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2 mai 2006 2 02 /05 /mai /2006 15:45

BOZIZE RENCONTRE LES MAGISTRATS EN GREVE




Ces derniers temps, la grève illimitée déclenchée par les magistrats sur toute l'étendue du territoire national a eu pour conséquence la suspension des audiences des cours et tribunaux. Ledit débrayage a été largement relayée par la presse nationale et internationale. Les stratégies adoptées par les grévistes consistaient à organiser des assemblées générales suivies des sit-in devant la cour d'appel. Le bureau de l'Amicale des Magistrats Centrafricains (AMCA) a même fait diffuser un communiqué demandant à leurs confrères affectés dans les provinces de descendre urgemment à Bangui afin de se joindre au mouvement afin de réfléchir ensemble sur les stratégies de lutte syndicale à adopter pour faire aboutir leurs revendications. Car, l'union fait la force. Ils ont utilisé à outrance les médias pour parvenir à cette fin. C'est ainsi que, le magistrat Sylvain Nzas est intervenu sur les antennes de la Radio Ndéké Luka pour dénoncer les manœuvres dilatoires du gouvernement plus précisément le ministère de la justice qui semble méconnaître leur mouvement de grève qui est pourtant légitime. C'est à la suite de cette intervention que le président de la République a décidé de rencontrer les grévistes au palais de la Renaissance en présence de la presse publique et privée pour débattre de la question avec les auteurs de ce débrayage qui commence à fragiliser sérieusement le fonctionnement de l'administration judiciaire.
Y prenaient part le premier ministre Elie Doté, le ministre de la justice, garde des sceaux Paul Otto et le ministre délégué aux finances et au budget Nicolas Nganzé-Doukou. François Bozizé en sa qualité de président des organes de gestion de la carrière des magistrats voudrait en savoir davantage sur les raisons de cette crise.
La parole a été donnée au magistrat Sylvain Nzas qui a fait la genèse de la situation qui a conduit les magistrats centrafricains à observer une grève illimitée depuis le 18 avril 2006.
En effet, en date du 2 février 2002, un décret a revalorisé la grille indiciaire des salaires des magistrats sans exclusive. Ce texte a été promulgué par la loi relative au projet du collectif budgétaire. En 2003, le ministre délégué aux finances a donné des instructions à ses services compétents pour l'application immédiate de la loi en ce qui les concerne mais rien n'est fait à ce jour. Les intéressés au bout de la patience sont obligés de se mettre en grève pour réclamer des explications au gouvernement qui ne s'exécute pas encore. Est-ce la mauvaise foi qui est orientée contre les magistrats centrafricains s'interroge, Sylvain Nzas.
Le chef de l'Etat n'a pas du tout apprécié la démarche entreprise par les magistrats pour médiatiser ce mouvement qui est curieusement politisé. Pourtant, il a promis à ceux-ci une rencontre régulière pour traiter des problèmes liés à leur profession et surtout les difficultés éprouvées par la magistrature. Mais en raison de certaines contingences notamment les affaires Kapita/Sanzé, la rébellion au Nord et le Soudan, la fréquence des rencontres n'est pas respectée. Le président François Bozizé visiblement courroucé s'en est pris sans circonspection aux magistrats qu'il a traités de brigands. Il les assimile aux intellectuels qui sont la cause des malheurs de la République Centrafricaine. Car, ils connaissent mieux la situation catastrophique du pays mais contribuent à le détruire, à s'imposer à son évolution. Le gouvernement évolue dans le bon sens donc, ne brisons pas son élan. Il s'étonne que les magistrats qui sont le rempart du peuple s'illustrent par des agitations. Parmi les interventions, il convient de retenir celle du premier ministre Elie Doté qui se dit disposé à étudier les propositions faites par les magistrats dans le cadre du moratoire signé au cours des négociations avec les syndicats l'année dernière. En clair, des négociations seront ouvertes dans les prochains jours par le gouvernement avec les grévistes pour trouver des solutions acceptables.
En ce qui concerne, les revendications, il dit que les magistrats jouent aux grévistes et aux brigands et c'est bien dangereux et écoeurant. Les magistrats attendent justement l'arrivée de la mission du FMI la semaine prochaine à Bangui pour s'agiter et donner l'impression que le pays va mal. Compte tenu de la tension de trésorerie, le gouvernement n'est pas en mesure de répondre valablement aux revendications des magistrats. Par contre, un comité a été mis en place pour étudier les possibilités d'un déblocage de salaires restés stationnaires depuis 1985. Il invite les magistrats à s'associer à ce comité pour accélérer le processus afin de produire un travail qui puisse être apprécié par tous. En attendant, le chef de l'Etat demande à tout le monde de se remettre au travail qui libère de la pauvreté et de la misère. D'ailleurs, c'est même le sens profond de la philosophie de Kwa Na Kwa qu'il prône depuis l'avènement du 15 mars 2003, date de sa prise de pouvoir.
Après cette rencontre, les magistrats se sont retrouvés en assemblée générale pour mettre en place un comité de rédaction d'un communiqué de presse en guise de réponse aux injures publiques de François Bozize à l'encontre des magistrats.


Marcel Dexter Gazikolguet


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2 mai 2006 2 02 /05 /mai /2006 11:39

INTERVIEW Général François Bozizé, président de la République centrafricaine

 

« La France a voulu éviter un désastre humanitaire »

 

Peut‑on vraiment parler de stabilité politique depuis votre prise de pouvoir?

François Bozizé. Bien sûr. Depuis le changement du 15 mars 2003, nous nous sommes employés, avec l'ensemble des forces vives du pays, à faire que la paix s'instaure au fur et à mesure du temps qui passe. La politique que nous avons instituée est une politique où tous les Centrafricains doivent être et sont concernés. La base de la réussite est l'entente et la recherche de l'intérêt supérieur de la nation. C'est ce que nous avons mis en place pendant la période de transition. Dans le gouvernement de transition et au Conseil national de transition, toutes les sensibilités sont représentées.

Comment s'est passé le premier tour?

F.B. Dans l'ensemble, c'est une élection assez transparente. Quand on la compare avec les élections antérieures, on ne peut que se féliciter. Pour un pays qui a connu tant de soubresauts, on ne pouvait guère espérer être à ce niveau. Nous avons travaillé deux ans d'arrache‑pied et cela a payé.

Quel a été le jugement de la communauté internationale sur ce premier tour des élections?

F.B. Nous avons tout mis en oeuvre pour qu'une démocratie véritable fonctionne en République centrafricaine. La communauté internationale établie à Bangui a reconnu que du bon travail avait été fait depuis le changement du 15 mars 2003. Les observateurs internationaux ont fait des déclarations diffusées dans la presse et à la radio qualifiant ces élections de «sérieuses», «honnêtes» et «transparentes».

En tête au premier tour, vous avez besoin d'un certain nombre de reports de voix pour gagner. Où en êtes‑vous ?

F.B. Nous sommes en négociation avec les autres partis politiques. D'ici à la semaine prochaine, nous pourrons être un peu mieux fixés. Avec 43 % quand même, je suis bien placé! Il suffit de bonnes négociations, et je crois que je pourrais gagner.

La CEMAC, puis la France et l'Union européenne vous ont reconnu assez rapidement. Est‑ce que cela signifie que vous représentez une solution fiable pour la RCA?

F.B. Le changement s'est déroulé presque sans effusion de sang. Seuls deux ou trois militaires sont tombés, mais la population est restée indemne. Il faut saluer cela dans un pays qui frôlait presque le Rwanda. Nos voisins connaissent bien la situation centrafricaine et savaient qu'il fallait répondre rapidement au nouveau pouvoir et ne pas tergiverser afin d'éviter le chaos. Depuis, les autorités de la CEMAC nous ont toujours soutenus.

Ont‑ils la crainte d'une déstabilisation de la sous‑région?

F.B. Oui. L'ancien régime avait créé une situation insupportable, en combattant et en bombardant sa population à l'aide d'une armée et d'une aviation étrangères, une armée rebelle venue d'un autre pays pour piller, voler, violer, saccager, détruire. C'était un pouvoir qui devenait fou.

Pourquoi la France vous a‑t‑elle soutenu, malgré une prise de pouvoir par les armes?

F.B. La France s'est alignée sur la position des chefs d'Etat de la CEMAC et a même dépêché à Bangui un détachement de militaires pour les appuyer. La situation laissée par l'ancien régime laissait craindre un désastre humanitaire tant pour les Centrafricains que pour les étrangers.

La sécurité est‑elle désormais rétablie partout?

F.B. Oui, depuis le 15 mars, dans les faits, la paix règne en Centrafrique, 80 % du territoire est sécurisé, même s'il faut poursuivre et améliorer encore les forces de défense et de sécurité. Je suis allé sur le terrain pour constater de mes propres yeux : l'armée a maîtrisé la situation même dans l'est du pays, près de la frontière avec le Soudan.

