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29 avril 2006 6 29 /04 /avril /2006 10:15
Bangui sollicite l'assistance militaire de la France
(Centrafrique-Presse 28/04/2006)


Bangui, 28 avril 2006 (PANA) Le gouvernement de la Centrafrique a sollicité mercredi l'assistance de la France dans la surveillance de ses frontières à la suite de la récente violation de son espace aérien par un avion non identifié, a appris la PANA de source officielle.

Dans un communiqué diffusé mercredi par la radio nationale, le ministère de la Défense justifie cette demande par l'arrivée sur l'aérodrome de Tiringoulou (1.048 au nord de Bangui) d'un Antonov qui aurait débarqué "une cinquantaine d'hommes en armes" avant de décoller "pour une destination inconnue".

Bangui a également demandé au contingent militaire de la Communauté économique et monétaire de l'Afrique centrale (CEMAC) présent en Centrafrique d'intensifier ses patrouilles dans cette région où de nouveaux renforts ont été acheminés, indique le même communiqué.

Par ailleurs, le gouvernement affirme son "soutien complet à un président démocratiquement élu par le peuple tchadien" ainsi que son "refus de se laisser entraîner" dans le conflit opposant "la République soeur du Tchad et les rebelles qui veulent renverser le président Idriss Déby".

Cette réaction du gouvernement centrafricain intervient une semaine après sa décision de "fermer jusqu'à nouvel ordre" la frontière avec le Soudan, suite à une incursion des rebelles tchadiens du Front uni pour le changement démocratique (FUC), qui ont attaqué N'Djamena, la capitale tchadienne, le 13 avril dernier.

Au lendemain de cette décision, Bangui avait dépêché dans la région de Birao (1.087 km au nord de Bangui), frontalière avec le Soudan, des éléments des Forces armées centrafricaines afin de veiller à son application.


Auteur : La Rédaction

 

© Copyright Centrafrique-Presse

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27 avril 2006 4 27 /04 /avril /2006 00:24
Le général Miskine dément toute relation avec le président du FUC, MAHAMAT NOUR
(Alwihda 26/04/2006)


Je ne comprends pas pourquoi mes compatriotes me traitent toujours de rebelle Tchadien
Beaucoup se posent la question de savoir si Moi, KOUNTAN MADJI MARTIN,suis un rebelle?mercenaire?tchadien?centrafticain?

Je voudrais faire la mise au point pour décliner mon identité une fois pour toute.
-Moi KOUNTAN MADJI MARTIN alias ABDOULAYE MISKINE suis CENTRAFRICAIN à part entière et personne ne peut dire le contraire.Je ne suis pas un apatride.Les archives de la mairie de kabo en témoignent.
-je ne suis non plus un ancien rebelle tchadien et de surcroit un ancien militaire tchadien.Le grand manipulateur IDRISS DEBY n'avait fait que mentir pour rouler tout le monde dans la farine et à ce jour il ne peut démontrer le contraire.

Je suis non plus mercenaire monnayé du président du FUC , MAHAMAT NOUR. Les manipulations du gouvernement du Tchad n'engagent que ceux qui y croient.
Est-ce un péché de défendre les institutions républicaines ménacées de destabilisation par celui là même qui se dit aujourd'hui "démocratiquement élu".
A KABO, j'avais combattu les coupeurs de route qui sévissaient dans la KEMO,L'OUHAM......
-Je suis un homme responsable et non un aventurier.Je suis le meilleur planteur de la culture de coton à SIDO,Si les archives de l'usine de GUIFFA étaient détruites par les rebelles de Bozizé, il y aura toujours quelqu'un pour témoigner.

Je ne suis pas au SOUdan,ni au DARFOUR. je suis en centrafrique et c'est un problème de temps.
Si je suis rebelle,qui est bozizé?Un soi-disant président qui a la carapace de rebelle et encourage toujours ses tueurs à violer, tuer, brimer...Le cas du défunt SANZE.il avait ordonné lui même à ses tueurs d'aller exfiltrer SANZE dans les locaux de la gendarmerie et qu'il est là pour les protéger.Son dicours en sango à MBAIKI le prouve à suffisance.

--je dis par la même occasion à Bozizé que je ne connais pas son ambassadeur au soudan. Ce que je sais, il reçoit les ordres de DEBY pour diriger la RCA Si DEBY lui avait intimé l'ordre de limoger son ambassadeur, qu'il ne cherche pas le bouc émissaire.
J'avais accepté l'exile de LOME et comme BOZIZE n'avait pas fait autant pour l'algérie je me permets de le combattre sur tous les fronts.

-je dis et je le réitère, je ne suis ni ancien rebelle tchadien, ni mercenaire, mais Centrafricain à part entière.
Pour finir, je dis céci: Moi MISKINE avais défendu un régime donc les institutions de la REPUBLIQUE en son temps et non la personne de PATASSE.

GENERAL KOUNTAN-MADJI MARTIN alias ABDOULAYE MISKINE

Source: Alwihda -

 

© Copyright Alwihda

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22 avril 2006 6 22 /04 /avril /2006 12:38

22/04 :Tchad: Les forces gouvernementales et les rebelles se réarment pour de nouvelles batailles

Les forces gouvernementales et les rebelles se livrent à une véritable course aux armements faisant craindre le risque de nouveaux combats meurtriers dans le pays.

Les forces gouvernementales prendront livraison cette fin de semaine de six hélicoptères de combat MI-17 loués en Ukraine, a-t-on appris de sources militaires.

Ces hélicoptères viendront remplacer les deux MI-17 de l'armée qui ont été mitraillés par les rebelles lors des dernières batailles.

En milieu de semaine, ce sont 105 containers de minutions et armes diverses qui ont été livrés aux militaires tchadiens en provenance de la France, ont indiqué les mêmes sources.

Les forces loyalistes se sont déployées au tour de la capitale, postant plusieurs chars de combat sur les accès nord, nord-est et sud -est de la capitale, a-t-on constaté.

Les rebelles qui disent préparer un second raid sur la capitale ont reçu une livraison mardi de 150 Toyota dont la moitié est équipée d'armes lourdes, a-t-on appris de sources bien informées.

Les rebelles se sont procurés également de missiles sol-air de type SAM-7 et une quantité importante de missiles sol-sol. Ces missiles auraient quitté lundi les positions rebelles de Moudeina pour l'intérieur du pays.

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20 avril 2006 4 20 /04 /avril /2006 21:50

Washington entre N’Djamena et la Banque mondiale, Pékin soutient Khartoum, Deby achete des armes

[N'Djamena - Tchad] - 20/04/2006 (Monique Mas)

La Chine s’oppose fermement à toute sanction internationale contre Khartoum. Et il sera question d’or noir lors des entretiens que le président chinois Hu Jintao aura jeudi, à Washington, avec son homologue américain George W. Bush. Au vu de l’importance de l’enjeu, le destin d’Idriss Deby pèse sans doute moins lourd dans la balance internationale que celui de Khartoum. Or, il ne fait nul doute que le régime el-Béchir souhaite rogner les ailes militarisées de son voisin tchadien. Reste que les rébellions qui écorchent le flanc sud-ouest du Soudan ont su s’attacher l’empathie confessionnelle de certains milieux évangélistes américains. Idriss Deby ne cache pas qu’il entend acheter des armes avec l’argent du pétrole.   [1054  mots

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20 avril 2006 4 20 /04 /avril /2006 20:14
Communiqué de l'UFR
(Communiqués 20/04/2006)


Le Bureau politique de l’Union des Forces Républicaines (UFR), après concertation avec le Haut Conseil National de la Révolution (HCNR) ; conformément à la proposition de La présidente du Comité de Suivi des Actes du Dialogue National Me Catherine Samba PANZA, je cite :
 -« LES FORCES VIVES DE LA NATION EXIGENT DES NEGOCIATIONS ENTRE BOZIZE ET LES REBELLES … »

 -« Et L’APPEL DE L’ARCHEVEQUE DE BANGUI, Monseigneur POMODIMO, qui prône le dialogue entre BOZIZE ET LA REBELLION … »

L’Union des Forces Républicaines (UFR) déclare, ne point s’opposer à une solution diplomatique aux conflit politico-militaire en République Centrafricaine. C’est d’ailleurs l’une des conditions posées par l’UFR, dans la procédure qui engage le mouvement à savoir ; (Réf : l’Heure du Bilan) :
Rappel :

 CAUSE DE L’UNION DES FORCES REPUBLICAINES.

L’Union des Forces Républicaines (UFR) de Centrafrique est
née le 25 Décembre 2005 suite à la situation politique, sociale et économique en République Centrafricaines. Rappelons que la situation politique et sociale en République Centrafricaine est suffisamment grave face à la population, faible et sans défense, ni sécurité. C’est donc, après un constat amer sur le climat d’Insécurité, d’Injustice, de la crise financière et surtout des graves violations de la Chartre Africaine de Droit de l’Homme et des Peuples ; que l’Union des Forces Républicaines a vue le Jour.
Sa devise c’est : « L’UNION – JUSTICE- TRAVAIL ».

-BUT DE L’UNION DES FORCES REPUBLICAINES.

L’Union des Forces Républicaines (U F R), recherche les voies et
moyens pour résoudre définitivement la Crise Centrafricaine, sur le plan politique ou militaire.
A/ AU PLAN POLITIQUE
L’Union des Forces Républicaines (UFR) privilégie la voie de la
Diplomatie, par un dialogue franc à trois niveaux :
1-Les Nations Unis
2-L’Union Africaine
3-Les Organismes Internationaux et Religieuses.

