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25 octobre 2006 3 25 /10 /octobre /2006 18:07
 
 


L'actualité du
Tchad
(d'après l'Agence France Presse)

 

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Tchad: Les opérations militaires ont repris entre les rebelles tchadiens et le régime de N'Djamena

ADDIS ABEBA, 24 oct 2006 - Le président de la Commission de l'Union africaine (UA), Alpha Oumar Konaré, a vivement "condamné" mardi les opérations militaires des rebelles tchadiens contre le régime de N'Djamena et "exigé" leur "arrêt immédiat" . Dans un communiqué, M. Konaré se dit "gravement préoccupé par l'attaque perpétrée présentement contre le Tchad par des éléments armés". Il "condamne dans les termes les plus énergiques cette attaque qui constitue une violation flagrante de l'acte constitutif de l'UA (...) et exige l'arrêt immédiat de cette attaque", poursuit le communiqué. M. Konaré "exhorte les parties tchadiennes à ne pas recourir à la force et à faire usage du dialogue pour régler leurs différends et ce dans le respect de la légalité constitutionnelle". Les rebelles tchadiens hostiles au président Idriss Deby Itno ont repris ces deux derniers jours leurs opérations militaires dans l'extrême est du Tchad, où, selon les autorités françaises, un avion de reconnaissance français a été la cible d'un tir de missile, sans être touché. Dimanche et lundi, les hommes de la toute nouvelle Union des forces pour la démocratie et le développement (UFDD), fusion de plusieurs groupes hostiles au régime de N'Djamena, ont successivement investi Goz Beïda, près de la frontière soudanaise, puis Am Timan, à une centaine de kilomètres plus au sud, avant de s'en retirer quelques heures plus tard.

Tchad: La compagnie pétrolière nationale de Malaisie, Petronas, a confirmé avoir conclu avec les autorités de N'Djamena un accord mettant fin à leur litige fiscal et lui permettant de reprendre ses opérations au Tchad

KUALA LUMPUR, 10 oct 2006 - La compagnie pétrolière nationale de Malaisie, Petronas, a confirmé avoir conclu avec les autorités de N'Djamena un accord mettant fin à leur litige fiscal et lui permettant de reprendre ses opérations au Tchad. "La question a été résolue et toutes les parties en sont satisfaites", a déclaré le président de Petronas, Hassan Marican, cité lundi soir par l'agence officielle malaisienne Bernama. Le gouvernement tchadien avait annoncé vendredi avoir conclu avec Petronas et la société américaine Chevron un accord prévoyant la reprise des activités des deux groupes. Aux termes de cet accord, les deux sociétés sont convenues de s'acquitter d'un redressement fiscal consacrant "l'invalidation de l'accord sur les avantages fiscaux signé en 2000" et qui était l'objet du litige, avait indiqué N'Djamena, précisant que Chevron et Petronas avaient "accepté de verser l'impôt sur les sociétés pour l'exercice 2005 et les trois quarts provisionnels de 2006, pour un montant global de 281.649.974,95 dollars". M. Hassan a cependant déclaré à la Bernama que le montant à payer serait "nettement, nettement inférieur" à ce chiffre mais n'en a pas dit plus. Fin août, le président tchadien Idriss Deby Itno avait ordonné la suspension des activités et le départ du Tchad de Chevron et Petronas --deux des trois entreprises exploitant le brut tchadien, avec le groupe américain ExxonMobil-- pour non paiement de l'impôt sur les sociétés. Selon M. Bernama, Petronas va reprendre bientôt ses activités au Tchad.

Tchad: Le gouvernement tchadien et les compagnies pétrolières américaine Chevron et malaisienne Petronas ont conclu vendredi un accord prévoyant la reprise des activités des deux sociétés en échange du paiement de l'impôt sur les sociétés

N'DJAMENA, 7 oct 2006 - Le gouvernement tchadien et les compagnies pétrolières américaine Chevron et malaisienne Petronas ont conclu vendredi un accord prévoyant la reprise des activités des deux sociétés en échange du paiement de l'impôt sur les sociétés, selon un communiqué officiel. Aux termes de cet agrément, les parties ont convenu de "l'invalidation de l'accord sur les avantages fiscaux signé en 2000 dans toutes ses dispositions", accord qui était l'objet du litige. "Un redressement fiscal a été opéré par le ministre des Finances, de l'Economie et du Plan. Les sociétés Chevron et Petronas ont accepté de verser l'impôt sur les sociétés pour l'exercice 2005 et les 3/4 provisionnels de 2006, pour un montant global de 281.649.974,95 dollars", poursuit le texte. "Le gouvernement, tenant compte des bonnes prédispositions de ces sociétés, a accordé un crédit d'impôt exceptionnel de 64 millions de dollars et décide de la levée des mesures sur les opérations de production et de commercialisation du brut de Doba (sud du Tchad, ndlr) imposé le 28 août 2006", ajoute le texte. Fin août, le président tchadien Idriss Deby Itno avait ordonné la suspension des activités et le départ du Tchad de Chevron et Petronas, deux des trois entreprises exploitant avec l'américaine Exxon le brut tchadien, pour non paiement de l'impôt sur les sociétés.