Quels sont vos projets pour redresser économiquement le pays?

F.B. Le pays a des atouts, tant au niveau de son sous‑sol ‑ diamants bien sûr mais aussi pétrole ‑ qu'au niveau de son agriculture. Sans parler des forêts. Mais il nous reste à faire la propreté au niveau de l'administration, de l'économie, des finances. Je crois qu'après le pays pourra repartir tranquillement. On peut nous comparer, par exemple, à un pays comme le Burkina, qui n’a pas les mêmes ressources que nous, avec une hydrographie moins importante par exemple, mais qui a réussi malgré tout par une bonne et rigoureuse gestion et surtout par le travail. C'est mon leitmotiv: « Kwa na Kwa », « le travail, rien que le travail».

Comment analysez‑vous la situation de deux pays déstabilisés eux aussi, la Côte d'Ivoire et le Togo?

F.B. Je crois que la politique politicienne en Afrique doit laisser la place à l'intérêt supérieur de la nation. Chaque partie doit donner du lest pour que les choses puissent avancer. Rester figé chacun de son côté ne permet pas de parvenir à quoique ce soit. Au Togo, ils sont en train de corriger les choses et une dynamique positive se met en place. Il n’y a pas eu d'émeutes et c'est déjà pas mal. En Côte d'Ivoire, ils viennent de signer les accords de Pretoria.

Quels sont vos rapports avec votre puissant voisin, la République démocratique du Congo (RDC) ?

F.B. Nous avons de très bons rapports avec le président Kabila mais nous attendons que les nouvelles forces armées de Kinshasa arrivent jusqu'à nos frontières, sur l'équateur, et prennent position dans des villes comme Gbadolite ou Zongo. A partir de là, nous serons plus tranquilles et les relations vont se détendre encore plus.

Et avec Jean‑Pierre Bemba, un des vice‑présidents de la RDC et dont les soldats soutenaient Ange‑Félix Patassé que vous avez renversé ?

F.B. Je n'ai pas encore rencontré Jean-Pierre Bemba depuis que ses forces ont retraversé le fleuve et sont reparties de l'autre côté de la frontière. Il semble ne pas vouloir nous déranger et c'est tout ce que nous lui demandons.

Propos recueillis par François Rousselle

 

(c) France Soir du 12/04/2005

 

 

 

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2 mai 2006 2 02 /05 /mai /2006 11:29

International

 

UE Aide au développement

L'Europe veut faire de l'Afrique sa priorité

Bruxelles : de notre correspondant Pierre Avril
[13 avril 2005]

Trois mois après avoir inondé l'Asie de promesses de dons, après le tsunami, l'Union européenne est décidée à recentrer son attention sur le sort du continent africain. La commission de Bruxelles a, hier, appelé les vingt-cinq états membres à faire de l'Afrique la «priorité» de la politique de développement européenne. Des propositions susceptibles d'être défendues en septembre prochain, à New York, à l'occasion du sommet de l'ONU consacré aux objectifs du millénaire.

Définis en 2000, ces derniers visent à réduire de moitié d'ici à 2015 le nombre de personnes vivant avec moins d'un dollar par jour. Ce qui se traduit, pour chacun des donateurs, par un effort financier équivalent à 0,7% de leur PIB. Pour devenir réalité, cette perspective doit obligatoirement passer par une étape intermédiaire, en 2010, échéance à laquelle les Quinze devront consacrer au minimum 0,51% de leur richesse intérieure à l'aide au développement (0,17% pour les Dix). L'effort supplémentaire se chiffrerait alors à 20 milliards d'euros par an, dont «au minium 70%» devraient revenir à l'Afrique.

«Nous devons faire plus et mieux» en faveur du continent subsaharien, a déclaré le commissaire européen, Louis Michel. Il faut respecter nos engagements, pour des raisons d'humanité et de solidarité, mais aussi de stabilité». Déjà touchée plus que toute autre par le sida, cette région aurait par ailleurs besoin, pour sortir de l'ornière, d'une croissance deux fois supérieure à son taux actuel ; au rythme que l'Afrique connaît, l'objectif du millénaire visant à réduire des deux tiers la mortalité des enfants de moins de cinq ans ne serait pas atteint avant... 2165. En dépit de ces prévisions pessimistes, «il n'y a pas de fatalité au sous-développement de l'Afrique», affirme le président de la commission, José Manuel Barroso, qui cite l'exemple du Mozambique.

L'effort, précise l'exécutif européen, doit s'accompagner d'un droit de regard accru de l'Europe dans la gestion, par les gouvernements africains, de la future manne communautaire. «On ne veut plus se contenter de signer des chèques aux ONG», explique une source communautaire. En février, la révision des accords de Cotonou, qui lie l'Europe aux soixante-dix-huit pays ACP (Afrique, Caraïbe, Pacifique), avait déjà permis d'obtenir de ces derniers un engagement à lutter contre la prolifération des armes de destruction massive, et à coopérer avec le Tribunal pénal international. Par ailleurs, l'Europe entend freiner la multiplication des projets de développement, au profit d'une intervention directe dans les «politiques budgétaires» des gouvernements. L'équivalent de «tickets d'entrée» qui permettraient de «discuter» avec les autorités nationales.

Ce faisant, l'UE entend concurrencer les Etats-Unis, dont l'influence sur le continent se révèle croissante. Et voit dans ses propositions, comparativement à l'action de Washington, une «valeur ajoutée». «Nous ne poursuivons pas de vision utilitariste», a déclaré Louis Michel. «Nous sommes des multilatéralistes engagés et répondons à la pauvreté partout où elle se trouve.»

 

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2 mai 2006 2 02 /05 /mai /2006 11:24

PARIS LE 08 MAI 2005:COMMUNIQUE DE PRESSE 

 

 

 

PRESIDENTIELLES EN CENFRAFRIQUE : TROP C’EST TROP

 

 

 

 

Une nouvelle tentative d’assassinat du Général  d’Armée André Kolingba Président fondateur du Rassemblement Démocratique Centrafricain(R.D.C)

 

est programmée pour le 09 mai 2005

 

 

 

Le 21 mars 2005, une tentative d’assassinat a été dirigée contre le Président fondateur du Rassemblement Démocratique Centrafricain(R.D.C), le Général d’Armée André Kolingba, candidat malheureux aux élections présidentielles du 13 mars 2005.

 

 

Le 22 avril 2005, une deuxième tentative contre le général d’armée André Kolingba fut manquée. Les assaillants, encerclés par les forces de sécurité du Général d’Armée auraient pu êtres décimés. C’est grâce à l’intervention d’André Kolingba qui n’a pas souhaité un bain de sang et de l’humiliation pour ses compatriotes qu’ils seront sauvés.

 

 

De source militaire proche de l’entourage du Président de la République, le Général d’Armée François Bozizé, une opération visant à assassiner le Général d’Armée André Kolingba serait programmée pour le lundi 09 mai 2005.

 

 

Toutes ces tentatives soulèvent l’incompréhension totale.

 

 

Personne ne comprend cet acharnement dans la mesure où, après sa défaite aux élections présidentielles, le Général d’Armée  Andrée Kolingba ne veut d’histoire à personne, ni au Général d’Armée François Bozizé lui-même.

 

 

Personne n’arrive à comprendre que tout cela se passe au vu et au su d’un Président de la République impuissant et complice, sans aucune condamnation de la part de la communauté internationale.

 

 

Personne ne peut comprendre qu’on puisse, dans un état dit  « de droit » transformer le quotidien d’un citoyen en calvaire, sa vie en horreur et en cauchemar.

 

 

Il est temps de  dire

 

Ça suffit !

 

 

Kabondo Yang

 

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30 avril 2006 7 30 /04 /avril /2006 11:40
Les nuits à risque des travestis ivoiriens

 

© AFP
Deux travestis ivoiriens, Michou et Flora (D), tôt le 27 April 2006 à Abidjan
© AFP Issouf Sanogo
ABIDJAN (AFP) -
samedi 29 avril 2006 - 11h09 - Une démarche aguicheuse dans un pantalon de cuir moulant, un petit haut doré qui scintille sous la lumière blafarde d'un réverbère de la zone 4 à Abidjan. Yasmine attaque sa nuit de travail, comme des centaines de prostituées, à cette exception près que Yasmine est un homme.

A l'instar de ses copines Michou ou Sissi, avec qui elle partage un bout de trottoir dans ce quartier tout à la fois zone commerciale et haut lieu de la nuit abidjanaise, le jeune travesti vit la nuit. Le jour, Yasmine se repose et surtout se terre chez elle, à l'abri des quolibets.

