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16 mai 2006 2 16 /05 /mai /2006 00:15

Armé par la garde de JP Bemba : Kuthino aux arrêts ; armes et munitions saisies chez lui


(L'Avenir Quotidien 15/05/2006)

L’église de Kuthino Fernando une vraie cache d’armes pour la garde de Jp Bemba. * La perquisition à sa résidence a été faite en sa présence et il n’a pas méconnus les effets militaires mentionnés sur le Pv. * Le pasteur qui revient d’Europe a été à l’école de Honoré Ngbanda qui n’est pas loin du Mlc. * Il a reçu mission de fou du roi pour faire un discours incendiaire et xénophobe afin de préparer le lit au mobutisme. * Qu’arriverait-il si chaque leader politique armait les églises qui lui sont proches ? * Apparemment, le Mlc serait mécontent que Kinshasa ait échappé deux fois au bain de sang, aussi fait-il des églises une poudrière. * Peut-on être un vrai Mwana Congo et préparer tel bain de sang pour la population ?

DANS UNE COMMUNICATION à la Rtnc, le gouverneur de la ville de Kinshasa, Kimbembe Mazunga a fait état de l’arrestation du pasteur Fernando Kuthino, archi bishop de l’église « L’armée de la victoire ». Ce dernier a été appréhendé hier dimanche vers 13h 30 par les éléments de la Police Nationale sur son lieu de culte, sur l’avenue de l’Enseignement dans la commune de Kasa-Vubu. Cette arrestation fait suite à une perquisition en ordre de sa résidence où des armes de guerre ont été découvertes. Il est avéré selon le gouverneur de Kinshasa, que certains éléments de la garde rapprochée du pasteur Fernando Kuthino appartiendraient en fait à la garde du Vice président J.P. Bemba. Mis devant l’évidence, le pasteur n’aurait pas contesté la présence de ces armes. Il relève donc désormais des instances judiciaires de la République. Contrairement aux allégations de certains vendeurs d’illusion et certaines associations soit disant de défense de droits de l’homme, (qui en réalité défendent certaines idées politiques), le pasteur n’a été ni enlevé ni arrêté pour son message lancé lors du culte tenu le même jour au stade Tata Raphaël où il aurait annoncé qu’il commencerait dès ce lundi des consultations avec quelques acteurs politiques dont M. Etienne Tshisekedi.

enlevé ni arrêté pour son message lancé lors du culte tenu le même jour au stade Tata Raphaël où il aurait annoncé qu’il commencerait dès ce lundi des consultations avec quelques acteurs politiques dont M. Etienne Tshisekedi. C’est encore un mythe qu’on veut créer. En quoi des consultations avec Tshisekedi ou avec tout ce que la capitale compte comme politiciens, pouvait constituer un motif d’arrestation ? Lorsqu’on défend les droits de l’homme et on tait intentionnellement une information aussi grave que la détention d’armes de guerre par un pasteur, on devient un hors la loi. Dommage qu’il n’y a personne pour moraliser le monde des défenseurs soi-disant des droits de l’homme. A moins de démontrer le contraire, le chef de l’Armée de la Victoire a été mis aux arrêts pour les motifs sus -évoqués. Le gouverneur de Kinshasa, parlant de premiers éléments du dossier, a été clair. Kuthino n’a pas acheté les armes. Celles-ci ont été mises à sa disposition par un vice-président de la République celui-là même qui lui aurait aussi prêté sa garde. Voilà qui fait de ce pays une jungle. Il y a une procédure pour toute personne qui se sentirait menacée de quérir une garde rapprochée. Il ne revient pas à un vice-président de mettre à la disposition d’une église armes et matériel de guerre. Cela s’appelle abus de pouvoir et détournement des éléments de l’armée. Pourquoi le leader du Mlc a-t-il décidé de prendre ce risque ? Pour lui, apparemment, ce n’est pas un risque. C’est plutôt un droit, ce pays étant une propriété de « mùwana Congo ». L’appropriation du Congo commence par ce simple slogan. Les Congolais sont avertis. Le rapprochement JP Bemba-Kuthino ainsi démontré par l’affaire Kuthino, ramène l’opinion vers Honoré Ngbanda qui prêche pour la même chapelle. En définitif, on se retrouve dans le schéma de la reconstitution d’un pouvoir mobutiste sans Mobutu. Le discours des militants et dirigeants du Mlc ces jours dans les médias avec comme leitmotiv, démontrer que l’Afdl avait tort de chasser Mobutu, est révélateur de ce schéma. Même si le peuple congolais n’avait pas de mémoire, il faut être membre du Mlc pour lui faire oublier Mobutu et sa dictature. Les héritiers de Mobutu ont décidé d’opérer au grand jour en faisant confiance aux caches d’armes. Kuthino Fernando n’est pas à son premier coup. Il avait déjà été question d’armes à sa résidence au cours des années 1990. Cette fois-là, le, pourvoyeur était la Dsp, garde prétorienne de Mobutu. Cette-fois, c’est la garde de JP Bemba. Aujourd’hui, les Eglises sont très politisées. Supposons que chaque camp politique arme ses pasteurs. Quel avenir préparerait-on pour ce pays ? Peut-on être un vrai « Mwana Congo » et faire de ce pays une poudrière, une jungle ? Il en est de même pour le pasteur Kuthino lui-même. Une cache d’arme n’a vraiment rien à avoir avec le prétendu programme « Sauvons le Congo » qui d’après le pasteur, viserait l’obtention d’un accord garantissant « l’unité nationale et l’intégrité du pays. » Il est clair que Kuthino est un paravent d’un parti politique qui ne croit pas à la démocratie et qui pense que les armes, seules les armes lui permettront de mettre ce peuple à genoux. Pourquoi tromper les Congolais au nom de l’église ? Il ne faut dester le Congo pour ne pas comprendre qu’à l’heure où le pays tout entier chemine assurément vers les élections présidentielles et législatives, l’action de Kuthino et son pourvoyeur en armes, est un crime qui mérite une sanction exemplaire. Apparemment, il faut le dire clairement, les dirigeants du Mlc ne sont pas contents que Kinshasa ait échappé à deux reprises aux affres de la guerre. D’abord le bain de sang promis par la Dsp et ensuite l’invasion matée par la population grâce à l’appel patriotique de Yerodia Abdoulaye Ndombasi alors directeur de cabinet de Mzée LD Kabila. On comprend que pour les cadres du Mlc, Yerodia doit être arrêté pour avoir empêché ce bain de sang. Kinshasa échappera-t-il cette fois à ce bain de sang avec des armes distribuées dans des églises. Voilà la question. Elle est angoissante. Note gaie tout de même dans la communication du Gouverneur de la ville. Il a annoncé le mariage prochain du Président de la République Joseph Kabila. Des détails nous seront donnés ultérieurement.

