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3 juillet 2006 1 03 /07 /juillet /2006 16:30
Il faut aider le Fuc à se relever et à se tirer de l’affaire !

Bientôt deux semaines, que le Fuc est grippé par un conflit interne qui a fixé l’attention de l’opinion publique et suscité des réactions contrastées de par le monde. En dépit de ce que l’on peut qualifier de cahot que subit le Fuc, les chefs de la rébellion affirme et réaffirment leur volonté commune de poursuivre et d’atteindre les objectifs qu’ils se sont fixés qu’est d’extirper le mal tchadien à savoir : le régime d’Idriss Deby. A défaut, bien entendu du dialogue politique rendu impossible entre les acteurs politiques en conflit.

C’est pourquoi, quelque part, nous nous disons qu’il faut aider les forces du changement politique de l’Est du Tchad à surmonter leurs difficultés en cette période pénible.

Nous réalisons aujourd’hui, que dans l’histoire des rebellions armées, plusieurs facteurs doivent être pris en compte pour comprendre l’état d’esprit qui prévaut, empoissonne l’ambiance ambiante et provoque les divergences au sein du groupe.
Il y a entre autres les facteurs endogènes et exogènes ;

-Endogènes : Les incompatibilités humorales entres les personnes issues des horizons différents, l’indiscipline, l’hostilité environnementale, le stresse, la nostalgie familiale ;

-Exogènes : L’opposition française et son soutien indéfectible à Deby, les exigences, contraintes et les réticences de la communauté internationale qui sont à géométrie variable et insaisissables face aux prises des pouvoirs par les armes. Les rebelles deviennent minoritaires dans un contexte démocratique international de plus en plus uniformiser où il faut donner des gages de bonne volonté politique pour accéder au pouvoir par les armes.

Ces éléments précités constituent inévitablement et de façon non négligeable des principaux facteurs bloquants en terme de dysfonctionnement que peut rencontrer une rébellion armée.

Toutefois, nous sommes partis du constat que la crise que traverse le Fuc à l’heure actuelle n’est guère inédite en Afrique, berceau des rebellions armées.
Nous faisons alors allusion à la rébellion ivoirienne qui a connu une déchirure d’une extrême gravité ayant opposé le sergent, Ibrahim Coulibaly à Soro Guillaume,actuel chef des Forces Nouvelles, qui occupent une portion importante du territoire de Côte D’Ivoire. Cette crise n’a nullement perturbé et empêché les rebelles Ivoiriens à tenir tête au régime de Laurent Mbagbo, hyper armé.

La rébellion tchadienne, doit faire taire les petites querelles et se tourner vers l’avenir, en s’inspirant de l’exemple ivoirien.

Aujourd’hui, l’espoir semble bien renaître avec les tractations en cours tendant aux rapprochements des points de vue gelés, pour dissiper l’incident survenu.

Il est très urgent que les deux chefs rebelles tchadiens prouvent aux langues de vipères qu’ils sont maintenant et aujourd’hui plus que jamais capables de faire la paix de brave et de s’inscrire en synergie dans une dynamique pour harmoniser leurs points de vue par la mise en place des actions politiques et militaires.
Aussi, voudrions nous voir les leaders des autres factions armées jouer le rôle de facilitateurs et médiateurs pour encourager le dialogue entre les parties en conflit, en vue d’une refonte globale des mouvements armés de l’Est du Tchad et de rendre possible l’unification.
De même que les autres personnes ressources, les exilés politiques doivent conjuguer leurs efforts pour venir en appoint de toute initiative de cohésion des rebelles Tchadiens.

Il faut donc aider le Fuc à se relever et à se tirer de l’affaire une fois pour toute !

Par Makaila Nguebla
Activiste pour le Changement Politique
Et la Résistance Citoyenne.
Diaspora Tchadienne.
Membre de la rédaction d’Alwihda.


Source: Alwihda -

© Copyright Alwihda

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