"La nuit, je suis en travelo, la journée en homme. Mais c'est habillé en femme que je me sens le plus à l'aise", explique le travesti de 23 ans qui se prostitue depuis six ans, avant d'ajuster sa perruque façon Naomi Campbell.

"C'est très mal vu ici. On t'insulte à longueur de temps. Souvent, je me demande pourquoi je suis devenu comme ça", poursuit le jeune homme.

Les insultes, les brimades, Yasmine, Flora, Monica les racontent de leurs voix haut perchées avec la monotonie de la banalité.

Mais leurs récits sont aussi peuplés de violences physiques. Les coups de leurs proches parfois, ceux des forces de l'ordre souvent.

"Il arrive que les +corps habillés+ (forces de l'ordre) viennent nous voir et nous obligent à nous déshabiller dans la rue", explique Yasmine.

"Les corps habillés s'en prennent très souvent à nous", renchérit Michou, sept années de trottoir. "Ils nous maltraitent, il nous prennent notre argent dans notre sac à main. Parfois, ils nous demandent des faveurs. Et puis, on peut nous mettre au violon pour quatre ou cinq jours", décrit, résigné, celui qui arbore un ruban de taffetas noir en guise de collier.

Répudiés par leurs familles, jetés à la rue, la prostitution est bien souvent leur seul moyen de survie.

"Quand la famille sait ce que tu es, elle te rejette. Tu n'as pas d'autre solution que de réussir", explique Michou avant de nuancer: "tu es rejeté, mais quand tu ramènes de l'argent à la maison, là, il n'y a plus de problème".

Il est 23H00, encore un peu tôt pour les clients. Une voiture s'engouffre dans la rue et passe à la hauteur du travesti. Des vitres baissées s'échappent une musique de boîte de nuit, des rires francs. Et des insultes.

"Faut pas faire attention. C'est des Libanais. Parfois ils s'amusent à nous lancer des bouteilles", raconte Yasmine, blasée.

Leur clients sont Ivoiriens, européens, Libanais. Les passes se font dans les hôtels du coin. "Mais c'est pas toujours possible. Certains hôtels nous refusent. Alors, on fait ça dans des couloirs discrets ou sur les rails, à l'air libre", raconte Michou.

© AFP
Deux travestis ivoiriens Monica et Glawdis (D), le 27 avril 2006 à Abidjan
© AFP Issouf sanogo
Les travestis de la zone 4 ont été il y a peu approchés par une association pour les sensibiliser à l'usage du préservatif, dans un pays déjà durement touché par l'épidémie de VIH-sida, avec officiellement 570.000 séropositifs et un taux de prévalence de 7% selon l'Onusida en 2003.

"On est conscients du risque. Mais les clients demandent très régulièrement des relations sans capote. Ils doublent la mise (de la passe) et pour certains d'entre nous, ça ne se refuse pas," explique Michou.

"Fatigués", les travestis de la zone 4 soutiennent le projet associatif de deux jeunes homosexuels ivoiriens, Fabrice et Issouf, qui tentent de monter une structure baptisée "Association ivoirienne des lesbiennes, gays, bisexuels et transsexuels" (AIL) afin de réclamer un peu plus de considération et d'obtenir que les commissariats enregistrent leurs plaintes.

Dans un courrier adressé courant mars aux deux membres fondateurs, le ministère de l'Intérieur a rejeté leur demande d'enregistrement, au motif que "ce genre de sexualité est contraire aux bonnes moeurs".

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29 avril 2006 6 29 /04 /avril /2006 02:40
Photo: N'Cho Jean 
“La France choisit à sa guise les circonstances dans lesquelles elle applique les accords”. 
 
La troisième journée du Colloque international sur le patriotisme en Afrique a été marquée par d'intenses échanges et partages entre les conférenciers du jour et le nombreux public qui a fait le déplacement au Palais de la culture. [g]Le premier à intervenir a été le Dr Tayoro Gbota (Enseignant) sur le thème:[/g] “L'ONU, un instrument au service des grandes puissances?” Jean-Jacques Demafouth, Avocat à la Cour de Paris et ancien ministre de la Défense de la Centrafrique, a ensuite fait une communication portant sur: [g]“Les crises militaro-politiques dans le monde au 21ème siècle: pourquoi?”[g] Harris Olympio, ancien ministre des Droits de l'homme et petit-fils du défunt Président togolais, Sylvanus Olympio, qui a appris la tenue du colloque par la presse, a demandé à y participer en exposant sur le thème: “Le patriotisme ivoirien:[/g] un rêve ou une réalité?”
[/g]C'est sans conteste la communication et les témoignages faits par Jean-Jacques Demafouth sur les similitudes des guerres en République démocratique du Congo (RDC), en Centrafrique et en Côte d'Ivoire; et aussi sur l'invariabilité des schémas de déstabilisation des Etats africains par l'ancienne puissance coloniale qui ont édifié le public.[g] Dans ces pays, des rébellions ont été montées, en s'appuyant sur des ressortissants des pays limitrophes, pour chasser du pouvoir des Chefs d'Etat qui n'agréaient pas les puissances occidentales, seules maîtres du monde depuis la disparition de l'URSS.[g] S'agissant de la Côte d'Ivoire, l'ancien ministre de Ange Félix Patassé a expliqué que les soldats qui ont fomenté le coup d'Etat contre le Président Bédié, en 1999, étaient issus du contingent ivoirien de la force de l'ONU en Centrafrique. [/g]Un contingent qui était chargé de surveiller la poudrière du camp Kasaï, aux côtés des soldats mutins centrafricains.[/g] Ces soldats ivoiriens ont alors vu comment le traitement privilégié et les égards qui étaient accordés à ces mutins par la France et la communauté internationale.[g] Après le règlement de la crise, a poursuivi Jean-Jacques Demafouth, les principaux chefs de cette mutinerie ont été exfiltrés par l'armée française, qui les ont fait transiter dans un camp militaire en Côte d'Ivoire avant de les conduire à Paris.[g] “Le téléphone a beaucoup fonctionné” entre mutins centrafricains et ivoiriens, par la suite, dira Demafouth.
[/g]Qui s'est également interrogé sur le nouveau concept militaro-politico-diplomatique de la France expérimenté récemment au Tchad contre la rébellion: [/g]“Coup de semonce”. Jean-Jacques Demafouth s'est demandé pourquoi la France n'a pas fait ce [g]“coup de semonce” [/g]contre les rébellions centrafricaine et ivoirienne, alors que tous ces pays ont signé avec la France les mêmes accords de coopération et de défense. [g]Il en a conclu que “la France choisit à sa guise les circonstances dans lesquelles elle applique les accords”. [/g]Aussi, a-t-il exhorté les Africains à se réveiller et à prendre en main leur destin, en maîtrisant notamment l'information et la communication. [g]“Il faut que nous contrôlions l'information qui va vers nos populations, c'est comme cela que nous éviterons la manipulation”.
[/g]Aux patriotes Ivoiriens particulièrement, il a conseillé de mettre sur pied deux outils importants dans ce genre de lutte: une structure de renseignements et une autre pour la stratégie, afin de pouvoir anticiper sur les événements. [g]Interrogé sur la concomitance du désarmement et de l'identification, l'ancien ministre de la Défense de la Centrafrique a demandé aux Patriotes de ne pas s'inquiéter outre mesure: “Que ce soit de jour ou de nuit, maintenant que le principe du désarmement est acquis, il faut sauter sur l'occasion. [/g]Le tout est de savoir qui va le faire et comment”.[g] Le ministre Demafouth a alors demandé aux patriotes de s'organiser et d'être vigilants pour ne plus être surpris. [/g]S'agissant des moyens de la lutte à opposer aux puissances néocolonialistes, il a exclu la violence, estimant notamment que le terrorisme n'est pas une solution. Par contre, il a conseillé aux Ivoiriens d'user d'intelligence et de sagesse: “Lorsque vous avez affaire à quelque chose de puissant et de très, très fort, utilisez votre sagesse.[g] Ce sont le calme et l'intelligence qui permettent de battre un tel adversaire”, comme dans les arts martiaux.[g] Il a aussi indiqué que les différentes crises vécues par les Africains sont formatrices et permettent de les aguerrir.[/g] Jean-Jacques Demafouth a ensuite mis en garde contre les risques d'après-conflit, notamment au niveau des jeunes qui se sont battus, soit pour défendre la République, soit dans les rangs de la rébellion.[g] Il a dit l'impérieuse nécessité de les encadrer, en leur attribuant notamment un statut militaire pour un certain temps, et en leur donnant une formation afin qu'ils puissent se réinsérer par la suite dans le tissu socio-économique.[/g] Parce que, a prévenu l'ancien ministre centrafricain, “ils ne redeviendront pas aussi facilement de simples civils”.
 