B/ AU PLAN MILITAIRE

L’Union des Forces Républicaines, ne voudrait pas nécessairement utiliser la Force ou la violence ; pour s’exprimer et trouver une solution acceptable. Mais, l’alternative de la Force reste et demeure en cas d’échec de la Diplomatie ; c’est à ce moment que le mouvement sera dans l’obligation de faire appels à ses Forces militaire en gestation.
Toutefois, nous restons optimiste pour le succès de la diplomatie sur les forces de ténèbres…/.

Le Haut Conseil National de la Révolution(HCNR) ayant examiné de nouveau la situation en République centrafricaine,tient à félicité la Présidente du CSADN et la classe politique centrafricaine pour leur sens du devoir national, exprime sa profonde satisfaction des progrès accomplis dans l’initiative des recherches de solutions , dans la voie d’un ajustement pacifique de la situation future en République centrafricaine ; auquel l’ Union des Forces Républicaines est prêt à donner sa vie pour le sacrifice suprême .
Toutefois, l’UFR émet des réserves par rapport à la moralité douteuse du Général F. BOZIZE , sur le non respect des engagements prient par ce dernier au niveau national et international, ce qui témoigne de la mauvaise foi du Général F. BOZIZE à honorer ses engagements. Nous pouvons énumérer à titre d’exemple :

1- En Politique :

* La déclaration du Général F. BOZIZE à l’opinion Nationale et internationale, après le coup d’Etat du 15 Mars 2003, «…. D’être venu mettre de l’ordre dans la maison en assurant rien que la transition, puis partir…. » Cette déclaration mensongère a permise à la classe politique centrafricaine de soutenir le coup d’Etat du 15 Mars 2003 sous la qualification de « sursaut patriotique » avec la mise en place d’un gouvernement de la « transition politique consensuelle ». La question est de savoir si le Général F. BOZIZE a-t-il honorer sa parole d’officier, suite à sa déclaration de n’assurer que la transition ? Quel à été la réaction de la classe politique centrafricaine ? Quel à été la réaction du Comité de Suivi des Actes du Dialogue Nationale (CSADN) ? Quel a été la position de l’opinion internationale, l’Union Africaine ? Le silence absolu et soutien à un puchsiste. Depuis la transition politique consensuelle, qui aujourd’hui défit le peuple, le droit de l’Homme,la communauté internationale prouve à quel point , le Général F.BOZIZE est un véritable criminel en puissance. Egalement, Le non respect des engagements avec la classe politique pour une gestion consensuelle du pouvoir.




2- Ex SYNDICAL :

* les centrales syndicales, suite aux accords pour un versement de trois (03) mois de salaires en vu de la reprises et suspensions des maux d’ordres de grèves. En dépit des ses accords et signatures des syndicats, le Général F. BOZIZE et le Gouvernement ont-ils honorer leurs engagements ? (Article 15. de la Chartre Africaine).
*Le Secrétaire Général de l’USTC, malgré les texte garantissant la liberté syndical, sur instruction du Général F. BOZIZE, la franchise à la bourse de travail, ne sont pas respecter, Monsieur Noël RAMADAN, Secrétaire Général du Syndicat « USTC » a été arrêté, conduit à la Gendarmerie sans motifs sérieux. Il n’a pu obtenir sa liberté que grâce à l’intervention directe du Premier Ministre, Monsieur Elie DOTE qui, excédé par ces pratiques arbitraires, s’est rendu personnellement à la Gendarmerie pour le conduire chez lui. De quel Etat de droit s’agit-il ? C’est de l’abus de pouvoir et de la dictature que présente le régime F. BOZIZE. Aucun indice de la démocratie.

3-Ex DROIT DE L’HOMME :

*IL faut rappeler, La disposition que stipule l'article 3 de la Déclaration Universelle Des Droits de l'Homme ratifiée par la République Centrafricaine figure à l'article 1er de la Constitution du 27 décembre 2004.
Les défenseur de droit de l’homme ont droit à une protection conformément à la disposition résumé dans l’article cité ci-dessus, dispositions de la Déclaration Universelle des Droits de l'Homme, aux instruments nationaux et internationaux relatifs aux droits de l'homme ratifiés par la République Centrafricaine et à la Déclaration sur les défenseurs des droits de l'Homme.
Les défenseurs de droits de l’homme centrafricains ont –ils bénéficiés une seule foi de cette protection qui leurs sont reconnus universellement au regard de la loi ? Les personnalités citées ci-dessous sont bien placées pour nous répondre :
- Maître Nicolas TIANGAYE
- Maître Nganatouwa GOUNGAYE WANFIYO,
- Mr Emile NDJAPOU,
- Monsieur Adolphe NGOUYOMBO,
- Mr Maka GBOSSOKOTTO,
- Mr Zéphyrin KAYA,
- Mr Jean Louis GONDAMOYEN
Ex : du règlement de compte et assassinat du Maître BANDASSA, profitant d’une simple discussion à déboucher sur son assassinat par les ex-rebelles à la solde du Général F. BOZIZE.
Le Général F. BOZIZE en sa qualité, de chef suprême de la magistrature centrafricaine a-t-il présenté ses condoléances à la famille du disparu ?

• -Vu - La Violation de la Chartre Africaine des Droits de L’Homme et des Peuples,
• -Vu- L’Etat-fallite de la République Centrafricaine, face à la structure
étatique et d’institutions faibles, dans cette situation il n’y a pas d’Etat de droit.
• -Vu- La Violation de la Constitution Centrafricaine, explique l’abus de pouvoir, du au faite de l’absence de mécanismes opérationnels.
• -Vu- La violation de droits des Défenseurs, de droits de l’Homme en République Centrafricaine (réf : www.fidh.org du 20/01/2006).
• -Vu- L’Insécurité dans le Nord et dans la capitale Centrafricaine, conséquence plus de quarante mille (40.000) réfugiés au sud du Tchad, vivent dans des conditions amères et difficiles.
• -Vu le génocide planifier et organiser par le Général F. BOZIZE, dans la région du Nord de la République centrafricaine.
Tous réclament la Sécurité et la Paix dont le régime BOZIZE est incapable de rétablir sur tout l’étendu du territoire centrafricain.
- le Droit de retour des réfugiés au bercail.
• -Vu- L’Incapacité et l’Irresponsabilité des dirigeants à faire face aux
problèmes des :
-Arriérés de salaires cumulés (07) mois et le non paiement à terme échu de salaires des fonctionnaires centrafricains (Art.15 de la Chartre Africaine)•
-Le non paiement des Bourses aux étudiants centrafricains (Nationaux/et à l’Etrangés).L’avenir de la jeunesse centrafricaine est une fois encore hypothéqué sous, Le régime BOZIZE.
-Ex : les Etudiants et stagiaires centrafricains (errants et oublier) en grèves à l’Ambassade de la République centrafricain au MAROC, en Tunisie…
-Ex : les Etudiants centrafricains à l’Université de BANGUI…etc.
-Le non paiement des Pensions aux retraités.
• -Vu- La non Indépendance de la Justice Centrafricaine.
Conséquence des Graves violations de Droits Humains sur la
Population Centrafricaine. Tous ces multiples crimes demeurent impunis au regard de la loi.
• -Vu Le non respect des Institutions Républicaines, par les ex-rebelles de BOZIZE (Bozize, Prise en otage par les ex-rebelles).Ces ex-rebelles sont aux dessus de la loi et /ou se substituent aux institutions.
• -Vu Les Graves menaces à la liberté de la Presse en RCA.
• -Vu L'Incorporation des troupes étrangères, au sein de l'Armée
Nationale Centrafricaine.
Nous assistons à un pilotage à vue, sans programme de
Développement sous le régime F.BOZIZE.

Ex : DES ETUDIANTS CENTRAFRICAINS EN GENERAL ET EN PARTICULIER
EN TUNISIE....
TEMOGNAGE… « Si ce n’était pas l’église catholique qui n’est qu’une petite institution ecclésiastique qui nous venait en aide en hébergeant certains de nous, que devrions nous devenir ? Les étudiants centrafricains en Tunisie sont devenus des persona non grata et sont devenus la risée de tout le monde. Il est vrai que notre pays connaît des problèmes pécuniaires mais le peu que l’état dispose doit être émietté afin que tous les étudiants trouvent leur compte. Quand nous écrivons, personne ne se donne de la peine à répondre pour nous dire qu’ils sont entrés en possession de nos correspondances mais il y a un problème de liquidité. Tout ce silence nous laisse croire que nous n’avons pas d’importance et sommes dans les oubliettes. Nos autorités veulent elles qu’on demande à d’autres pays afin qu’ils répondent à nos revendication? Nous sommes des étudiants, et nos revendications ne peuvent que porter sur nos conditions sociales et académiques.
Que pensent nos autorités du gouffre dans lequel nous nous y trouvons ? Nous avons assez souffert et il est temps que les autorités centrafricaines prennent leur responsabilité. Si les autres étudiants sont payés, nous ne voyons pas pourquoi nous sommes marginalisés. Nous saisissons cette occasion pour lancer un appel solennel à son Excellence le Président de la République, et au Premier Ministre de bien vouloir agir en tant que pères de famille en trouvant une solution plausible à notre situation. Au vu et au su des problèmes énumérés ci dessus, nous demandons :
- le versement d’au moins d’une année de bourse
- la mise à notre disposition des titres de rapatriement
- l’établissement des passeports de certains étudiants qui souffrent de retard au service d’immigration
- procéder au rapatriement de l’étudiant LINGOWANE Gaston Florentin expulsé se trouvant en Libye
- verser les frais de scolarité afin de nous permettre d’entrer en possession de nos diplômes.
Nous souffrons beaucoup, et la seule alternative serait de rentrer au bercail le repos dans l’âme. Si nous n’obtenons aucune satisfaction à nos revendications, nous entrerons en grève de faim au point de sacrifier notre vie ».
Tunis, le 11 Mai 2004
SANA JEREMIE CYPRIE SECRETAIRE GENERAL
DE L’ASSOCIATION DES ETUDIANTS ET STAGIAIRES
CENTRAFRICAINS. 1, PLACE SIDI ABDELAZIZ BAB SOUIKA 1006 TUNIS
TUNISIE TEL. 00 216 22 876 4

L’Union des forces Républicaines (UFR) dénonce la politique du régime BOZIZE à mépriser l’avenir de la jeunesse centrafricaine, c’est d’ailleurs le cas de tout les régimes qui ce sont succédé en RCA. C’est de l’injustice.