L’Avenir

 

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14 mai 2006 7 14 /05 /mai /2006 13:07

:RCA: PLATE-FORME : ACCORD POLITICO-MILITAIRE DE L’UNION DES FORCES REPUBLICAINES (UFR)

Réf :009 du 08-05-06/COOR/SG/COM-FORCES/UFR.

OBJET : LE RASSEMBLEMENT DES FORCES REVOLUTIONNAIRES POUR LA REVOLUTION DEMOCRATIQUE EN R.C.A.

PREAMBULE.
Face aux nombreux blocages du Général F.BOZIZE , qui subsistent dans la mise en œuvre du processus de paix en cours et qui aggravent l’état de délabrement de la société Centrafricaine et la déliquescence de son économie, il est apparu nécessaire, lors d ‘une prise de contact le 8 Mai 2006 à Brazza-ville , en République Congo ; aux leaders de L’UFR, le Secrétaire Général N’DJADDER-BEDAYA. Florian, de L’ASSOCIATION DES JEUNES DIPLOMES SANS EMPLOI (L’AJDS), le Président G. DOTARD ; de L ‘ORGANISATION DES FEMMES CENTRAFRICAINES DE LA DIASPORA( OFCD la Présidente Mlle GUERRE ALINE), et de l’ASSOCIATION DES ENSEIGNANTS VACATAIRES( ANEV)le Président NGOUADEZO LAURENT de faire un tour d ‘horizon sur la situation économique ; politique et sociale en RCA. Cet appel au Peuple Centrafricain ; pour les prendre à témoin sur la mauvaise volonté du Général F. BOZIZE ; à trouver une solution pacifique par la voie du Dialogue que l ‘exigent les forces vivent de la nation centrafricaine pour que chaque Centrafricaines et Centrafricains prennent leurs responsabilités .
A cet effet, l’UFR saisi cette occasion dire également prendre à témoin :
- La Présidente SAMBA PANZA, du CSADN ;
- Monseigneur POMODIMO ;
- L’Organisation des Femmes Centrafricaines( OFCA) ;
- L A JEUNESSE CENTRAFRICAINE,
- L’OPPOSITION CENTRAFRICAINE ;
- LA SOCIETE CIVILE CENTRAFRICAINE ;
Face au rejet du Général F. BOZIZE à trouver une solution politique, par la voie du dialogue avec tout les belligérants au conflit. De ce fait, nous déclinons toute conséquence future.
En conséquence, après Brazza-ville, des rencontres ont eu lieu à Bangui, en vue d’approfondir l’idée des promoteurs d’initier une dynamique nouvelle : « le Rassemblement des Forces Révolutionnaires( RFR) pour un CHANGEMENT RADICAL en RCA.
Pour les sociétés civiles précités, et les mouvements politico-militaires ; la nécessité de sauver la R.C.A des périls qui la menacent depuis Trois(03) ans, rend urgentes la recherche de nouveaux paradigmes, la promotion de nouveaux modèles de comportement politique, et militaire de gestion des conflits, d’exercice de l’autorité et de la souveraineté nationale, toutes choses qui préservent l’unité et la cohésion de la Nation et qui rétablissent son image et son rang sur l’échiquier international.
C’est ainsi que les Partis signataires de la présente plate-forme ont décidé de surmonter leurs divisions, de faire table rase du passé et de leurs ressentiments, dans le pardon mutuel des offenses.
Par ce Rassemblement, il s’agit de construire une plate-forme politique fondée sur les valeurs mises en avant par le Président Barthélemy BOGANDA pour résoudre les conflits de tous ordres vécus par la Nation sous son régime, à savoir : la tolérance, le dialogue, la recherche constante du compromis et de la paix.
Ce Rassemblement est ouvert à tous les Partis Politiques, la société civile, les forces militaires et à toutes les personnalités politiques qui partagent les idéaux du Président Barthélemy BOGANDA ; Ce recours à Barthélemy BOGANDA, à sa pensée et à son action, devra se traduire par l’adhésion de toutes les parties prenantes à la présente plate-forme qui cristallise les idéaux et les valeurs qui l’ont guidé à savoir les cinq verbes :
- LOGER
- NOURRIR
- VERTIR
- SOIGNER
- INSTRUIRE ….et nous ajouterons DEVELOPPER. Car sans le développement le Peuple sera toujours en retard sur les avancés technologiques par rapport à la mondialisation .

