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12 avril 2006 3 12 /04 /avril /2006 01:04

N'Djamena va-t-elle tomber?

[ N'Djamena - Tchad ] ( 11/04/2006) Stéphanie Braquehais

De source militaire, des colonnes de rebelles faisaient route vers la capitale où une cellule de crise réunissant les responsables militaires tchadiens se tenait à la présidence de la république, mardi en fin d'après-midi. Le couvre-feu a été décrété pour les ressortissants français. Depuis quelques jours les attaques de rebelles s'étaient multipliées, à l’Est et au Sud-est, sur plusieurs centaines de kilomètres de distance, élargissant dangereusement la zone de conflit potentielle.

Mongo, à 400 Km à l'est de N'Djamena, est tombée aux mains des rebelles mardi à 15 heures. De source militaire, des colonnes de rebelles faisaient route vers la capitale où une cellule de crise réunissant les responsables militaires tchadiens se tenait à la présidence de la république, mardi en fin d'après-midi. Le couvre-feu a été décrété pour les ressortissants français. Depuis quelques jours les attaques de rebelles s'étaient multipliées, à l’Est et au Sud-est, sur plusieurs centaines de kilomètres de distance, élargissant dangereusement la zone de conflit potentielle. L’armée tchadienne avait envoyé des renforts un peu partout, dégarnissant certaines bases très militarisées, comme Adré. Le gouvernement tchadien continue d’accuser « les mercenaires » soutenus par le Soudan.

Dés lundi vers 16 heures, heure locale, les rebelles du Front uni pour le changement (FUC) avaient investi la localité de Koukou, à 50 Km au sud-est de Goz Beïda, non loin d’un camp de réfugiés, Goz Amir, peuplé de plus de 17 000 Soudanais du Darfour. Le personnel du Haut commissariat aux réfugiés avait été brièvement retenu sur place, et s’était fait délester de ses moyens de communication : radio et téléphone satellitaire. Un employé est tout de même parvenu à contacter sa base pour prévenir de l’attaque. A peine 24 heures après avoir pris la localité de Haraz Mangueigne, située près de la frontière centrafricaine, les rebelles du FUC, qui regroupe surtout les éléments de Mahamat Nour que N’Djamena accuse d’être soutenus par le Soudan, ont une nouvelle fois lancé l’assaut en territoire tchadien.

L’armée tchadienne, dont le gros des troupes était concentré à Adré depuis l’attaque du 18 décembre, s’est déplacée vers le Sud au cours de ces derniers jours, pour se rapprocher de Tissi, dans la région du Salamat, au carrefour des trois frontières du Tchad, de la République centrafricaine (RCA) et du Soudan. La région est fortement fragilisée depuis plusieurs mois. Le nord de la RCA en proie à des mouvements armés constitue une base de repli favorable pour les rebelles tchadiens. Les commerçants et les voyageurs avaient reçu depuis plusieurs jours le conseil de ne pas se déplacer dans la région du Salamat où se trouvent Am Timane et Haraz Mangueigne plus au Sud. Des renforts de l’Armée nationale tchadienne, mais également de la Légion de la gendarmerie de N’Djamena, ont été dépêchés de la région militaire du Kanem, de Moundou.

Lourdes pertes, nombreuses défections

« Le gros de l’armée est partie, estime un responsable militaire tchadien. Les attaques qui viennent d’un peu partout ébranle la défense du régime ». Depuis les combats à Moudeïna, il y a une semaine, l’armée a subi de lourdes pertes. De nombreux commandants de brigade ont été tués, mais surtout le chef d’état-major de l’armée de terre, Abakar Youssouf Itno, neveu du président et un des hommes clefs du régime. Après la tentative de pustch avortée du 16 mai 2004, il avait été écarté du poste de commandant de la Garde républicaine, la garde rapprochée du président. Puis était revenu sous les bons auspices du président, devenant un de ses plus fidèles alliés. Le président tchadien, en butte à de nombreuses défections à l’intérieur de son clan depuis octobre dernier, avec le départ des frères Erdimi, s’était en effet rapproché de la famille Itno au sein de son ethnie, les Bideyat, en rajoutant ce nom au sien. Un décret présidentiel il y a quelques semaines informait l’opinion qu’Idriss Déby s’appelait désormais Idriss Déby Itno. Mais la mort d’Abakar a porté un coup terrible à la famille, à l’armée, ainsi qu’au président lui-même. Après le nouveau coup d’Etat manqué du 15 mars dernier, certains responsables militaires arrêtés ont été relâchés pour permettre de ressouder certains éléments du clan encore favorables au régime.

La situation était restée confuse dans la journée de mardi, jusqu'à l'annonce de la chute de Mongo: des informations contradictoires et qui n’ont pas pu être recoupées, faisaient état de combat dans la région de Moudeyna, frontalière avec le Soudan. Le Haut commissariat des Nations unies pour les réfugiés a décidé de restreindre l’équipe sur la zone. Huit des neuf expatriés ont été récupérés par un avion des Nations unies dans la matinée, tandis que la majorité des organisations humanitaires s’étaient regroupés à Goz Beïda. Pour sa part, le gouvernement tchadien s’est fendu de plusieurs communiqués accusant une nouvelle fois les « mercenaires venus et soutenus par le Soudan » et affirmant que la situation était sous contrôle.

©2006 RFI

 

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12 avril 2006 3 12 /04 /avril /2006 00:07

 

Tchad: le patron de l'armée de terre tué lors des combats dans l'est

[ N'Djamena - Tchad ] ( 31/03/2006) AFP

Les violents combats qui ont opposé jeudi l'armée tchadienne à des rebelles tchadiens et à des miliciens soudanais dans l'extrême est du pays ont fait de nombreuses victimes, dont le chef d'état-major de l'armée de terre et neveu du président Idriss Deby Itno.

Selon des sources militaires, le général Abakar Youssouf Itno, qui dirigeait les opérations de l'armée contre les rebelles, a été grièvement blessé jeudi après-midi non loin de Moudeïna, une localité située à une centaine de kilomètres au sud de la ville frontière d'Adré, et est décédé avant d'avoir pu recevoir des soins.

Au moins une soixantaine de blessés, certains grièvement atteints, ont également été recensés à l'hôpital d'Adré dans les rangs de l'armée tchadienne, a-t-on par ailleurs indiqué de sources humanitaires. Aucun bilan n'était par contre disponible pour le camp rebelle.

Selon des sources militaires, ces affrontements très violents ont opposé tout au long de la journée de jeudi un millier de soldats de l'armée nationale tchadienne à un nombre équivalent de rebelles du Rassemblement pour la démocratie et la liberté (RDL).

Dans un premier temps, le ministère tchadien des Affaires étrangères a annoncé jeudi après-midi dans un communiqué que les combats avaient pour origine une attaque contre la localité de Moudeïna par des Djandjawids, ces miliciens qui combattent aux côtés de l'armée du Soudan dans la province voisine du Darfour, "appuyés par des mercenaires".

"L'armée nationale tchadienne a vaillamment repoussé cette nouvelle agression, qui constitue une violation flagrante par le pouvoir de Khartoum des accords de Tripoli du 8 février 2006", a ajouté le communiqué.

Le Tchad et le Soudan ont signé le 8 février à Tripoli un accord dans lequel ils se sont interdit d'entretenir sur leurs territoires des rébellions ou de mener des activités hostiles à l'autre.

Le chef de la diplomatie tchadienne Ahmat Allami a ensuite précisé que ces "mercenaires" étaient des rebelles du RDL, que le Tchad accuse depuis plusieurs mois le Soudan d'armer et de soutenir.

Joint au téléphone, un porte-parole du RDL a démenti le scénario des combats présenté par N'Djamena.

"Nous étions sur le territoire tchadien depuis trois semaines. L'armée tchadienne nous a attaqués sur nos positions et nous l'avons mise en déroute", a affirmé l'ancien préfet d'Iriba (est) Issa Moussa, qui se présente comme le conseiller du président du RDL Mahamat Nour.

La semaine dernière, l'armée tchadienne avait déjà mené une importante offensive plus au nord, autour de la localité frontalière d'Hadjer Marfaïn, contre un autre mouvement rebelle tchadien, le Socle pour le changement, l'unité et la démocratie (Scud).

Selon les autorités de N'Djamena, cette opération, alors dirigée par le général Abakar Youssouf Itno tué jeudi, a permis de détruire une base de ce mouvement, où s'étaient réfugiés certains auteurs de la tentative de coup d'Etat que le gouvernement affirme avoir déjoué le 14 mars.

Lors d'un déplacement sur le champ de bataille, le président Idriss Deby Itno avait alors annoncé à la presse avoir "mis un terme à tous les désordres créés par les aventuriers" dans l'est du Tchad. "Je dis que c'est la fin de toutes les aventures", avait-il martelé.

Les combats de jeudi interviennent à un mois de l'élection présidentielle du 3 mai, où M. Deby, au pouvoir depuis 1990, doit briguer un nouveau mandat à la tête du pays. L'opposition a décidé de bouder ce scrutin, dont elle juge l'organisation frauduleuse.

© 2006 AFP

 

 

 

 

 

 

 

 

 


 

Les Verts Bèg le s vous invitent à la projection du film documentaire :

 

 

Juste Planète :

 

Quand la Fibre résiste

 

de Jean-Michel Vennemami et Noël Mamère

 

(Production Cie des phares et balises ? 20005)

 

La projection sera suivie d?un débat avec Noël Mamère et des acteurs du commerce équitab le

 

Jeudi 20 avril, 20 heures

 

au cinéma le Festival, bou le vard Albert 1er à Bèg le s

 

 

  entrée libre

 

 

Le commerce équitab le est à la mode. Alors que la fracture planétaire entre le Nord et le Sud n'a jamais été aussi marquée, un regain de solidarité gagne le s pays occidentaux. Pourtant, qu'est-ce que le commerce équitab le ? Est-ce un moyen de juste répartition des richesses ou une nouvel le arnaque « marketing » ? Quel le s alternatives face au productivisme effréné pour éviter l'appauvrissement des pays producteurs et la dégradation de l'environnement ? À travers trois cas pratiques, nous verrons ici comment certains producteurs peuvent encore s'en sortir.

 

 

L'or blanc, c'est le nom que le s paysans du Mali, premier producteur mondial, donnaient au coton avant qu'il ne devienne source de soumission au marché mondial, d'appauvrissement et de dévastation des terres le s plus ferti le s. À ce lourd fardeau s'ajoute aujourd'hui la menace des OGM. Pour exister, le s paysans maliens résistent avec l'aide de la société civi le et des hommes et des femmes qui croient encore en l'Afrique, comme Aminata Traoré, l'ancienne ministre de la culture du Mali, et Franck Merceron, directeur de l'ONG suisse Helvetas, qui soutient un programme de coton bio et équitab le .