Tchad: Des émissaires des pétroliers Petronas et Chevron sont arrivés au Tchad pour régler leur différend avec les autorités tchadiennes afin de poursuivre leur activité dans le pays

N'DJAMENA, 20 sept 2006 - Des responsables du pétrolier américain Chevron et du malaisien Petronas doivent rencontrer les autorités tchadiennes à N'Djamena pour tenter de régler le différend qui avait mené à la suspension de leurs activités au Tchad, a déclaré mercredi le ministre du Pétrole. Les émissaires de Chevron sont arrivés mardi soir dans la capitale et leurs homologues de Petronas étaient attendus mercredi, a expliqué Emmanuel Nadigar. Les discussions avec les responsables des impôts sont prévues dans les prochains jours. "Les responsables de Chevron et Petronas nous ont écrit en exprimant le désir de venir au Tchad pour (..) régler ce qu'ils doivent au Tchad", a affirmé le ministre. "Le principe du paiement est acquis", a-t-il assuré, précisant que les discussions porteraient sur "le montant" et "l'échéancier" du versement de l'impôt sur les bénéfices des sociétés que le gouvernement réclame aux deux compagnies. Le président Idriss Deby Itno avait suspendu fin août les activités au Tchad de Petronas et Chevron, qui composent, avec l'américain ExxonMobil, le consortium qui exploite le brut tchadien depuis 2003. Accusant ces deux compagnies de ne pas avoir payé l'impôt sur les sociétés, il avait ordonné leur départ du territoire tchadien. Les autorités estiment à 250 milliards de francs CFA (environ 380 millions d'euros) le montant qu'elles doivent à l'Etat. Le président Deby avait également décidé de renégocier la convention qui lie le Tchad au consortium, afin que N'Djamena prenne directement part à la production de l'or noir. "Le paiement des impôts n'exclut en rien la décision du Tchad de renégocier les conventions", a insisté le ministre.

Tchad: L'armée tchadienne a lancé une offensive dimanche contre les éléments de la rébellion du Front uni pour le changement (Fuc) pour les déloger des grottes d'Aram Kolé

N'DJAMENA, 10 sept 2006 - De nouveaux affrontements ont éclaté ce week-end dans l'est du Tchad entre l'armée et les rebelles du Front uni pour le changement (Fuc), dont une offensive éclair était arrivée en avril jusqu'aux portes de N'Djamena, a-t-on appris dimanche de sources concordantes. Selon une source militaire tchadienne, "l'armée a lancé une offensive ce (dimanche) matin" contre des éléments du Fuc regroupés dans les montagnes d'Aram Kolé, à environ 65 km de Biltine, dans l'extrême est du Tchad. Les militaires gouvernementaux ont "délogé les rebelles et se sont emparés des grottes d'Aram Kolé", a-t-on ajouté de même source. Dans un communiqué, le Fuc confirme l'offensive mais affirme avoir mis "en déroute" l'armée. Aucun des deux camps n'avance de bilan. Selon plusieurs sources concordantes, des rebelles du Fuc sont arrivés cette dernière semaine dans cette région montagneuse, située près de la frontière soudanaise. Un responsable tchadien qui a requis l'anonymat a affirmé que "beaucoup de groupes de rebelles tchadiens" auparavant implantés dans l'ouest du Soudan avaient tendance à "basculer vers l'intérieur du Tchad". Il a estimé que ce revirement de situation était intervenu à la suite de la récente réconciliation officielle entre N'Djamena et Khartoum, qui ont renoué leurs relations diplomatiques et se sont engagés, début août, à ne pas s'ingérer dans les affaires du voisin. Des sources militaires ont par ailleurs fait état de l'acheminement par l'armée dans l'est du pays, depuis le début de la semaine, de renforts en hommes et matériel. Le président Idriss Deby Itno est lui-même arrivé dimanche à Abeché, la principale ville de l'est tchadien, mais ses services n'ont pas expliqué la raison de ce déplacement. Les rebelles du Fuc, commandés par le capitaine Mahamat Nour Abdelkerim, hostiles au président Deby, ont lancé au printemps une offensive éclair depuis l'est du Tchad, repoussée le 13 avril aux portes de N'Djamena. Depuis, la rébellion s'est toutefois scindée en plusieurs tendances. Des sources rebelles non confirmées ont également fait état ce week-end de combats au sein même de la rébellion, entre différentes factions.

