais qu'il a su de main de maître parachever, il a fait tuer iniquement, il a protégé des criminels, des brûleurs de villages, des voleurs de sucre, des pilleurs des deniers de la nation, des saboteurs des mines et autres ressources énergétiques... ont laisse couler l'eau sous les ponts, le pays va à la dérive, on veut que cela se passe entre celles et ceux-là même qui n'ont eu de cesse que de contribuer à la déliquescence de la chose collective, entre eux, ils aimeraient qu'on les laisse et qu'on leur dise en voeux pieux, allez, respectez les accords que vous violez tout le temps, tous les jours...

En politique, ce n'est pas ce qu'on dit qui révèle ce qu'on est, c'est ce qu'on fait qui nous détermine, et nous révèle au grand jour, et qui confirme nos intentions véritables...

En avons-nous assez vu ? La solution, elle ne viendra que dans le soutien constant à toute initiative qui va permettre d'asseoir un contrôle permanent sur ce régime-caduque, infantilisé qui n'a pas la capacité à conduire seul les intérêts supérieurs de la nation : eh bien, la paix et la sécurité sont la fondation de notre libération de la misère ; il faut briser le cercle vicieux, il faut se lever comme un seul homme, pour affronter dans la clarté, les carences et les atermoiements nourris par l'égocentrisme centro !

La solution est celle qui viendra des centrafricains de tous bords qui en ont marre. Mais combien peuvent avoir le courage de lever le petit doigt pour dire non à la perpétuation des dérives qu'on dénonce, sans réagir au fond ? Combien sommes-nous à aller au-delà des interrogations du dimanche pour occuper l'espace médiatique, pour transformer le silence de plomb, cette chape de la honte, qui fait de nous une communauté disparate, inerte, immobile qui accepte en silence sa mort certaine, pire, sa disparition programmé si ce n'est l'éparpillement de ses cendres à tout vent....


Patriotiquement,

Aristide MBLANENDJI NDAKALA

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18 août 2007 6 18 /08 /août /2007 18:55
L'ACTUALITÉ

 

La vraie –fausse question Nord-Sud
(Le Togolais.com 17/08/2007)


Vraie et dialectiquement fausse, la question « nord-sud » au Togo plonge ses premières et profondes racines dans la géographie, dans l’anthropologie, dans l’Histoire. Elle a été manipulée, mythifiée, instrumentalisée à des fins machiavéliques par les colonisateurs et des roitelets nègres post-coloniaux. Elle a blessé la vie socio-politique du Togo, victimisant et le « Nordiste et le «Sudiste».

A ce propos, lisons le préfacier, l’ancien Ministre Victor Alipui : « Cette question Nord-Sud, Fo Godwin, très perspicace dans sa démarche, l’a décortiquée en remontant à ses origines : le contact du sud avec le monde extérieur ouvert sur la mer depuis l’antiquité, l’esclavage qui a duré plus de trois siècles, et la politique coloniale de scolarisation, des travaux forcés et des déplacements de populations de la régions septentrionale pour la mise en valeurs des terres vides du sud. Il ne manquera pas de souligner les phénomènes d’acculturation, l’adoption de la civilisation occidentale qui a conféré très tôt, aux populations du Sud, un complexe de supériorité à l’égard de leurs compatriotes du nord. Avant d’être une question togolaise, cette question a une dimension universelle que nul ne peut ignorer. Elle se pose sur tout les cieux : entre les habitants de la même région, les gens du même groupe ethnique, les gens de races différentes. » (…)

Je pense, quand à moi, que les Togolaises et les Togolaise de bonne volonté, sans arrière pensée, qui ont à cœur le Devenir et le progrès de la Terre de nos Aïeux, doivent, sans réserve, le soutenir et porter très haut, et très loin dans les hameaux les plus reculés, le message contenu dans cet opuscule. »

Oui ! Nous avons encore la possibilité d’éviter que la plaie se transforme en gangrène. Ill suffit que nous nous en donnions la volonté politique sincère et agissante.


Têtêvi Godwin Tété-Adjalogo
Né en 1928, panafricaniste, Ancien fonctionnaire international de l’ONU
A été membre du Haut Conseil de la République (HCR) togolaise ( 1991 – 1992)


Ecrire à l'auteur: tgtete@mageos.com

Pour commnder l'ouvrage: Editions HAHO BP 378 Lomé (Togo)
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