 

www.beg le s. le sverts.fr   

 

contact.beg le s@aquitaine. le sverts.fr

 

contact : 06 64 80 26 17

 


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11 avril 2006 2 11 /04 /avril /2006 01:41
Le Haut Conseil National de la Révolution(HCNR)
(Alwihda 06/04/2006)
( 06/04/2006)


Le Haut Conseil National de la Révolution(HCNR) ayant examiné de nouveau la situation en République centrafricaine,tient à félicité la Présidente du CSADN et la classe politique centrafricaine pour leur sens du devoir national, exprime sa profonde satisfaction des progrès accomplis dans l’initiative des recherches de solutions cliquer ici pour lire le texte intégral


Le Bureau politique de l’Union des Forces Républicaines (UFR), après concertation avec le Haut Conseil National de la Révolution (HCNR) ; conformément à la proposition de La présidente du Comité de Suivi des Actes du Dialogue National Me Catherine Samba PANZA, je cite : « LES FORCES VIVES DE LA NATION EXIGENT DES NEGOCIATIONS ENTRE BOZIZE ET LES REBELLES… ».

L’Union des Forces Républicaines (UFR) déclare, ne point s’opposer à une solution diplomatique aux conflit politico-militaire en République Centrafricaine. C’est d’ailleurs l’une des conditions posées par l’UFR, dans la procédure qui engage le mouvement à savoir ; (Réf : l’Heure du Bilan) :
Rappel :



CAUSE DE L’UNION DES FORCES REPUBLICAINES.


L’Union des Forces Républicaines (UFR) de Centrafrique est

née le 25 Décembre 2005 suite à la situation politique, sociale et économique en République Centrafricaines. Rappelons que la situation politique et sociale en République Centrafricaine est suffisamment grave face à la population, faible et sans défense, ni sécurité. C’est donc, après un constat amer sur le climat d’Insécurité, d’Injustice, de la crise financière et surtout des graves violations de la Chartre Africaine de Droit de l’Homme et des Peuples ; que l’Union des Forces Républicaines a vue le Jour.

Sa devise c’est : « L’UNION – JUSTICE- TRAVAIL ».



-BUT DE L’UNION DES FORCES REPUBLICAINES.

L’Union des Forces Républicaines (U F R), recherche les voies et
moyens pour résoudre définitivement la Crise Centrafricaine, sur le plan politique ou militaire.

A/ AU PLAN POLITIQUE

L’Union des Forces Républicaines (UFR) privilégie la voie de la
Diplomatie, par un dialogue franc à trois niveaux :
1-Les Nations Unis
2-L’Union Africaine
3-Les Organismes Internationaux et Religieuses.






B/ AU PLAN MILITAIRE



L’Union des Forces Républicaines, ne voudrait pas nécessairement utiliser la Force ou la violence ; pour s’exprimer et trouver une solution acceptable. Mais, l’alternative de la Force reste et demeure en cas d’échec de la Diplomatie ; c’est à ce moment que le mouvement sera dans l’obligation de faire appels à ses Forces militaire en gestation.
Toutefois, nous restons optimiste pour le succès de la diplomatie sur les forces de ténèbres…/.


Le Haut Conseil National de la Révolution(HCNR) ayant examiné de nouveau la situation en République centrafricaine,tient à félicité la Présidente du CSADN et la classe politique centrafricaine pour leur sens du devoir national, exprime sa profonde satisfaction des progrès accomplis dans l’initiative des recherches de solutions , dans la voie d’un ajustement pacifique de la situation future en République centrafricaine ; auquel l’ Union des Forces Républicaines est prêt à donner sa vie pour le sacrifice suprême .

Toutefois, l’UFR émet des réserves par rapport à la moralité douteuse du Général F. BOZIZE , sur le non respect des engagements prient par ce dernier au niveau national et international, ce qui témoigne de la mauvaise foi du Général F. BOZIZE à honorer ses engagements. Nous pouvons énumérer à titre d’exemple :



1- En Politique :



* La déclaration du Général F. BOZIZE à l’opinion Nationale et internationale, après le coup d’Etat du 15 Mars 2003, «…. D’être venu mettre de l’ordre dans la maison en assurant rien que la transition, puis partir…. » Cette déclaration mensongère a permise à la classe politique centrafricaine de soutenir le coup d’Etat du 15 Mars 2003 sous la qualification de « sursaut patriotique » avec la mise en place d’un gouvernement de la « transition politique consensuelle ». La question est de savoir si le Général F. BOZIZE a-t-il honorer sa parole d’officier, suite à sa déclaration de n’assurer que la transition ? Quel à été la réaction de la classe politique centrafricaine ? Quel à été la réaction du Comité de Suivi des Actes du Dialogue Nationale (CSADN) ? Quel a été la position de l’opinion internationale, l’Union Africaine ? Le silence absolu et soutien à un puchsiste. Depuis la transition politique consensuelle, qui aujourd’hui défit le peuple, le droit de l’Homme,la communauté internationale prouve à quel point , le Général F.BOZIZE est un véritable criminel en puissance. Egalement, Le non respect des engagements avec la classe politique pour une gestion consensuelle du pouvoir.



2- Ex SYNDICAL :



* les centrales syndicales, suite aux accords pour un versement de trois (03) mois de salaires en vu de la reprises et suspensions des maux d’ordres de grèves. En dépit des ses accords et signatures des syndicats, le Général F. BOZIZE et le Gouvernement ont-ils honorer leurs engagements ? (Article 15. de la Chartre Africaine).

*Le Secrétaire Général de l’USTC, malgré les texte garantissant la liberté syndical, sur instruction du Général F. BOZIZE, la franchise à la bourse de travail, ne sont pas respecter, Monsieur Noël RAMADAN, Secrétaire Général du Syndicat « USTC » a été arrêté, conduit à la Gendarmerie sans motifs sérieux. Il n’a pu obtenir sa liberté que grâce à l’intervention directe du Premier Ministre, Monsieur Elie DOTE qui, excédé par ces pratiques arbitraires, s’est rendu personnellement à la Gendarmerie pour le conduire chez lui. De quel Etat de droit s’agit-il ? C’est de l’abus de pouvoir et de la dictature que présente le régime F. BOZIZE. Aucun indice de la démocratie.



3-Ex DROIT DE L’HOMME :



*IL faut rappeler, La disposition que stipule l'article 3 de la Déclaration Universelle Des Droits de l'Homme ratifiée par la République Centrafricaine figure à l'article 1er de la Constitution du 27 décembre 2004.

Les défenseur de droit de l’homme ont droit à une protection conformément à la disposition résumé dans l’article cité ci-dessus, dispositions de la Déclaration Universelle des Droits de l'Homme, aux instruments nationaux et internationaux relatifs aux droits de l'homme ratifiés par la République Centrafricaine et à la Déclaration sur les défenseurs des droits de l'Homme.

Les défenseurs de droits de l’homme centrafricains ont –ils bénéficiés une seule foi de cette protection qui leurs sont reconnus universellement au regard de la loi ? Les personnalités citées ci-dessous sont bien placées pour nous répondre :

- Maître Nicolas TIANGAYE

- Maître Nganatouwa GOUNGAYE WANFIYO,

- Mr Emile NDJAPOU,

- Monsieur Adolphe NGOUYOMBO,

- Mr Maka GBOSSOKOTTO,

- Mr Zéphyrin KAYA,

- Mr Jean Louis GONDAMOYEN

Ex : du règlement de compte et assassinat du Maître BANDASSA, profitant d’une simple discussion à déboucher sur son assassinat par les ex-rebelles à la solde du Général F. BOZIZE.

Le Général F. BOZIZE en sa qualité, de chef suprême de la magistrature centrafricaine a-t-il présenté ses condoléances à la famille du disparu ?



· -Vu - La Violation de la Chartre Africaine des Droits de L’Homme et des Peuples,

· -Vu- L’Etat-fallite de la République Centrafricaine, face à la structure
étatique et d’institutions faibles, dans cette situation il n’y a pas d’Etat de droit.

· -Vu- La Violation de la Constitution Centrafricaine, explique l’abus de pouvoir, du au faite de l’absence de mécanismes opérationnels.

· -Vu- La violation de droits des Défenseurs, de droits de l’Homme en République Centrafricaine (réf : www.fidh.org du 20/01/2006).

· -Vu- L’Insécurité dans le Nord et dans la capitale Centrafricaine, conséquence plus de quarante mille (40.000) réfugiés au sud du Tchad, vivent dans des conditions amères et difficiles.

· -Vu le génocide planifier et organiser par le Général F. BOZIZE, dans la région du Nord de la République centrafricaine.

Tous réclament la Sécurité et la Paix dont le régime BOZIZE est incapable de rétablir sur tout l’étendu du territoire centrafricain.

- le Droit de retour des réfugiés au bercail.

· -Vu- L’Incapacité et l’Irresponsabilité des dirigeants à faire face aux
problèmes des :

-Arriérés de salaires cumulés (07) mois et le non paiement à terme échu de salaires des fonctionnaires centrafricains (Art.15 de la Chartre Africaine)·

-Le non paiement des Bourses aux étudiants centrafricains (Nationaux/et à l’Etrangés).L’avenir de la jeunesse centrafricaine est une fois encore hypothéqué sous, Le régime BOZIZE.
-Ex : les Etudiants et stagiaires centrafricains (errants et oublier) en grèves à l’Ambassade de la République centrafricain au MAROC, en Tunisie…
-Ex : les Etudiants centrafricains à l’Université de BANGUI…etc.

-Le non paiement des Pensions aux retraités.

· -Vu- La non Indépendance de la Justice Centrafricaine.

Conséquence des Graves violations de Droits Humains sur la

Population Centrafricaine. Tous ces multiples crimes demeurent impunis au regard de la loi.

· -Vu Le non respect des Institutions Républicaines, par les ex-rebelles de BOZIZE (Bozize, Prise en otage par les ex-rebelles).Ces ex-rebelles sont aux dessus de la loi et /ou se substituent aux institutions.

· -Vu Les Graves menaces à la liberté de la Presse en RCA.

· -Vu L'Incorporation des troupes étrangères, au sein de l'Armée

Nationale Centrafricaine.

Nous assistons à un pilotage à vue, sans programme de

Développement sous le régime F.BOZIZE.



Ex : DES ETUDIANTS CENTRAFRICAINS EN GENERAL ET EN PARTICULIER

EN TUNISIE....