Tchad: Le président de la Fédération action pour la République (Far), M. Yorogar, declare que les trois ministres limogés samedi pour avoir mal géré le dossier pétrolier ne sont toutefois que "des boucs émissaires qui ne sont pas responsables de cette braderie" de même que les sociétés Chevron-Texaco et Petronas "n'ont rien à se reprocher" et estime que l'or noir tchadien a été "bradé" par des conseillers du chef de l'Etat "sur instruction de M. Idriss Deby"

LIBREVILLE, 29 août 2006 - L'un des principaux opposants tchadiens, Ngarlejy Yorongar, a affirmé mardi que le "donneur d'ordre" de la "braderie" du pétrole du Tchad était le président Idriss Deby Itno, qui a ordonné samedi le départ de deux des trois sociétés étrangères exploitant le brut tchadien. "Idriss Deby reconnaît son tort et nous donne raison", déclare le président de la Fédération action pour la République (Far), deuxième force parlementaire d'opposition, dans un communiqué à Libreville. Dans ce texte, il commente la décision du chef de l'Etat, annoncée le 22 août, de renégocier la convention liant le Tchad au consortium qui exploite depuis 2003 le pétrole tchadien, composé des compagnies américaines ExxonMobil et Chevron-Texaco et de la malaisienne Petronas. M. Yorongar souligne que l'opposition et la société civile accusaient depuis de nombreuses années, "mais en vain", les autorités tchadiennes d'avoir mal négocié les contrats pétroliers. Selon le député d'opposition, les trois ministres limogés samedi pour avoir mal géré le dossier pétrolier ne sont toutefois que "des boucs émissaires qui ne sont pas responsables de cette braderie". De même, Chevron-Texaco et Petronas, dont le président a demandé le départ du Tchad pour non-paiement de l'impôt sur les bénéfices des sociétés, "n'ont rien à se reprocher". M. Yorongar estime que l'or noir tchadien a été "bradé" par des conseillers du chef de l'Etat "sur instruction de M. Idriss Deby". "S'il y a un coupable qui doit répondre de cette braderie, c'est bel et bien le donneur d'ordre", insiste-t-il, appelant le président Deby à "se mettre en congé" et "répondre de ses actes", "au lieu de se livrer à une campagne médiatique contre les partenaires".

Tchad: Le Président Idriss Deby Itno limoge trois ministres ayant eu à gérer le dossier pétrolier après avoir annoncé le départ des sociétés Chevron et Petronas qui exploitent le pétrole tchadien pour non paiement de  l'impôt sur les sociétés

N'DJAMENA, 28 août 2006 - Le président tchadien Idriss Deby Itno a légèrement remanié lundi le gouvernement en remplaçant trois ministres ayant eu à gérer le dossier pétrolier, comme il l'avait annoncé samedi en ordonnant le départ de deux des trois entreprises du consortium exploitant le brut tchadien. Ces trois ministres sont celui de l'Economie, du Plan et de la Coopération Mahamat Ali Hassan, ex-ministre des Finances, son homologue du Pétrole Mahamat Nasser Hassan et le titulaire de l'Elevage Moucktar Moussa, qui était chargé du dossier pétrolier dans de précédents gouvernements, selon la radio nationale. Le ministère du Pétrole est confié à Emmanuel Nadingar, titulaire de l'Environnement et la Pêche dans l'équipe sortante, et l'Elevage à Rakis Manany, qui fait son entrée au gouvernement. Les portefeuilles de l'Economie et du Plan sont ajoutés au ministère des Finances toujours géré par Abbas Mahamat Tolli, qui se voit adjoindre un ministère délégué à l'Economie et au Plan, dévolu à Ousmane Matar Breme, lui aussi nouveau. M. Nadingar est remplacé à l'Environnement et la Pêche par Dr Haoua Outmane Djame, qui occupait jusqu'alors le ministère de l'Hydraulique pastorale et villageoise, remplacé par un ministère de l'Eau attribué à Abakar Ramadane, entrant. Le président Deby Itno a ordonné samedi le départ du Tchad dès dimanche, pour non paiement de l'impôt sur les sociétés, des sociétés américaine Chevron et malaisienne Petronas, qui formaient avec l'américaine Exxon le consortium qui exploite le pétrole tchadien. Il a également déclaré que "trois ministres qui avaient eu à gérer le dossier pétrolier (devaient) se mettre en congé pour répondre de leurs actes devant les juridictions compétentes", sans préciser les noms des personnalités visées. Un ministre haut placé y avait reconnu les trois personnalités effectivement limogées lundi. A l'occasion de ce remaniement le ministre des Affaires étrangères et de l'Intégration africaine Ahmat Allami se voit ajouter le portefeuille de la Coopération internationale à ses attributions.

Tchad: Le Président Idriss Deby Itno a ordonné le départ du Tchad des sociétés Chevron et Petronas, qui exploitent le pétrole tchadien  pour non paiement de l'Impôt sur les sociétés et aussi à trois ministres qui ont eu à gérer le dossier pétrolier de se mettre en congé pour répondre de leurs actes devant les juridictions compétentes

