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15 avril 2006 6 15 /04 /avril /2006 10:42
  FOCUS SUR L'ACTUALITÉ

 

Dondon Konanambaye annonce le retour au bercail de l'ancien président Patassé
(Gabonews 14/04/2006)
( 14/04/2006)


Bangui, 14 avril (GABONEWS) - Le 1er vice - Président du Mouvement de Libération du Peuple Centrafricain (MLPC), Apollinaire Dondon Konanambaye a annoncé vendredi à la presse privée indépendante le retour en Centrafrique de l'ancien Président déchu et actuel président du MLPC, Ange Félix Patassé.


Au cours d'un point de presse dont seuls, les journalistes de la presse privée étaient conviés vendredi, M. Dondon a déclaré que « Patassé a décidé de rentrer au pays non seulement pour répondre à tout ce qu'on lui reproche mais surtout pour la bataille politique ».

« Vous savez que la Centrafrique est très malade et il faudrait que ses vaillants fils à l'exemple du Président Patassé, qui sont capables de lui trouver un remède interviennent le plus rapidement possible pour ne pas qu'il soit trop tard », a indiqué M. Dondon Konanambaye.

Le 1er vice Président n'a pas donné la date exacte du retour de Patassé à Bangui. Cependant il s'est contenté de déclarer que l'arrivée de Patassé à Bangui est éminente.

Patassé vit en exile au Togo. Il a été destitué du pouvoir le 15 mars 2003 suite à un coup d'Etat militaire perpétré par l'actuel Président centrafricain François Bozizé.

Mercredi dernier, la chambre criminelle de la Cour de cassation de Bangui a décidé de traduire l'ex-chef de l'Etat devant la Cour pénale internationale (CPI) suite à la plainte de l'Etat centrafricain qui l'accuse entre autres de crimes de sang et détournements de deniers publics.

GN/JLG/YLG/06

© Copyright Gabonews

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15 avril 2006 6 15 /04 /avril /2006 10:35
  FOCUS SUR L'ACTUALITÉ

 

Comment sauver le soldat DEBY

La France se débat pour tenter d’empêcher la prise du pouvoir à N’Djamena par un groupe de rebelles qui ont mené une offensive jusqu’aux portes de la capitale.
À l’Élysée, au Quai d’Orsay et au ministère de la Défense, c’est le branle-bas de combat. Comment faire pour éviter la prise du pouvoir au Tchad, bastion du pré carré français en Afrique, par un groupe de rebelles ? Mercredi, alors que cette rébellion des Forces unies pour le changement et la démocratie (FUC) étaient aux abords de la capitale, N’Djamena, et assuraient contrôler 80 % du territoire tchadien, une réunion interministérielle de haut niveau a été convoquée à l’Élysée, pour « faire le point sur la situation ». Selon l’Agence France Presse, le président français, qui entretient des relations amicales avec son homologue tchadien, Idriss Deby, a consulté des chefs d’États africains, parmi lesquels le Congolais Denis Sassous Nguesso, actuel président de l’Union africaine. Parmi les options envisagées, Jacques Chirac aurait notamment conseillé à Deby une saisine du Conseil de sécurité de l’ONU « pour rappeler le refus des coups de force ». Par ailleurs, alors que le Tchad a réitéré hier, par la voix de son ministre des Affaires étrangères, ses accusations contre le Soudan voisin, soupçonné d’être derrière le FUC, Paris chercherait également à recueillir les preuves d’une éventuelle « intervention extérieure ».

Un engagement direct pas exclu

Au niveau militaire, la France dispose de 1 200 hommes sur place, équipés d’au moins six chasseurs mirages et d’avions de transport. Par ailleurs, environ une dizaine de conseillers militaires travaillent directement auprès de l’armée tchadienne.

Ce dispositif a été renforcé mercredi par l’envoi d’une compagnie de 150 hommes basée au Gabon. Jusqu’à présent, « les forces françaises ne sont pas impliquées dans les combats, mais sont là pour du soutien logistique et du renseignement », affirme-t-on du côté de l’Élysée. Ces forces doivent également se tenir prêtes à évacuer les 1 500 ressortissants français, ainsi que les autres étrangers. Un engagement plus direct n’est pourtant pas exclu. Le porte-parole du ministère de la Défense a confirmé hier qu’un Mirage a tiré « un coup de semonce mercredi matin à l’est de la capitale dans la zone où la colonne de rebelles tchadiens faisait route vers la capitale ». Par ailleurs, Loana Gong, représentant en France du FUC a affirmé hier que « l’armée française intervient militairement avec des avions » dans l’est du pays, notamment près d’Adré où il y a eu en matinée des combats entre rebelles et forces gouvernementales. Le ministère français de la Défense a démenti cette information, mais a reconnu « un vol de reconnaissance ». Il était difficile de savoir hier ce qui se passait réellement à l’est du pays, mais il semblerait que des avions aient bien survolé la zone et peut-être tiré.