TEMOGNAGE… « Si ce n’était pas l’église catholique qui n’est qu’une petite institution ecclésiastique qui nous venait en aide en hébergeant certains de nous, que devrions nous devenir ? Les étudiants centrafricains en Tunisie sont devenus des persona non grata et sont devenus la risée de tout le monde. Il est vrai que notre pays connaît des problèmes pécuniaires mais le peu que l’état dispose doit être émietté afin que tous les étudiants trouvent leur compte. Quand nous écrivons, personne ne se donne de la peine à répondre pour nous dire qu’ils sont entrés en possession de nos correspondances mais il y a un problème de liquidité. Tout ce silence nous laisse croire que nous n’avons pas d’importance et sommes dans les oubliettes. Nos autorités veulent elles qu’on demande à d’autres pays afin qu’ils répondent à nos revendication? Nous sommes des étudiants, et nos revendications ne peuvent que porter sur nos conditions sociales et académiques.
Que pensent nos autorités du gouffre dans lequel nous nous y trouvons ? Nous avons assez souffert et il est temps que les autorités centrafricaines prennent leur responsabilité. Si les autres étudiants sont payés, nous ne voyons pas pourquoi nous sommes marginalisés. Nous saisissons cette occasion pour lancer un appel solennel à son Excellence le Président de la République, et au Premier Ministre de bien vouloir agir en tant que pères de famille en trouvant une solution plausible à notre situation. Au vu et au su des problèmes énumérés ci dessus, nous demandons :
- le versement d’au moins d’une année de bourse
- la mise à notre disposition des titres de rapatriement
- l’établissement des passeports de certains étudiants qui souffrent de retard au service d’immigration
- procéder au rapatriement de l’étudiant LINGOWANE Gaston Florentin expulsé se trouvant en Libye
- verser les frais de scolarité afin de nous permettre d’entrer en possession de nos diplômes.
Nous souffrons beaucoup, et la seule alternative serait de rentrer au bercail le repos dans l’âme. Si nous n’obtenons aucune satisfaction à nos revendications, nous entrerons en grève de faim au point de sacrifier notre vie ».

Tunis, le 11 Mai 2004

SANA JEREMIE CYPRIE SECRETAIRE GENERAL
DE L’ASSOCIATION DES ETUDIANTS ET STAGIAIRES
CENTRAFRICAINS. 1, PLACE SIDI ABDELAZIZ BAB SOUIKA 1006 TUNIS
TUNISIE TEL. 00 216 22 876 4



L’Union des forces Républicaines (UFR) dénonce la politique du régime BOZIZE à mépriser l’avenir de la jeunesse centrafricaine, c’est d’ailleurs le cas de tout les régimes qui ce sont succédé en RCA. C’est de l’injustice.



1.1 Considérant, les graves violations de droit de l’Homme qui relèvent, des incriminations pénales de crime de guerre, de génocide et crimes contre l’humanité prévu et puni dans le Statut de Rome,



1.2 Considérant, le non respect des recommandations du Dialogue National d’Octobre 2003 auquel ont pris part plus de quatre cent (400) personnes représentant toutes les couches sociales et qui a permis de faire un diagnostic général des maux qui gangrènent la société centrafricaine et surtout de proposer des solutions à travers ses différentes recommandations. L’Exemple de La réconciliation n’est que vain discours pour le régime F. BOZIZE,



1.3 Considérant, spécifiquement les graves violations de droits de l’Homme, la période du coup d’Etat du 15 Mars 2003 a été marquée par :

des Pillages, particulièrement ceux des dignitaires de l’ancien régime et

-des Pillages de l’administration centrafricaine,

- assassinats au sein de la population civil, et de l’armée ;

-destructions de biens mobiliers et immobiliers publics ou privés. Pire encore, c’est l’attitude des ex-rebelles incorporés dans l’armée centrafricaine (vice de procédure) et de ce faisant partie des Forces Armées Centrafricaines « FACA » et appelées « ex-libérateurs », ont continué à semer la terreur« ex-rebelles » :

-contre la population civil,( ex : assassinat d’enfants devant le Lycée B. et de Marie France YALEGAZA etc..)

-dans l’armée centrafricaine tels que

-assassinat du capitaine DAMCHINE,

- soldat MARZANE et Mamadou NGAÏSSONA,

- LT. P . ASSOMBELE,.. KOYANGAO, Sgt SANZE,

- Et les humiliations des personnalités.



1.4 Considérant, la violation de L’Article 15 : de la Chartre Africaine sur le droit des travailleur stipule :

« Tout personne a droit de travailler dans des conditions équitables et satisfaisantes et de percevoir un salaire égale pour un travail égale (reflétant son travail) ».Tel n’est malheureusement pas le cas en RCA. Le paiement d’un salaire, contre partie d’un travail fourni n’est pas respecté.



1.5 Considérant, l’impunité devenu une règle de droit applicable aux proches du pouvoir en générale et particulièrement aux ex-rebelles du Général Président F. BOZIZE ; cette méthode de gestion du pouvoir par le Général Président F. BOZIZE ne peut qu’inciter davantage à la révolte populaire, elle constitue un grave danger permanent d’ou la naissance de la justice populaire. Les arrestations arbitraires effectuées par des Officiers de Police judiciaire et parfois extra judiciaire par les ex-rebelles sont très fréquents. Elles sont utilisées comme moyens d’intimidation des opposants ou de personnes perçues comme telles, tels sont les cas de :

Ø -Mme Florence NDOUBA, - Col. Sosthène GUETEL, - Mme Clotilde GAMO,-Mr Lévy MALEKIAN, -Pasteur Abel MONGAI, - Mr Pascal NGAKOUTOU,etc.….



1.6 Considérant, La double condamnation en France dans une affaire « D’ESCROQUERIE », le Mercredi 22 Février 2006, par le Tribunal Correctionnel de Melun en France ; puis précédemment en novembre 2002, par le Tribunal de Créteil (Val-de-Marne) pour une affaire de

« VOL A MAIN ARMEE » de l’un des fils du Général F. BOZIZE, traduit fidèlement quel type de père il représente au niveau de sa famille et au niveau de la nation centrafricaine. N’est-ce pas de l’indignité ? Incapable d’éduquer sa famille Le Général Président F. BOZIZE, Général de son état ; s’il est incapable de diriger sa petite famille, de les éduquer, comment peut-il prétendre diriger un Etat , quelle éducation peut-il donner aux Peuple Centrafricains ? TEL PERE, TEL FILS.

Un tel personnage mérite-il encore de diriger notre pays, la République Centrafricaine qui a pour Devise Nationale :

UNITE – DIGNITE – TRAVAIL. C’est de la Haute trahison a notre devise nationale, de l’Indignité Nationale que Le Général F. BOZIZE, car il est claire que c’est le FILS légitime du Président Centrafricain, F.BOZIZE qui vient d’humilier le drapeau centrafricain, Tel père, tel Fils…cliques des voleurs au sommet de l’Etat qui détournent et pillent le Trésor Public centrafricain et comndanent le Peuple à la souffrance, à la misère. Les sept (07) mois de retards de salaires des fonctionnaires centrafricains se justifient,



1.7 Considérant, la prise de position du Général F. BOZIZE R, Le 10 Février 2006, où il a clairement prit parti en défendant ses compagnons de la rébellion, leurs comportements criminels au lieu de défendre la loi, les principes de droit et la justice, les Institutions Républicaines.( Cas de l’assassinat du sergent SANZE),



1.8 Considérant, la violation de son propre sermon, devant la peuple et devant Dieu, le Général F. BOZIZE, le Président de la République, il a déclaré à l’occasion de son investiture :

«Je jure devant Dieu et la nation, d'observer scrupuleusement la Constitution, de garantir l'indépendance et la pérennité de la République, de sauvegarder l'intégrité du territoire, de préserver la paix, de consolider l'unité nationale, d'assurer le bien-être du peuple centrafricain, de remplir consciencieusement les devoirs de ma charge sans aucune considération d'ordre ethnique, régional ou confessionnel, de ne jamais exercer les pouvoirs qui me sont dévolus à des fins personnelles et de n'être guider en tout que par l'intérêt national et la dignité du peuple centrafricain ». A la lecture de ce sermon fait à la nation, Le Général Président, avait-il procédé à une simple lecture sans connaître le sens des mots qu’ils prononçaient devant le peuple ? Véritable paradoxe.



1.9 Considérant, Le premier engagement du Premier Ministre Abel GOUMBA, chef du Gouvernement, et du Général F. BOZIZE, en décidant de commun accord de geler les arriérés de Salaires des régimes KOLINGBA et PATASSE ; mais en contrepartie s’engageaient désormais et fermement à payer le salaire des fonctionnaires à termes échu ( L’Article 15 : de la Chartre Africaine sur le droit des travailleurs) ; par conséquent, conformément au principe de continuité de l’Etat face à la déclaration du 15 Mars 2003, l’actuelle Gouvernement du Premier Ministre Elie DOTE et le Général F. BOZIZE sont tenu de respecter ces engagements, hélas ;



10. Considérant, Le voyage « clandestin » du Général F. BOZIZE l’or de la vente illicite Diamants Centrafricain en Allemagne (L’Affaire Dûsseldorf),saisi par la police Allemande ; et interpeller à son retour par l’opposition centrafricaine sans suite ; il est claire que Le Général Président F. BOZIZE est l’unique Président de l’histoire de la république à jeté de l’opprobre sur notre Nation, par son comportement de délinquance Internationale, de narcotrafiquant de Diamants Centrafricain en Allemagne. Est-il Digne de diriger la Nation Centrafricaine ?



Afin de mettre terme à ces terroristes en République Centrafricaine, et abréger la misère et la souffrance du peuple centrafricains, et de la jeunesse en particulier.

Les conditions pour résoudre l’inéquation F. BOZIZE < 0, existe pour mettre le peuple à l’abri du sanguinaire rituel python.



L’Union des Forces Républicaines, tient à préciser, le sens de son mouvement politico-militaire, qui reproche au Général F. BOZIZE et lui seul son irresponsabilité à garantir la Paix et la Sécurité au Peuple Centrafricain, comme l’exige son sermon devant la Nation et devant DIEU, conformément à la Constitution du 27 décembre 2004,

Ø La violation des engagements internationaux, ratifier par la République Centrafricaine ;

Ø Son désire de conduire le Peuple : à la Division,à la Guerre Civile, au Génocide, à la haine, à la misère, à la souffrance et par conséquent retarder le processus Démocratique en République Centrafricaine.



L’UFR rappel qu’elle à pour devise : « L’UNION JUSTICE TRAVAIL » de ce fait s’oppose fermement à toute Forme :

Ø d’Injustices,de divisions,de haines,de vengeances,de crimes,d’assassinats politique,de génocides,d’arrestations arbitraires,de violations de droit de l’homme,de violations de la liberté de la presse,de la violation de la constitution, des abus de pouvoir, et d’oppression sur le Peuple Centrafricains.