N'DJAMENA, 26 août 2006 - Le président tchadien Idriss Deby Itno a ordonné samedi le départ dès dimanche du Tchad de deux des trois sociétés étrangères du consortium qui exploite le pétrole tchadien, Chevron et Petronas, pour non paiement de l'impôt sur les sociétés, a rapporté la radio nationale. "Dès demain, les représentants de Chevron et Petronas doivent quitter le Tchad et fermer leur bureau pour non respect de leur engagement conformément aux clauses relatives au paiement des impôts sur les sociétés", a annoncé le chef de l'Etat dans un discours prononcé à la présidence devant son gouvernement, le bureau de l'Assemblée nationale et les responsables des partis politiques, y compris ceux de l'opposition. "Le Tchad, avec Exxon, géreront le pétrole tchadien en attendant de trouver une solution avec les deux autres partenaires", a-t-il dit. Mardi, le président Deby avait demandé à son gouvernement "de négocier la convention de 1988 avec le consortium pétrolier (américano-malaisien, composé par Chevron-Texaco, ExxonMobil et Petronas) pour lui permettre d'entrer dans la production pour mieux en profiter". Il a déclaré samedi que "les trois ministres qui ont eu à gérer le dossier pétrolier (devaient) se mettre en congé pour répondre de leurs actes devant les juridictions compétentes", sans préciser les noms des personnalités visées.

Tchad: Le Président tchadien a demandé à son gouvernement de renégocier la convention liant le Tchad au consortium exploitant son pétrole, afin d'entrer dans ce consortium, et aussi de traiter de façon diligente de certaines questions fiscales pendantes avec le dit consortium

N'DJAMENA, 23 août 2006 - Le président tchadien Idriss Deby Itno a demandé à son gouvernement de renégocier la convention liant le Tchad au consortium international qui exploite son pétrole, afin d'entrer dans ce consortium, selon le communiqué du Conseil des ministres. Le président Idriss Deby Itno a demandé au gouvernement "de négocier la convention de 1998 avec le consortium pétrolier pour lui permettre d'entrer dans la production pour mieux en profiter", indique le communiqué publié mercredi. Il a aussi demandé au gouvernement de "traiter de façon diligente de certaines questions fiscales pendantes avec le consortium pour permettre au Tchad de disposer de toutes ses ressources nécessaires aux financements de ses projets de développement et de réduction de la pauvreté", poursuit le texte. En octobre 2004, la présidence tchadienne avait accusé le consortium américano-malaisien ExxonMobil/Chevron-Texaco/Petronas de ne pas respecter cette convention et notamment de brader le brut tchadien sur le marché. Les relations avec le consortium s'étaient ensuite apaisées. Un dur conflit a opposé N'Djamena et la Banque mondiale après la modification par le Tchad fin décembre 2005 de la loi sur la gestion des ressources pétrolières, adoptée en 1999 sous la pression des bailleurs de fonds. Le différend a pris fin avec la signature d'un accord en juillet. Contacté par l'AFP, le consortium n'a pas souhaité faire de commentaire. "Le président Deby a mis un accent particulier sur le fait que le Tchad doit jouir pleinement de toutes ses ressources pétrolières, minières et autres", ajoute le communiqué du Conseil des ministres. "A travers cette négociation, le Tchad souhaite entrer dans le consortium par le biais de la Société des hydrocarbures du Tchad (SHT), entreprise qui veillera aux intérêts de l'Etat", a précisé un responsable du ministère du Pétrole, sous le couvert de l'anonymat. La SHT a été créée en juillet par le gouvernement avec pour mission "la prise en main du secteur pétrolier et l'augmentation de la part de la rente qui revient à l'Etat tchadien en s'associant à l'exploitant". "L'objectif de cette négociation, c'est de permettre au Tchad de participer directement à la production de son pétrole au lieu de se contenter de percevoir juste les 12,5% des revenus totaux de la vente de notre pétrole", prévus par la convention, a également expliqué un responsable du Mouvement patriotique du Salut (MPS), le parti présidentiel.

Tchad: L'Association des victimes des crimes et répressions politiques au Tchad (AVCRP)  déplore l'inertie et le mutisme affligeants des autorités sénégalaises, chargées par l'Union africaine de juger Hissène Habré pour crimes contre l'humanité

LIBREVILLE, 21 août 2006 - L'association des victimes d'Hissène Habré a demandé lundi au Sénégal de lancer "immédiatement" les préparatifs du procès de l'ex-président tchadien, déplorant "l'inertie" de Dakar chargé par l'Union africaine (UA) de le juger pour crimes contre l'humanité. "L'Association des victimes des crimes et répressions politiques au Tchad (AVCRP) déplore l'inertie et le mutisme affligeants des autorités sénégalaises sur le cas de l'ancien président du Tchad", déclare-t-elle dans un communiqué à Libreville. "Si le Sénégal a réellement la volonté de juger Habré, il ne doit plus traîner et doit agir immédiatement avant qu'il ne reste plus aucune victime vivante", ajoute l'association. Début juillet, le Sénégal, qui avait déjà refusé à deux reprises de se saisir du dossier, a accepté à la demande de l'UA de juger Hissène Habré, qui s'est réfugié à Dakar après avoir été renversé en 1990. Le Comité des Nations unies contre la torture avait auparavant demandé en mai aux autorités sénégalaises de juger l'ancien président ou de l'extrader vers la Belgique, où il est poursuivi pour crimes contre l'humanité. Selon l'AVCRP, ce comité avait donné à Dakar 90 jours pour indiquer "les mesures prises pour que Habré réponde de ses crimes". "Il semble que les autorités sénégalaises n'ont ni donné suite à la demande des Nations unies, ni mis en oeuvre la résolution de l'Union africaine", estime l'association de victimes. Elle exhorte le Sénégal à faire connaître "l'état de modification" de la loi devant permettre de juger Habré, le "plan de mise en oeuvre" du processus judiciaire et "le budget nécessaire" à l'organisation du procès.

