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Cameroun: Etudes en Russie : des facilités existent
Cameroon Tribune (Yaoundé)
17 Mai 2006
Publié sur le web le 17 Mai 2006
Marguerite Estelle ETOA
Le gouvernement russe finance à 70% les études des étrangers qui viennent se former dans les universités publiques de leur pays.
Les conditions d'inscription pour des études en Russie se limitent à peu de chose, on dirait même mieux à l'essentiel. Pas besoin d'une caution, d'une pré- inscription, ou d'une attestation d'hébergement comme c'est souvent exigé pour la plupart des pays d'Euope occidentale. D'après le consulat honoraire de la fédération de Russie à Douala, et le centre russe africain des services universitaires, lors de la candidature il faut être titulaire d'un baccalauréat, avoir un passeport, et remplir un imprimé qu'on retire à l'ambassade.
Autre facilité, toujours d'après le consul honoraire, c'est que le gouvernement russe prend en charge 70% des frais d'études des étudiants étrangers. Il ne reste plus que 30% à payer par les étudiants. C'est cette somme que représentent les 1500 dollars exigés, ce qui équivaut à près de 800 000 Fcfa. Seulement, les autorités russes tiennent à l'authenticité des diplômes. C'est la raison pour laquelle elles exigent en plus des diplômes certifiés, une attestation du ministère de l'Enseignement supérieur du Cameroun. Car d'après les services du consulat russe à Douala, certains faux diplômes ont été démasqués l'année dernière parmi des candidats sélectionnés pour des études ce pays.
Pour parer aux problèmes d'insécurité, et éviter un autre drame comme le malheureux cas qui a été observé l'année dernière avec la mort d'un étudiant camerounais, le consul honoraire russe à Douala a assuré qu'aucun étudiant ne sera envoyé dans la ville de Saint-Petersburg reconnue pour sa xénophobie aussi bien envers les Noirs que les autres étrangers. Les 500 spécialités de formations offertes en médecine générale, médecine dentaire, en sciences informatiques, en télécommunications, management, agronomies, . sont réparties dans plus de 600 universités. Ce qui laisse largement le choix au candidat non seulement sur sa ville de résidence, mais aussi sur le choix de la filière ou des études qu'il souhaite entreprendre.