L’UFR appel le Peuple au rassemblement National, sans distinctions de races, d’ethnies, de religions, en République Centrafricaine.

Notre objectif, est de rassembler le Peuple ayant été soumis à la division politique, à l’humiliation publique,à la haine et au mépris des clan et des ethnies et de favoriser leur réintégration pleine et entière au sein de la société centrafricaine et universelle .Il s’agit pour l’Union des Forces Républicaines , de prouver la conscience politique et patriotique du Peuple Centrafricain, à s’entendre,à s’unir autour d’un seul et unique objectif, sortir la République Centrafricaine du sous développement.



Vu le manque de sérieux dans les engagements du Général F. BOZIZE, si le CSADN l’estime crédible, nous déclinons toute responsabilité et conséquence future en cas de non respect des engagements et accords.



L’UFR, suggère au CSADN de négocier plutôt le départ du Général F.BOZIZE avec l’Assemblée Nationale, afin d’éviter au Peuple un bain de sang inutile.



De tout ce qui précède, l’Union des Forces Républicaines, est disponible à dialoguer avec l’opposition comme l’exige l’appel du CSADN et non avec un personnage qui n’honore jamais ses engagements,par conséquent, nous appelons à une CONFERANCE DE L’OPPOSITION CENTRAFRICAINE ET LA SOCIETE CIVILE AVEC LES MOUVEMENTS POLITICO-MILITAIRES autour du thème central proposer à savoir : L’ADOPTION DU PROGRAMME POLITIQUE DE TRANSITION DEMOCRATIQUE EN RCA.



L’UFR invite L’opposition centrafricaine et la société civile à :

· -Mettre en place une Commission de conciliation composée exclusivement de l’opposition centrafricaines et de la société civile (.syndicat),

· collaborer avec la Président SAMBA PANZA (CSADN),

la Commission de conciliation et le CSADN devra prendre toutes mesures possibles pour aider à la mise en place du programme politique de transition ; en tenant compte des exigences préliminaire avant la table ronde tripartie entre :

· -L’oppositions centrafricaine, société civile (syndicat.)

· -Le Comité de Suivi des Actes du Dialogue National (CSADN)

· -Les mouvements Politico-militaires (Rébellion),

Le tout sous le parrainage de l’Union Africaine.

Nous rappelons que le délai est relativement court, mais appelons de tout nos vœux et prière les formations politiques, en comptant sur toute l’opposition centrafricaines afin de mettre en veilleuse leurs querelles internes de leadership et de regarder vers l’adversaire du Peuple, qui à trahit son propre sermon .



L’Union des Forces Républicaines,

-Réaffirmant sa détermination à mettre un terme à des année d’affrontement et de conflit et à vivre dans un climat de coexistence pacifique, dans la dignité mutuelle et la sécurité fondées sur une paix juste, durable ; et à obtenir une réconciliation historique ;



-Reconnaissant que la paix exige le passage de la logique de guerre et d’affrontement vers une logique de paix et de coopération, et que les actes et les mots caractéristiques de l'état de guerre ne sont ni appropriés ni acceptables dans une ère de paix ;



-Affirmant la conviction profonde que la logique de paix nécessite des compromis, et que la seule solution viable, est celle de la stabilité et le respect des résolutions des Actes du Dialogue National ;



-Reconnaissant qu’après avoir vécu des années dans la crainte et l'insécurité dans la population centrafricaines, le peuples doit entrer dans une ère de paix, de sécurité et de stabilité, ce qui suppose le départ inconditionnel du Général F. BOZIZE (Pasteur criminel) et l’union des forces vive de la nation, part des actions nécessaires à la concrétisation de cette ère ;



-Reconnaissant le droit de l’autre à vivre en paix et en sécurité à l’intérieur de frontières sûres et reconnues, à l’abri de menaces ou d’actes de violence des ex-rebelles à la solde du Général BOZIZE (Réfugiés centrafricains au sud du Tchad) ; déterminés à établir des relations basées sur la coopération et sur l'engagement de vivre côte à côte en bon voisinage,dans l’Unité, la Dignité , et la Solidarité ; en vue de contribuer séparément et conjointement au bien-être de leurs peuples ;



-Réaffirmant l’obligation de se conformer aux normes du droit international et à la Charte de l’Union Africaine et des Nations Unies.



Par voie de conséquence à titre préliminaire, L’UFR exige que le CSADN obtienne du régime Bozize, les points suivants avant toute dialogue afin de prouver sa bonne foi, à savoir :



-Au Niveau de la Population,



-Les Fonctionnaires : le Versement de sept (07) mois de retard de salaires, -Les retraités : le versement de trois (03) trimestres de pension dû,

-Les Etudiants Centrafricaines (Nationaux et à l’Extérieurs) le versement

au moins d’une année de Bourse soit trois (03) trimestres.



-AU PLAN POLITIQUE.



- La mise en liberté, sans conditions de tous les détenus politiques, arbitrairement arrêté par le Régime BOZIZE.



-DROIT DE L’HOMME.



- Garantir la protection des défenseurs de droit de l’Homme en RCA, comme l’exige l'article 1er de la Constitution du 27 décembre 2004.



-AU PLAN MILITAIRE.



- Rétablir l’injustice dans les grades entre les ex-rebelles et les Forces Armées Centrafricaines, soit un avancement en grade de trois (03) crans afin de compenser les écarts de sept(07)crans injustement attribuer aux ex-rebelles sur aucun texte, ni statut et règlement militaire ; inexistant nul part dans le code militaire.

Tels sont les points exigés par l’UFR, au CSADN afin de réunir au préalable un climat favorable de dialogue, au sein de la Population Centrafricaine, et à l’inverse connaître la bonne foi d’un homme qui n’a pas le sens de l’Honneur dans ses paroles, engagements et actes.



Enfin, l’UFR rappel à la Jeunesse Centrafricaine, cheville ouvrière de l’avènement de la démocratie en RCA, sous le régime le l’empereur J.B. BOKASSA 1er, que le combat de la Paix, c’est aussi leur combat ;

C’est pourquoi Chaque un de nous doit aussi contribuer d’une manière ou d’une autre.

Les jeunes aujourd’hui doivent s’engager pour la construction d’un monde dans lequel ils retrouvent leurs rêves, leurs aspirations. Des aspirations soutenues par des valeurs telles que :l’Union, la Justice, le Travail, la Démocratie , la possibilité pour tous de vivre décemment , dans la Paix, la Sécurité, la Stabilité, et le Développement. Les générations passées se sont déjà engagées dans ce combat, parfois au péril de leur vie. Aux générations futures, avec leurs propres identités, de continuer à porter ce flambeau d’espoir. On peut toujours se dire que l’on ne peut rien faire. Il serait dommage de se retrouver dans 50 ans dans la même situation qu’hier et aujourd’hui : injustice, misère, violence, haine, conflit, guerre tribal, racial, génocide…

L’UFR est convaincue que ce monde ne correspond pas aux rêves de chacun d’entre nous. Nous restons confiant dans l’engagement de la jeunesse, pour qu’ensemble, nous puissions bâtir un monde de justice, de solidarité et de Paix.



En effet, La jeunesse Centrafricaine en particulier et la jeunesse africaine en générale doivent prendre leur responsabilité face au défi du troisième millénaire à savoir réussir l’Unité Africaine par le biais d’une révolution démocratique. Car certains gouvernements africains prétendent bâtir l’Unité Africaine mais en réalité sont pour la division, ils sont incapables de réussir l’Unité au sein de leur peuple ; mais prétendent rassembler le peuple Africains. Le plus souvent, ils sont à la solde de l’étranger. Certains pays grâce à la révolution qu’ils ont réussi le décollage économique de leur pays.

- Ex : l’ex-Haute Volta, devenu le Burkina- Faso avec la Révolution de feu Président Capitaine Thomas SANKARA/Paix à son âme.



Rappelons ici quelques faits historiques :

Ø LA REVOLUTION FRANCAISE de 1789, dans ce qu’elle a signifié pour le peuple français et pour les autres peuples épris de LIBERTE et de JUSTICE dans l’exaltation des idéaux d’égalité et de démocratie, n’a-t-elle pas canalisé les forces et de l’énergie du peuple français dans un mouvement national ?

Ø Faut-il rappeler également l’histoire des Etats-Unis d’Amérique, pays naguère divisé, colonisé et pauvre, dont 80% des habitants ne possédaient ni de quoi se nourrir ni de quoi se vêtir ? Mais comment les Etats-Unis ont-ils réussi, en moins d’un siècle et demi à utiliser toutes leurs potentialités et à atteindre un degré de développement économique tel, qu’ils sont à même, aujourd’hui, de garantir la sécurité et d’assurer le bien-être de tous les Américains ? Si cela a été possible c’est parce que, au moment de la lutte pour l’indépendance, il s’est créé un seul courant qui, s’il regroupait certes des formations diverses est finalement parvenu à constituer un mouvement, puis un front national unique. Cette victoire des colonies britanniques d’Amérique sur elles-mêmes leur a ainsi permis de gagner la grande bataille de l’indépendance, de l’Unité et du développement ultérieur à l’économie Américaine.

Ø Et comment la CHINE, avec une population de plus de 700million à l’époque, face aux problèmes colossaux comme ceux de son alimentation et l’amélioration des conditions de vie ; comment ce pays a-t-il pu , depuis son indépendance et en dépit de nombreux danger qui le menaçaient , réussi à surmonter, imposé son indépendance et assurer son propre développement au point qu’aujourd’hui elle est devenu une grande une puissance économique, et depuis en 1964 une puissance nucléaire.



Par conséquent, nous n’avons nullement à craindre de prendre nos responsabilités et nous ne devons pas cacher la vérité à nos peuples.

Le but fondamental de la lutte révolutionnaire de l’Union des Forces Républicaines, c’est la transformation heureuse des conditions d’existence du Peuple.

Or les conditions d’existences du peuple sont définies par l’ensemble des facteurs politiques, économiques, sociaux et culturels qui conditionne le bien-être de l’homme et du Peuple.

Le Peuple Centrafricain doit s’unir face au défi du troisième millénaire.

Ø Ne pas nous unir aujourd’hui, c’est commettre un acte de complicité

avec nos adversaires, qui nous bâillonnent, oppriment et divisent,

Ø Ne pas nous unir aujourd’hui, c’est être artisans de la perpétuation de

notre sous- développement économique, scientifique, technologique.

Ø Ne pas nous unir aujourd’hui, c’est travaillé à l’étouffement de nos peuples. C’est nous abstenir délibérément de leur fournir toutes les chances d’être utilement présents de tout le poids qu’ils sont en droit d’exiger dans le concert des Nations, au rendez-vous de la Mondialisation.