 
Auteur: Michèle PEPE[/g]
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29 avril 2006 6 29 /04 /avril /2006 02:32

En exclusivité sur laleonline: Interview vérité avec le Lieutenant. Florian NDjadder Bedaya, SG de l'Union des Forces du Changement de Centrafrique.
________________________________________
 
]Laleonline.com : Depuis quelques jours le public commence à entendre parler de l'Union des Forces Républicaines sur le net.

Mr. Le leader de l'UFR, pouvez-vous vous présenter au public ? Qui est Florian NDjadder Bedaya ?
Lieutenant Florian NDjadder Bedaya :

En effet, je suis le leader du mouvement de l'Union des Forces Républicaines (UFR), et assure la fonction de Secrétaire Général de l'UFR, cumulativement avec la fonction de Commandant des Forces Républicaines (COM-FORCES Républicaines).

Je rappelle que le but de l'Union des Forces Républicaines, c'est de rechercher des voies et moyens pour résoudre définitivement la crise Centrafricaine, sur le plan politique ou militaire.

Au plan politique, l'Union des Forces Républicaines (UFR) privilégie la voie de la Diplomatie, par un dialogue franc à trois niveaux :

• -LES NATIONS UNIES,
 -L'UNION AFRICAINE,
• -LES ORGANISMES INTERNATIONAUX ET RELIGIEUX.

Au plan militaire,
L'Union des Forces Républicaines, ne voudrait pas nécessairement utiliser la force ou la violence ; pour s'exprimer et trouver des solutions acceptable. Mais, l'alternative de la force reste et demeure en cas d'échec de la Diplomatie ; c'est à ce moment que le mouvement sera dans l'obligation de faire appels à ses forces militaires en gestation. [g]Toutefois, nous restons optimiste pour le succès de la diplomatie sur les forces de ténèbres.

  En somme, je suis un soldaT républicain, épris de PAIX-JUSTICE-SOLIDARITE et de DEVELOPPEMENT, pour le Peuple Centrafricain en  particulier mais aussi et surtout pour le continent Africain et l'humanité toute entière.

Je suis croyant, pratiquant, et  convaincu de  l'existence de DIEU.

 C'est pourquoi Notre slogan se résume en ces termes :
• LE PEUPLE,
 LE PEUPLE ENTIER,
• RIEN QUE LE PEUPLE. 

 Laleonline.com : Ou êtes-vous présentement ?

Lieutenant Florian NDjadder Bedaya :

 Actuellement, je suis sur le  terrain  de la diplomatie pour interpeller l'Union Africaine, l'Union Européenne, et saisir la Cours Pénale Internationale sur :
•  la violation de la Chartre Africaine des Droits de l'Homme et des Peuples,

• L'Etat-fallite de la République centrafricaine, vu les structures étatiques et les institutions faibles ; donc absence d'un Etat de droit.
•  L'Abus de pouvoir ;
•  La violation de droits des Défenseurs, des droits de l'Hommes en RCA (Réf :
www.fidh.org  du 20/01/2006)
• Le Droit de retour des réfugiés centrafricains au bercail,
Le problèmes de salaires des fonctionnaires centrafricains (09) mois de retard en contradiction avec L'Article 15.de la Chartre Africaine).
Laleonline.com : Vous dites dans un de vos documents que vous êtes le fils de feu General de Division NDjadder Bedaya. Quel souvenir gardez-vous de lui ?
Lieutenant Florian NDjadder Bedaya :
Un  fidèle patriote, au sens élevé du devoir, au service du peuple. C'est également un Homme de principes tels que :
• -          L'HONNEUR,
• -          La DROITURE,
• -          La FRANCHISE,
• -          L'HUMILITE,