Tchad: Voici la composition du nouveau gouvernement tchadien formé mardi 15 août 2006 par le Premier ministre Pascal Yoadimnadji, reconduit dans ses fonctions ainsi que plusieurs ministres clés

  

   - Premier ministre: Pascal Yoadimnadji (inchangé)

   - ministre d'Etat, chargé des Infrastructures: Adoum Younousmi (inchangé)

   - ministre d'Etat, chargé de l'Aménagement du territoire, de l'Urbanisme et de l'Habitat: Nourradine Delwa Kassiré Coumakoye (nouveau)

   - ministre d'Etat, chargé des Mines et de l'Energie: Mahamat Ali Abdallah (changement de portefeuille)

   - ministre des Affaires étrangères et de l'Intégration africaine: Ahmat Allami (inchangé)

   - ministre de la Justice, Garde des sceaux: Abderamane Djasnabaille (changement de portefeuille)

   - ministre de l'Administration du territoire: Ahmat Mahamat Bachir (nouveau)

   - ministre de l'Economie, du Plan et de la Coopération: Mahamat Ali Hassan (inchangé)

   - ministre des Finances: Abbas Mahamat Tolli (inchangé)

   - ministre de la Fonction publique, du Travail et de l'Emploi: Mme Fatimé Tchombi (nouvelle)

   - ministre de la Santé publique: Mme Ngarmbatina Carmel Sou VI (changement de portefeuille)

   - ministre de l'Education nationale: Moussa Kadam (changement de portefeuille)

   - ministre de l'Enseignement supérieur, de la Recherche scientifique et de la Formation professionnelle: Dr Oumar Idriss Alm Farouk (inchangé)

   - ministre du Pétrole: Mahamat Nasser Hassan (inchangé)

   - ministre de la Défense nationale: Bichara Issa Djadallah (inchangé)

   - ministre de la Sécurité publique et de l'Immigration: Routouang Yoma Golom (inchangé)

   - ministre de l'Agriculture: Pahimi Padacké Albert (inchangé)

   - ministre de l'Elevage: Moucktar Moussa (inchangé)

   - ministre du Commerce et de l'Artisanat: Youssouf Abbassalah (changement de portefeuille)

   - ministre de l'Environnement et de la Pêche: Emmanuel Nadingar (changement de portefeuille)

   - ministre de l'Hydraulique pastorale et villageoise: Mme Haoua Outhman Djame (changement de portefeuille)

   - ministre de l'Action sociale: Ahmat Mahamat Zene (nouveau)

   - ministre du Contrôle général de l'Etat et de la Moralisation: Mahamat Bechir Okortomi (inchangé)

   - ministre de la Communication, porte-parole du gouvernement: Hourmadji Moussa Doumgor (inchangé)

   - ministre des Postes et des Nouvelles Technologies de la communication: Mahamat Garfa (inchangé)

   - ministre de la Jeunesse et du Sport: Oumar Boukar (inchangé)

   - ministre de la Culture: Mme Dillah Lucienne (changement de portefeuille)

   - ministre du Développement touristique: Brahim Koulamallah (nouveau)

   - ministre de la Solidarité et des Micro-crédits: Mme Mariam Moussa Ali (changement de portefeuille)

   - ministre des Droits de l'Homme: Abdoulaye Ogoum (nouveau)

   - ministre chargé de la Décentralisation: Sauguelni Boniface (nouveau)

   - ministre secretaire général du gouvernement, chargé des Relations avec l'Assemblée nationale: Kalzeube Payimi Deubet (nouveau)

   - ministre délégué auprès du ministre des Infrastructures, chargé des Transports: Goundoul Vikama (nouveau)

   - ministre délégué auprès du ministre des Affaires étrangères et de l'Intégration africaine: Djidda Moussa Outman (nouveau)

   - ministre délégué auprès du ministre de la Santé: Oumar Boukar Gana (nouveau)

   - ministre délégué auprès du ministre des Finances, chargé du Budget: Abakar Mallah (nouveau)

   - ministre délégué auprès du ministre de l'Agriculture: Mahamat Maouloud Izzadine (changement de portefeuille)

   - ministre délégué auprès du ministre de l'Administration du territoire: Djerareou Bakita (nouveau)

   - ministre déléguée auprès du ministre de l'Education nationale, chargée de l'Alphabétisation: Mme Albatoul Zakaria (nouvelle)

   - ministre délégué auprès du ministre secrétaire général du gouvernement chargé des Relations avec l'Assemblée nationale: Nadjalta Mirangaye (changement de portefeuille)

 