LE RASSEMBLEMENT DES FORCES REVOLUTIONNAIRES , englobe la pensée, l’œuvre et l’action politique des Révolutionnaires. C’est un système cohérent d’idées et de choix qui ont servi de boussole à certains Etats de mobiliser leurs énergies et de conduite des affaires de l’Etat, au plan national et international.
Imprégné et instruit des réalités Française, Américaine ,et africaines, L’Union des Forces Républicaines s’est toujours refusé de s’exprimer par la violence . Elle s’est référé, de façon constante, aux vertus de la tolérance, du dialogue et de la recherche du compromis. Elle a choisi d’être, en toute circonstance, l’apôtre de la paix.
Le Président B. BOGANDA « La paix, disait-il, n’est pas un vain mot mais un comportement ». Une telle vision politique aura permis à la RCA plus d’un siècle de stabilité politique, de développement économique continu et de paix sociale.
Sur le plan de la pensée et de l’action, le président Barthélemy BOGANDA ; a toujours récusé le confort intellectuel des logiques tranchées. C’est pourquoi il n’a jamais hésité à tirer profit des expériences les plus variées et à s’inspirer de celles qui ont paru efficaces.
Cette démarche, faite de synthèses originales, de la recherche du « juste milieu », est aussi un « pragmatisme raisonné ». Elle se caractérise par son sens de la pondération, par une patience calculée, une conscience aiguë de l’efficacité par la souplesse de l’approche, un aménagement progressif des situations, sans jamais perdre de vue l’objectif ni faiblir dans l’exercice de l’autorité. Son choix pour la négociation, la conciliation et la réconciliation explique la recherche constante et patiente du consensus comme mode de résolution démocratique des contradictions et des conflits. A cette démarche essentielle, Barthélemy BOGANDA allie constamment la fraternité, l’Amour et le pardon de l’offense.
La recherche d’un futur souhaitable a conduit Barthélemy BOGANDA à placer la conduite de la Nation sous le signe de l’Unité, de la Dignité et du Travail. Ainsi il considérait comme de haute priorité le développement national dans l’ouverture et l’interdépendance des peuples et des Nations.
Les Partis signataires de la plate-forme du Rassemblement des Forces Révolutionnaires pour LA REVOLUTION DEMOCRATIQUE s’engagent à s’inspirer de l’œuvre inestimable du Père de la Nation, le Président B. BOGANDA, afin de construire, pour les générations nouvelles, un autre avenir et faire fructifier son héritage pour replacer la R.C.A dans l’axe de son destin régional et international.

