LA DECRIPITUDE DES DECLINOLOGUES POLITIQUES
Chers Compatriotes,
Nous voilà au seuil de cette nouvelle année 2009, celle du renouveau centrafricain après moult années de barbaries et de lutte égocentrique ayant pour corollaire la régression sociale et la haine voire le tribalisme.
Le dialogue politique inclusif mal préparé a mis en exergue des failles considérables de nos politiques à pourvoir s’entendre pour répondre aux multiples attentes du peuple centrafricain.
Le ras le bol de ce peuple si pacifique qui a toujours fait confiance à ses responsables politiques a atteint son paroxysme d’irritabilité.
Comment peut-on expliquer que les organisateurs de ce dialogue n’aient point prévu, la désignation ou pas d’un nouveau Premier Ministre ainsi que le nombre des Ministres susceptibles d’intégrer le Gouvernement de large union comme cela a été convenu ?
Comment expliquer l’incapacité de l’opposition démocratique (L’UFVN) à s’entendre sur des points mineurs (précités) qui auraient pu être débattu entre eux bien avant la fin des plénières ? Voilà encore une fois de plus le manque de réalisme politique de ceux qui prétendent éclairer depuis 50 ans le peuple centrafricain.
Posons la vraie problématique qui semble raidir l’UFVN et le gouvernement.
Le budget de l’état pour cette année étant déjà fixé et bouclé, ne nous voilons pas la face, avec un nouveau ou l’actuel Premier Ministre, la république centrafricaine doit suivre le canevas tracé par institutions internationales dont la Banque Mondiale ce qui signifie restriction budgétaire, non augmentation des effectifs des militaires, fonctionnaires et autres.
Pourquoi alors, continuer stérilement à polémiquer sur la mise en application de la constitution qui prévoit la nomination du Premier Ministre et que ce dernier devrait à son tour sur proposition du chef de l’état nommer les futurs Ministres.
Le couac, c’est que nos éminents juristes de la cour constitutionnelle n’ont jamais pensé aux différents cas de figures imposés par ce dialogue politique inclusif.
BOZIZE en sa qualité de chef de l’état a-t-il les prérogatives de maintenir son actuel Premier Ministre ? Oui, chers compatriotes, puisque aucun texte ne prévoit ce cas de figure.
Pour ce qui relève de la nomination des Ministres de diverses entités, là aussi, on s’étonne de constater que cette question n’a pas été évoquée et ni traitée dans les différentes commissions.
Alors, en ma simple qualité de citoyen centrafricain, j’ai le droit comme vous autres compatriotes de poser des questions sur le bien fondé de ce dpi et de surcroît, les réelles motivations de paix voire des visées politiques de tous ses participants.
Allons-nous connaître de nouveau la CHIENLIT ou la connerie Centrafricaine et ses thuriféraires..." That ‘s the question …..
Lucé Raymond BOMONGO