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29 mai 2006 1 29 /05 /mai /2006 23:45

AU DELA DE LA DESERTION DES 50 ELEMENTS DU BMIA

COMBIEN DE TEMPS VA TENIR ENCORE LE GOUVERNEMENT DOTE  AVEC TOUTES CES MENACES ???



D'une manière inattendue, l'Etat major général des Forces Armées Centrafricaines (FACA) a fait un communiqué radio qui loin d'être une information mise à la disposition du public a été, l'objet de beaucoup d'interrogations, puisque cela soulève une fois de plus la question de l'insécurité qui prend pied en République Centrafricaine. On pouvait retenir de ce communiqué radio que des militaires qui sont censés défendre l'intégrité du territoire national ont « déserté » de leur poste pour le simple fait qu'ils ont été « injustement sanctionnés » à la suite de l'opération contrôle paiement, ce qui veut dire qu'ils ne perçoivent pas leur solde. Et comme il manque le nerf de la guerre pour ne fut-ce que survivre, autant mieux regagner Bangui et dire adieu à la sécurité du peuple. Encore le contrôle paiement, toujours le contrôle paiement et, c'est le bas peuple qui paie le lourd tribu puisque désormais abandonné à sa propre défense. Une exception tout à fait « extraordinaire » sous le ciel centrafricain qui s'assombrit davantage. Le Président de la République François Bozizé, Ministre de la Défense Nationale qui a de ses mains propres assermenté ces éléments dits déserteurs. Il a semble-t-il donné des instructions fermes à la hiérarchie militaire (et non au Premier Ministre Elie Doté, initiateur du contrôle paiement) de résoudre rapidement ce problème pour qu'on en parle plus.
Curieusement, tous les éléments (plus d'une cinquantaine selon nos sources) sont placés sous les verrous (les soldats
dans leurs casernes) et les officiers à la Section de Recherche et Investigation (SRI, ex SERD). Parmi ces officiers, certains ont juré la main sur le cœur de ne plus mettre pied dans cette zone; ce qui nous emmène à nous poser la question de savoir pourquoi ce refus catégorique ? Selon nos investigations, les militaires centrafricains qui ont déserté de leur poste pour regagner Bangui ont reçu des avances de la part des rebelles qui leur ont proposé de les rejoindre et en contrepartie, on leur propose une somme de 1,2 millions de Fcfa. D'autres sources affirment que l'arsenal militaire utilisé par les rebelles est incomparable à celui de nos forces de défense et de sécurité ; autrement dit, le rapport de force sur le terrain est inégal et conscients qu'ils ne peuvent nullement déclencher une opération de représailles à l'encontre de ces rebelles, nos militaires ont tout simplement et d'une manière tacite capituler devant l'ennemis.
De toutes ces différentes versions, laquelle est crédible ? Il n'y a que la hiérarchie militaire de notre pays qui dispose d'assez d'informations sur cette nouvelle forme de désertion en temps de paix ou de désertion en temps de guerre qui puisse en dire un peu plus. Les autorités militaires et politiques doivent informer le peuple sur ce qui se passe réellement à Ndélé, Birao… car, cela réduit la liberté d'aller et de venir. Et comme une frange des FACA a déserté, on se demande s'il ne s'agit pas d'une crise de confiance entre ces éléments et le Chef suprême des Armées. Quelques autres éléments (14), ont été désarmés dans la sous préfecture de Boda et transféré à Bangui.
Ce qui se passe au niveau des casernes militaires n'inspire pas confiance au sein de la population, qui pense que ses dirigeants ne donnent
pas la bonne version des faits sur terrain. La tension sociale ajoutée à l'insécurité grandissante dans l'arrière pays constituent un danger réel qui risquent de chambouler tous les efforts déployés depuis la nuit des temps.

Lundi 29 Mai 2006
Harly - Schengen
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