• -           et le sens du PARDON.
[/g]Laleonline.com : Quel a été votre parcours jusqu'à ce jour ?
[g]Lieutenant Florian NDjadder Bedaya :
[/g]C'est un véritable parcours de combattant, que je ne saurais résumer ...
Au plan civil,
[g]je suis :Titulaire d'un baccalauréat de Technicien commerciale à Moundou au Tchad (Lycée Technique Commercial),
[/g] - Puis admis à l'Université de N'JAMENA (Gestion et Technique Economique),
[g]- Revenu au pays où j'ai poursuivi mes études à l'Université de BANGUI (L'Institut Universitaire de Gestion des  Entreprises),
[/g]- Enfin, pour finir avec une  soutenance à l'Université de Conakry ;
[g]Thème : L'ARMÉE AU SERVICE DU DÉVELOPPEMENT (PAIX - SECURITE - DEVELOPPEMENT)
[/g]Pour votre information, il s'agit de l'Armée de la Révolution, qui en plus de sa mission traditionnelle défense, doit  désormais participer activement, de manière résolue, au développement de la Nation notamment dans les domaines de l'agriculture, des infrastructures, de santé, de ce fait, le soldat de la Révolution doit : nourrir, vêtir, soigner et protéger le peuple. [g]IL doit avant tout se soucier de l'élévation du niveau de vie du Peuple, du renforcement et de l'épanouissement des bases et des moyens de son bonheur.
[g]Ex : le Génie Militaire...
[/g]Au plan Militaire,
[g]-          Admis au camp 27 au Tchad (Groupement  des Ecoles Militaire Interarmes/GMIA),
[/g]-          Puis à Thiès au Sénégal à l'Académie militaire (sortie avec le grade de Sous-lieutenant) de la 18° Promotion du Capitaine Mouhamadou BAMBA DIOUF.
[g]-          A Bangui, je suis détaché au Bataillon Mixte D'Intervention et d'Appui (BMIA), commandant la 1ere Cie de combat....bref.
[/g]Après le coup d'Etat du Général F.BOZIZE (REBELLE) ; je serai arrêté, torturé pendant un (01) an et six (06) mois.[g] Véritable arrestation arbitraire à titre de règlement de compte pour l'avoir contraint à fuir devant la compagnie de combat que je commandais à l'époque.
 [g]Je pardonne.
[/g]Contraint par les graves violations, assassinats, crimes et humiliations des ex-rebelles du Général F. BOZIZE, je serai obligé de choisir le chemin de l'exil ; et la mise en place du mouvement : l'Union des Forces Républicaines (UFR) de centrafrique. [g]C'est un mouvement politico-militaire (Révolutionnaire). 
[/g]Laleonline.com :[/g] Pourquoi etes-vous en rébellion contre F. Bozizé ?
[g]Lieutenant Florian NDjadder Bedaya : [g]Il ne s'agit pas d'une  rébellion, mais d'une révolution. [/g]La nuance est que la révolution s'emploie plus spécialement dans le sens politique, contrairement à la rébellion. [g]La priorité du mouvement, c'est d'abord et avant tout la diplomatie, c'est en cas d'échec que nous ferons appel à nos forces actuellement en gestation ; nous ne voulons pas systématiquement nous exprimer par la violence ; mais vu que le dialogue et la concertation n'existe pas ; nous serions hélas obligés !
 [/g]Les causes de la révolution sont immenses ; nous pouvons retenir :
[g]-LA VIOLATION DE LA CHARTRE AFRICAINE de droits de l'Homme et des Peuples,
[/g]-LA VIOLATION DE LA CONSTITUTION CENTRAFRICAINE,
[g]-L'Etat-Faillite de la République centrafricaine,
[/g]-LES GRAVES VIOLATIONS DE DROITS DE L'HOMME EN RCA,
[g]-LES VIOLATIONS DES DROITS DE DEFENSEURS DE DROITS DE L'HOMME EN RCA,  Contraignant le Président de la Ligue Centrafricaine des Droits de l'Homme à se Réfugier en France.
 [/g]-L'Insécurité dans le Nord et dans la capitale centrafricaine, entretenue par les sbires du Général Président F. BOZIZE,
[g]-Le droit de retour des réfugiés centrafricains au Bercail,
[/g]-l'Incapacité et l'irresponsabilité des dirigeants à faire face aux Problèmes de salaires neuf (09) mois de retards.
[g]- Le non paiement des bourses aux étudiants centrafricains tant à l'étranger qu'à l'intérieur du Pays, ex : des étudiants et stagiaires centrafricains errant et oubliés en grève à l'ambassade de la RCA au Maroc...etc.
[/g]- La Non indépendance de la Justice Centrafricaine.[/g] Conséquence : l'impunité, les violations de droits élémentaires des citoyens.
[g]- Les graves menaces à la liberté de la presse en Centrafrique,
[/g]-L'Incorporation des troupes étrangères au sein de l'Armée nationale centrafricaine,
[g]-Le génocide planifié et organisé par le Général Président F. BOZIZE, dans les préfectures de l'Ouham et l'Ouham-Péndé... (Paoua), pour n'en citer que celles-là.
[g]Laleonline.com : Dans quelle région de la Centrafrique opérez-vous ?
Lieutenant Florian N'DJADDER BEDAYA : L'Union des Forces Républicaines opère à l'Est, à l'Ouest, au Nord, et au Sud de la République Centrafricaine, partout ou il ya l'injustice sur le territoire Centrafricain et même à travers le monde. [/g]Ex : [/g]La Représentation de l'UFR/Europe- Asie, très actif, qui doivent organiser une marche de protestation, le Dimanche 05.03.2006 en France devant l'Ambassade de la RCA à Paris16ème, sise 30, rue Perchamps (en association avec le Mouvement Démocratique pour la Renaissance et l'Evolution de Centrafrique (MDREC) ; enfin finir avec une messe à la cathédrale....[g]Dans cette marche, notre objectif reste et demeure Le départ du Général Président F.BOZIZE.
[/g]Laleonline.com : [g]Quel est l'accueil de la population par rapport à votre mouvement ?
Lieutenant Florian NDjadder Bedaya : [g]Je suis mal placé pour répondre à la question, car je ne peux être juge et partie.[/g] Par conséquent, je laisse la latitude au peuple d'apprécier.
[g]Laleonline.com :[/g] Pour lancer une rébellion, en plus de la volonté et du désir de changer les choses, il faut des moyens financiers.[/g] Qui vous soutient dans votre lutte ?
Lieutenant Florian NDjadder Bedaya :[g] Je signale une fois de plus qu'il s'agit d'une révolution populaire qui commence par le peuple et fini par le peuple.[/g] De ce fait, Le mouvement est soutenu par le peuple.
[g]Laleonline.com :[/g] Une rébellion a besoin d'une base de retrait. On le voit dans le conflit en RDC, au Darfour, ...[g]qu'en est-il de l'UFR ?
[/g]Lieutenant Florian NDjadder Bedaya : [g]L'UFR est encore en phase de la diplomatie, et ne voudrait pas trahir la confiance de certains pays amis. [g]Ne dit-on pas que le linge sale se lave en famille. [/g]Notre base de retrait, c'est le territoire centrafricain, car nous ne voulons pas exporter nos problèmes dans les pays amis.
[g]Laleonline.com : [/g]Quels sont vos rapports avec l'ancien Président AFP ?
Lieutenant Florian NDjadder Bedaya : Le Président Ange Félix et moi avions rien qu'un rapport de nationalité, au même titre d'égalité que le Général Président André KOLINGBA, pour qui nous avons beaucoup de respect, c'est un Général model ( Très Démocrate).
[/g]Laleonline.com : [g]Soutient-il votre mouvement ?
[g]Lieutenant Florian NDjadder Bedaya :[/g] Pour l'instant, aucun contact ; mais s'il le désire nous ne trouvions pas d'inconvénient.
[/g]Laleonline.com :[g] Et le reste de l'opposition Centrafricaine ?
[g]Lieutenant Florian NDjadder Bedaya :
[/g]Je préfère renvoyer cette question à l'opposition centrafricaine.[/g] L'UFR est un mouvement d'Union populaire qui n'exclu que l'Injustice, et reste ouvert à tout ceux qui partagent les objectifs du mouvement.
 [g]Notre devise c'est : [g]Union Justice Travail.
[/g]Laleonline.com :[/g] Connaissez-vous le General A. Miskine ? Quels sont vos rapports avec son mouvement ?
[g]Lieutenant Florian NDjadder Bedaya : [g]Affirmatif. [g]Aucun rapport pour l'instant. Je sais simplement qu'il se trouve en exile au TOGO.
[/g]Laleonline.com :[/g] Qu'est-ce que vous reprochez à Général Président François Bozizé ?
[g]Lieutenant Florian NDjadder Bedaya :[/g] Je pense, si ma mémoire est bonne avoir déjà répondu à cette question.
[/g]Laleonline.com : [g]Que pensez-vous du rôle du Tchad dans le drame Centrafricain ?
[g]Lieutenant Florian NDjadder Bedaya :[/g] Je ne peux pas engager, la  responsabilité  du [/g]TCHAD dans le drame Centrafricain.[g] La République Centrafricaine n'est pas gouvernée par le Tchad.[g] Le Tchad et la République Centrafricaine sont deux (02) POUMONS DANS UN MEME CORPS. [/g]Donc, historiquement liés et indivisibles. Les relations entre la Tchad et la République Centrafricaine sont ficelées et cimentées. Personne ne peut séparer ces deux poumons.
[/g]Laleonline.com : [g]Que pensez-vous du rôle du Général Président Tchadien Idriss Deby Itno dans les malheurs qui vous arrivent en Centrafrique ?
[g]Lieutenant Florian NDjadder Bedaya :
[/g] Le  Général Président Tchadien Idriss Deby, est le parrain du Général Président F. [g]BOZIZE, par conséquent, il doit porter la responsabilité morale dans les crimes et les génocides que le fameux général F. BOZIZE est entrain de commettre en Centrafrique.
[/g]Laleonline.com : [/g]Que reprochez-vous aux forces que Deby a envoyées pour épauler Bozizé dans la prise du pouvoir ? [g]Sont-elles coupables d'exactions ? Si oui, lesquelles ?
[g]Lieutenant Florian NDjadder Bedaya :
[/g]Écoutez, je ne voudrais pas  revenir sur le passé. Mais, le Général François BOZIZE est le seul et unique responsable.[g] Dans l'armée il n'y a qu'un seul chef, un seul commandement, un seul responsable.[/g] La responsabilité n'est pas collective.  [g]Mais [g]si nous appliquons le principe de deux poids, deux mesures c'est une évidence.
[/g]Laleonline.com :[/g] Il y a des milliers de réfugiés Centrafricains qui affluent au Tchad. [g]Quels sont vos commentaires ?
[/g]Lieutenant Florian NDjadder Bedaya : Je partage avec eux cette souffrance de près ou de loin.
[g]A l'endroit de la communauté nationale et internationale, je lance un appel pressant, pathétique aux organisations non gouvernementales spécialisées pour que très rapidement des mesures d'urgences et à titre préventif soient mises en place dans les jours avenir afin d'éviter des catastrophes humanitaires sans précédant dans la localité de Paoua et ses environs telles que  des graves épidémies comme la méningite..., [/g]la famine également.
 [g] Je réitère ma demande jointe à celle des trois députés de Paoua et des partis d'opposition centrafricaine (Le MDREC Du PR. J. BENDOUNGA, BOUCANGA...etc.) pour la mise en place d'une commission Internationale d'enquête placée sous l'égide de l'Union Africaine, l'Union Européenne.
[/g]Laleonline.com : [/g]Que dites-vous du rapport des trois députés de la région Nord de la Centrafrique qui accusent le régime Bozizé de massacres des populations civiles ?
Lieutenant Florian NDjadder Bedaya : IL n'y a pas de commentaire à faire.[/g] C'est la triste réalité. [g]Ce rapport est authentique.
[g]Laleonline.com :[g] Votre position par rapport a l'arrestation de Florence Ndouba, sœur de [/g]Mr. Prospère Ndouba ?
[g]Lieutenant Florian NDjadder Bedaya :
[/g]C'est la preuve de la dictature du régime BOZIZE et l'ignorance totale du jeu de la [g]Démocratie, dans un état dit de droit.
[/g]Lydie Florence Ndouba, est belle et bien la sœur de Mr Prosper NDOUBA, porte-parole du président  centrafricain Ange Félix Patassé .[/g]Elle est détenue depuis mardi par la gendarmerie dans le cadre d'une affaire non précisée, a-t-on appris mercredi de sources concordantes à Bangui.
[g]Le procureur de la République Firmin Féïndiro, neveu du Général-Président F.BOZIZE na jusqu'à ce jour préciser sur quels faits porte l'arrestation de FLORENCE NDOUBA.
[/g] Rappelons que, Mme Ndouba,  soeur de Prosper Ndouba, porte-parole de l'ex-président Patassé, renversé par l'actuel chef de l'Etat François Bozizé en mars 2003,est fonctionnaire au ministère de l'Intérieur. [g]Prosper Ndouba vit en exil en France, d'où il anime le site Internet Centrafrique presse, très critique à l'égard du régime Bozizé. [/g]Elle même est membre du Mouvement de libération du peuple centrafricain (MLPC), le parti de [g]M. Patassé, en exil au Togo.
[/g]Selon Christophe Ndouba, son frère aîné,  député de Paoua (500 km au nord de Bangui), 
[g]Il a déclaré que l'arrestation de sa sœur est lié  à son activisme au sujet de supposées "tueries" de civils par l'armée à Paoua, fief de M. Patassé.
[/g]Le ministre de l'Intérieur Michel Sallé avait démenti mi-février les allégations de trois députés MLPC, dont Christophe Ndouba, accusant l'armée d'avoir tiré sur la population de Paoua, faisant 104 morts selon eux.
[g]Vous conviendrez sans nul doute qu'il s'agit là, purement et simplement d'un règlement de compte afin d'intimider les autres ; les obliger à se taire sur les tristes évènements de Paoua. [/g]Est-ce cela, la démocratie ? [/g]Vouloir utiliser la force pour gouverner, et bâillonner le peuple, c'est encore une forme de démocratie que le Général Président F. BOZIZE nous présente.[g] Doit-on continuer à accepter que le peuple sans défense, ni sécurité soit torturé et assassiné devant ceux qui sont supposer leur apporté secours et protections ?