Une constitution trafiquée

Paris explique par la crainte du chaos sa volonté de sauver Deby. Elle pourrait peut-être s’interroger pour savoir si son soutien indéfectible à un président délégitimé, arrivé au pouvoir par un coup d’État, élu à deux reprises dans des conditions douteuses et qui s’apprêtait à briguer un troisième mandat après avoir pour cela trafiqué la constitution, n’est pas au contraire une des causes du désastre actuel.

Camille Bauer



© Copyright L'Humanite

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14 avril 2006 5 14 /04 /avril /2006 00:42

13/04 :Jacques Chirac consulte ses pairs africains


La communauté française compte 1.500 membres au Tchad, tandis l'armée y dispose de 1.200 hommes.


Jacques Chirac accueille le Président Tchadien Idriss Deby en visite officielle, en 2003 (AP)

Le président de la République Jacques Chirac a discuté à plusieurs reprises avec son homologue tchadien Idriss Deby Itno ces derniers jours, a indique l'Elysée. Il a également consulté des chefs d'Etat africains pour recueillir leurs avis sur la situation au Tchad, où le gouvernement fait face à une offensive de la rébellion.
Jacques Chirac a conseillé à Idriss Deby, la "saisine du conseil de sécurité des Nations unies pour rappeler le refus des coups de force", selon l'entourage du président, qui rappelle que la France "condamne les tentatives de coup d'Etat".
Le président français a en outre évoqué avec ses interlocuteurs l'éventualité d'"interventions extérieures" au Tchad. Ces soupçons justifient pour Paris l'emploi d'avions de reconnaissance Mirage français pour des opérations de renseignement aérien. "Nous nous employons à recueillir les preuves d'une telle chose", précise-t-on à l'Elysée.
Jacques Chirac a, entres
autres, contacté le président en exercice de l'Union africaine Denis Sassou Nguesso, président du Congo.

Réunion interministérielle

Une réunion interministérielle s'est tenue mercredi à l'Elysée.



Elle a réuni le conseiller de Jacques Chirac pour les Affaires africaines, Michel de Bonnecorse, des représentants de Matignon et des ministères de la Défense, des Affaires étrangères et des Finances, afin de "faire le point de la situation".
Le ministère des Affaires étrangères a estimé que "la situation au Tchad reste très préoccupante et évolutive" et que "des consignes de grande prudence sont maintenues pour la communauté française".
On indique à l'Elysée que "les forces françaises ne sont pas impliquées dans les combats, mais sont là pour du soutien logistique et du renseignement". Elles ont également pour mission de protéger la communauté française. Les forces françaises se composent de 1.200 militaires, qui sont déployés depuis 1986 dans le cadre du dispositif baptisé "Epervier".
La communauté française compte 1.500 membres au Tchad. La plupart résident dans la capitale, N'Djamena, sur laquelle les rebelles ont lancé une offensive jeudi.

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13 avril 2006 4 13 /04 /avril /2006 21:31
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13 avril 2006 4 13 /04 /avril /2006 16:14
Corumel Minerals annonce un accord d'achat d'actifs pour le développement de mines d'or et de diamant situées en Afrique centrale
 