LES OBJECTIFS DE LA PLATE-FORME

Dans leur volonté de restaurer l’autorité de l’Etat, l’image et la dignité de la R.C.A, le fonctionnement régulier des Institutions de la République et de redresser l’économie nationale, la Société civile, l’Opposition Armée adhérant aux idéaux et valeurs de B. BOGANDA sont convenus des dispositions contenues dans la présente plate-forme, à savoir :
œuvrer ensemble pour rétablir la Démocratie, renforcer le respect des droits de l’Homme, et de la vie humaine, consolider la justice égale pour tous en combattant l’impunité ;
maintenir l’intégrité de l’Etat, le respect des institutions républicaines, en faisant en sorte que les forces de défense et de sécurité ne s’écartent pas de leur mission républicaine ;
promouvoir la bonne gouvernance politique, économique et sociale ;
combattre l’embrigadement et l’instrumentalisation de la jeunesse ainsi que la constitution de milices armées ;
recourir au dialogue et non à la violence pour le règlement des conflits ;
éviter tous propos et comportements facteurs de discrimination et d’exclusion , le Régionalisme , Tribalisme, le favoritisme, L'Ethnicisme, le Népotisme, , le, le clientélisme sont des maux qui gangrènent notre société et doivent être combattus depuis la source ;
développer une culture de la tolérance fondée sur le pardon des offenses, afin de créer les conditions de la paix et de la réconciliation nationale ;
s’attacher à promouvoir et à mettre en œuvre les mesures constitutionnelles, législatives et réglementaires propices à l’organisation d’élections justes, libres, crédibles, transparentes et ouvertes à tous ;
régularisé la grille indiciaire des salaires des Magistrats Centrafricains(réf : Décret du 2 février 2002) ;
inviter l’ensemble de la population nationale à respecter les principes, lois et règlements de la République, en évitant d’attiser et d’entretenir les haines communautaires (ethnique ou religieuse) ;
promouvoir une économie libérale à visage humain ;
promotion des PME, et favoriser l’accès au crédit et à l’investissement, afin de lutter contre le chômage des jeunes ;
promotion des la femme centrafricaine , et son intégration effective dans la société ;
relever les défis du monde agricole, de l’éducation nationale, de l’emploi, de la sécurité et de la santé publique ;
donner aux populations les moyens de leur promotion professionnelle et sociale ;
L’Intégration dans la fonction publique des jeunes cadres , car des milliers d'étudiants centrafricains diplômés sans travail végètent dans les quartiers, villes (Dockers), certains sont contraints de repartir au village pour vaquer à des occupations agro pastorales ;
régularisé le statut des enseignants vacataires ;
réclamer la neutralité et l’impartialité du service public que sont les médias d’Etat.

Le Rassemblement des Forces Révolutionnaires visent comme objectif principal : LE CHANGEMENT en R.CA. Ils s’engagent à tout mettre en œuvre pour :
Une stratégie efficace de candidature à la présidentielle ;
Une stratégie de candidature concertée ou commune pour les élections législatives ;
Une stratégie de liste concertée aux autres élections ;
La création d’une coordination des structures en charge des élections.
L’élaboration d’un programme commun de gouvernement ; Pour l’élection présidentielle, le Rassemblement des Forces Révolutionnaires reconnaît à chaque parti le droit de présenter son candidat au premier tour. Cependant, les Forces Révolutionnaires s’engagent à soutenir, au second tour, le candidat arrivé en tête des Partis signataires de la Plate-forme..
Les Partis du Rassemblement des Forces REVOLUTIONNAIRES s’engagent également à mettre en place une coordination de leurs structures en charge des élections pour le suivi des processus électoraux, jusqu’à la proclamation des résultats. En cas de victoire à l’élection présidentielle, les FORCES REVOLUTIONNAIRES , respectera et fera respecter la volonté du Peuple .



LES MOYENS DU RASSEMBLEMENT POUR LA CONQUÊTE DU POUVOIR D’ETAT
Pour atteindre leurs objectifs majeurs, le Rassemblement des Forces Révolutionnaires s’engagent fermement à respecter les résultats des urnes. Pour ce faire, ils sont déterminés à poursuivre leurs efforts en vue de :
la mise en œuvre rapide du programme de Désarmement, de Démobilisation et de Réinsertion (DDR) ;
le fonctionnement effectif du gouvernement de réconciliation nationale ;
la création, sur l’ensemble du territoire national, d’un climat propice au retour de la paix et de la stabilité ;
l’implication majeure de l’ONU dans l’organisation des prochaines élections dans les délais constitutionnels ;
l’indemnisation des populations Centrafricains victimes de la guerre civile, des populations expulsées et/ou expropriées lors et à la suite des événements ,des Partis politiques dont les sièges ont été pillés et détruits et des personnalités politiques dont les biens meubles et immeubles ont été saccagés ;
l’identification des populations et de la délivrance d’une carte nationale d’identité à chaque centrafricain ;
la définition consensuelle du mode d’établissement de la nouvelle liste électorale et des documents électoraux ;
la lutte contre l’impunité et la traduction en justice de tous les auteurs de violations des droits de l’homme et du droit international humanitaire et de tous ceux qui incitent à la haine, à la violence et à la xénophobie.
Les Partis politiques signataires de la présente plate-forme s’engagent également, dans l’opposition au pouvoir en place, à mener sans provocation la lutte dans la solidarité et la coordination étroite qui devront se traduire par :
une réaction concertée en cas d’agression ;
la dénonciation de la volonté du pouvoir de porter atteinte à la transparence du scrutin et de retarder les échéances électorales ;
la poursuite de la dénonciation des exactions perpétrées par les escadrons de la mort, les milices et les forces armées parallèles qui tuent et contraignent à l’exil forcé certains citoyens ;
Les Partis signataires demandent à la communauté internationale d’aider au désarmement des belligérants conformément au processus DDR, de faciliter la réunification rapide du territoire national en apportant sa contribution à l’apaisement de la situation et à l’instauration d’un climat propice à l’organisation d’élections justes, transparentes, ouvertes et crédibles.