1.1 Considérant, les graves violations de droit de l’Homme qui relèvent, des incriminations pénales de crime de guerre, de génocide et crimes contre l’humanité prévu et puni dans le Statut de Rome,

1.2 Considérant, le non respect des recommandations du Dialogue National d’Octobre 2003 auquel ont pris part plus de quatre cent (400) personnes représentant toutes les couches sociales et qui a permis de faire un diagnostic général des maux qui gangrènent la société centrafricaine et surtout de proposer des solutions à travers ses différentes recommandations. L’Exemple de La réconciliation n’est que vain discours pour le régime F. BOZIZE,

1.3 Considérant, spécifiquement les graves violations de droits de l’Homme, la période du coup d’Etat du 15 Mars 2003 a été marquée par :
des Pillages, particulièrement ceux des dignitaires de l’ancien régime et
-des Pillages de l’administration centrafricaine,
- assassinats au sein de la population civil, et de l’armée ;
-destructions de biens mobiliers et immobiliers publics ou privés. Pire encore, c’est l’attitude des ex-rebelles incorporés dans l’armée centrafricaine (vice de procédure) et de ce faisant partie des Forces Armées Centrafricaines « FACA » et appelées « ex-libérateurs », ont continué à semer la terreur« ex-rebelles » :
-contre la population civil,( ex : assassinat d’enfants devant le Lycée B. et de Marie France YALEGAZA etc..)
-dans l’armée centrafricaine tels que
-assassinat du capitaine DAMCHINE,
- soldat MARZANE et Mamadou NGAÏSSONA,
- LT. P . ASSOMBELE,.. KOYANGAO, Sgt SANZE,
- Et les humiliations des personnalités.

1.4 Considérant, la violation de L’Article 15 : de la Chartre Africaine sur le droit des travailleur stipule :
« Tout personne a droit de travailler dans des conditions équitables et satisfaisantes et de percevoir un salaire égale pour un travail égale (reflétant son travail) ».Tel n’est malheureusement pas le cas en RCA. Le paiement d’un salaire, contre partie d’un travail fourni n’est pas respecté.

1.5 Considérant, l’impunité devenu une règle de droit applicable aux proches du pouvoir en générale et particulièrement aux ex-rebelles du Général Président F. BOZIZE ; cette méthode de gestion du pouvoir par le Général Président F. BOZIZE ne peut qu’inciter davantage à la révolte populaire, elle constitue un grave danger permanent d’ou la naissance de la justice populaire. Les arrestations arbitraires effectuées par des Officiers de Police judiciaire et parfois extra judiciaire par les ex-rebelles sont très fréquents. Elles sont utilisées comme moyens d’intimidation des opposants ou de personnes perçues comme telles, tels sont les cas de :
 -Mme Florence NDOUBA, - Col. Sosthène GUETEL, - Mme Clotilde GAMO,-Mr Lévy MALEKIAN, -Pasteur Abel MONGAI, - Mr Pascal NGAKOUTOU,etc.….

1.6 Considérant, La double condamnation en France dans une affaire « D’ESCROQUERIE », le Mercredi 22 Février 2006, par le Tribunal Correctionnel de Melun en France ; puis précédemment en novembre 2002, par le Tribunal de Créteil (Val-de-Marne) pour une affaire de
« VOL A MAIN ARMEE » de l’un des fils du Général F. BOZIZE, traduit fidèlement quel type de père il représente au niveau de sa famille et au niveau de la nation centrafricaine. N’est-ce pas de l’indignité ? Incapable d’éduquer sa famille Le Général Président F. BOZIZE, Général de son état ; s’il est incapable de diriger sa petite famille, de les éduquer, comment peut-il prétendre diriger un Etat , quelle éducation peut-il donner aux Peuple Centrafricains ? TEL PERE, TEL FILS.
Un tel personnage mérite-il encore de diriger notre pays, la République Centrafricaine qui a pour Devise Nationale :
UNITE – DIGNITE – TRAVAIL. C’est de la Haute trahison a notre devise nationale, de l’Indignité Nationale que Le Général F. BOZIZE, car il est claire que c’est le FILS légitime du Président Centrafricain, F.BOZIZE qui vient d’humilier le drapeau centrafricain, Tel père, tel Fils…cliques des voleurs au sommet de l’Etat qui détournent et pillent le Trésor Public centrafricain et comndanent le Peuple à la souffrance, à la misère. Les sept (07) mois de retards de salaires des fonctionnaires centrafricains se justifient,

1.7 Considérant, la prise de position du Général F. BOZIZE R, Le 10 Février 2006, où il a clairement prit parti en défendant ses compagnons de la rébellion, leurs comportements criminels au lieu de défendre la loi, les principes de droit et la justice, les Institutions Républicaines.( Cas de l’assassinat du sergent SANZE),

1.8 Considérant, la violation de son propre sermon, devant la peuple et devant Dieu, le Général F. BOZIZE, le Président de la République, il a déclaré à l’occasion de son investiture :
«Je jure devant Dieu et la nation, d'observer scrupuleusement la Constitution, de garantir l'indépendance et la pérennité de la République, de sauvegarder l'intégrité du territoire, de préserver la paix, de consolider l'unité nationale, d'assurer le bien-être du peuple centrafricain, de remplir consciencieusement les devoirs de ma charge sans aucune considération d'ordre ethnique, régional ou confessionnel, de ne jamais exercer les pouvoirs qui me sont dévolus à des fins personnelles et de n'être guider en tout que par l'intérêt national et la dignité du peuple centrafricain ». A la lecture de ce sermon fait à la nation, Le Général Président, avait-il procédé à une simple lecture sans connaître le sens des mots qu’ils prononçaient devant le peuple ? Véritable paradoxe.

1.9 Considérant, Le premier engagement du Premier Ministre Abel GOUMBA, chef du Gouvernement, et du Général F. BOZIZE, en décidant de commun accord de geler les arriérés de Salaires des régimes KOLINGBA et PATASSE ; mais en contrepartie s’engageaient désormais et fermement à payer le salaire des fonctionnaires à termes échu ( L’Article 15 : de la Chartre Africaine sur le droit des travailleurs) ; par conséquent, conformément au principe de continuité de l’Etat face à la déclaration du 15 Mars 2003, l’actuelle Gouvernement du Premier Ministre Elie DOTE et le Général F. BOZIZE sont tenu de respecter ces engagements, hélas ;

10. Considérant, Le voyage « clandestin » du Général F. BOZIZE l’or de la vente illicite Diamants Centrafricain en Allemagne (L’Affaire Dûsseldorf),saisi par la police Allemande ; et interpeller à son retour par l’opposition centrafricaine sans suite ; il est claire que Le Général Président F. BOZIZE est l’unique Président de l’histoire de la république à jeté de l’opprobre sur notre Nation, par son comportement de délinquance Internationale, de narcotrafiquant de Diamants Centrafricain en Allemagne. Est-il Digne de diriger la Nation Centrafricaine ?

Afin de mettre terme à ces terroristes en République Centrafricaine, et abréger la misère et la souffrance du peuple centrafricains, et de la jeunesse en particulier.
Les conditions pour résoudre l’inéquation F. BOZIZE < 0, existe pour mettre le peuple à l’abri du sanguinaire rituel python.

L’Union des Forces Républicaines, tient à préciser, le sens de son mouvement politico-militaire, qui reproche au Général F. BOZIZE et lui seul son irresponsabilité à garantir la Paix et la Sécurité au Peuple Centrafricain, comme l’exige son sermon devant la Nation et devant DIEU, conformément à la Constitution du 27 décembre 2004,
&#61656; La violation des engagements internationaux, ratifier par la République Centrafricaine ;
&#61656; Son désire de conduire le Peuple : à la Division,à la Guerre Civile, au Génocide, à la haine, à la misère, à la souffrance et par conséquent retarder le processus Démocratique en République Centrafricaine.

L’UFR rappel qu’elle à pour devise : « L’UNION JUSTICE TRAVAIL » de ce fait s’oppose fermement à toute Forme :
&#61656; d’Injustices,de divisions,de haines,de vengeances,de crimes,d’assassinats politique,de génocides,d’arrestations arbitraires,de violations de droit de l’homme,de violations de la liberté de la presse,de la violation de la constitution, des abus de pouvoir, et d’oppression sur le Peuple Centrafricains.

L’UFR appel le Peuple au rassemblement National, sans distinctions de races, d’ethnies, de religions, en République Centrafricaine.
Notre objectif, est de rassembler le Peuple ayant été soumis à la division politique, à l’humiliation publique,à la haine et au mépris des clan et des ethnies et de favoriser leur réintégration pleine et entière au sein de la société centrafricaine et universelle .Il s’agit pour l’Union des Forces Républicaines , de prouver la conscience politique et patriotique du Peuple Centrafricain, à s’entendre,à s’unir autour d’un seul et unique objectif, sortir la République Centrafricaine du sous développement.