NEW YORK, April 12 /PRNewswire/ --
Corumel Minerals Corp. (Tableau d'affichage OTC : CORU), une corporation située au Nevada, a acquis tous les actifs de RCA Resources Corporation pour un prix d'achat de 64 millions de dollars US. Parmi les actifs de RCA figurent (1) 100 % de participation dans Lobaye Gold SARL, une société à responsabilité limitée située en République Centre Africaine, (2) trois licence générale d'exploration de trois régions spécifiques de la République Centre Africaine pour une période de trois ans afin d'y prospecter l'or et le diamant (les propriétés minières recouvrent une superficie de 2 202 km carrés), (3) des équipements miniers, (4) un accord de location d'équipements industriels miniers et (5) l'affectation d'un montant de 1 265 388 de dollars US prêté par RCA à Lobaye Gold SARL.
En vertu de l'acquisition, un transfert de contrôle est intervenu puisque, en transférant ses actifs à Corumel, RCA Resources Corporation s'est assuré une participation majoritaire selon les termes et conditions de l'accord portant sur le rachat des actifs. En contrepartie des actifs, Corumel a remis à RCA 80 millions de parts subalternes de ses actions ordinaires, ce qui représente 89,6 % des parts en circulation des actions ordinaires du capital de Corumel.
Citation de M. Chris Roth, président de Corumel Minerals Corp : << Nous sommes satisfaits d'avoir finalisé l'acquisition de RCA Resources Corporation et nous anticipons avec intérêt la mise en place de notre modèle commercial, maintenant qu'après l'exploration artisanale, nous évoluons vers une exploration industrielle à ciel ouvert. >>
Pour de plus amples renseignements sur l'acquisition et sur la société Lobaye Gold SAR, veuillez consulter le rapport sur formulaire Form 8-K/A déposé par Corumel auprès de la Securities & Exchange Commission des Etats-Unis le 6 avril 2006.
 Pour en savoir plus sur Corumel Minerals Corp., veuillez contacter : Mike McIntyre, Relations avec les investisseurs Téléphone : +1-718-701-4314 Email : mmac10@shaw.ca 
En plus de données historiques, ce communiqué de presse peut contenir des énoncés prospectifs. Ces énoncés peuvent concerner des situations impliquant d'importants risques, incertitudes, estimations et hypothèses émanant de la direction. Les résultats réels peuvent s'écarter sensiblement des estimations actuelles ou des résultats escomptés. Veuillez consulter les rapports déposés par Corumel auprès de la Securities and Exchange Commission pour un aperçu des facteurs importants pouvant affecter les énoncés prospectifs de Corumel. Corumel dénie toute obligation de corriger ces énoncés après la date de publication des présentes.
Distributed by PR Newswire on behalf of Corumel Minerals Corp.

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13 avril 2006 4 13 /04 /avril /2006 13:59
COMMUNIQUE DU MINISTERE DES AFFAIRES ETRANGERES FRANCE 13/04/2006

Evénements au Tchad

(12 avril 2006)

Nous suivons avec préoccupation les événements actuels au Tchad et nous sommes attentifs à la situation de la communauté française dans ce pays, qui compte 1.500 personnes.
La France est attachée à la stabilité du Tchad, dont la position centrale en Afrique constitue un point d’ancrage très fort pour la stabilité du continent dans son ensemble.

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13 avril 2006 4 13 /04 /avril /2006 02:24
  FOCUS SUR L'ACTUALITÉ

 

L'armée affirme avoir mis un coup d'arrêt à l'offensive des rebelles du FUC
(Xinhuanet 12/04/2006)
( 12/04/2006)


Les autorités tchadiennes ont affirmé mercredi avoir mis un coup d'arrêt à l'offensive des rebelles du Front uni pour le changement (Fuc), qui s'étaient rapprochés mardi à moins de 400 km de la capitale N'Djamena en prenant le contrôle de la ville de Mongo.

Au lendemain de trois jours d'attaques menées par la rébellion en plusieurs points de l'est et du centre du pays, le ministre de la Défense a annoncé que les troupes fidèles au président Idriss Deby Itno avaient repris le contrôle de Mongo et dispersé les colonnes du Fuc dans la région.
"La ville de Mongo est sous contrôle de l'armée tchadienne depuis 19h00 (18h00 GMT) hier (mardi) soir", a déclaré Bichara Issa Djadallah.

"Des hélicoptères de l'armée ont attaqué les positions des rebelles dans la région de Bitkine (60 km à l'ouest de Mongo). Les rebelles se sont dispersés dans la région et, depuis ce matin, l'armée tchadienne les poursuit", a ajouté le ministre de la Défense.

"La situation est sous contrôle", a insisté Bichara Issa Djadallah. "Le plan des rebelles est suicidaire, ils sont encerclés de partout", a-t-il commenté.

Interrogé par l'AFP depuis Libreville par téléphone satellitaire, un porte-parole du Fuc a catégoriquement démenti ces informations.
"Mongo n'a pas été reprise par l'armée tchadienne, c'est complètement faux", a déclaré Abdoulaye Abdelkerim, membre du bureau exécutif du Fuc. "Un hélicoptère de l'armée tchadienne a bien bombardé hier (mardi) soir la ville mais une partie de nos forces se trouve toujours actuellement à Mongo", a poursuivi le porte-parole des rebelles.