Tchad: Au cours d'un mini-sommet organisé "à l'initiative du guide libyen Mouammar Kadhafi", les présidents soudanais Omar el-Béchir et tchadien Idriss Deby Itno ont fait part de leur "volonté et engagement solennel" de "mettre un terme définitif à leurs différends par la normalisation immédiate de leurs relations diplomatiques et économiques" 

N'DJAMENA, 8 août 2006 - Le Tchad et le Soudan, en conflit larvé depuis plusieurs mois, ont décidé mardi de mettre un "terme définitif à leurs différends" en normalisant immédiatement leurs relations, selon un communiqué officiel publié à l'issue d'une rencontre entre leurs chefs d'Etat à N'Djamena. Au cours d'un mini-sommet organisé "à l'initiative du guide libyen Mouammar Kadhafi", les présidents soudanais Omar el-Béchir et tchadien Idriss Deby Itno ont fait part de leur "volonté et engagement solennel" de "mettre un terme définitif à leurs différends par la normalisation immédiate de leurs relations diplomatiques et économiques", selon ce communiqué. "La présence du président Omar el-Béchir aujourd'hui à N'Djamena consacre cette volonté de renouer les relations fraternelles entre les deux pays", poursuit le texte signé du ministre tchadien de la Communication, Hourmadji Moussa Doumgor. Dans un autre communiqué, le gouvernement tchadien a également annoncé le rétablissement dès mardi de ses relations diplomatiques avec le Soudan, rompues depuis avril à son initiative, et la réouverture immédiate de leur frontière commune. "Les ministres des Affaires étrangères du Tchad et du Soudan se retrouveront très prochainement pour régler tous les détails de cette normalisation de toutes les relations aujourd'hui suspendues ou en veilleuse", continue le premier communiqué qui remercie M. Kadhafi pour ses "efforts inlassables". MM. Deby et Béchir se sont rencontrés en marge de la cérémonie d'investiture du président tchadien, réélu le 3 mai à la tête de l'Etat. Le mini-sommet s'est déroulé en présence du président en exercice de l'Union africaine (UA) et chef de l'Etat congolais Denis Sassou Nguesso et de son homologue gabonais Omar Bongo Ondimba. N'Djamena et Khartoum s'accusaient mutuellement depuis plusieurs mois de soutenir des rébellions hostiles à l'autre. En décembre, le Tchad s'était dit en "état de belligérance" avec le Soudan et avait rompu le 14 avril ses liens diplomatiques avec son voisin, accusé d'avoir soutenu des rebelles tchadiens qui avaient attaqué N'Djamena la veille. Le dégel avait été amorcé avec la signature le 26 juillet entre les deux voisins d'un accord devant aboutir à la normalisation de leurs relations.

Tchad: Les Chefs d'Etat de la CEMAC se sont réunis hier au Tchad et se sont engagés à apurer leurs arriérés à l'égard de l'organisation et prendre des mesures pour la circulation du passeport CEMAC et la création d'une compagnie aérienne

N'DJAMENA, 7 août 2006 - Le sommet des chefs d'Etat de la Communauté économique et monétaire des Etats de l'Afrique centrale (Cémac) s'est clos lundi après-midi à N'Djamena, peu de temps après son ouverture officielle. La cérémonie d'ouverture, initialement prévue en fin de matinée, avait commencé vers 16H30 locales (15H30 GMT), à l'issue de plusieurs heures de concertations informelles et à huis clos entre les cinq chefs d'Etat présents et le représentant du sixième. Immédiatement après avoir prononcé le discours d'ouverture, l'hôte du sommet et président en exercice de la Cémac, le Tchadien Idriss Deby Itno, a annoncé quelques décisions de portée générale adoptées par les chefs d'Etat, avant de clore la réunion sans autres formalités. Le sommet devait initialement porter sur "la sécurité dans la sous-région", selon une source diplomatique tchadienne, et dans son discours le président Deby a appelé les Etats membres à "renforcer la coopération et prendre des mesures permettant de lutter efficacement contre (...) toutes les formes d'insécurité dans (la) sous-région". Les quelques mesures annoncées ne concernent toutefois pas le domaine de la sécurité. Selon un proche de la présidence tchadienne, une venue possible, mais non encore confirmée, mardi à N'Djamena du président soudanais Omar el-Béchir, avec lequel le Tchad est en conflit larvé depuis plusieurs mois, expliquerait que le sujet de la sécurité ne figure pas parmi les décisions annoncées. Le Tchad avait rompu en avril ses relations avec le Soudan, l'accusant de soutenir des rebelles tchadiens hostiles au président Deby, mais les deux pays ont signé en juillet un accord visant à normaliser leurs relations. Le président Deby, réélu le 3 mai au premier tour, sera officiellement investi mardi à N'Djamena pour un nouveau mandat de cinq ans. Le sommet a décidé de la mise en place du Parlement de la Cémac (prévu par les textes fondateurs) d'ici fin 2006 à Bata, capitale économique de la Guinée équatoriale, et de la mise en circulation "sans plus tarder" du passeport Cémac, initialement prévue en 2003. Les pays membres ont également chargé le Tchad de créer d'ici la fin de l'année la compagnie Air Cémac, attendue depuis 2001, et se sont engagés à apurer leurs arriérés à l'égard de l'organisation. "Nous devons renforcer la coopération et prendre des mesures permettant de lutter efficacement contre le banditisme, la criminalité transfrontalière, les trafics illicites, toutes les formes d'insécurité dans notre sous région", a déclaré le président Deby dans son discours. "Ces mesures concernent notamment l'échange d'informations et il est important que des rencontres périodiques entre nos services soient organisées pour évaluer cette coopération sous-régionale", a-t-il ajouté. Fondée en 2000, la Cémac réunit le Gabon, la Guinée équatoriale, le Congo, le Cameroun, le Tchad et la Centrafrique. Ces deux pays sont confrontés à des rébellions, respectivement dans l'est et le nord de leur territoire. Les présidents de Centrafrique François Bozizé, du Congo Denis Sassou Nguesso, du Gabon Omar Bongo Ondimba, de Guinée équatoriale Teodoro Obiang Nguema et du Tchad Idriss Deby Itno étaient présents, ainsi que le président de l'Assemblée nationale camerounaise, Djibril Cavaye Yeguie, qui représentait le président Paul Biya. Ils doivent assister mardi à la cérémonie d'investiture du président Deby, à laquelle sont attendus notamment aussi le leader libyen Mouammar Kadhafi, arrivé lundi à N'Djamena et le président sénégalais Abdoulaye Wade.