Vu le manque de sérieux dans les engagements du Général F. BOZIZE, si le CSADN l’estime crédible, nous déclinons toute responsabilité et conséquence future en cas de non respect des engagements et accords.

L’UFR, suggère au CSADN de négocier plutôt le départ du Général F.BOZIZE avec l’Assemblée Nationale, afin d’éviter au Peuple un bain de sang inutile.

De tout ce qui précède, l’Union des Forces Républicaines, est disponible à dialoguer avec l’opposition comme l’exige l’appel du CSADN et non avec un personnage qui n’honore jamais ses engagements,par conséquent, nous appelons à une CONFERANCE DE L’OPPOSITION CENTRAFRICAINE ET LA SOCIETE CIVILE AVEC LES MOUVEMENTS POLITICO-MILITAIRES autour du thème central proposer à savoir : L’ADOPTION DU PROGRAMME POLITIQUE DE TRANSITION DEMOCRATIQUE EN RCA.

L’UFR invite L’opposition centrafricaine et la société civile à :
• -Mettre en place une Commission de conciliation composée exclusivement de l’opposition centrafricaines et de la société civile (.syndicat),
• collaborer avec la Président SAMBA PANZA (CSADN),
la Commission de conciliation et le CSADN devra prendre toutes mesures possibles pour aider à la mise en place du programme politique de transition ; en tenant compte des exigences préliminaire avant la table ronde tripartie entre :
• -L’oppositions centrafricaine, société civile (syndicat, Représentation réligieuses.)
• -Le Comité de Suivi des Actes du Dialogue National (CSADN)
• -Les mouvements Politico-militaires (Rébellion),
Le tout sous le parrainage de l’Union Africaine.
Nous rappelons que le délai est relativement court, mais appelons de tout nos vœux et prière les formations politiques, en comptant sur toute l’opposition centrafricaines afin de mettre en veilleuse leurs querelles internes de leadership et de regarder vers l’adversaire du Peuple, qui à trahit son propre sermon .

L’Union des Forces Républicaines,
-Réaffirmant sa détermination à mettre un terme à des année d’affrontement et de conflit et à vivre dans un climat de coexistence pacifique, dans la dignité mutuelle et la sécurité fondées sur une paix juste, durable ; et à obtenir une réconciliation historique ;

-Reconnaissant que la paix exige le passage de la logique de guerre et d’affrontement vers une logique de paix et de coopération, et que les actes et les mots caractéristiques de l'état de guerre ne sont ni appropriés ni acceptables dans une ère de paix ;

-Affirmant la conviction profonde que la logique de paix nécessite des compromis, et que la seule solution viable, est celle de la stabilité et le respect des résolutions des Actes du Dialogue National ;

-Reconnaissant qu’après avoir vécu des années dans la crainte et l'insécurité dans la population centrafricaines, le peuples doit entrer dans une ère de paix, de sécurité et de stabilité, ce qui suppose le départ inconditionnel du Général F. BOZIZE (Pasteur criminel) et l’union des forces vive de la nation, part des actions nécessaires à la concrétisation de cette ère ;

-Reconnaissant le droit de l’autre à vivre en paix et en sécurité à l’intérieur de frontières sûres et reconnues, à l’abri de menaces ou d’actes de violence des ex-rebelles à la solde du Général BOZIZE (Réfugiés centrafricains au sud du Tchad) ; déterminés à établir des relations basées sur la coopération et sur l'engagement de vivre côte à côte en bon voisinage,dans l’Unité, la Dignité , et la Solidarité ; en vue de contribuer séparément et conjointement au bien-être de leurs peuples ;

-Réaffirmant l’obligation de se conformer aux normes du droit international et à la Charte de l’Union Africaine et des Nations Unies.

Par voie de conséquence à titre préliminaire, L’UFR exige que le CSADN obtienne du régime Bozize, les points suivants avant toute dialogue afin de prouver sa bonne foi, à savoir :

-Au Niveau de la Population,

-Les Fonctionnaires : le Versement de sept (07) mois de retard de salaires, -Les retraités : le versement de trois (03) trimestres de pension dû,
-Les Etudiants Centrafricaines (Nationaux et à l’Extérieurs) le versement
au moins d’une année de Bourse soit trois (03) trimestres.

-AU PLAN POLITIQUE.

- La mise en liberté, sans conditions de tous les détenus politiques, arbitrairement arrêté par le Régime BOZIZE.

-DROIT DE L’HOMME.

- Garantir la protection des défenseurs de droit de l’Homme en RCA, comme l’exige l'article 1er de la Constitution du 27 décembre 2004.

-AU PLAN MILITAIRE.

- Rétablir l’injustice dans les grades entre les ex-rebelles et les Forces Armées Centrafricaines, soit un avancement en grade de trois (03) crans afin de compenser les écarts de sept(07)crans injustement attribuer aux ex-rebelles sur aucun texte, ni statut et règlement militaire ; inexistant nul part dans le code militaire.
Tels sont les points exigés par l’UFR, au CSADN afin de réunir au préalable un climat favorable de dialogue, au sein de la Population Centrafricaine, et à l’inverse connaître la bonne foi d’un homme qui n’a pas le sens de l’Honneur dans ses paroles, engagements et actes.

Enfin, l’UFR rappel à la Jeunesse Centrafricaine, cheville ouvrière de l’avènement de la démocratie en RCA, sous le régime le l’empereur J.B. BOKASSA 1er, que le combat de la Paix, c’est aussi leur combat ;
C’est pourquoi Chaque un de nous doit aussi contribuer d’une manière ou d’une autre.
Les jeunes aujourd’hui doivent s’engager pour la construction d’un monde dans lequel ils retrouvent leurs rêves, leurs aspirations. Des aspirations soutenues par des valeurs telles que :l’Union, la Justice, le Travail, la Démocratie , la possibilité pour tous de vivre décemment , dans la Paix, la Sécurité, la Stabilité, et le Développement. Les générations passées se sont déjà engagées dans ce combat, parfois au péril de leur vie. Aux générations futures, avec leurs propres identités, de continuer à porter ce flambeau d’espoir. On peut toujours se dire que l’on ne peut rien faire. Il serait dommage de se retrouver dans 50 ans dans la même situation qu’hier et aujourd’hui : injustice, misère, violence, haine, conflit, guerre tribal, racial, génocide…
L’UFR est convaincue que ce monde ne correspond pas aux rêves de chacun d’entre nous. Nous restons confiant dans l’engagement de la jeunesse, pour qu’ensemble, nous puissions bâtir un monde de justice, de solidarité et de Paix.

En effet, La jeunesse Centrafricaine en particulier et la jeunesse africaine en générale doivent prendre leur responsabilité face au défi du troisième millénaire à savoir réussir l’Unité Africaine par le biais d’une révolution démocratique. Car certains gouvernements africains prétendent bâtir l’Unité Africaine mais en réalité sont pour la division, ils sont incapables de réussir l’Unité au sein de leur peuple ; mais prétendent rassembler le peuple Africains. Le plus souvent, ils sont à la solde de l’étranger. Certains pays grâce à la révolution qu’ils ont réussi le décollage économique de leur pays.
- Ex : l’ex-Haute Volta, devenu le Burkina- Faso avec la Révolution de feu Président Capitaine Thomas SANKARA/Paix à son âme.

Rappelons ici quelques faits historiques :
&#61656; LA REVOLUTION FRANCAISE de 1789, dans ce qu’elle a signifié pour le peuple français et pour les autres peuples épris de LIBERTE et de JUSTICE dans l’exaltation des idéaux d’égalité et de démocratie, n’a-t-elle pas canalisé les forces et de l’énergie du peuple français dans un mouvement national ?
&#61656; Faut-il rappeler également l’histoire des Etats-Unis d’Amérique, pays naguère divisé, colonisé et pauvre, dont 80% des habitants ne possédaient ni de quoi se nourrir ni de quoi se vêtir ? Mais comment les Etats-Unis ont-ils réussi, en moins d’un siècle et demi à utiliser toutes leurs potentialités et à atteindre un degré de développement économique tel, qu’ils sont à même, aujourd’hui, de garantir la sécurité et d’assurer le bien-être de tous les Américains ? Si cela a été possible c’est parce que, au moment de la lutte pour l’indépendance, il s’est créé un seul courant qui, s’il regroupait certes des formations diverses est finalement parvenu à constituer un mouvement, puis un front national unique. Cette victoire des colonies britanniques d’Amérique sur elles-mêmes leur a ainsi permis de gagner la grande bataille de l’indépendance, de l’Unité et du développement ultérieur à l’économie Américaine.
&#61656; Et comment la CHINE, avec une population de plus de 700million à l’époque, face aux problèmes colossaux comme ceux de son alimentation et l’amélioration des conditions de vie ; comment ce pays a-t-il pu , depuis son indépendance et en dépit de nombreux danger qui le menaçaient , réussi à surmonter, imposé son indépendance et assurer son propre développement au point qu’aujourd’hui elle est devenu une grande une puissance économique, et depuis en 1964 une puissance nucléaire.