Les Partis signataires demandent également au Gouvernement issu des futures élections, de procéder au désarmement et au démantèlement des milices, de prendre des mesures appropriées pour rétablir la sécurité et la libre circulation des personnes et des biens.

CONCLUSION :

Le Rassemblement des Forces Révolutionnaires réaffirme son attachement pour un Véritable Changement, réaffirme, en outre, son attachement à l’organisation d’élections justes, libres, crédibles, transparentes et ouvertes à tous ;
Le Rassemblement des Forces Révolutionnaires, s’oppose énergiquement à l’organisation d’élections anticipées et à toute velléité tendant exclure certaine couche de la population.
Le Rassemblement des Forces Révolutionnaires , rappelle avec insistance que la réalisation des objectifs poursuivis nécessite la cohésion dans les actions que les Partis membres entendent conduire ensemble dans la sincérité, la bonne foi et la loyauté de tous ;
Le Rassemblement des Forces Révolutionnaires, invite ses membres à respecter les engagements pris dans le cadre de la présente alliance, en dépit des vicissitudes de la vie politique.
Le Rassemblement des Forces Révolutionnaires, est ouvert à tous les Partis Politiques et à toutes les personnalités politiques qui partagent les idéaux de paix, de tolérance et de dialogue du Président B. BOGANDA.
Les Partis Politiques, la société civile, militaires ; signataires de la présente plate-forme prennent l’engagement de se donner les moyens de traduire cette nouvelle alliance dans la réalité quotidienne en menant auprès de leurs militantes et militants une campagne d’explication nationale sur le bien fondé de ce rassemblement.
Ainsi, ils décident de faire preuve de responsabilité en évitant tout acte, tout comportement ou tout propos de nature à porter préjudice à ce rassemblement et à nuire à la cohésion nationale.
Dans le même esprit, les partis signataires de la présente plate-forme demandent à la Communauté internationale de prendre sa part dans le renouveau en R.C.A en aidant au retour à la paix et à la stabilité et en apportant son concours en vue du redressement du pays conformément aux engagements pris, notamment, à la Conférence de Kléber ; en Janvier 2003, à Paris.
Enfin, le Rassemblement des Forces Révolutionnaires, s’engage à maintenir un contact permanent avec l’ONU, la communauté internationale, l’Union Africaine et la CEMAC et leur demande de soutenir la nouvelle alliance en Afrique, en Europe, aux Etats-Unis et dans le monde.
Pour la mise en œuvre de la présente plate-forme, les Partis membres du Rassemblement des Forces Révolutionnaires, adopteront une annexe définissant les différentes modalités qui doivent concourir à la réussite de leur action commune, dans l’union, la cohésion et la fraternité.

Fait à Brazza-ville, le 08 mai 2006



LES SIGNATAIRES :
Contact : ufrcentrafrique@hotmail.fr
Pour L’UFR ; le Secrétaire Général
-N’DJADDER-BEDAYA. Florian,
Pour L’AJDS ; le Président G. DOTARD ;
Pour l ‘OFCD ; la Présidente Mlle GUERRE ALINE,
Pour l ‘ANEV ;le Président NGOUADEZO LAURENT,
Pour les Militaires ;
- Le Capitaine ABAKAR SABONE
- Lieutenant MAPOUKA SIMPLICE(Albatros)

Source: Alwihda

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11 mai 2006 4 11 /05 /mai /2006 17:54

11/05 :TCHAD: PARCE QUE NOUS REFUSONS L’INÉGALITÉ INJUSTE, NOUS AFFRONTERONS LA FRANCE!