[g]Laleonline.com :[g] Etes-vous en contact avec les mouvements rebelles Tchadiens ?
[/g]Lieutenant Florian NDjadder Bedaya : [/g]non.
[g]Laleonline.com : [g]Il y a une rébellion qui vient d'être lancée au Sud du Tchad par le [/g]Colonel Mbailemal, le connaissez-vous ?
[g]Lieutenant Florian NDjadder Bedaya :
[/g]Affirmatif, je le connais pour avoir passé une bonne partie de ma jeunesse au Tchad (Gorée, Béssao, Kaba-Raoungar, Bessada, Badaya, Koumra, Doba, Moundou, Kélo, Bébalem, Bénoin, BONGOR, Guéléndeng, N'djaména, Tibesti, Koundoul,Kanem,Mao, Abéche...).[g]Que sais-je encore ?
[/g]Laleonline.com : [/g]Et les autres politico-militaires Tchadiens : FUC, SCUD, MDJT,... ?
[g]Lieutenant Florian NDjadder Bedaya :[g] non.
[/g]Laleonline.com :[/g] Avez-vous un message pour eux ?
[g]Lieutenant Florian NDjadder Bedaya : [g]Un message de soutien, et de fraternité dans leur lutte....
[/g]Laleonline.com : [/g]Si oui, de quoi parlez-vous ?[g] Comptez-vous coordonner vos actions contre les régimes Bozizé et Deby dans les jours à venir ?
[/g]Lieutenant Florian NDjadder Bedaya: [g]No comment.
[g]Laleonline.com : [g]Comment voyez-vous l'avenir de votre pays ?
[/g]Lieutenant Florian NDjadder Bedaya :[/g] Très sombre !!![g] La situation va de mal en pire, après les multiples crise financières neuf (09) mois de retards de salaires des fonctionnaire centrafricains, nous assistons au génocide planifié et organisé par le régime BOZIZE.[/g] La Croix Rouge locale en accord avec Médecins Sans Frontières basé dans cette localité (Paoua) ont  dénombré  des morts par centaines.[g] Le représentant de la Croix Rouge locale indique qu'il a fait inhumer les morts dans deux fosses communes contenant dix corps chacune.[/g] Les autres corps ont été emportés par des parents, en général des femmes, et enterrés à la sauvette parce que les hommes et les jeunes gens ont fui et se trouvent  en brousse.
[g]Par ailleurs, le représentant de la Croix Rouge a indiqué qu'il a travaillé sans gants, sans masques, sans sacs plastiques et que c'est la porte de la Mairie de Paoua qui a servi de brancard au transport des corps.[/g] Quel avenir pour ce pays déjà en ruine et dans le coma ?
[g]La Président de la ligue centrafricaine des droits de l'homme, Me Goungaye qui, après être entré en clandestinité  parce que ayant plusieurs fois fait l'objet de menaces de mort de la part des bras armés de Bozizé, a pu gagner dernièrement la France et se prépare à animer prochainement  à Lyon une conférence sur les droits de l'homme en RCA.[g] Idem pour l'ancien Président de la LCDH.[/g]  Me Nicolas Tiangaye,  contraint  pour d'évidentes raisons de sécurité après la mise à sac de son domicile en son absence et l'exécution barbare de son ancien aide de camp ; [g]de rester à l'étranger. [/g]Quel avenir selon vous !!!
[/g]Laleonline.com :[/g] Pensez-vous que la paix reviendra dans la sous - région Afrique centrale ? [g]Si oui, comment ?
[g]Lieutenant Florian NDjadder Bedaya :[/g] L'Allemagne d'HITLER a connu un soubresaut, idem pour  la France du célèbre Général de GAULLE, mais la PAIX, la STABILITE, la JUSTICE, l'ÉGALITÉ sont revenues dans ces différents pays. [/g] La sous région de l'Afrique aussi parviendra également à une PAIX, à la SECURITE et au DEVELOPPEMENT une fois que nous aussi aurons réussi notre REVOLUTION DEMOCRATIQUE.
[g]Laleonline.com :[g] Que pensez-vous du syndrome de présidence a vie en Afrique ?
Lieutenant Florian NDjadder Bedaya :[/g] C'est le sentiment de peur qui anime ceux qui souhaitent la présidence à vie, pour se protéger derrière l'immunité politique faces aux multiples crimes politiques, économiques commis sous leurs régimes.[g] Mais avec  la révolution populaire, ce syndrome de Présidence à vie disparaîtra, car le Peuple sera souverain et les décisions seront populaires.
[/g]Laleonline.com :[g] Qu'est-ce qui empêche l'Afrique de décoller ? Ne pensez-vous pas que cela viennent du fait que nous sommes gouvernés par des hommes gourmands, méchants et sanguinaires qui ne veulent pas quitter le pouvoir (Exemple du Togo, du Tchad, de la Guinée,...) ?
[/g]Lieutenant Florian NDjadder Bedaya :[/g] Nul ignore les potentialités dont dispose le continent Africain, comparées aux autres continents d'Europe ou d'Amérique.[/g] C'est d'abord et avant tout une question d'hommes (vous le dite si bien).[g] Mais, aussi une question de bonne volonté politique des gouvernants. Ex : [g]la déclaration du guide de la révolution Libyenne au sommet de la jeunesse Africaine, dénonçant le comportement de certains  hommes politique qui nous gouvernent. [g] Certains leaders ne sont pas sérieux pour la concrétisation de l'Union Africaine et refusent de présenter au parlement les différents projets, ni au gouvernement qu'ils prétendent représenter.
[/g]C'est en réalité une question de choix politique et d'hommes réellement engagés au service du Peuple.
[g]Laleonline.com : Que dites-vous de la politique africaine de la France ?
[/g]Lieutenant Florian NDjadder Bedaya : C'est une politique des intérêts ...
[g]Laleonline.com :[g] Quels commentaires faites-vous de la situation en Cote d'Ivoire et au Darfour ?[/g] Etes-vous par exemple pour une intervention onusienne dans le Darfour ?
[/g]Lieutenant Florian NDjadder Bedaya : 
[g]La situation en Côte d'Ivoire et au Darfour  est en grosso modo identiques. Si nous l'analysons en terme  macro, c'est la même main invisible [/g]« d'ADAM SMITH » [g]qui se trouve en Côte d'Ivoire, qui se trouve derrière les conflits au Darfour...j'espère que vous saisissez, je fais allusion aux en dessous de la crise Ivoirienne.
[/g]Mais, en terme micro, nous disons simplement que le problème de la crise Ivoirienne ; c'est d'abord et avant tout une question de carence politique des Institutions Nationales.  A propos de l'intervention onusienne dans le Darfour, cette solution n'est pas recommandable, car  l'exemple des casques bleu de  l'ONU au ROUANDA, n'a pas empêché le génocide mais bien au contraire....idem en Afghanistan, en  Irak, bref.
[g]Une force onusienne, pour recoloniser l'Afrique et mettre le continent sous tutelle étrangère comme nous sommes entrain d'assister en Côte d'Ivoire.  
Laleonline.com :[/g] Avez-vous un message pour la jeunesse de votre pays ? De l'Afrique ?
[/g]Lieutenant Florian NDjadder Bedaya :
[g]En effet, La jeunesse  Centrafricaine en particulier et la jeunesse africaine en générale doivent prendre leur responsabilité  face au défi  du troisième millénaire  à  savoir réussir l'Unité Africaine par le biais d'une révolution démocratique. [g]Car certains  gouvernements africains prétendent  bâtir l'Unité Africaine mais en réalité sont pour la division, ils sont incapables de réussir l'Unité au sein de leur peuple ;[g] mais prétendent rassembler le peuple Africains.[/g] Le plus souvent, ils sont à la  solde de l'étranger. [/g]Certains pays grâce à la  révolution qu'ils ont réussi le décollage économique de leur pays. - [/g]Ex :[g] l'ex-Haute Volta, devenu le Burkina- Faso avec la Révolution de feu Président Capitaine Thomas SANKARA/Paix à son âme.
[g]Rappelons ici quelques faits historiques :
-          [/g]LA REVOLUTION FRANCAISE de 1789, dans ce qu'elle a signifié pour le peuple français et pour les autres peuples épris de LIBERTE et de JUSTICE dans l'exaltation des idéaux d'égalité et de démocratie, n'a-t-elle pas canalisé les forces et de l'énergie du peuple français dans un mouvement national ?
-          [g]Faut-il rappeler également l'histoire des Etats-Unis d'Amérique, pays naguère divisé, colonisé et pauvre, dont 80% des habitants ne possédaient ni de quoi se nourrir  ni de quoi se vêtir ? [/g]Mais comment les Etats-Unis ont-ils réussi, en moins  d'un siècle et demi  à  utiliser toutes leurs potentialités et à atteindre un degré de développement économique tel, qu'ils sont à même, aujourd'hui, de garantir la sécurité et d'assurer le bien-être de tous les Américains ? [g]Si cela  a été possible c'est parce que, au moment de la lutte pour l'indépendance, il s'est créé un seul courant qui ,s'il regroupait certes des formations diverses est finalement parvenu à constituer un mouvement, puis un front national unique.[/g] Cette victoire des colonies britanniques d'Amérique sur elles-mêmes leur a ainsi permis de gagner la grande bataille de l'indépendance, de l'Unité et du développement ultérieur à l'économie Américaine.
-          [/g]Et comment la CHINE, avec une population de plus de 700million à l'époque, face aux problèmes colossaux comme ceux de son alimentation et l'amélioration des conditions de vie ;[g] comment ce pays a-t-il pu , depuis son indépendance et en dépit de nombreux danger qui le menaçaient , réussi à surmonter, imposé son indépendance et assurer son propre développement au point qu'aujourd'hui elle est devenu une grande  une puissance économique, et depuis en 1964 une puissance nucléaire .
[g]Par conséquent, nous n'avons nullement à craindre de prendre nos responsabilités et  nous ne devons pas cacher la vérité à nos peuples.
  [/g] Le but fondamental de la lutte révolutionnaire de l'Union des Forces Républicaines, c'est la transformation heureuse des conditions d'existence du Peuple. 
[g]Or les conditions d'existences  du peuple sont définies par l'ensemble des facteurs politiques, économiques, sociaux et culturels qui conditionne le bien-être de l'homme et du Peuple.
[/g]Le peuple Africain doit s'unir face au défi du troisième millénaire.
• [g]Ne pas nous unir aujourd'hui, c'est commettre un acte de complicité avec nos adversaires, qui nous bâillonnent, oppriment et divisent,
• [/g]Ne pas nous unir aujourd'hui, c'est être artisans de la perpétuation de  notre sous- développement économique, scientifique, technologique.
• [g]Ne pas nous unir aujourd'hui, c'est travaillé à l'étouffement de nos peuples. [/g]C'est nous abstenir délibérément de leur fournir toutes les chances d'être utilement présents de tout le poids qu'ils sont en droit d'exiger dans le concert des Nations, au rendez-vous de la Mondialisation.
[g]Nous devons, pour l'honneur et la grandeur  de nos Peuples, assurer nos responsabilités historiques en nous engageant  fermement dans la voie de l'Unité, dans la voie du Travail, dans la voie de la Justice, dans la voie de la Coopération Fraternelle et confiante. Le devenir de nos jeunes nations, de nos  peuples dépend de notre attitude dans le présent.
 [/g]Laleonline.com : Votre mot de la fin ?
[g]Lieutenant Florian NDjadder Bedaya : 
[/g]Primo : 
[/g]La première leçon à tirer de ces illustres exemples c'est que, ce sont les peuples qui font l'histoire, c'est-à-dire que ce sont eux exclusivement qui en sont le moteur.[g] Et dans ce processus, il leur faut non pas seulement de l'argent, des moyens techniques, des subsides charitables et anesthésiants, mais  aussi le bien suprême de l'humanité, celui que ni les incendies, ni les guerres ne sauraient détruire, celui que le temps même ne saurait jeter bas, cette richesse qui n'est rien d'autre que la conscience politique, d'une jeunesse engagée pour son destin.[g] Cette haute conscience qui dicte et contrôle les activités humaines dans un sens de constante élévation et du développement continu.
[/g]Notre Histoire, l'histoire de la république centrafricaine et de l'Afrique se fera, parce que les jeunesses Africaines aussi sont des hommes conscients et responsables qui aspirent à la liberté et au bonheur. [g]C'est pourquoi malgré notre retard sur les autres pays d'Amérique, d'Europe occidentale ou orientale, nous réaliserons, grâce à notre UNITÉ NATIONALE, ce que ceux-ci ont réalisé, en défendant puissamment, victorieusement les acquis de la révolution.[/g] Tel est le sens de notre devoir et tel est le sens de l'engagement de notre action.[g] En Afrique, il est vrai, nous avons bien sûr nos contradictions. [/g]Mais, il est temps pour nous de les transcender et de faire face à nos communes responsabilités dans la sauvegarde de notre LIBERTÉ, de notre DIGNITÉ, et de notre  UNITÉ AFRICAINE. [g]Alors, l'avenir qui s'ouvre devant nous sera le fruit de nos activités fécondes. [/g]Et cet avenir sera sans nul doute un avenir merveilleux.
Secundo :
[g]Face aux mêmes ambitions légitimes, aux mêmes désirs que nourrissent peuple centrafricain et Africain, il est impérieux et nécessaire d'unir nos forces  pour mettre hors d'état de nuire ceux qui oppriment, abusent, et bâillonnent nos peuples épris de PAIX, LIBERTÉ, JUSTICE et  DÉVELOPPEMENT.
[/g]Tertio :
 [/g]Que le DIEU CLÉMENT ET MISÉRICORDIEUX DAIGNE PROTÉGER LE PEUPLE CENTRAFRICAIN, TCHADIEN, et AFRICAIN.
[g]Vive la Révolution Démocratique, Vive la Jeunesse Centrafricaine, et Africaine, pour que
[/g]Vive la PAIX, SECURITE, JUSTICE et le Développement en République Centrafricaine et dans le monde entier.
[g]Laleonline.com: Merci de nous avoir accordé cette interview.
 