Par conséquent, nous n’avons nullement à craindre de prendre nos responsabilités et nous ne devons pas cacher la vérité à nos peuples.
Le but fondamental de la lutte révolutionnaire de l’Union des Forces Républicaines, c’est la transformation heureuse des conditions d’existence du Peuple.
Or les conditions d’existences du peuple sont définies par l’ensemble des facteurs politiques, économiques, sociaux et culturels qui conditionne le bien-être de l’homme et du Peuple.
Le Peuple Centrafricain doit s’unir face au défi du troisième millénaire.
&#61656; Ne pas nous unir aujourd’hui, c’est commettre un acte de complicité
avec nos adversaires, qui nous bâillonnent, oppriment et divisent,
&#61656; Ne pas nous unir aujourd’hui, c’est être artisans de la perpétuation de
notre sous- développement économique, scientifique, technologique.
&#61656; Ne pas nous unir aujourd’hui, c’est travaillé à l’étouffement de nos peuples. C’est nous abstenir délibérément de leur fournir toutes les chances d’être utilement présents de tout le poids qu’ils sont en droit d’exiger dans le concert des Nations, au rendez-vous de la Mondialisation.
Nous devons, pour l’honneur et la grandeur de notre Peuples, assurer nos responsabilités historiques en nous engageant fermement dans la voie de l’Unité, dans la voie du Travail, dans la voie de la Justice, dans la voie de la Coopération Internationale. Le devenir de nos jeunes nations, de nos peuples dépend de notre attitude dans le présent.
Nous devons retenir que, ce sont les peuples qui font l’histoire, c’est-à-dire que ce sont eux exclusivement qui en sont le moteur. Et dans ce processus, il leur faut non pas seulement de l’argent, des moyens techniques, des subsides charitables et anesthésiants, mais aussi le bien suprême de l’humanité, celui que ni les incendies, ni les guerres ne sauraient détruire, celui que le temps même ne saurait jeter bas, cette richesse qui n’est rien d’autre que la conscience politique, d’une jeunesse engagée pour son destin. Cette haute conscience qui dicte et contrôle les activités humaines dans un sens de constante élévation et du développement continu.
Notre Histoire, l’histoire de la république centrafricaine et de l’Afrique se fera, parce que les jeunesses Africaines aussi sont des hommes conscients et responsables qui aspirent à la liberté et au bonheur. C’est pourquoi malgré notre retard sur les autres pays d’Amérique, d’Europe occidentale ou orientale, nous réaliserons, grâce à notre UNITÉ NATIONALE, ce que ceux-ci ont réalisé, en défendant puissamment, victorieusement les acquis de la révolution.


Tel est le sens de notre devoir et tel est le sens de l’engagement de notre action. En Centrafrique, il est vrai, nous avons bien sûr nos contradictions. Mais, il est temps pour nous de les transcender et de faire face à nos communes responsabilités dans la sauvegarde de notre LIBERTÉ, de notre DIGNITÉ, et de notre UNITÉ AFRICAINE. Alors, l’avenir qui s’ouvre devant nous sera le fruit de nos activités fécondes. Et cet avenir sera sans nul doute un avenir merveilleux.
Face aux mêmes ambitions légitimes, aux mêmes désirs que nourrissent peuple centrafricain et Africain, il est impérieux et nécessaire d’unir nos forces pour mettre hors d’état de nuire ceux qui oppriment, abusent, et bâillonnent nos peuples épris de PAIX, LIBERTÉ, JUSTICE et DÉVELOPPEMENT.
Que le DIEU CLÉMENT ET MISÉRICORDIEUX DAIGNE PROTÉGER LE PEUPLE CENTRAFRICAIN.

Vive la Révolution Démocratique,
Vive la Jeunesse Centrafricaine, pour que
Vive le Peuple centrafricain.

Fait, le 20 Avril 2006.
_______


LE SECRETAIRE GENERAL DE L’UFR
LT. F.N’DJADDER-BEDAYA


Copie :
- LE Comité de Suivi des Actes du Dialogue National (CSADN)
- LES PARTIS POLITIQUES D’OPPOSITIONS CENTRAFRICAINE
- LES BUREAUX SYNDICAUX
- LES AMBASSADES ET CORPS CONSULAIRES EN RCA.
- L’UNION AFRICAINE
- L’AMNESTY INTERNATIONAL,
- LCDH
- Les Organismes Religieuses…

Contact/ standard : Mme NGANAFEI Lydie
Email : ufrcentrafrique@yahoo.fr
RDCongo.



LE HAUT CONSEIL NATIONAL
DE LA REVOLUTION (HCNR),
L’OPPOSITION CENTRAFRICAINE, ET A LA SOCIETE CIVILE.
*******************************************************
Réf: N°007-04-06/COOR/HCNR/C-COM-FORCES-REP.









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20 avril 2006 4 20 /04 /avril /2006 02:51
 

19/04 :Rca: Crimes de sang, crimes de guerre (communiqué)

Mouvement de Libération du Peuple Centrafricain
(M L P C)
Justice –Liberté -Travail
Fédération Europe Amériques Asie Océanie Moyen-Orient

COMMUNIQUE DE PRESSE

2002, trois résolutions ont été prises,(CENSAD,CEMAC,UA)
 pour venir à bout de la rébellion menée par BOZIZE.


Ces décisions offraient l’Asile politique en Algérie à BOZIZE et MISKINE à LOME (TOGO) afin d’y mettre un terme à la rébellion.

Le Président DEBY, partie prenante à ces décisions va soutenir, financer, et orchestrer depuis son pays (TCHAD) en toute hypocrisie, la mise à néant de la démocratie et l’éviction de notre Président Ange Félix Patassé élu démocratiquement.
Crimes de sang, crimes de guerre, crimes contre l’humanité, crimes économiques et crimes contre la démocratie ont été les faits à l’initiative de DEBY et bassement exécutés par le général BOZIZE sur le territoire Centrafricain contre sa démocratie et ses institutions.
Le Président DEBY, fossoyeur des plus élémentaires principes fondamentaux de la démocratie et des droits de l’homme, devenant ipso facto la tête de la mafia pourvoyant matérielle et stratégique criminelle à l’entreprise scandaleuse menée par le général Bozizé contre les intérêts de la Centrafrique, des Centrafricains en bas mot le déstabilisateur de la région centrale d’Afrique.
Le 15 mars 2003, les mercenaires recrutés, entraînés et armés par DEBY vont être disposés à BOZIZE, à partir du territoire tchadien. Avec une funeste mission, celle d’écraser la démocratie centrafricaine. Pour résultat immédiat de nombreuses victimes froidement tuées composées exclusivement de paysans, ouvriers, enfants (scolaires), vieillards, femmes… sans oublier une des activités favorites de ces rebelles, le pillage systématique des maigres biens de leurs victimes, et bien sur le démontage des infrastructures publics et industrielles dans tout le nord de la Centrafrique.
C’est ainsi que, les canons de DEBY vont porter au pouvoir en territoire centrafricain le général BOZIZE. On se croirait encore en 1939 où Hitler installait des potentins à sa solde (Pologne, Autriche……) !!!

Loin d’être un démocrate, nous avons affaire à un fasciste en toute puissance qui excelle au Tchad et exporte ses pratiques lugubres en dehors de son territoire, en toute impunité et au grand dam de la communauté internationale garant de l’équilibre des Nations et des Peuples.
Monsieur le Président DEBY oublie ou n’est pas instruit de l’adage qui dit : « Qui tue par l’épée, périra par l’épée ».

Pour nous Centrafricaines & Centrafricains et démocrates, au lendemain du coup d’Etat réussi par DEBY et BOZIZE, nous avons constaté avec amertume que des voix hypocrites se sont élevées pour acclamer cette forfaiture. Plus d’un dans la sous région (des soit disant politiques) se sont empressés de prendre acte en dépit de bonnes mœurs et civilités gouvernant la démocratie et régissant les pratiques diplomatiques. Bravoter la mise à néant d’une démocratie, la perte de la liberté, la séquestration des droits élémentaires des individus pour assouvir la soif de l’hégémonie d’un DEBY et la quête effrénée du pouvoir par BOZIZE relève d’une absurdité. De la seule et unique condamnation de l’Union Africaine (U A) qui n’a été suivi d’aucun effet,aucune enquête internationale n’est diligentée pour le massacre de nombreux civils centrafricains qui d’ailleurs n’a cessé depuis 2002 à ce jour……..
DEBY & son Sous – Préfet (BOZIZE) ont purement et simplement anéanti à leur profit la volonté de l’expression démocratique du peuple centrafricain par l’éviction de son Président à l’initiative exclusive du premier (une vengeance obscure et personnelle). C’est un cas unique d’ingérence étrangère ou de cupidité politique et démocratique de la part de Monsieur le Président Deby ?


Mais trois ans plus tard : Ironie de l’histoire ou courte vue politique !! !
Les 11, 12, et 13 mars 2006, des Tchadiens politico-militaires en rébellion contre le régime tortionnaire de DEBY entrent à Djamena armes en main pour le chasser du pouvoir. Ce dernier de Hauts décibels, crie à une ingérence, à un complot ourdi contre lui par le Soudan qui, fournirait des armes à ces vaillants combattants.
Le loup est dans la bergerie et, il vient de l’Est du Tchad, s’empresse t-il de crier haut et fort le Président Tchadien, si fort qu’il semble implorer des vénérés pour une aide.