"Nos forces n'ont pas été dispersées", a poursuivi Abdoulaye Abdelkerim, se refusant à préciser leurs positions. "Nous sommes plus près de N'Djamena qu'hier", s'est-il contenté d'ajouter.

Mardi à la mi-journée, plusieurs centaines de rebelles du Fuc se sont emparés sans résistance de Mongo, avant de poursuivre leur offensive vers le nord en direction d'Ati, située sur la route qui relie la capitale tchadienne à Abéché, 700 km à l'est.

Selon le ministre de la Défense, les rebelles n'ont pas réussi à atteindre la ville d'Ati, à une centaine de kilomètres au nord de Mongo.
La situation était calme mercredi matin dans les rues de N'Djamena, où aucun mouvement particulier de militaires ou de forces de l'ordre n'était visible.

Toutefois, le lycée français de N'Djamena, qui accueille 430 élèves, a été fermé dans la matinée "étant donné l'accélération des événements", selon une source proche de l'ambassade de France, qui a précisé que le Centre culturel français et l'ambassade restaient ouverts normalement.

A Paris, une source militaire française a indiqué mercredi que l'état-major était "préoccupé" par l'avancée des rebelles mais que les forces françaises présentes au Tchad, qui comptent 1.200 soldats soutenus par 6 avions de chasse de type Mirage F1, se limitaient à un "soutien de renseignement" au gouvernement de N'Djamena.

Le ministre tchadien de la Défense a confirmé mercredi que d'importants effectifs venus du sud du pays et de la région du lac Tchad (ouest) notamment avaient été dépêchés en renfort à N'Djamena et sur les différents fronts ouverts par les rebelles depuis trois jours.

Dimanche, les hommes du Fuc avaient pris le contrôle de la garnison d'Haraz Manguegne (sud-est), près de la frontière centrafricaine, et lundi la localité de Koukou (est), à 50 km au sud-est de la ville de Goz Beïda, à moins d'une centaine de kilomètres de la frontière soudanaise.

Ces événements interviennent à moins de trois semaines de l'élection présidentielle du 3 mai, dont le président Deby, au pouvoir depuis 1990, est le grandissime favori en l'absence de candidat de l'opposition.



© Copyright Xinhuanet

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13 avril 2006 4 13 /04 /avril /2006 02:22
Affrontements dans le centre du Tchad
(A.P. 12/04/2006)


N'DJAMENA, Tchad (AP) -- A quelques semaines de l'élection présidentielle, des affrontements ont éclaté mardi entre les rebelles et l'armée tchadienne dans le centre du pays, a-t-on appris auprès d'un porte-parole gouvernemental et d'un témoin.

Ces violences, qui se sont déroulées à Mongo, à 400km à l'est de la capitale, n'ont fait aucune victime, a précisé Hourmadji Moussa Doumgor, ministre de la Communication et porte-parole du gouvernement. Il a qualifié les militants de mercenaires et affirmé que le "gouvernement disposait de toutes les ressources nécessaires pour protéger son territoire".

C'est la première fois que les rebelles mènent une attaque au coeur du pays, après plusieurs incidents près des frontières soudanaises et centrafricaines. Des dizaines de déserteurs de l'armée tchadienne ont rejoint les mouvements rebelles depuis octobre pour tenter de renverser le président Idriss Déby.
Les lignes téléphoniques ont été interrompues depuis mardi soir. Auparavant, un habitant de Mongo, Khamis Mahamat, avait expliqué que les villageois s'étaient enfermés dans leurs maisons avant le début des affrontements. "Ils sont arrivés vers 15 heures locales à bord d'une dizaine de Toyota et ont commencé à tirer. Les forces du gouvernement ont répliqué", a-t-il expliqué.

Des sources policières ont précisé que les rebelles avaient l'intention de prendre N'djamena. Ils se trouvaient à environ 300km de la capitale. Lundi, des hommes armés avaient attaqué un camp de réfugiés abritant 17.000 Soudanais dans le sud-est du pays.