Nous devons, pour l’honneur et la grandeur de notre Peuples, assurer nos responsabilités historiques en nous engageant fermement dans la voie de l’Unité, dans la voie du Travail, dans la voie de la Justice, dans la voie de la Coopération Internationale. Le devenir de nos jeunes nations, de nos peuples dépend de notre attitude dans le présent.

Nous devons retenir que, ce sont les peuples qui font l’histoire, c’est-à-dire que ce sont eux exclusivement qui en sont le moteur. Et dans ce processus, il leur faut non pas seulement de l’argent, des moyens techniques, des subsides charitables et anesthésiants, mais aussi le bien suprême de l’humanité, celui que ni les incendies, ni les guerres ne sauraient détruire, celui que le temps même ne saurait jeter bas, cette richesse qui n’est rien d’autre que la conscience politique, d’une jeunesse engagée pour son destin. Cette haute conscience qui dicte et contrôle les activités humaines dans un sens de constante élévation et du développement continu.

Notre Histoire, l’histoire de la république centrafricaine et de l’Afrique se fera, parce que les jeunesses Africaines aussi sont des hommes conscients et responsables qui aspirent à la liberté et au bonheur. C’est pourquoi malgré notre retard sur les autres pays d’Amérique, d’Europe occidentale ou orientale, nous réaliserons, grâce à notre UNITÉ NATIONALE, ce que ceux-ci ont réalisé, en défendant puissamment, victorieusement les acquis de la révolution.





Tel est le sens de notre devoir et tel est le sens de l’engagement de notre action. En Centrafrique, il est vrai, nous avons bien sûr nos contradictions. Mais, il est temps pour nous de les transcender et de faire face à nos communes responsabilités dans la sauvegarde de notre LIBERTÉ, de notre DIGNITÉ, et de notre UNITÉ AFRICAINE. Alors, l’avenir qui s’ouvre devant nous sera le fruit de nos activités fécondes. Et cet avenir sera sans nul doute un avenir merveilleux.

Face aux mêmes ambitions légitimes, aux mêmes désirs que nourrissent peuple centrafricain et Africain, il est impérieux et nécessaire d’unir nos forces pour mettre hors d’état de nuire ceux qui oppriment, abusent, et bâillonnent nos peuples épris de PAIX, LIBERTÉ, JUSTICE et DÉVELOPPEMENT.

Que le DIEU CLÉMENT ET MISÉRICORDIEUX DAIGNE PROTÉGER LE PEUPLE CENTRAFRICAIN.



Vive la Révolution Démocratique,

Vive la Jeunesse Centrafricaine, pour que

Vive le Peuple centrafricain.



Fait, le 04 Avril 2006.

_______











LE COM-FORCES REPUBLICAINES

LT. F.N’DJADDER-BEDAYA





Copie :

- LE Comité de Suivi des Actes du Dialogue National (CSADN)

- LES PARTIS POLITIQUES D’OPPOSITIONS CENTRAFRICAINE

- LES BUREAUX SYNDICAUX

- LES AMBASSADES ET CORPS CONSULAIRES EN RCA.

- L’UNION AFRICAINE

- L’AMNESTY INTERNATIONAL,

- LCDH

- Les Organismes Religieuses…



Contact/ standard : Mme NGANAFEI Lydie

Email : ufrcentrafrique@yahoo.fr

Tel : (00243)09.98.42.12.30 RDCongo.



Source : www.tchad-info.net
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10 avril 2006 1 10 /04 /avril /2006 12:18

Gabon: décès du président du Sénat Georges Rawiri

© AFP

Photo datée de décembre 1999 du président du Sénat gabonais Georges Rawiri, à Libreville

LIBREVILLE (AFP) - 10/04/2006 08h08 - Le président du Sénat gabonais Georges Rawiri, compagnon de route du président Omar Bongo Ondimba depuis son arrivée au pouvoir en 1967, est décédé dimanche à Paris à l'âge de 74 ans, a annoncé lundi le quotidien gouvernemental L'Union.

"Le président de la République (...) a la profonde douleur d'annoncer à l'ensemble de la nation gabonaise et à tous les amis du Gabon le décès brutal, survenu hier dimanche 9 avril à Paris, de Georges Rawiri", écrit le ministre de la Communication et porte-parole du gouvernement René Ndemezo Obiang dans un communiqué publié à la "une" de l'Union.

"Le chef de l'Etat a décrété un deuil d'une semaine à compter de ce lundi 10 avril", ajoute le communiqué.

"Le président de la République et l'ensemble du gouvernement, consternés par cette perte tragique, adressent en cette circonstance particulièrement douloureuse leurs condoléances les plus attristées à Mme Rawiri et à toute la famille de l'illustre disparu", poursuit le texte.

Les causes du décès du président du Sénat, deuxième personnage de l'Etat gabonais et appelé par la Constitution du pays à assurer l'intérim du président en cas de vacance du pouvoir, n'ont pas été précisées.

"Georges Rawiri n'est plus", titre sobrement lundi matin L'Union. "Dans une première réaction tard dans la soirée, le président Omar Bongo Ondimba, particulièrement affecté par cette disparition, a évoqué le souvenir d'un +plus que frère+ qu'il connaît depuis 1961", rapporte le quotidien.

Journaliste de formation et pionnier de la Radio-télévision gabonaise (RTG) dont il fut le premier directeur en 1963, Georges Rawiri était l'un des fidèles du chef de l'Etat.

Ambassadeur du Gabon en France de 1965 à 1971, il a ensuite occupé plusieurs portefeuilles ministériels jusqu'en 1990, successivement des Affaires étrangères et des Transports, avec le "grade" de vice-Premier ministre.

Après avoir définitivement quitté le gouvernement dans la foulée de la Conférence nationale de mars-avril 1990, Georges Rawiri est nommé en 1992 haut-représentant personnel du chef de l'Etat. Elu sénateur de sa ville natale Lambaréné (centre) en 1997, il était depuis cette date le président du Sénat.

Baron du Parti démocratique gabonais (PDG) au pouvoir, cet homme discret était très influent aussi bien dans la politique que dans les milieux d'affaires gabonais.

Marié à une Française, Jacqueline Dumas, M. Rawiri était père de deux enfants.

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7 avril 2006 5 07 /04 /avril /2006 18:25
Interview du colonel Roland Ngouabi
mercredi5 avril 2006 | Par Daniel Lobé Diboto | Par Roger Tello | Par Ya Sanza

A l’occasion du 29ème anniversaire de l’assassinat du Président Marien Ngouabi, nous projetions de rencontrer le colonel Roland Ngouabi, l’aîné de ses enfants survivants, pour qu’il nous parle de son père. La rencontre s’est faite quelques jours trop tard, il s’est cependant prêté au jeu des questions de Roger Tello, Daniel Lobé Diboto et Ya Sanza qui ont, comme vous l’allez lire, largement débordé l’ordre du jour.

Roger Tello : Qu’évoque pour vous la date du 18 mars 1977

Colonel Roland Ngouabi : C’est d’abord un événement douloureux et tragique pour moi parce que c’est la perte d’un père. Ça ne me rappelle rien de très bon si ce n’est les sirènes, le fait que mon défunt grand frère était venu en catastrophe dans une Peugeot 504 plein de sang puisqu’il conduisait déjà à 13 ans et demi, il est entré dans l’enceinte de l’Ecole des Cadets en pleurs au volant, il délirait un peu. Et aussitôt on nous a emmenés mon défunt grand frère et moi chez le colonel Odonko, à l’époque je crois que c’est à Poto Poto, nous avons passé toute la journée là-bas. Il y avait les coups de feu, le couvre-feu, la situation était un peu tendue, c’est surtout ça. En dehors des coups de feu, il y avait les gens qui couraient de gauche à droite, puisque l’école militaire n’est pas très loin de la Présidence c’est une distance de 500m à vol d’oiseau.

RT : Et à quel moment on vous à dit que le commandant Marien Ngouabi était décédé ?

R.NG : Le lendemain.

RT : Le lendemain samedi ?

R.NG : Oui puisqu’au départ on disait qu’il était blessé.

RT : Qui vous apporte la nouvelle, les parents ?

R.NG : Ce sont les parents qui étaient avec nous. Ils ont tout d’abord caché la nouvelle, mais je crois que mon grand frère puisqu’il avait soulevé le corps plus ou moins traumatisé, il savait ce qu’il en était étant donné qu’il l’avait emmené à l’hôpital.

RT : Le commandant Ngouabi en tant que président de la république était-il en tenue militaire ?

R.NG : Je n’étais pas présent, non je ne crois pas, c’est mon défunt grand frère qui était présent et qui avait suivi la bagarre à un rayon de 50 à 100m puisqu’il était à la balançoire, il observait de loin. Le temps qu’il aille prendre la garde, il y a eu des coups de feu.

RT : S’agit-il de votre frère Marien ?

R.NG : Oui mon aîné d’un an et demi.

RT : Et les autres frères cadets ?

R.NG : Ils étaient trop petits, je crois que celle qui me suit Dominique la fille elle devait avoir 4 ans.

RT : A ce moment là où se trouvait Madame Ngouabi ?

R.NG : Dans ses appartements au premier étage.

RT : On vous annonce la nouvelle un bon matin, la famille est sous le choc : les dispositions à prendre ?

R.NG : Nous avons été conduits chez le président du Comité Militaire du Parti (CMP), le Président Yombi puisqu’il avait le couvre feu.

RT : Mon Colonel, avec le temps on vous a explique le scénario est-ce que ça vous étonne parfois ?

R.NG : Soyez plus précis.

Ya Sanza : C’est-à-dire au fur et à mesure que vous avez eu 13,14,15 ans vous n’avez pas eu soif de connaître la vérité ?

R.NG : Nous nous en tenions à notre âge à la version officielle, car on a pas la maturité pour trouver quelque chose de flou à 12 ans.

Y.S : Colonel, aujourd’hui avec le recul du temps et le regard d’un adulte mettez-vous en question cette version officielle ?

R.NG : C’est-à-dire ?

Daniel Lobé Diboto : Est-ce que pour vous il y a un doute par rapport à la version officielle ou vous la tenez pour authentique ?

R.NG : Je ne peux pas vous répondre là-dessus. Pour moi j’analyse les procès qu’il y a eu et je fais ma synthèse, parce que vous savez ces histoires politiques sont compliquées.

RT : Qu’elle est votre synthèse ?

R.NG : Que voulez-vous dire ?