Conflits politico – militaires internes (Tchado – Tchadiens) DEBY accuse le Soudan, tente d’exporter ses difficultés en rompant brutalement les relations diplomatiques avec le Soudan, qu’il accuse de fossoyeur de sa démocratie chez lui, dans son espace vitale. (Nous Centrafricaines & Centrafricains qualifions le comportement de ce dernier de courte vue ou de sujet intéressant les sciences de l’homme)
Pas plus loin que ça : 2002 - 2003, nous rappellerons que le Président Patassé en proie avec la rébellion soutenue, financée, instrumentalisée par DEBY n’avait pas rompu les relations diplomatiques avec le Tchad ni avec le pouvoir de ce dernier, auteur des actes infâmes et fossoyeur de la démocratie centrafricaine chèrement acquise par son peuple.
Le Président Deby, ancien maquisard et rebelle, prompt à disposer des mercenaires pour rendre aphone la démocratie en est l’exemple dans l’ex-Zaïre en soutenant MOBUTU (1996), au Congo – Brazzaville volant armes en main au secours de la rébellion contre un régime démocratique (1997) enfin, en Centrafrique 2002 – 2003 ourdissant un complot, finançant des mercenaires pourvu en armes de guerre pour abattre la démocratie et notre Président Ange Félix PATASSE le tout pour installer un potantin à sa solde le général BOZIZE.

Aujourd’hui le Président DEBY crie, rompt les relations diplomatiques par ci, par là et BOZIZE lui, ferme les frontières à gauche, à droite l’on ne sait avec quel moyen ou autonomie financière et militaire ces deux se suffiront et pérenniseront leur pouvoir ? Pour dire court, nous résumons cette situation à celle de : « l’arroseur arrosé »
Pourquoi crie t-il DEBY ? A quoi bon accuser des tiers ? Initiateur d’une pratique perfide d’ingérence politico militaro économique, il ne pouvait s’attendre qu’à un juste retour des choses.

Nous, démocrates centrafricains ne nous réjouissons guère de tant de pertes de vies humaines en Afrique et encore moins de nos voisins et frères Tchadiens, vaillants démocrates en lutte pour une cause juste.

La situation politique dont fait face le président Deby doit interpeller plus d’un politique de la sous région. Les pratiques de la manipulation, de l’ingérence outre frontalière des uns et des autres sont des pratiques qui n’ont point de lendemain démocratique au contraire fragilise toute cette espace qui n’attend que des bras pour se construire dans la concorde, la paix.

Le peuple africain subsaharien (Afrique Centrale) doit se lever comme un seul homme pour mettre à néant toutes formes de confiscation de sa libre expression.
Nul n’est procure de la démocratie chez l’autre !
Fait à Paris le, 16 Avril 2006
Le Président Fédéral
Représentant du Président du Parti
Lin BANOUKEPA

Source: Alwihda -

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19 avril 2006 3 19 /04 /avril /2006 23:55

Toute l’Afrique centrale s’effondrera

[ Douala - Cameroun ] ( 19/04/2006) Shanda Tonme

L’irruption des rebelles du Front uni pour le changement à Ndjamena, il y a quelques jours, aura donné lieu à des démonstrations d’hypocrisie, de mensonge, et de fourberie dont les stratèges malveillants de l’impérialisme international ont coutume. Le secrétaire général de l’Onu ne s’est pas fait prier pour condamner l’agression. En France, le porte-parole du ministère de la Défense, a cru invoquer l’application des accords coloniaux de défense, pour faire face, à ce qu’il a qualifié d’agression extérieure. Du côté de l’Union africaine, on a voulu jouer le jeu de l’appel à la retenu entre le Soudan et le Tchad. La situation au Tchad est pourtant suffisamment grave, pour ne pas dire, assez avancée vers la chute du régime, pour que l’on continue à tenir ces propos en contradiction avec la réalité du terrain.

Ni l’Onu, ni la France, ni l’Union africaine, ne sont plus aujourd’hui, en mesure de changer le cours des événements, et surtout de sauver le régime d’Idriss Déby dont nous avions depuis longtemps annoncé la chute dans ces colonnes. Par ailleurs, c’est toute l’autorité morale que pourrait encore avoir les institutions de la coopération diplomatique, qui est battue en brèche au Tchad.

Quelle est la nature véritable du régime d’Idriss Déby, pour que l’on se presse tant pour son sauvetage, et pour que l’on ne voit plus dans un soulèvement populaire pourtant prévisible, qu’une invasion des forces extérieures ? Sommes-nous en face d’un pouvoir démocratiquement élu ? Sommes-nous en présence d’une transition vers la démocratie comme on pourrait le dire de la République démocratique du Congo ? Sommes-nous en présence d’une figure dominante ou marquante de la diplomatie continentale ou mondiale ? La réponse à toutes ces interrogations est évidemment négative. Mais alors, qu’est ce qui fait trembler tous ces soutiens ?
Ces observations sont tellement pertinentes, que nous n’envisageons même plus de mettre en exergue, quelques grands paramètres géopolitiques et stratégiques à la base des récents développements. Tout ce qui suivra dans les prochains jours, ne sera une surprise que pour ceux qui ne veulent ni voir, ni entendre.
En nous replaçant dans le contexte d’une synthèse froide des réalités tchadiennes, africaines et internationales, nous constaterons :
Premièrement, que monsieur Deby est arrivé au pouvoir par les armes, s’y est maintenu par les armes, a instauré une dictature, a trompé le peuple tchadien avec une fausse transition, a ensuite changé la constitution pour se faire réélire indéfiniment. Dans cette logique d’un pouvoir dictatorial, les libertés ont été foulées au pied, les journalistes emprisonnés, la presse bâillonnée, les fonds publics dilapidés, le tribalisme exacerbé, et les patriotes contraints à l’exil.
Deuxièmement, que ni la France, ni les Etats-Unis, ni l’Onu, n’ont condamné la violation de la constitution par Idriss Déby. Bien au contraire, le régime de Ndjamena semble avoir été encouragé dans sa démarche, si l’on en juge par les arrangements de coulisse en sa faveur diligentés par de nombreux acteurs influents sous le prétexte de régler la question des tensions avec le voisin soudanais.
Troisièmement, la situation au Tchad comporte indiscutablement plusieurs enjeux inquiétants pour l’ensemble du dispositif français et américain en Afrique centrale. Dans la chute prévisible du régime de Déby, se joue une réorganisation profonde de la situation géopolitique dans toute l’Afrique centrale, et une redistribution subséquente des rôles sur la scène continentale. La question n’est pas de savoir si ce régime va tomber ou pas, la question pour les grandes puissances, c’est de savoir comment gérer la suite, et pour cela, comment contrôler cette chute en lui imposant un timing et au besoin, en négociant la suite avec les rebelles. En clair, Idriss Déby n’est maintenu sous perfusion, que le temps de trouver un compromis minimal avec les rebelles qui sont encore éclatés en au moins trois branches.
Quatrièmement, le cas tchadien inquiète tant, parce que nous assistons ici, à un exemple de soulèvement populaire pour refuser le changement de la constitution par un dictateur qui n’entend pas quitter le pouvoir. De ce point de vue, la situation ne peut qu’être considérée comme un message aux autres potentats qui ambitionnent de s’éterniser à la tête de leurs pays. La Mauritanie avait déjà constitué un signal fort, et nous avions annoncé dans l’une de nos explications, que le régime de Compaoré subirait le même sort. Ce n’est plus loin.
Cinquièmement, dans la typologie classique de ces changements violents qui expriment le rejet d’un régime dictatorial en rupture avec les aspirations populaires et avec ses propres promesses, les grandes puissances jouent sur deux alternatives : la première est la programmation et l’encouragement d’une rébellion, laquelle n’a pas forcément besoin de prendre appui sur une base arrière située dans un pays voisin. La deuxième alternative tient tantôt en une révolution de palais prenant la forme d’un coup de force militaire sans effusion de sang, tantôt d’une action concertée entre militaires et civils avec pour conclusion, l’intronisation d’un proche du président déchu. Ce deuxième schéma est de plus suspecté au Cameroun, au Gabon.
En somme, ce qui est en cause, c’est l’avenir de toute l’Afrique centrale. Or dans le nouvel agencement géopolitique de cette sous région et la définition de sa contribution à la stratégie globale de maintien des intérêts des puissances, les Etats-Unis et la France sont dorénavant quelque peu contrariés. Pendant que la France perd de plus en plus le contrôle sur les émulations politiques internes des Etats, les Etats-Unis qui ont déjà pris une option pour s’implanter durablement comme l’atteste le nouveau complexe diplomatique érigé à Yaoundé, sont encore hésitants, tant en ce qui concerne la vitesse à imprimer à leur projet, que tant en ce qui concerne le niveau des exigences de changement à soumettre aux Etats clients.