Tchad: Dans une déclaration, "le gouvernement de la République du Tchad reconnaît qu'il n'y a qu'une Chine dans le monde, que le gouvernement de la République populaire de Chine est l'unique gouvernement légal représentant toute la Chine et que Taïwan fait partie intégrante du territoire chinois"

N'DJAMENA, 6 août 2006 - Le Tchad et la République populaire de Chine ont annoncé officiellement dimanche la reprise de leurs liens diplomatiques, dans un communiqué commun lu à la radio nationale tchadienne, dans lequel le Tchad reconnaît l'existence d'une seule Chine représentée par Pékin. "Conformément aux intérêts et aux aspirations des peuples tchadien et chinois, la République du Tchad et la République populaire de Chine ont décidé de rétablir le 6 août leurs relations diplomatiques au niveau des ambassadeurs", annonce le communiqué, signé des ministres des Affaires étrangères tchadien Ahmat Allami et chinois Li Zhaoxing. "Le gouvernement de la République du Tchad reconnaît qu'il n'y a qu'une Chine dans le monde, que le gouvernement de la République populaire de Chine est l'unique gouvernement légal représentant toute la Chine et que Taïwan fait partie intégrante du territoire chinois", poursuit le texte. Le Tchad était jusqu'ici un des six derniers pays d'Afrique, continent où la Chine populaire est de plus en plus présente, à reconnaître l'île de Taiwan, avec qui il entretenait des relations diplomatiques depuis 1997 et la rupture de ses liens avec Pékin. Taipei et Pékin sont engagés dans une guerre diplomatique, cherchant à s'attirer des alliés en leur proposant de généreux avantages économiques. Taïwan, île séparée de fait de la Chine communiste depuis 1949, n'est plus reconnu que par vingt cinq pays, la plupart étant des petits pays d'Afrique, d'Amérique Latine et du Pacifique.

Tchad: Les résolutions issues du Dialogue politique tchadien initié par le Président Idriss Deby Itno et boycotté par les deux principaux partis de l'opposition déposées à l'Assemblée nationale sous formes de projet vont être transformées en textes législatifs et réglementaires

N'DJAMENA, 2 août 2006 - Les résolutions issues du Dialogue politique tchadien seront déposées à l'Assemblée sous forme de projet de loi lors de la prochaine session parlementaire d'octobre, a promis mercredi soir le Premier ministre tchadien Pascal Yoadimnadji en clôturant les travaux. "Le gouvernement prend solennellement devant vous l'engagement de transformer vos décisions et recommandations en textes législatifs et réglementaires ", a déclaré M. Yoadimnadji. "Ils feront l'objet de projets de textes législatifs à soumettre à la prochaine session budgétaire d'octobre de l'Assemblée nationale", a-t-il affirmé. "Ce travail de toilettage de nos textes électoraux va contribuer, sans conteste, à améliorer davantage les consultations électorales à venir dans le sens de plus de transparence et d'équité", a-t-il estimé. Il a annoncé qu'une révision des listes électorales, décidée par les participants au Dialogue, aurait lieu à l'occasion des élections communales - les premières du genre au Tchad depuis le passage au multipartisme en 1990 - que le gouvernement prévoit d'organiser d'ici la fin de l'année. "Compte tenu des moyens limités dont dispose le Tchad, les partenaires du Tchad seront, une fois de plus, sollicités pour aider à faire un recensement général de la population d'où serait dégagé un recensement électoral plus fiable" a-t-il poursuivi. Le dialogue politique entre pouvoir et opposition, organisé sous la pression internationale par le président tchadien Idriss Deby Itno en vue de ramener un "climat politique sain" au Tchad après la présidentielle du 3 mai boycottée par l'opposition, a adopté mercredi plusieurs résolutions concernant les élections, avant de clore ses travaux. Il a rassemblé 54 partis politiques, pour la plupart de faible représentativité, mais a été boycotté par les deux principales composantes de l'opposition.