RT : Comment analysez-vous les vérités, contre vérités, et les révélations des journaux ? (DLD montre à Rolland Ngouabi le magazine Afrique Education N°167 du 01 au 15 nov. 2004, où en pages 22,23,24 est accréditée la thèse d’un assassinat fomenté par les membres les plus influents du PCT qui auraient redouté que Marien Ngouabi restitue le pouvoir à Alphonse Massamba Débat)

R.NG : Je ne peux pas vous répondre parce qu’il y a tellement de versions. Mais je n’étais pas au courant de celle que vous me présentez, (il lit quelques lignes) c’est la première fois que je la vois. Pourrais-je en avoir une photocopie ? (Il appelle un planton qui va photocopier l’article).

RT : Quelle est la version du Colonel Roland Ngouabi ?

R.NG : J’étais trop petit, et je n’ai jamais enquêté, d’ailleurs je ne suis pas habilité à le faire ; je ne vois pas comment je vais me mettre à mener une enquête.

RT : Etes-vous libre dans votre esprit, vous passez à gauche et à droite il y a l’Université Marien Ngouabi, le mausolée Marien Ngouabi, l’Avenue Marien Ngouabi, quel est votre sentiment lorsque vous entendez parler du nom de votre papa ?

R.NG : Personnellement je me dis que si sa mémoire perdure, ce n’est pas seulement au Congo, j’ai voyagé et j’ai rencontré beaucoup des gens importants même en France, je crois qu’à l’époque le dirigeant de la banque de France ou du Crédit Lyonnais qui m’avait beaucoup parlé de lui ; j’en étais surpris. Donc il a une auréole internationale du fait qu’il était un homme de dialogue, proche des populations, puis assez humble, désintéressé par l’enrichissement illicite. Je crois que ces valeurs là, ses qualités humaines qui ont fait que les gens puissent peréniser sa mémoire. Vous savez il y a aussi le contexte politique : l’héritage du PCT qui joue. En somme il y a donc beaucoup d’aspects positifs.

RT : Est-ce qu’aujourd’hui mon Colonel, vos relations avec les membres du PCT sont bonnes ?

R.NG : Vous savez du fait que je suis dans la force publique je n’ai pas un regard approfondi sur la question. J’observe de loin et mon opinion reste... Ce genre de question il faut les poser à mes frères qui font la politique et par conséquent sont membres du parti. Parce que naturellement tout officier ou homme de rang n’a pas vocation de faire la politique. Je peux donner un point de vue parce que c’est quand même le parti de mon défunt père.

RT : Est-ce que vous partez à Owando ?

R.NG : Assez souvent oui...

RT : A Ombélé ?

R.NG : Bien sûr.

RT : Vous parlez avec les parents ?

R.NG : Bien sûr nous sommes toujours liés. C’est un réflexe que nous avions avec mon défunt grand frère nous allions souvent au village.

Y.S : Cette année contrairement à l’euphorie d’antan la commémoration du décès de votre père se fait avec une certaine discrétion. On se rend compte qu’à Brazzaville le mausolée, où rappelons le, il n’est pas enterré, est envahi par les herbes, il n’y a plus de garde d’honneur et manifestement il y a une volonté de faire de Savorgnan de Brazza la figure de proue de l’histoire du Congo. Est-ce que vous pensez qu’on est entrain d’opérer une « démarienisation » du pays ? N’est pas une façon d’effacer la date du 18 Mars 1977 ?

R.NG : Je crois que vous m’emmenez là dans un chapitre historique. Parlant de monsieur Savorgnan de Brazza, c’est quand même un personnage assez aimé des populations d’Afrique centrale, ce n’était pas un conquérant mais plutôt un homme de dialogue, proche des populations, ce qui a suscité l’admiration des peuples à l’époque. Donc je ne pense pas qu’il faudrait faire l’amalgame entre le président Marien Ngouabi et l’histoire de la ville de Brazzaville je ne vais pas rentre dans ces détails là. J’ai plutôt le sentiment que c’est dans le domaine entre les pays.

Effectivement, vous avez raison, il y a comme une négligence au niveau de l’entretien du musée, et certains faits sont constatés. Mais je crois que c’est plus lié à la démocratisation du pays. A mon avis c’est la démocratie, le multipartisme, par conséquent il y a certains privilèges qui sont réduits parce que les chefs d’Etat... il n’y a pas que le président Marien Ngouabi. A mon avis il faut réhabiliter tous les autres chefs d’Etat.

Y.S : Je reviens sur l’idée que j’avais au départ : vos relations avec votre père. Je sais que c’est loin, vous étiez très jeune. Mais étiez-vous proche de lui ? Etait-il un homme qui s’occupait de ses enfants, qui arrivait à leur donner de son temps ? Comment était Marien Ngouabi à l’intérieur de la cellule familiale ?

R.NG : Malheureusement il était beaucoup pris par les affaires d’Etat, c’est normal. Je pense qu’après les heures de travail il était très proche de ses enfants, il était souvent en famille. Par ailleurs il était pris jusqu’à des heures tardives parfois jusqu’à 4 heures du matin. A l’époque vous savez qu’il y avait l’ardeur révolutionnaire qui est liée aux indépendances ça et là de certain pays africains. Vu cette ardeur socialiste, révolutionnaire qui s’explique par le mouvement de l’indépendance et ce genre de parti proche du système soviétique ou chinois il régnait un climat de congrès, sessions à répétition, c’était la grande bureaucratie si bien qu’on le voyait rarement. Cependant il était disponible aux heures de repas et les après-midi.

Y.S : Lorsqu’on parle de Marien Ngouabi en le comparant à d’autres Présidents, les congolais aiment bien dire qu’il était très simple, qu’il allait faire ses courses lui-même, il poussait son chariot, il faisait les files d’attente dans les super marchés, est-ce que à votre avis ça fait partie de la légende ou de la réalité du personnage ?

R.NG : Bien il n’y a pas de fumée sans feu, on le dit. Nous, ce que nous avons constaté c’est qu’il était désintéressé par le luxe, tout ce qui est lié à un certaine bourgeoisie et nous l’avons vécu à maintes reprises. Je me rappelle que quand Mohamed Ali a gagné son combat de boxe contre Georges Forman à Kinshasa, nous avons voulu faire une surprise pendant le banquet à la présidence. Le trio Magesi devait se produire à cette occasion. Nous avions acheté des équipements de boxe aux fins de simuler avec mon frère le combat Ali/Forman. Dès que papa a su que nous avions acheté les gants, shorts et bottes c’était tout un scandale, il nous a parlé comme si nous étions des grandes personnes : « Vous gaspillez l’argent dans les magasins pendant que le peuple a faim... »

RT : Il vous a dit ça ?

R.NG : Oui ! Nous avions quand même 11 ans et en tant que fils de président on ne peut pas s’acheter une paire de bottes, ça nous a marqué. Il tenait à ce qu’il n’y ait pas de gaspillage.

RT : Parlons de son patrimoine il n’a rien laissé, pas de chèque, pas de compte en banque ?

R.NG : Malheureusement il n’a rien laissé, rien du tout. C’est une grande famille il n’a rien laissé : ses comptes bancaires ne sont que légende. L’appartement qui est habité par ma mère à Strasbourg (France) a été offert par le président algérien Houari Boumediene, à l’époque ce n’est pas l’argent de l’Etat congolais, c’est un cadeau que le président Boumediene avait fait à ma mère parce que nous étions à l’hôtel lors du divorce en 1972. De ce côté-là il était intègre.

RT : Et la villa qui est juste à côté de l’ambassade américaine à Brazzaville ?

R.NG : Elle n’était pas encore payé lors de son décès sinon en partie et le solde a été réglé par le président du CMP, Joachim Yombi Opango.

Y.S : Comment la famille à-t-elle survécu puisqu’elle n’avait rien ?

R.NG : Mais... je ne comprends pas très bien la question.

RT : On comptait plus par exemple sur l’avocat Okoko, le Colonel Odonko, les parents, le Colonel Yabo, comment l’on vous aidait pour subvenir à vos besoins ?

R.NG : Nous étions plus ou moins gérés par la présidence.

Y.S : Une pension ?

R.NG : Le minimum pour vivre et un dispositif de personnel minimum, par exemple un cuisinier...il n’y avait pas de problème.

RT : En face (commissariat centrale et bureaux du colonel Roland Ngouabi), au bord de la mer le commandant Marien Ngouabi avait laissé un immeuble dit-on.

R.NG : Je ne sais pas si c’est dans le cas de la rumeur je n’ai pas d’éléments palpables. J’étais trop jeune 11-12 ans je ne pouvais pas maîtriser ce genre de situation.

RT : A Owando, par exemple à Ombélé j’ai visité la maison laissée par le président Ngouabi, est-ce votre patrimoine ou celui des parents ?

R.NG : Non c’est notre patrimoine, qui était géré par la défunte grand-mère. Actuellement nous avons des cousins qui sont là-bas pour assurer le minimum.

RT : Au centre-ville à Brazzaville,vers le marché il y a un bâtiment laissé par papa.

R.NG : Là il se pose un petit contentieux de famille puisqu’il n’a pas laissé de testament. En tant qu’aîné je m’oblige de réunir mes frères et sœurs aux fins de trouver une solution, puisque nous sommes quand même 10, nous étions 11 moins le défunt.

RT : Quand vous êtes devant les proches de papa, par exemple le professeur Anaclet Thiomambé, Henri Okongo, est-ce que vous parlez très bien ?

R.NG : Oui, ce sont des rapports pour le moins suggestifs : bonjour papa, au revoir papa, ça s’arrête là. C’est un contact physique de quelques heures, je sais que nous sommes des proches mais il n’y a pas de vraie fréquentation, on peut passer des mois et des mois.

RT : Dominique Ngouabi, est souvent à Pointe-Noire, vous consultez-vous afin de couvrir quelques problèmes de famille ?

R.NG : C’est bien que vous en parliez, parce que c’est lui qui émerge avec ma sœur cadette Dominique la fille, ils sont plus ou moins dans les affaires et effectivement il donne un coup de pousse ça et là dans la famille. Il est quand même un peu entreprenant en Angola, au Centrafrique et en France, il bouge beaucoup.

RT : Mon Colonel, savez-vous que votre nom Ngouabi est un passeport et que vous pouvez résoudre de grands problèmes ?

R.NG : Bien entendu, même à l’étranger je ne peux pas rentrer dans les détails.

RT : Quand vous êtes à Pointe-Noire ou à Brazzaville, le regard du peuple vous le sentez réceptif parce qu’il y a Ngouabi fils qui passe ?

