Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
23 mai 2007 3 23 /05 /mai /2007 15:20
«Violences et tortures ravagent la Centrafrique», s’exclame La Croix qui précise que «depuis le coup d’Etat de François Bozizé en 2002, les exactions contre la population civile n’ont jamais cessé. Les associations et les ONG s’insurgent et demandent la fin de cette terrible impunité». L’envoyée spéciale de La Croix montre du doigt notamment «la très redoutée garde présidentielle de Bozizé, les "Bérets Verts"», qui brûlent des villages, pillent et exécutent des civils.
BOZIZE et ses divers soutiens échapperont-ils à la Justice Internationale ?
 
Bouyosgrace
 
PS : SEULS LES ESPRITS LIBRES Feront la Re-Naissance Centrafricaine.
 
 

Revue de presse Afrique du 21/5/2007

Frédéric Couteau (Photo RFI)
Frédéric Couteau
(Photo RFI)
Beaucoup de commentaires ce matin dans la presse africaine après l’annonce de la composition du nouveau gouvernement en France. En quoi cette nouvelle équipe peut-elle «intéresser les Africains ?», se demande L’Observateur au Burkina Faso. «Il y a d’abord Bernard Kouchner, relève le journal, le père de "l’ingérence humanitaire", que les caméras du monde ont vu coltinant des sacs de riz en Somalie. Son arrivée à la tête du ministère des Affaires étrangères peut s’avérer être une bonne chose pour les Africains, car il connaît l’Afrique, au moins pour ses malheurs, puisqu’il est co-fondateur de Médecins sans frontières». De plus, poursuit le quotidien burkinabé, «il a des rapports avec le Rwanda, notamment à travers Paul Kagamé, dont il pourrait adoucir les positions pour un dégel des relations Paris-Kigali».
Au Sénégal, Walfadjri affirme également que «Bernard Kouchner connaît l’Afrique». Mais, se demande le journal «pourra-t-il avoir les coudées franches pour mettre en œuvre certaines de ses idées, comme "l’ingérence humanitaire" ? La pratique sur le terrain nous le dira. En attendant de savoir si une cellule africaine verra le jour à l’Elysée».
«Préparez vos charters» ?
Autre centre d’intérêt et d’inquiétude pour les Africains : le grand ministère confié à Brice Hortefeux, celui de l’Immigration, de l’identité nationale et du co-développement. «Est-ce que ce sera… "préparez vos charters" ?», s’interroge L’Observateur à Ouagadougou.
En tout cas, Walfadjri note que «le ministère de la Coopération, qui a tant résisté à ses détracteurs, a finalement disparu au profit de ce nouveau ministère (…) et que Brice Hortefeux sera chargé de renforcer la politique d’immigration choisie, de définir les quotas annuels d’entrée par catégories d’immigrés et redéfinir le regroupement familial, dont le candidat Sarkozy avait promis de durcir les conditions».
Au Maroc, L’Opinion se félicite de la nomination de Rachida Dati au portefeuille de la Justice. C’est «la première personnalité d’origine marocaine et maghrébine à décrocher un grand ministère en France», s’exclame le quotidien marocain qui précise que «fille d’un ouvrier marocain et d’une mère algérienne, cette magistrate célibataire (…) a grandi dans un quartier défavorisé, faisant des ménages avec sa mère et s’occupant de ses onze frères et sœurs, tout en étudiant avec assiduité».
Une trentaine de candidates aux législatives maliennes
Les femmes à l’honneur toujours, cette fois au Mali. Avec récemment un atelier de formation pour les femmes candidates aux élections législatives de juillet. Un atelier organisé par le Cadre de concertation des femmes des partis politiques. «Pendant deux jours, explique le quotidien L’Indépendant, les participantes se sont familiarisées avec les techniques d’une campagne politique : la levée de fonds, son organisation et sa gestion, la candidate face à la foule, et l’élaboration des messages de campagne». L’Indépendant rappelle qu’une trentaine de femmes seront en lice pour ces législatives de juillet. Le quotidien malien rappelle aussi que «les femmes occupent moins de 12% des sièges dans les assemblées nationales des pays d’Afrique sub-saharienne».
Le fossé entre «Algérie officielle» et «Algérie réelle»
Elections toujours. Avec le bilan des législatives en Algérie. 65% d’abstention. Pour Le Quotidien d’Oran, «le message de l’Algérie majoritairement abstentionniste est clair dans son rejet d’une scène politique fictive sans lien avec la réalité. (...) Les résultats officiels ayant reconduit le statu quo, il ne faut pas s’attendre à ce que le désintérêt exprimé le 17 mai change. On risque plutôt d’assister à une accentuation de la distance entre l’Algérie officielle et l’Algérie réelle».
De son côté, le quotidien Liberté affirme que «le président Bouteflika doit tenir compte du message délivré par les Algériens, à savoir un désir de changement profond valable aussi bien pour la classe politique que pour l’exécutif, tous deux disqualifiés par les 65% d’électeurs qui ont préféré vaquer jeudi à leurs occupations habituelles».
Centrafrique : la palme des exactions
Enfin, alors qu’a lieu en ce moment un Festival international du film des droits de l’homme à Bangui, le quotidien français La Croix publie ce matin un reportage alarmant sur justement, la situation des droits de l’homme dans le pays. «Violences et tortures ravagent la Centrafrique», s’exclame La Croix qui précise que «depuis le coup d’Etat de François Bozizé en 2002, les exactions contre la population civile n’ont jamais cessé. Les associations et les ONG s’insurgent et demandent la fin de cette terrible impunité». L’envoyée spéciale de La Croix montre du doigt notamment «la très redoutée garde présidentielle de Bozizé, les "Bérets Verts"», qui brûlent des villages, pillent et exécutent des civils. La Croix qui s’insurge également contre l’inaction du Bonuca, le Bureau des Nations unies en République centrafricaine.

par Frédéric  Couteau
[21/05/2007]
Partager cet article
Repost0

commentaires

Texte Libre

Recherche

A VOS PLUMES