[g]Lieutenant

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29 avril 2006 6 29 /04 /avril /2006 02:24

QUE PEUT-ON ATTENDRE DE LA PROCHAINE CONCERTATION DE BOZIZE AVEC LES FORCES VIVES DE LA NATION ?

A l'issue de la marche pacifique pour la paix organisée par la jeunesse centrafricaine le vendredi 21 avril 2006, le Chef de l'Etat François Bozizé s'est solennellement engagé à organiser dans les tout prochains jours une concertation avec la classe politique centrafricaine.]Une initiative tout à fait louable de la part du Chef de l'Etat qui a finalement compris que seul le dialogue véritable peut apporter une issue favorable à la crise que traverse actuellement la République centrafricaine du fait des bandes armées qui sévissent sur le territoire national.
L'initiative étant déjà prise, la question fondamentale qui demeure posée est celle de savoir quels sont les thèmes qui seront débattus au cours de cette concertation et quels seront aussi les participants. S'agira t-il seulement de l'opposition politique représentée par les leaders politiques aussi bien interne qu'externe comme Ange Félix Patassé, Demafouth et Martin Ziguélé du MLPC ainsi que tous ceux qui sont en exil ? Qu'en est-il de l'opposition armée représentée par Abdoulaye Miskine du FDPC, l'APRD de Larma et Stève Gueret, l'UFR de Florian N'djadder ?]Autant de questions qui doivent être résolues avant la tenue de cette concertation qui n'est autre qu'une séance de dialogue avec les différentes sensibilités du pays aux seules fins de trouver des voies et moyens pour sortir de l'impasse. A vouloir pratiquer la politique d'exclusion, les solutions au mal centrafricain ne seront jamais trouvées et le pays ne fera que s'enfoncer davantage.
Il n'est un secret de polichinelle que les crises que traverse en ce moment la République Centrafricaine sont dues en majeure partie à l'insécurité qui gangrène le Nord et le centre Ouest Centrafricain où des compatriotes ont perdu la vie et bon nombre de ceux-ci continuent de vivre dans la psychose la plus totale. Il est plus que jamais urgent que le Président de la République qui avait entre temps opposé une fin de non recevoir quant à l'ouverture d'un dialogue franc avec les factions rebelles puisse se ressaisir car le peuple n'attend que cela pour vaquer librement à ses occupations. Aussi bien les leaders politiques, les femmes centrafricaines qui avaient marché, la jeunesse ainsi que l'ordre des médecins, tous ont enfin compris que l'insécurité qui a élue domicile en Centrafrique compromet véritablement les libertés d'aller et venir, accroît les pertes des personnes ressources et menace sérieusement la cohésion nationale. Cette concertation, osons le dire apparaît essentiellement comme l'ultime occasion qui permettra de dissiper les malentendus, les querelles intestines et de contribuer à l'enracinement de la démocratie dans le pays.Espérons que la défense de l'intérêt général aura primauté sur les petites considérations qui ont toujours été les causes principales des problèmes de notre pays. La paix n'a pas de prix.


leconfident

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27 avril 2006 4 27 /04 /avril /2006 18:58
Les organisations de la société civile dans les régimes démocratiques africains
(Le Republicain (Nig) du 27 avril au 03 mai 2006)


Qu’est-ce que la société civile ? Quels sont ses rapports avec l’in-dividu, la famille, les syndicats, les partis politiques, l’Etat… ? Quels place et rôle détient-elle dans les régimes démocratiques africains ?