R.NG : Tout à fait je l’ai vécu plusieurs fois, mais ça s’explique du fait que le président n’a pas laissé des traces négatives sur son passage au pouvoir même si il a eu des problèmes avec certains opposants, ils sont tous en vie, c’est la preuve palpable. Voilà pourquoi quand j’ai travaillé à Mpaka en qualité de chef d’Espoir en 2004, voici une anecdote : il y avait un monsieur avec sa famille à l’église, comme les gens aiment raconter n’importe quoi, il montre le conteneur, et il dit que c’est là que le commandant Ngouabi met les cadavres. Malheureusement, il y avait un policier en civil qui l’a fait descendre avec sa famille et l’a emmener à l’intérieur, il l’ouvrit le conteneur, « Monsieur vous parlez de cadavres, ici ce sont les outils de SOCOFRAN. » Quand je suis arrivé sur les lieux la question que j’ai posé à ce monsieur était la suivante : « Est-ce que du vivant de mon père il faisait couler du sang ? Pourquoi voulez-vous aujourd’hui que je le fasse ? Mon père n’étant pas sanguinaire pourquoi voulez-vous que je le sois ? ».

YS : J’aimerais vous reposer la question d’une manière plus abrupte, tirez-vous avantage de votre nom ?

R.NG : Dire la contraire ça serait mentir, qu’on le veuille ou non, quand on est fils de... automatiquement vous tirez des avantages. Ce serait malhonnête de dire le contraire.

RT : Vous balayez d’un revers de la main tout ce qui est rumeur à Pointe-Noire, que le colonel Ngouabi à fait X ou Y ?

R.NG : C’était déjà démontré sur la chaîne de télévision TPT (Télévision Pour Tous) j’avais prouvé que c’était des rumeurs... Soyez direct vous voulez parler de quel problème ?

RT : Le Colonel Ngouabi a tapé X, il a violé Y et ainsi de suite.

R.NG : Oui, voilà... ça tombe bien ; je me suis rencontré avec des gens qui parlent de moi, sans savoir que c’est moi plusieurs fois.

RT : Malgré la popularité ils ne vous reconnaissent pas ?

R.NG : Ils me disent, « Oui il était là, il a fait ci, dis donc, il a fait ça ! ». Voyez-vous dans les pays assez sous développés les gens vivent beaucoup de rumeurs et de légendes, ils racontent n’importe quoi. L’histoire de Mpaka relative au viol, s’agissant de mademoiselle Laetitia Mavoungou, c’est une amie qui vit depuis deux ans avec moi. Elle vivait avec moi à la Résidence Pemba, elle n’a pas eu seulement le courage de dire la vérité à ses parents. Je l’ai prouvé après, en dépit du fait que les chefs étaient contre moi. J’ai demandé aux inspecteurs de vérifier à la Résidence Pemba en présence de la fille. C’est vérifié en une heure. Oh ! non, non ! C’est parce qu’il y avait un lobby des chefs qui vivait dans cette rumeur, et un peu de jalousie. Ça a été démontré, vu que la rumeur avait circulé, j’ai été démis de mes fonctions ensuite remis dans mes fonctions. Et justement je vais vous expliquer quelque chose : dans la police, nous avons un système de prévention, mais dès lors que nous sommes face à la délinquance criminelle, nous avons des méthodes coercitives. Nous n’allons pas traiter un avocat ou un citoyen paisible comme un criminel de sang ou comme un violeur. A ce moment nous utilisons les moyens plus ou moins coercitifs. En fait c’est la politique du bâton, c’est contre les gens qui méritent ce traitement. C’est en ce moment que les gens font l’amalgame et disent que je suis violent. Nous sommes en face des gens qui ne comprennent que le langage de la force.

RT : Les jeunes surnommés "chégués" au rayon du grand marché vous admirent et vous prennent pour leur avocat, à quoi est due cette admiration ?

R.NG : Elle est due au règlement de certains problèmes sociaux, l’homme est souvent biface, il y a un côté qui critique autrui et l’autre qui l’admire. L’homme prend plaisir à salir l’autre, et c’est mon cas ; comme si ces gens médisant sur moi avaient un objectif précis. Ils parlent de moi en mal, tenez j’ai à Brazzaville une association Des Mères Sinistrées où j’essaie d’aider avec le peu de moyens que j’ai les mamans démunies. Suis-je si méchant que ça comme aiment le dire certains congolais ?

RT : Mon Colonel à l’époque vous étiez parachutiste et aujourd’hui vous voilà dans la police, qu’est-ce qui vous a poussé à changer de corps ?

R.NG : Non, je ne peux pas répondre, j’ai des raisons personnelles.

RT : Bon sportif également, cultivez-vous toujours cet esprit de tranquillité ?

R.NG : Honnêtement je ne pratique plus le sport, mais je vais m’y réatteler parce que étant un grand sportif, dès que vous arrêtez, vous sentez de petites fièvres, etc. Je vais reprendre le sport et même de part mes fonctions, je suis obligé. Quand je dis que j’ai laissé le sport, c’est le sport intensif parce que je m’entraîne quatre heures par jour. Ça ne veut pas dire que j’ai tout arrêté.

DLD : Vous convenez que votre nom est un passeport. Vous sentez-vous interpellé par le devoir un jour d’assurer de hautes fonctions politiques dans ce pays ?

R.NG : Des postes de responsabilité, nous en avons tous à tous les niveaux. Prenez un directeur d cabinet, un ministre, un chef de service, tout le monde a une part à faire pour l’émancipation de la Nation. Donc toute personne est apte à apporter sa pierre dans l’édification de la Nation. Mais dire que je suis voué à telle ou telle fonction, non !

RT : Ça veut dire que vous êtes libre de travailler là où l’on vous envoie ?

R.NG : Là où je me sens apte de part ma formation professionnelle. Mais je vous ai dit que je ne fais pas de politique. Je ne me vois pas être leader quelque part.

RT : Vous est-il arrivé de recevoir des propositions pour que vous occupiez un poste politique ? Par exemple, quel poste ?

R.NG : Bien sûr, il y a beaucoup de dirigeants du PCT qui m’ont proposé de me placer dans la politique, mais c’est incompatible avec mes fonctions dans la force publique.

YS : vous n’avez jamais été tenté d’abandonner vos fonctions ?

R.NG : Bien sûr, j’ai déjà été tenté de changer de carrière, mais c’est difficile d’aller faire de la politique. Les meetings supposent que j’abandonne la force publique, or, je me sens bien où je suis. Je ne vois pas ce schéma.

YS : vous êtes au Corps Urbain, comment expliquez vous la présence d’un tel arsenal dans votre bureau ? (2 fusils à pompe, un PMAK, un lance grenades très visibles dans un ratelier)

R.NG : Oui, c’est parce que je suis le second du commandant du Corps Urbain, le colonel Iloko Urbain. Je suis donc chef d’état-major. Je m’occupe des unités spécialisées de la police : la Brigade Anti Criminalité (BAC), la Compagnie d’Intervention (CI), la Compagnie de Circulation Routière (CCR) et la compagnie de proximité et d’îlotage. Si vous êtes surpris par cet arsenal, c’est parce que nous sommes dans un pays en post conflit. Nous pouvons avoir à faire à des bandits armés d’armes de guerre, ce qui n’est pas le cas dans certains pays où il y a la sécurité publique. Voilà pourquoi vous voyez cet armement un peu sophistiqué. C’est parce qu’on peut intervenir dans des endroits où il y a des bandits armés, des militaires délinquants et autres malfrats.

RT : Avez-vous de bons rapports avec ceux qui ont succédé à papa : Joachin Yombi, André Milongo à la transition, Denis Sassou Ngesso, Pascal Lissouba, Mr Kombo ?

R.NG : Bien, je commence par le Président Yombi, que j’appelle papa, j’ai grandi aussi auprès du Président Sassou qui est mon père adoptif. Nous avons de très bons rapports. Le Président Milongo, bien sûr, je l’ai vu à plusieurs reprises, il me reçoit cordialement. Nous n’avons pas de problème. Vous savez que Mr Kombo est resté longtemps à Owando. Nos rapports sont directs et francs. Bon, le Président Lissouba, je n’ai pas eu trop de relations avec lui peut être parce que j’étais à l’époque à Pointe-Noire, je pense que mon jeune frère le connaît mieux que moi.

RT : Etes vous populaire ?

R.NG : Je ne sais pas, je n’ai jamais fait de sondage.

YS : Merci colonel de nous avoir accordé autant de votre temps.

R.NG : Merci à vous, mais vous aviez des questions piège.

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6 avril 2006 4 06 /04 /avril /2006 20:37
Officiel : 32 candidats pour la présidentielle - 6/4/2006
La Commission électorale indépendante (CEI) de République démocratique du Congo (RDC) a publié mercredi soir une liste provisoire de 32 candidats retenus pour l’élection présidentielle de 2006, invalidant 41 dossiers.
 
Quatre femmes figurent parmi les 32 candidats retenus. Cinq se sont présentés en "candidats indépendants", parmi lesquels l’actuel chef de l’Etat Joseph Kabila.
 
Trois vice-présidents voient leur candidature validée: Azarias Ruberwa, chef d’une ex-rébellion soutenue par le Rwanda, Jean-Pierre Bemba, chef d’une ex-rébellion soutenue par l’Ouganda, et Arthur Zahidi Ngoma, dirigeant d’un parti d’opposition.
 
Les candidatures de plusieurs ministres, anciens rebelles et opposants ont aussi été retenues, parmi lesquelles celle du ministre de la Coopération régionale Antipas Mbusa Nyamwisi, et celle du plus vieil opposant congolais, Antoine Gizenga, président du Parti lumumbiste unifié (Palu).
 
Nzanga Mobutu, un des fils du dictateur zaïrois, et Pierre Pay Pay, ancien gouverneur de la Banque centrale sous le régime de Mobutu, ont également été retenus.
Cette liste provisoire doit être validée par la Cour suprême de Justice.
 
Les 41 candidats invalidés l’ont tous été "pour défaut de paiement de la caution" non remboursable de 50.000 dollars exigée par la loi électorale, sauf un, dont le dossier a été déclaré irrecevable pour "défaut de production d’extrait de casier judiciaire".
 
La RDC doit organiser en 2006 des élections générales devant mettre un terme à une fragile transition politique initiée en 2003 après des années de guerre.
La CEI devrait annoncer le 19 avril la date du premier tour de la présidentielle et des législatives (un seul tour), pour lesquelles 8.650 dossiers avaient été enregistrés dimanche soir, date limite des dépôts.
 
Ces scrutins, qui avaient été fixés au 18 juin, ont été repoussés pour des raisons logistiques. Le nouveau calendrier électoral ne sera établi qu’après l’établissement d’une liste provisoire des candidatures aux législatives.
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5 avril 2006 3 05 /04 /avril /2006 18:34
 
L'Union européenne (UE) a accordé au Congo un financement de 19 milliards de francs CFA (28,9 millions d'euros) pour lui permettre de payer une partie de ses arriérés de dette dus à la Banque européenne d'investissement (BEI), a rapporté mercredi la radio publique.
 