 

PARCE QUE NOUS REFUSONS L’INÉGALITÉ INJUSTE, NOUS AFFRONTERONS LA FRANCE!
Je cherche à représenter la présence militaire française au Tchad sous son jour véritable. Un observateur objectif et informé ne peut pas ignorer que le peuple tchadien, de toute son histoire, a vécu dans la noirceur totalitaire. Une analyse impartiale de ce qui pourrait justifier la présence militaire française au Tchad indique que le seul but de cette présence militaire est d’assurer l’intérêt et uniquement l’intérêt de la France. Je comprends l’inclinaison égocentrique des États lorsqu’ils sont confrontés à la concurrence à l’échelle internationale mais nous ne sommes pas dans cette logique. Dans l’esprit de la politique française à l’égard du Tchad, l’intérêt matériel français a préséance sur l’autodétermination, la souveraineté politique, la liberté et les droits fondamentaux de tout le peuple tchadien. En effet, les dirigeants français ont conçu, agencé et produit le calvaire du peuple tchadien, par l’intermédiaire des bandits et chefs de guerre peu ou moyennement éduqués, dans le but visé de garantir les intérêts français. Cette effrayante politique est codée sous le nom de la coopération, un terme acceptable par l’esprit humain et moralement justifiable. Un masque parfait! La phase pratique de cette ignoble coopération est effectuée par des civils et militaires français en parfaite coordination et par des dictateurs imposés au peuple tchadien. Depuis Quai d’Orsay, les dirigeants civils donnent des orientations aux militaires qui veillent à l’application rigoureuse des ordres reçus. La complicité des chefs de guerre formés dans les académies militaires françaises ou d’autres bandits conditionnés à accepter cette coopération vient parfaire le travail. A ceux qui vont dénoncer cette injustice, les français objecteront par les mots souveraineté, indépendance et non ingérence dans les affaires intérieures d’un État. Sauf si l’intérêt de la France au Tchad est menacé.
La politique française à l’égard du Tchad est incapable de s’élever au dessus de la morale de Machiavel. Les politiciens français ne réalisent pas encore que le Tchad est un pays tout comme la France. Ils semblent douter que les tchadiennes et tchadiens font partie de la communauté humaine. C’est la raison pour laquelle ils imposent, par le biais de quelques sanguinaires formés directement en France ou alliés conditionnés, une coopération qui contrarie le peuple tchadien dans l’exercice de sa liberté, de ses droits fondamentaux et de son autodétermination. La nouvelle génération de tchadienne et tchadien n’a pas l’intention de se subordonner au mal et de se dire que Dieu écoute les cris des opprimés. Nous sommes déterminés à prendre notre destin en main et à lutter jusqu'à ce que justice soit rétablie. Je parle de justice en ce qui concerne nos droits, notre souveraineté politique, notre autodétermination et notre liberté réelle. Nous refusons l’inégalité des peuples lorsqu’il s’agit des droits, de la liberté et de l’autodétermination car cela implique un retour à la méthode esclavagiste. Nous refusons l’inégalité injuste!
On m’accuse de nourrir une haine viscérale contre les français. En vérité, je ne suis pas anti-français. Il est déraisonnable de mépriser un peuple quel qu’il soit. Je suis contre la présence militaire française au Tchad, en Afrique et contre l’esprit injuste de l’actuelle politique de la France à l’égard du Tchad. Je suis contre les termes abusifs d’une coopération absolument nocive pour le Tchad. Je suis contre le fait que les politiciens tchadiens reçoivent des dirigeants français les lignes de conduite en ce qui concerne le Tchad. Les politiciens français ont commis tellement de crime en Afrique que même s’il y a, par hasard, quelques aspects positifs d’une coopération avec la France que je doute, cela ne suffit pour préserver leur grandeur morale. La France doit arrêter de décider du choix du peuple tchadien et de l’assujettir. A voix basse, Jacques Chirac ordonne le soutien militaire au dictateur tchadien qui tue délibérément ses citoyens. Lorsqu’il élève la voix, il simule d’être inquiet de la sécurité au Tchad et des risques pour la population civile et de la déstabilisation de toute la sous région de l’Afrique centrale. Je le vois plutôt parfait dans le rôle d’un hypocrite dans une pièce de théâtre. Monsieur le président Jacques Chirac, comprenez que la nouvelle génération de tchadiens n’a pas l’intention de s’accommoder à la politique injuste française à l’égard du Tchad. La jeune génération de tchadien, née et grandie dans une situation très atroce, n’a rien à perdre car il faut posséder un bien pour le perdre. Nous affronterons la France s’il le faut et personne ne s’en sortira indemne si nous n’obtenons pas d’alternative politique.
Le Gars de Mandoul

Source: Alwihda

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11 mai 2006 4 11 /05 /mai /2006 17:08

10/05 :Tchad : Drôle de jeu (américain)


Par François Soudan (J.A)
mercredi 10 mai 2006

Interrogé dans son QG de Stuttgart en Allemagne par le "Wall Street Journal", le patron du commandement européen de l’US Army, le général James Jones (photo ci-contre), est formel. Depuis trois ans, 70 % de son temps et la totalité de celui de son adjoint, le général Chuck Wald, sont consacrés à l’Afrique. Avec trois obsessions en tête : l’islamisme radical, la sécurité énergétique et l’influence croissante de la Chine sur le continent. Le fait que ces trois éléments se trouvent réunis autour de la crise tchadienne explique à l’évidence le vif intérêt porté par les diplomates et militaires américains aux derniers développements de la situation à N’Djamena.