C’est sur ces pistes de réflexion socio-politique et historique que nous convie Dr El Back Adam, enseignant-chercheur à l’Université Abdou Moumouni de Niamey, à travers cette contribution.

Leur terrain est la société civile elle-même qui fut l’objet de multiples défini-tions. Tout à fait réduite à l’Etat chez Thomas Hobbes qui en fait la sphère politique organisée en vue de l’ordre et de la paix sociale, la société civile deviendra chez John Locke le niveau social des opérations d’échange, de communication et de propriété. Adam Smith en fait le lieu de rencontre des intérêts humains les plus particuliers. Hegel la comprend comme « un système de be-soins », le domaine de l’égoïsme et de l’illusion, le champ surtout de l’intérêt particulier qui peut alors menacer l’exis-tence commune.

Il en fait notamment la « Société bour-geoise » ( Bürgesliche gesallechaft ), cette étape intermédiaire de la société qui compromet les comportements citoyens et se situe entre la famille et l’Etat ; l’Etat qui demeure chez lui le repré-sentant ou l’incarnation de l’intérêt gé-néral, l’instance sociale qui s’arrache des liens familiaux et au sein de laquelle l’in-dividu s’élève jusqu’à la sphère de la citoyenneté pour servir le général ou l’universel.

Dans la conception politique contemporaine, la société civile est cette strate sociale bien distincte de l’Etat et de ces éléments, des partis, des ména-ges ou des individus. Elle est l’instance qui se fixe à son quotidien, qui s’auto constitue et s’auto mobilise pour pourvoir à ses besoins les plus essentiels. Elle regroupe spontanément des structures et des individus attachés à leurs sorts, unis par certains intérêts particuliers, agissant pour leur compte dans la vie collective, exerçant des activités sociales variées autonomes du pouvoir dans leur définition, dans leur exécution ou leur coordination. Ses organisations des sociétés civiles sont économiques, sociales ou professionnelles et demeurent si variées et aussi multiples que les différents problèmes de la société.

La société civile n’est pas l’indi-vidu puisqu’elle suppose des obligations collectives, se définit surtout des objectifs communs qui demeurent son espace de revendication, devient un cadre gé-néral de production, d’expression et d’échange entre ses éléments.

Elle ne se ramène pas non plus à la famille, car sa composition et son fonctionnement se font par la division sociale du travail, se fondent sur le mérite des personnes et des groupes, sur leur formation et leur qualification, alors que la famille se fonde sur la naissance, sur la consanguinité et sur l’héritage.

Elle n’est pas le parti politique ordinaire qui cherche à conquérir la direction publique, agit pour la collectivité toute entière et vise l’union des groupes autour de son projet. La base d’un parti est le corps de la nation. Celle de la so-ciété civile est fragmentaire puisqu’elle est professionnelle ou confessionnelle. Le parti politique concilie des tendances et unifie des besoins assez différents. La société civile essaie bien plutôt de satisfaire tous ces besoins dans leur dif-férence, tels qu’ils s’offrent à tous et sur leur terrain même, respecte la diversité de ses composantes et la multiplicité de leurs intérêts. Chacun contribue ainsi et à sa façon au bien-être commun des entités humaines, le parti par l’exercice du pouvoir d’Etat, la société civile par des actes quotidiens orientés vers des secteurs bien déterminés.

Enfin, elle n’est pas l’Etat qui, comme le parti, agit en fonction de l’in-térêt général et dont elle tient les principaux représentants pour comptables envers elle de toutes leurs promesses, de toutes leurs attitudes et de toutes leurs actions.

La société civile crée alors des organes qui la représentent face aux autres entités, qui l’organisent au mieux dans ses activités, la structurent et en font passer les projets.

En effet hors des troubles d’une certaine ampleur, tous les peuples du monde sont comme des nébuleuses sans qualité ni revendications précises. Ils demeurent des magmas ayant besoin d’organes pour gérer leurs affaires de manière harmonieuse, servir leurs inté-rêts les plus élémentaires, faire entendre leur cause dans l’espace national et pouvoir limiter l’influence négative que tout Etat ne manque pas d’exercer sur eux. Dans les situations sociales négro-africaines, les forces organisées les plus emblématiques et les plus actives de la société civile vont des divers syndicats et associations aux organisations non gouvernementales.

Les syndicats agissent spécifique-ment pour assouvir les désirs du monde du travail, plus particulièrement de leurs adhérents dont ils formulent et défen-dent les aspirations. Ils engagent des actions en revendication fondées pour l’essentiel sur les tendances des groupes, sur la satisfaction de leurs besoins vitaux, sur le relèvement de leur pouvoir d’achat, sur la morale publique et sur la transparence. Ils luttent pour la répartition des avantages qu’offre pré-cisément la vie en société dont toute la gestion est dévolue à l’Etat. Dans les sociétés négro-africaines modernes, ils ont longtemps été le seul contre-pouvoir, du moins la force sociale la plus structurée et la plus manifeste dans le champ de l’action. Maints régimes suc-combèrent sous leurs puissantes pressions, car ils regroupent les forces les mieux organisées et les plus dynamiques face au pouvoir d’Etat. Mais parallèle-ment à leur engagement, ceux de ces syndicats ou groupements scolaires et estudiantins qui affichèrent leur foi et leur autonomie furent les premières victimes des anciennes dictatures qui ne se gênaient guère de leur étouffement, de leur dissolution à l’occasion des crises, de la limitation de leur droit de grève, du licenciement de certains de leurs leaders, de leur déportation ou leur assassinat. Fréquemment exposés aux raids de la police, ils sont les té-moins privilégiés des horreurs, de la démagogie et des violences gratuites dont nombre de régimes africains furent porteurs.

Les associations protègent sans but lucratif les intérêts fondamentaux de leurs membres. Elles ont le devoir de défendre ces membres situés dans des corps précis qui les organisent. Elles ont aussi vocation à former leurs hommes, à les perfectionner au plan intellectuel, à en assurer toute la qualification, à pré-server leur être et à les ouvrir aux autres structures opérant dans le monde. Celles se rapportant aux droits de la personne se font un grand devoir de promouvoir les normes relatives à la vie et à la liberté, éduquent les citoyens sur leurs prérogatives, sur leurs privilèges et leurs devoirs essentiels, les incitent à lutter pour les mêmes exigences dont la jouissance améliore toute leur existence. Mais bien d’autres s’activent au déve-loppement des différents secteurs de leur vie nationale où elles permettent l’éclo-sion de nouveaux talents.

Dr. El Back Adam, Enseignant-chercheur à l'UAMD

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27 avril 2006 4 27 /04 /avril /2006 18:37
Bozizé en Afrique du Sud
Bangui, 27 av (ACAP) Le président centrafricain, le général d’armée François Bozizé, a quitté Bangui, jeudi en milieu de matinée à bord d’un avion spécial, pour une visite de travail de trois jours en Afrique du Sud.


Centrafrique/Coopération

Bozizé en Afrique du Sud

Bangui, 27 av (ACAP) Le président centrafricain, le général d’armée François Bozizé, a quitté Bangui, jeudi en milieu de matinée à bord d’un avion spécial, pour une visite de travail de trois jours en Afrique du Sud.

François Bozizé, qui est accompagné d’une délégation réduite composée notamment de Sylvain Maliko et Sylvain Ndoutingaï, respectivement ministre de l’Economie et ministre des Mines, effectue son premier voyage au pays de Nelson Mandela depuis son arrivée à la tête de l’Etat centrafricain le 15 mars 2003.

Il devrait mettre à profit les entretiens prévus avec son homologue sud-africain Thabo Mbeki pour tenter de renforcer les relations de coopération entre les deux pays.
L’Afrique du Sud qui intervient en République Centrafricaine depuis le début des années 70, y a renforcé sa présence depuis la prise du pouvoir par François Bozizé grâce notamment à
la conclusion par la société De Beers d’un accord portant sur l’exploitation industrielle du diamant dans la préfecture du Mbomou, au sud-est du pays.




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