Une convention a été signée en ce sens entre l'UE et le gouvernement congolais, qui permettra à la BEI de reprendre ses financements en faveur de Brazzaville, suspendus depuis plusieurs années, a ajouté Radio-Congo.
 
Selon la radio, l'encours total de la dette du Congo envers la BEI est de 33,4 millions d'euros.
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28 mars 2006 2 28 /03 /mars /2006 16:33

ALLIANCE-pour-la-DEMOCRATIE-et-le-PROGRES

 
 
 
Vendredi 03 Mars 2006

Centrafrique : Le président de l'Assemblée nationale centrafricaine Célestin-Leroy Gaombalet a demandé mercredi au gouvernement de "sortir de son mutisme" à propos de l'insécurité dans le nord-ouest du pays et d'exactions présumées dont est accusée l'armée

BANGUI, 1 mars 2006  - Le président de l'Assemblée nationale centrafricaine Célestin-Leroy Gaombalet a demandé mercredi au gouvernement de "sortir de son mutisme" à propos de l'insécurité dans le nord-ouest du pays et d'exactions présumées dont est accusée l'armée.

 "Depuis quelques semaines, nous sommes témoins d'un matraquage médiatique sur la situation qui prévaut dans le nord du pays (...) Le peuple se perd en conjectures", a déclaré M. Gaombalet dans un discours à l'occasion de la rentrée parlementaire. "Afin d'éviter toute supputation, je demande au gouvernement de sortir de son mutisme", a-t-il lancé en présence des ministres et du corps diplomatique.

 La ville de Paoua, à 500 km au nord de Bangui, a été attaquée le 29 janvier par des individus armés non identifiés.

 L'attaque a été repoussée par l'armée, qui a tué selon les autorités une dizaine d'assaillants. Mais trois députés de l'opposition ont accusé l'armée d'avoir depuis perpétré des exactions contre les civils soupçonnés de soutenir des rebelles.

 Selon eux, ces représailles présumées ont fait 104 morts, un bilan qui n'a pas été confirmé de source indépendante. Le président de l'Assemblée a souligné que les mots "pogrom", "génocide" et "massacres" avaient été utilisés pour évoquer la situation dans le quart nord-ouest de la Centrafrique, "parfois avec des détails précis".

 S'agissant des attaques à répétition qui frappent cette région et qui ont provoqué la fuite de plusieurs milliers de Centrafricains vers le Tchad voisin depuis juin dernier, il a demandé s'il s'agissait de "l'oeuvre des bandits" ou d'une "tentative de rébellion". Il a enfin appelé le gouvernement "à sauvegarder l'intégrité territoriale" de la Centrafrique

 
 
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24 mars 2006 5 24 /03 /mars /2006 12:07
De : "Eric NERIS" <eric.neris@...>
Date : Jeudi 23, Février 2006  23:02
Objet : La polémique sur des exactions présumées de l'armée continue en Centrafrique
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La polémique sur des exactions présumées de l'armée continue en Centrafrique

 

 
BANGUI (AFP) -
jeudi 23 février 2006 - 17h50 - La répression par l'armée centrafricaine d'un raid mené fin janvier sur la ville de Paoua (nord) continue à nourrir la polémique à Bangui, même si les accusations répétées de "tueries" lancées par trois députés de l'opposition suscitent de nombreuses interrogations.

Dix jours après une première lettre faisant état de "tueries à grande échelle", ces trois élus du Mouvement de libération du peuple centrafricain (MLPC), le parti de l'ex-président Ange-Félix Patassé, ont publié cette semaine un nouveau courrier imputant à la Garde présidentielle des "assassinats" qui auraient fait, selon leur "bilan provisoire", 104 morts.

Sur la foi de "témoins" et d'un bilan de la "Croix-Rouge locale", ils y détaillent une série de "massacres" commis, selon eux, par un "escadron de la mort" de la sécurité présidentielle autour de Paoua, à 500 km au nord de Bangui, en représailles à une attaque lancée le 29 janvier contre la ville par des "groupes armés" non identifiés.

"Sur l'axe Paoua-Beboura, 57 élèves ont été abattus par les éléments de la Garde républicaine commandés par le capitaine Eugène Ngaïkosset alors qu'ils rentraient dans leurs villages respectifs", affirment-ils ainsi.

En conclusion de leur macabre inventaire, les trois députés livrent une explication politique, qui met en cause le président François Bozizé.

"Ce génocide gratuit vise à exterminer les populations de l'Ouham-Pendé, fief du MLPC, avant les futures consultations électorales", écrivent-ils en dénonçant la faillite du régime Bozizé.

Des accusations reprises intégralement par un autre opposant, Joseph Bendounga, qui a dénoncé "l'épuration ethnique" en cours dans la région de Paoua et réclamé la démission du chef de l'Etat.

© AFP
Carte de la République Centrafricaine
© AFP/Infographie
Directement mis en cause, le pouvoir a démenti en bloc, mais timidement. Après s'être rendu sur place, le ministre de l'Intérieur Michel Sallé a réitéré jeudi le bilan d'"une dizaine de morts parmi les assaillants".

"L'armée n'a pas du tout tiré sur la population", a-t-il déclaré à la radio nationale, dénonçant la "désinformation".

"Le chiffre d'une centaine de morts est complètement faux", s'emporte en privé un proche conseiller du chef de l'Etat. "Il est possible qu'il y ait eu, indépendamment de la riposte des Faca, quelques villages brûlés. Mais rien de comparable aux mensonges de ces députés".

De fait, le bilan des exactions reprochées aux hommes du capitaine Ngaïkosset, considéré comme un proche du président Bozizé, n'a jusque là pas été confirmé de sources indépendantes.

Abondamment citée par les députés du MLPC, la Croix-Rouge s'est jusque-là gardée de livrer le moindre chiffre. "Je ne peux confirmer ni infirmer le bilan de ce qui s'est passé à Paoua", répond pour sa part un membre de Médecins sans frontières (MSF), dont une équipe se trouve dans cette ville.

De même, les ONG de défense des droits de l'Homme et les partis politiques du pays, même d'opposition, sont restés retranchés, du moins publiquement, dans un prudent silence.

Comme le suggèrent de nombreux témoins et les mouvements de populations recensés tout au long de la semaine par le Haut-Commissariat des Nations unies pour les réfugiés (HCR), les "dérapages" de l'armée, suggérés du bout des lèvres au sein-même du pouvoir, ne font toutefois plus guère de doute.

"La riposte de l'armée à l'attaque de Paoua a fait des victimes civiles, c'est sûr", souligne un diplomate. "Mais le bilan terrifiant avancé par les députés du MLPC sans témoignages fiables et leurs propos outranciers suggèrent une bonne dose de manipulation politique dans leurs accusations".

Dans ce climat, s'interrogeait mardi le quotidien privé Le Peuple, "du gouvernement et des députés, qui dit la vérité ?"

 



 
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24 mars 2006 5 24 /03 /mars /2006 11:42

>Alors tous les centrafricains s'accordent à réclamer le retour de la paix sur toute l'étendue du territoire centrafricain, de nombreuses alliances et groupuscules armés se forment.

Nous amerions en savoir plus sur ce que, nous démocrates convaincus considérons comme tentative de destabilisation d'un pays nonobstant de nos sèvères recommandations au gouvernement actuel afin d'ouvrir le plus rapidement possible un dialogue sans exclusive avec la société civile pas celle qui s'est rapprochée de tous les pouvoirs sans apporter des solutions inhérentes à notre pays.

                                                   CENTRAFRIQUE 2010


>
> CENTRAFRIQUE - 19 mars 2006


> Principal leader de la nouvelle rébellion centrafricaine
contre le régime du président Bozizé, le lieutenant Florian Ndjadder
est depuis quelques jours à New York, où il tente de sensibiliser à
sa cause le secrétariat général de l'ONU. « Je compte ensuite me
rendre à Addis-Abeba pour expliquer notre situation à Alpha Oumar
Konaré », a expliqué à J.A. le chef de l'UFR (Union des forces
républicaines) qui « exige » le départ de Bangui du patron du Bonuca
(Bureau des Nations unies en Centrafrique), le général sénégalais
Lamine Cissé, qualifié par lui de « partisan de Bozizé ». Ndjadder,
qui est le fils de l'ancien patron de la Gendarmerie sous le régime
Patassé, insiste pour que son mouvement ne soit pas confondu avec
les autres fronts rebelles qui opèrent dans le nord du pays : celui,
basé au Soudan, d'Abdoulaye Miskine, un chef de bande proche d'Ange-
Félix Patassé, et celui des lieutenants de l'ancien ministre de la
Défense de ce dernier, Jean-Jacques Demafouth. « Je ne travaille
> pas avec eux », affirme-t-il. Ces divisions internes et le
piètre armement dont elle est dotée font que cette rébellion
ethnique, constituée pour l'essentiel d'éléments kabas, taleys et
kares de la province septentrionale de l'Ouham, ne constitue pas -
pour l'instant - un danger « technique » pour le chef de l'État. En
revanche, les multiples passe&shy;relles qui existent entre les
rebelles et le puissant MLPC (Mouvement de libération du peuple
centrafricain, parti de l'ex-président Patassé et de l'ex-candidat à
la présidentielle Martin Ziguélé) lui posent un évident problème
politique. Dans un livre blanc publié le 15 mars à l'occasion du
troisième anniversaire de l'arrivée au pouvoir de Bozizé, le MLPC
soutient qu'une « épuration ethnique » est menée dans le Nord par la
Garde présidentielle, laquelle aurait, fin janvier, tué une centaine
de personnes dans la ville de Paoua - un chiffre contesté à Bangui,
où l'on ne reconnaît que des accrochages avec des « bandits armés ».
Ce
> document ne tient évidemment pas compte des exactions parallèles
menées par les rebelles, tel l'assassinat début février du maire de
Bossangoa, un parent du président Bozizé. Arrêté au même moment dans
un faubourg de la capitale, le lieutenant Larma, chef d'état-major
de l'UFR, aurait reconnu s'être rendu dans la capitale pour
contacter les leaders du MLPC - et accessoirement préparer un
attentat contre François Bozizé.
>
>
> CHANGEONS NOS HABITUDES,NOS PRATIQUES DEMOCRATIQUES
>
> COMBATTONS ENSEMBLE: LA CORRUPTION, LA PAUVRETE, L'ETHNICISME
>
> UN SITE VOUS EST OFFERT POUR VOUS EXPRIMER:
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http://bonnegouvernance.monsite.wanadoo.fr

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