Très présente au Tchad sous Hissein Habré, à l’époque où elle entraînait des groupes d’opposants libyens destinés à renverser le colonel Kaddafi, la CIA a fait une réapparition récente dans ce dossier avec en filigrane une préoccupation essentielle : empêcher le régime soudanais « hostile » du Front national islamique d’y prendre pied. Le problème, bien sûr, est que le président Idriss Déby Itno et son gouvernement sont jugés totalement incompatibles à Washington avec les exigences de respectabilité démocratique et de bonne gouvernance prônées par l’administration Bush - début 2006, un document du département d’État n’hésitait pas à qualifier le régime de « clanique ». D’où la première option choisie par les Américains fin 2005 : soutenir un mouvement de guérilla qui soit à la fois antisoudanais et anti-Déby (le Scud de Tom Erdimi) et laisser la Banque mondiale prendre N’Djamena à la gorge à propos de la gestion des revenus du pétrole. Principale société pétrolière américaine présente au Tchad, ExxonMobil - qui entretient des relations à peine voilées avec les frères Erdimi - a manifestement joué un rôle important dans cette posture.

L’offensive rebelle sur N’Djamena, le 13 avril, va changer la donne. Les zaghawas du Scud, qui ont subi de très graves revers face à l’armée soudanaise, n’y prennent aucune part. Contrairement au FUC de Mahamat Nour, mouvement ouvertement soutenu par le Soudan, avec, en arrière-plan, une « longue main » chinoise. Il n’en faut pas plus pour que les Américains échafaudent une hypothèse cauchemar : celle qui verrait s’installer au pouvoir dans la capitale tchadienne un régime « arabe » affidé de celui de Khartoum, avec tout ce que cela comporte de dangereux islamistes ; et aux commandes des champs pétroliers de Doba des Chinois, qui auraient en outre la mainmise sur le pipeline Tchad-Cameroun. D’où le revirement très sensible opéré par l’administration Bush à l’occasion de la visite à N’Djamena, le 24 avril, du vice-secrétaire d’État adjoint aux Affaires africaines Donald Yamamoto. Il n’est plus question de mauvaise gouvernance mais d’apaisement entre le Tchad et la Banque mondiale (voir page 67). Face aux menaces « très sérieuses » que fait peser le Soudan, l’émissaire américain est sans ambiguïtés : « Le peuple du Tchad a notre soutien très profond. »

Reste que ce ballon d’oxygène pour Idriss Déby Itno est loin d’être inépuisable. À preuve : nul n’ignore que Français et Américains, qui semblent œuvrer sur le dossier tchadien en bonne intelligence, entretiennent chacun de leur côté des contacts discrets avec le FUC - notamment à Paris, où les représentants du mouvement rebelle bénéficient d’une relative liberté de manœuvre. De part et d’autre, on prend bien soin de faire le distinguo entre le Tchad, qu’il convient de « protéger » contre son voisin de l’Est, et son président actuel. Le fait que, vus de France et des États-Unis, les intérêts des deux coïncident ne serait que « conjoncturel », insiste un diplomate français, qui souligne que « même instrumentalisés par Khartoum, les rebelles sont pour l’essentiel des Tchadiens ». Autrement dit, des gens dont on peut toujours espérer modifier les allégeances extérieures. Au Tchad plus qu’ailleurs, rien n’est jamais définitif.


 - jeuneafrique

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10 mai 2006 3 10 /05 /mai /2006 19:59
Querelle chez les houphouétistes

Entre le Pdci de Konan Bédié et le Rdr de Alassane Ouattara, rien ne va plus.

C’est un gros pavé jeté dans la marre de la politique ivoirienne, à près de six mois de l’élection présidentielle attendue. Le Parti démocratique de Côte-d’Ivoire (Pdci) de Henri Konan Bédié accuse son allié, le Rassemblement des républicains (Rdr) de Alassane Ouattara d’être de mèche avec la rébellion qui divise le pays depuis le 19 septembre 2002. “ La duplicité entre la rébellion et le Rdr est établie dans l’esprit de tous. Même de ceux qui, aujourd’hui, sont en amitié avec eux puisqu’il faut faire la paix ”, a récemment déclaré Alphonse Djédjé Mady, le secrétaire général du Pdci. M. Djédjé Mady qui est également depuis le 3 mai, le directeur national de campagne du candidat Henri Konan Bédié, ouvrait dimanche dernier une réflexion sur la stratégie électorale de son parti et, a voulu évidemment vanter les atouts du candidat du Pdci.
Comme de bien entendu, le porte-parole du Rassemblement des houphouétistes pour la démocratie et la paix (Rhdp) qu’il est, a d’abord critiqué le Front populaire ivoirien (Fpi) au pouvoir et son candidat Laurent Gbagbo. “ Le Fpi, le régime au pouvoir, déclare Alphonse Déjdjé Mady, a fait la preuve de son incapacité à régler une crise. Au lieu d’apporter de l’eau pour éteindre le feu parce que responsables de tous, c’est eux qui apportent de l’essence. Un chef d’Etat en l’absence de qui une crise éclate dans son pays, à son retour, s’il est sage, prend la peine de s’informer avant de décider. Il n’arrive pas à l’aéroport pour dire, si vous sortez l’épée, je sors l’épée. Un chef d’Etat dont la première attribution par la Constitution est de préserver l’unité du pays, l’indivisibilité de la nation, qui se contente de dire, j’occupe la partie utile, le reste, on peut continuer…, prouve son inadaptation, son inefficacité à gérer une nation. ”