Tchad: Sur les 78 formations politiques légalisées du Tchad, seules 54 ont pris part à l'ouverture du Dialogue politique initié par le Président Idriss Deby Itno pour apaiser les tensions avec la classe politique

N'DJAMENA, 28 juil 2006 - Le "Dialogue politique" organisé par le pouvoir tchadien en vue d'apaiser les tensions avec ses opposants s'est ouvert vendredi après-midi à N'Djamena, boycotté par les deux principales composantes de l'opposition, a constaté un journaliste de l'AFP. Sur les 78 formations légalisées que compte le pays et invitées à prendre part à ce Dialogue, seules 54 étaient représentées, parmi lesquelles le Mouvement patriotique du Salut (MPS) du président Idriss Deby Itno et les trois autres partis présents au gouvernement, dont le VIVA-RNDP (Rassemblement national pour le développement et le progrès, 5 députés). Les principaux partis membres de la Coordination des partis politiques pour la défense de la Constitution (CPDC), la plus importante coalition de l'opposition tchadienne, et la Fédération Action pour la République (Far) étaient absents, comme ils l'avaient annoncé. La CPDC, forte d'une vingtaine de formations dont quatre des cinq principaux partis d'opposition à l'Assemblée, et la Far, deuxième force parlementaire d'opposition, dénoncent la non-participation de l'opposition armée, de celle en exil et de la société civile. Les autres petits partis d'opposition représentés à l'Assemblée (un député chacun) étaient présents. La plupart des partis tchadiens n'ont aucune représentativité sur la scène politique. "La première finalité de ce dialogue politique est de corriger et d'améliorer tout ce qui peut l'être, et aider ainsi à rendre plus juste, plus transparente, plus consensuelle, la pratique démocratique dans notre pays", a déclaré le Premier ministre, Pascal Yoadimnadji en ouvrant le dialogue, en présence du gouvernement, du corps diplomatique et des représentants des confessions religieuses. "En engageant ce dialogue politique, le gouvernement ne cherche rien d'autre qu'un climat politique apaisé", a-t-il ajouté. "Le gouvernement n'a pas de déficit de légitimité contrairement à ce que proclament certains leaders politiques", a-t-il souligné, visant implicitement les responsables de la CPDC et de la Far. Poussé par la communauté internationale et notamment par la France, son principal soutien, le président Deby avait appelé, juste après sa victoire lors de la présidentielle du 3 mai, boycottée par la CPDC et la Far, à un dialogue "interne et tchado-tchadien" avec l'opposition, en vue de ramener un climat politique sain" au Tchad. La CPDC et la Far avaient opposé une fin de non recevoir, réclamant au président Deby, fragilisé depuis fin 2005 par des défections au sein de son régime et plusieurs rébellions dans l'est du Tchad, un "grand dialogue national" incluant "tous les Tchadiens". "Il est tout de même curieux de réclamer à cor et à cri la tenue d'un dialogue avec le gouvernement et quand celui-ci décide de l'organiser, on se rétracte en invoquant des motifs fallacieux", a déclaré le Premier ministre à l'encontre des absents. "Que ceux qui ne veulent pas se joindre à nous aujourd'hui, prennent le temps le moment venu d'apprécier les conclusions de ce dialogue", a-t-il ajouté. A l'issue de son discours, les partis ont commencé à former des commissions qui se pencheront sur divers thèmes, tels que le statut des partis politique, le Code électoral, le recensement électoral, les institutions chargées d'organiser les scrutins, un code de bonne conduite.

Tchad : La Banque mondiale et le Gouvernement tchadien ont conclu, sur l'utilisation des revenus pétroliers, un accord qui élargit la réserve de fonds disponibles pour des programmes profitant aux populations pauvres du pays

N'Djamena: 27 juillet 2006 - La Banque mondiale et le Gouvernement tchadien ont conclu, sur l'utilisation des revenus pétroliers, un accord qui élargit la réserve de fonds disponibles pour des programmes profitant aux populations pauvres du pays. M. Wolfowitz a annoncé la nouvelle au Tchad, après s’être entretenu avec le Président tchadien, M. Idriss Deby, lors d'une escale d'une demie journée dans le cadre de sa tournée africaine. La réunion s’est tenue une semaine après la signature, par les représentants de la Banque et du Gouvernement tchadien, d'un protocole d'accord aux termes duquel le Gouvernement s’engage à consacrer 70 % de ses dépenses budgétaires à des programmes prioritaires de réduction de la pauvreté. Il devrait aussi verser les excédents de recettes dans un fonds de stabilisation pour les générations futures. « L’objet de ma visite consiste en partie à faire comprendre clairement que nous pensons que de nouvelles mesures très

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