L'élection présidentielle est programmée pour le 3 mai. Le président Déby est arrivé au pouvoir en 1990 à la faveur d'un coup d'Etat. Il a introduit le multipartisme et remporté les élections en 1996 et en 2001. L'an dernier, les électeurs ont approuvé un référendum constitutionnel l'autorisant à briguer un troisième mandat. AP

AP | 12.04.06 | 15:11

 

© Copyright A.P.

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12 avril 2006 3 12 /04 /avril /2006 12:40
Les cours n'ont pas repris à Bangui malgré l'appel du gouvernement
(Gabonews 11/04/2006)


Bangui, 11 avril (GABONEWS) - Les enseignants vacataires qui réclament leurs frais de vacation estimés à 135 millions de FCFA n'ont pas répondu favorablement à l'appel du ministre de l'Education nationale qui leur demandait de reprendre les activités pédagogiques dès mardi matin, a constaté GABONEWS.


Lundi un affrontement a opposé les forces de l'ordre et les enseignants vacataires ainsi que les élèves du lycée des Martyrs. La police a fait usage des gaz lacrymogène. Les manifestants, de leur côté, ont lancé des cailloux en direction des policiers.

Ces échauffourées se sont soldées par une dizaine de blessés et trois arrestations parmi les élèves.

"Le gouvernement regrette amèrement les incidents qui se sont produits au lycée des martyrs et rassure tous les acteurs du système éducatif des mesures conséquentes qu'il entend prendre afin de garantir la bonne marche des activités pédagogiques", a indiqué de l'Education nationale, Armel Doubane.

« J'invite les tous les enseignants sans distinction et les élèves des lycées et collèges de la capitale à reprendre les cours dès mardi matin car le gouvernement s'engage à régler les frais de vacation dans un bref délai et 'engage également à libérer immédiatement les élèves arrêtés et prendre en charge les soins de ceux qui ont été victimes des blessures », a-t-il poursuit.

Mardi matin 3 grands établissements secondaires de la capitale, notamment, les Lycées Boganda, Miskine et Martyrs situés respectivement dans les 1er, 4è et 5è arrondissement de Bangui, sont restés quasi déserts. Les quelques enseignants et élèves qui sont venus sont restés dans les environs pour observer. Seul le personnel administratif était visible au sein de ces établissements.

« Nous avons décidé de boycotter les cours pour soutenir nos collègues vacataires et nos élèves car nous ne pouvons pas tolérer qu'on tire sur des personnes qui réclament leurs droits légaux », a déclaré à GABONEWS M. Léon Otto professeur de philosophie au lycée Boganda.

Au lycée des Martyrs où il y a eu des incidents la veille entre les forces de l'ordre et les enseignants et élèves, trois véhicules de la police remplis d'éléments lourdement armés étaient positionnés mardi matin de part et d'autre de l'établissement.

Les cours sont paralysés depuis le 7 mars dernier dans les lycées et collèges publics de la capitale à cause du mouvement de grève des enseignants vacataires qui représentent les 3/4 du corps enseignant dans les établissements étatiques.

GN/JLG/YLG/06

 

© Copyright Gabonews

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12 avril 2006 3 12 /04 /avril /2006 12:39
6 agents du Trésor public sous les verrous
(Gabonews 11/04/2006)


Bangui, 11 avril (GABONEWS) - Le Directeur général du Trésor public centrafricain, Djibril Kamoun, a annoncé mardi à la radio nationale, l'arrestation de 6 agents de son institution dont le 2ème Fondé du pouvoir, Vincent Yakoïssé, un des proches parents du Président Bozizé, a appris GABONEWS.


« Je confirme l'incarcération de mes six collaborateurs qui sont impliqués dans un détournement d'une importante somme d'argent appartenant à l'Etat », a déclaré M. Kamoun.

« Seul l'aboutissement des investigations en cours et menées par les professionnels en la matière, nous situera sur le montant exact des fonds détournés », a-t-il poursuivi.

Les 6 fonctionnaires présumés auteurs de détournement sont placés sous mandat de dépôt par le parquet de Bangui et gardés dans les locaux de la Section des recherches et d'investigations (SRI), une brigade spécialisée de la gendarmerie nationale.

Vincent Yakoïssé, 2ème Fondé du pouvoir au Trésor Public centrafricain qui est l'un des prévenus, a fait l'objet plusieurs fois de poursuites judiciaires pour cause de malversations financières. Il a été deux fois en prison en 1990 sous le règne Kolingba et en 1996 sous le régime de Patassé pour les mêmes faits.

GN/JLG/YLG/06

 

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