Tout le monde tourne en rond, et c’est ainsi que Idiss Déby, a pu lire dans ce flou, une autorisation implicite de changer la constitution pour se faire réélire. Le contexte particulier d’un pays qui amorce la production d’un pétrole obtenu à coup de milliards de dollars et exporté par la voie d’un des pipelines les moins sécurisés du monde, ne facilite pas non plus une condamnation absolue et sans réserve des Américains. Comment installer un régime inamical selon le jargon diplomatique à Ndjamena, sans mettre en péril les lourds investissements réalisés pour ce pétrole ?
Pour la France, le dilemme est encore plus grand. Ndjamena se trouve à un jet de pierre de Yaoundé où l’on commence aussi à redouter le pire, et de Bangui, où la guerre n’a jamais pris fin, et surtout où un autre petit soldat s’est cru autorisé de renier ses propres promesses et de s’imposer à son peuple. Or du côté de Libreville, le seul fait d’avoir récemment annoncé la découverte des armes au siège d’un parti d’opposition, est suffisant pour prédire des lendemains troubles pour bientôt. Le constat de précarité vaut aussi pour Brazzaville. Le choix par défaut de Sassou Nguesso pour assumer la présidence de l’Union africaine est abondamment utilisé comme un arbre avec lequel le pays cache sa forêt de tensions, de misères, et de bouillonnements prêts à exploser. L’amnistie accordé à Bernard Kolélas a changé peu de choses.
Pour mesurer l’ampleur des enjeux en cours dans la situation tchadienne et par ricochet dans toute la sous région, il faut se souvenir de cette prédiction de Nkwamè Nkrumah qui réagissant aux manœuvres des impérialistes contre Patrice Lumumba en 1960 au Congo, avait déclaré : C’est le sort de toute l’Afrique qui se joue au Congo.
Idriss Déby va donc tomber, ses autres pairs de la sous région vont suivre, dans un enchaînement qui risque de surprendre tous les analystes, et selon les différents schémas que nous avons mis en exergue plus haut. Ce qui est essentiel, dans le rapport de cause à effets géopolitiques, c’est la vérification de la prédiction de l’ancien chef d’Etat ghanéen. Or une modification radicale de la configuration géopolitique en Afrique centrale, entraînera un changement qualitatif et un renversement positif des rapports des forces au sein de l’Union africaine. Une revalorisation de la place du continent sur la scène diplomatique planétaire s’en suivra logiquement.
Tous les spécialistes des relations internationales ont depuis 1985, établi la responsabilité de l’Afrique centrale dans la faiblesse globale du continent dans le concert mondial. Cette sous région a offert et continue d’offrir, l’image la plus négative et la plus improductive, en ce qui concerne la représentation de l’Afrique au plan diplomatique. Parce que les évolutions internes des Etats ont connu une lenteur préjudiciable, elle n’a pu contribuer comme on aurait pu s’attendre, à une meilleure expression du continent et de ses institutions les plus visibles.
Si le retard dans la structuration des institutions de la coopération sous régionale, témoigne également de cette carence cruelle et de cette absence, les personnalités des chefs d’Etat en disent encore plus. C’est en Afrique centrale que l’on a connu des distorsions inexplicables et des défaillances chroniques de la part de chefs d’Etat. Entre Paul Biya qui n’est jamais impliqué, et Bongo qui l’est souvent trop et souvent de façon folklorique, il n’y a que des justes milieux sans charisme comme l’ami de Guinée équatoriale, sans entrain comme les soldats du Tchad et de Centrafrique. Quant au paly boy de Brazzaville, sa légitimité hypothéquée ne laisse plus que ses beaux costumes comme source de valeur politique et diplomatique…
Last but not least, le sentiment dominant chez les observateurs da la politique de la France en Afrique, c’est que celle-ci se donne plus de liberté de jouer la tutelle en Afrique centrale qu’en Afrique de l’ouest. En somme, l’ancien maître colonial semble plus enclin à bloquer les changements ici, que là-bas. La déclaration maladroite du porte-parole du ministère de la Défense de Paris, n’a fait que corroborer ce sentiment, en choquant plus d’une personne ici, et en rappelant une époque révolue où Giscard d’Estaing envoyait les troupes pour sauver le piètre régime de Mobutu.
La réalité du droit international contemporain met dorénavant hors la loi, c’est-à-dire contraire à l’ordre public international, des accords de défense dont le but est de bloquer les soulèvements et les luttes légitimes des peuples pour se débarrasser des régimes oppressifs, ce qui est le cas du régime de Ndjamena. Mieux, une compréhension du droit positif nouveau, autorise toute personne, toute institution publique ou privée, voire tout Etat, à porter assistance aux peuples dans leurs luttes contre de tels régimes. L’Union européenne vient de rappeler ce principe à propos de la Biélorussie, et Washington ne disait pas autre chose que cela pour l’Irak. Le porte-parole du ministère français de la Défense, se trompe d’époque. 

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19 avril 2006 3 19 /04 /avril /2006 17:50
Jusqu’à quand ?
TCHAD - 16 avril 2006 - par FRANÇOIS SOUDAN

Isolé, contesté de toutes parts, et menacé jusque dans sa capitale, N’Djamena, par l’offensive d’une rébellion soutenue depuis le Soudan voisin, Idriss Déby Itno est parvenu in extremis à sauver son pouvoir. La France, elle, hésite à s’engager plus avant aux côtés d’un régime ami certes, mais à bout de souffle.

« Le Tchad », a coutume de dire Jacques Chirac, « ce n’est pas un État, mais un territoire délimité par les frontières de ses voisins et sur lequel règnent des chefs de guerre. » Une phrase que le président français répétait ces derniers mois à qui voulait l’entendre - entre autres, le patron de la Banque mondiale Paul Wolfowitz - et qui définit bien à la fois l’importance et les limites de l’engagement de Paris dans ce pays. La nature ayant horreur du vide géopolitique, il convient de contrôler - si ce n’est d’occuper - cette pièce essentielle d’un puzzle africain francophone en voie de rétrécissement accéléré. Mais songer à stabiliser durablement cet espace invertébré serait un leurre : quarante années d’interventions françaises à répétition démontrent que ce travail s’apparente à celui de Sisyphe. Pour Chirac, donc, la messe est dite depuis longtemps. Quoi qu’il arrive à Idriss Déby Itno, la France n’assurera que le Smig.

La prise par une colonne rebelle, le mardi 11 avril en milieu de journée, de la localité de Mongo, à 400 km à l’est de N’Djamena, va en quelque sorte catalyser et formaliser ce service minimum que le ministère français de la Défense résume en une litote savoureuse : « Soutien sans participation ». En pratique, le dispositif arrêté par l’Élysée est le suivant. Le détachement français de l’opération Épervier présent au Tchad met à la disposition d’Idriss Déby Itno ses avions de transport Transall et C160 afin de rapatrier sur la capitale, où le président ne compte que quatre cents hommes, une partie des mille deux cents combattants des FAT (Forces armées tchadiennes) stationnés dans l’est autour de la localité d’Adré, frontalière avec le Soudan. La France fournit à l’état-major tchadien les photos aériennes et l’observation en temps réel, via un Breguet Atlantic « sur zone », des colonnes rebelles, ainsi que l’écoute et le décryptage de leurs communications. Enfin, des Mirage F1 basés à N’Djamena procéderont dès le mercredi 12 au matin à des tirs de semonce autour de la colonne la plus avancée en direction de la capitale, celle de Mahamat Issa, l’adjoint direct du chef du FUC (Front uni pour le changement) Mahamat Nour. Présentés par le porte-parole du ministère français de la Défense comme des tirs « sans objectifs militaires » destinés à « envoyer un signal quant à la sécurité de nos ressortissants », ces coups de semonce ont en réalité été décidés par Jacques Chirac lui-même comme de véritables tirs d’intimidation, afin d’inciter les pick-up Toyota des rebelles à ne pas s’approcher de N’Djamena - un avertissement dont ces derniers ne tiendront aucun compte.

L’engagement français aux côtés d’Idriss Déby Itno s’arrête là. Pas question de tirer directement sur les rebelles, encore moins de les affronter. Si N’Djamena tombe entre leurs mains, le contingent Épervier se contentera de sécuriser l’aéroport et de regrouper les Occidentaux. C’est cette position délicate et passablement malaisée, que l’on peut interpréter comme un demi-soutien ou un demi-lâchage, que Jacques Chirac lui-même se charge d’expliquer à son homologue tchadien lors d’une longue conversation téléphonique en début de soirée de ce mardi 11 avril. Déby Itno apparaît calme, relativement confiant. Il ne demande rien, ne proteste pas, mais accuse très directement son voisin, le président soudanais Omar el-Béchir, de chercher à le déstabiliser. « Saisissez le Conseil de sécurité des Nations unies, nous vous appuierons », lui conseille Chirac. Parallèlement, afin d’anticiper sur une éventuelle réaction du chef de l’État tchadien, qui pourrait être tenté de demander à ses pairs de faire pression sur Paris en sa faveur, deux « poids lourds » régionaux sont informés de la position française par le conseiller Afrique de l’Élysée Michel de Bonnecorse, puis par Chirac lui-même, le 12 avril au matin. Le Gabonais Omar Bongo Ondimba prend note sans exprimer d’objections. Le Congolais Denis Sassou Nguesso, président en exercice de l’Union africaine, semble plus réticent. Proche de Déby Itno, qui l’a aidé à reprendre le pouvoir lors de la guerre civile de 1997, ce dernier ne cache pas son inquiétude et souhaite que la France agisse plus directement aux côtés de son ami. Il sera d’ailleurs le principal artisan de la résolution du Conseil de paix et de sécurité de l’UA du 13 avril qui « condamne fermement » les attaques perpétrées par des mouvements rebelles au Tchad, assimilées à « une tentative inacceptable de renversement du gouvernement en place par des moyens anticonstitutionnels ».

Équilibriste, la position française repose sur deux certitudes. La première est qu’il est impossible de lâcher purement et simplement Idriss Déby Itno, un peu comme François Mitterrand avait abandonné Hissein Habré à son sort en novembre 1990 lorsqu’il avait refusé de lui fournir le moindre renseignement concernant l’avancée des troupes d’un rebelle nommé… Idriss Déby. Les Français savent très bien en effet que le gouvernement soudanais équipe le FUC en armes et en véhicules, et que ce mouvement, composé pour l’essentiel d’Arabes tamas, est dirigé par un capitaine couvé depuis douze ans par les services de sécurité de Khartoum : Mahamat Nour, ex-officier de l’armée tchadienne qui fut proche de Déby avant de s’exiler au Soudan (voir page 17). Son adjoint, Mahamat Issa, qui a mené le 12 avril le raid sur N’Djamena, n’est pas non plus un inconnu pour la DGSE française - laquelle, comme on s’en doute, entretient des contacts avec les deux hommes. Officier des FAT lui aussi, Issa a effectué, il y a trois ans, un stage militaire en France à l’issue duquel il a rejoint directement Khartoum et son ami Nour. La connexion soudanaise est donc patente, tout comme le caractère instrumentalisé de la plupart des chefs rebelles. Peut-on laisser un « parrain » régional comme Omar el-Béchir, sur lequel la France n’a aucune prise, installer ses affidés à N’Djamena - et demain peut-être, la perméabilité centrafricaine étant ce qu’elle est, à Bangui - sans broncher ? « Si nous laissions tomber Déby Itno sans même lever le petit doigt, personne ne le comprendrait », explique un décideur de la politique africaine de la France, « pas même Kaddafi, qui se garde bien, pour une fois, d’intervenir directement dans cette crise ». À trois reprises déjà depuis le début de 2006, Paris a d’ailleurs fourni au président tchadien un coup de pouce décisif. Le 14 mars, les militaires français ont sécurisé l’aéroport de N’Djamena pour que son avion puisse s’y poser en toute tranquillité - et ce alors même qu’un projet d’attentat, qui ne visait pas, comme on l’a cru, à abattre l’appareil présidentiel en phase d’approche avec un missile, mais à attaquer son convoi entre l’aéroport et la présidence, venait d’être déjoué. Le 20 mars, c’est un Hercules français qui a transporté le chef de l’État et sa garde sur le front de l’Est. Enfin, Paris ne s’est en rien opposé aux démarches pressantes (et immédiatement repérées par la DGSE) des autorités tchadiennes auprès des marchands d’armes russes et ukrainiens. Un contrat de location de cinq hélicoptères de combat Mi-17 a ainsi été négocié le 25 mars à Kiev par le ministère tchadien de la Défense. On imagine que, si elle en avait été informée, la Banque mondiale aurait à nouveau poussé des cris d’orfraie. Mais Paris s’est tu.

Il faut soutenir le soldat Déby Itno donc, estime la France, mais sans pour autant aller jusqu’à prendre de vrais risques - c’est-à-dire engager la vie de soldats français - pour le sauver. Mercredi 12 avril, alors que l’Élysée, la Défense et le Quai d’Orsay estimaient à l’unisson que les jours, voire les heures, du président tchadien au pouvoir étaient comptés, un très proche du dossier évoquait ainsi devant nous l’hypothèse de son évacuation en compagnie de sa famille : « S’il le souhaite, il pourra vivre en exil en France, tout au moins dans un premier temps. » Pourquoi cette résignation ? Idriss Déby Itno a, dit-on, « beaucoup déçu » Jacques Chirac, lequel juge ne pas avoir ménagé sa peine en sa faveur, sans pour autant être payé en retour. « Depuis six mois, nous lui répétons qu’il ne peut avoir contre lui à la fois le Soudan, la Banque mondiale, les pétroliers américains, une rébellion armée, l’opposition politique et une bonne partie de son propre clan zaghawa », soupire le même expert en affaires africaines. Aux yeux de Paris, le président est donc un interlocuteur autiste, isolé, obstiné et confronté à des rebelles, qui, bien que manipulés de l’extérieur, sont tout de même, pour l’essentiel, des Tchadiens. Même si quelques miliciens soudanais djandjawids les ont manifestement rejoints. Après tout Déby Itno lui-même, qui vient de décider le 14 avril de rompre ses relations diplomatiques avec le régime de Khartoum, a déclenché son offensive victorieuse de 1990 à partir du Soudan, où il avait trouvé aide et refuge pendant plus d’un an. Autre signe révélateur du fait que le successeur d’Hissein Habré est en passe de perdre la main : on ne compte pas une rébellion armée contre son pouvoir, mais pas moins de six selon un récent document interne du renseignement militaire français - quatre rébellions sudistes, une tama (le FUC) et une bideyo-zaghawa (le Scud). Enfin, Paris n’a pas manqué de noter que la future élection présidentielle, prévue pour le 3 mai, était boycottée à l’avance par la totalité de l’opposition tchadienne.

Comme en Côte d’Ivoire, à ce détail (et cette circonstance atténuante) près que les 1 200 soldats français présents au Tchad n’y sont pas dans le cadre d’un accord de défense mais de coopération, la politique tchadienne de la France ressemble fort à une valse-hésitation. On comprend certes que Paris ne tienne pas à s’investir - au sens militaire et financier du terme - sur un second « front » africain, mais on comprend mal que la France s’obstine à maintenir à flot un homme contesté jusqu’au sein de son propre sous-clan et dont toutes les élections ont été truquées depuis quinze ans, sous prétexte que ses adversaires sont aussi peu recommandables que lui. En attendant, Idriss Déby Itno, qui a 54 ans, une maladie du foie apparemment sous contrôle - il est apparu très requinqué ces derniers temps - et une nouvelle épouse qui est aussi sa secrétaire, a sans doute provisoirement sauvé son régime les 12 et 13 avril. Il faut dire que l’on peut tout reprocher à ce fils de berger sauf de manquer de courage. Il est resté dans son palais, dirigeant lui-même les opérations et refusant l’offre française de mettre à l’abri sa famille. Jusqu’au bout, donc. Mais jusqu’à quand ?

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13 avril 2006 4 13 /04 /avril /2006 02:09
12/04 :Tchad: Le président tchadien Idriss Déby a prisla fuite cet après et les rebelles font leur entrée à N'djamena

Le Président tchadien Idriss Déby aurait prit la
poudre d'escampette, mercredi vers 17H, vers une
destination inconnue. Il aurait quitté N'djamena vers
17 heures en compagnie d'une force constituée de ses
gardes sécuritaires en direction de la Libye, selon
certaines sources. La Libye accepte d'accueillir sur
son sol le président tchadien. Son épouse se trouve
déjà à Brazzaville pendant que son fils Ibrahim Déby
s'est enfui à Paris depuis mardi matin. Une partie
importante de la famille a enjambé le Chari.

Une force importante des rebelles du Fuc est en train
de se déployer aux alentours de la ville de N'djamena.
Une deuxième colonne se retrouve au niveau du Pont
MBalili.

Les rebelles du Fuc ont demandé aux soldats
gouvernementaux de se rendre. "Tout soldat refusant de
se rendre sera soumis à des lourdes peines", selon un
officer supérieur du Fuc, sans toutefois préciser
quelles sont les peines. Ce qui est certain, en dehors
de ses plus proches "claniquement, toutes les autres
tribus ont lâché le président tchadien. Mercredi
matin, une cinquantaine de soldats et officiers
supérieurs ont été arrêtés à N'djamena. Parmi les
officiers supérieurs arrêtés figure le colonel Ahmat
Fadoul Makaye, chef du bureau tactique
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12 avril 2006 3 12 /04 /avril /2006 01:46

Kadhafi demande reparation aux ex-colonisateurs pour ce qu’ils ont volé en Afrique

[ Dakar - Sénégal ] ( 06/04/2006) Afrique Centrale

Le dirigeant libyen Mouammar Kadhafi a appelé mercredi les pays africains à réclamer des indemnisations à leurs anciens colonisateurs, dans une déclaration devant l’Assemblée nationale du Sénégal à Dakar.

Nous ne voulons pas de dons, nous ne tendons pas la main, nous ne sommes pas des mendiants. Nous voulons juste qu’ils nous rendent ce qu’ils nous ont volé", a-t-il déclaré, citant "le diamant, l’or, le manganèse" entre autres richesses.

 
"Ces demandes de dédommagements sont dans l’intérêt des pays qui nous ont colonisés. S’ils ne peuvent pas payer des indemnisations, ils doivent trouver une autre formule", a poursuivi M. Kadhafi.
 
Il a notamment estimé que la France devait dédommager les tirailleurs sénégalais (troupes coloniales) pour "effacer les traces du passé, soigner des plaies toujours ouvertes" et a assuré que l’Italie s’était engagée à indemniser la Libye.
 
Le dirigeant libyen a aussi réclamé des excuses pour les préjudices causés aux anciennes colonies.
 
Arrivé lundi à Dakar, Mouammar Kadhafi a pris part mardi aux festivités marquant le 46e anniversaire de l’indépendance du Sénégal, auxquelles étaient également invités les présidents Omar Bongo Ondimba (Gabon), Denis Sassou Nguesso (Congo), Joao Bernardo Vieira (Guinée-Bissau) et Pedro Pires (Cap-Vert).
 
Le dirigeant libyen, qui s’est exprimé pendant plus d’une heure et quart en arabe, s’est par ailleurs déclaré contre la limitation des mandats présidentiels en Afrique, et pour l’utilisation par les Africains de langues du continent comme l’arabe, le peul, le swahili et le haoussa afin de pouvoir "communiquer directement" au lieu de passer par des "langues étrangères".
 
Il a également plaidé pour une "unité vraie et réelle de l’Afrique", continent qui, a-t-il dit, a besoin d’une "position de négociations unifiée" face aux grandes puissances.
 
Dans son discours d’accueil, le président de l’Assemblée nationale sénégalaise, Pape Diop, a déclaré qu’en invitant M. Kadhafi, l’Assemblée nationale avait "voulu honorer l’une des figures emblématiques de la renaissance africaine", un homme de la stature de dirigeants du continent comme le Sénégalais Léopold Sédar Senghor ou le Sud-Africain Nelson Mandela.
 
Sauf que ces illustres figures du continent n’ont jamais utilisé le terrorisme ni la violence. Décidément Pape Diop a la mémoire courte.
 
© Afrique Centrale 2006

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