Rdr et rébellion
Puis, à la surprise générale, le secrétaire général du Pdci s’en est violemment pris à l’allié Rdr. “ Il est certain, explique Djédjé Mady, que le peuple, conscient de Côte - d’Ivoire sait qu’il y a communauté de vue et de raisons entre ceux qui ont pris les armes et ce parti politique. Premièrement, les principaux responsables de la rébellion étaient des militants connus du Rdr, au point que le leader de la rébellion Guillaume Soro était colistier de Mme Diabaté à Port-Bouët. Deuxièmement, la première fois qu’on a su que Soro réclamait la direction de la rébellion, il a eu à dire que puisque Alassane Dramane Ouattara n’a pas le courage de revendiquer la rébellion, lui, il la revendique. Troisièmement, quand nous sommes allés à Marcoussis, la première séance de travail que nous avons eue, il y avait deux clans avec deux positions diamétralement opposées. Ce sont ces trois mouvements de la rébellion plus le Rdr qui demandaient la démission de Gbagbo, la dissolution des institutions et de la Constitution, la mise en place d’un organe provisoire et des élections anticipées. Tout le reste à savoir le Fpi, le Pdci, l’Udpci, le Pit, l’Udcy et le Mfa ont balayé du revers de la main cette position, pour dire que nous ne donnerons pas une prime à la rébellion en lui donnant, autour d’une table, ce qu’elle n’a pas pu avoir par les armes. ”

Trahison
Le porte-parole du Rhdp ne s’est pas arrêté là, puisqu’il a également présenté Alassane Ouattara comme le pire des candidats à l’élection présidentielle attendue ; celui dont l’élection à coup sûr, plongerait davantage la Côte-d’Ivoire dans la guerre. “ Si jamais, par erreur pour la Côte d’Ivoire ces partenaires que sont les gens du Rdr gagnaient les élections, il est clair que le Fpi se prépare et est presque prêt à donner la réplique. C’est-à-dire à entrer en rébellion au détriment de la Côte d’Ivoire ”, soutient-il. Ces déclarations du secrétaire général du Pdci ont eu l’effet d’une vraie bombe dans les rangs du Pdci où on crie à la trahison. Henri Konan Bédié et Alassane Ouattara, les deux héritiers politiques de Félix Houphouët Boigny, qui furent les pires ennemis de Côte-d’Ivoire entre 1993 et 1999, étaient parvenus à signer une alliance à Paris le 18 mai 2005, pour reprendre le pouvoir que l’opposant Laurent Gbagbo leur a ravi en octobre 2000.
Les déclarations de Alphonse Djédjé Mady sont manifestement contraires à l’esprit et à la lettre de cette alliance qui parle de “ sincérité, de bonne foi et de loyauté de tous ”, et invite les houphouétistes à “ respecter les engagements pris dans le cadre de l’ alliance, en dépit des vicissitudes de la vie politique ”, ainsi qu’à “ faire preuve de responsabilité en évitant tout acte, tout comportement ou tout propos de nature à porter préjudice à ce rassemblement et à nuire à la cohésion nationale. ” Au Rdr, on se demande si la sortie de son secrétaire général ne trahit pas les intentions du Pdci de ne pas partager le pouvoir avec les alassanistes en cas de victoire à la présidentielle. Nombre d’observateurs parient même déjà sur la rupture de l’alliance des houphouétistes qu’ils estiment contre-nature.

En sandwich
Alors, pourquoi le Pdci prendrait-il le risque de mettre à mal une alliance qu’on avait présentée il y a un an comme le meilleur attelage possible pour démocratiquement chasser Laurent Gbagbo des palais d’Houphouët ? C’est que, l’ancien parti unique est aujourd’hui pris en sandwich entre les patriotes du sud qui lui reprochent de s’être allié à la rébellion, et les rebelles du nord qui ne lui ont pas véritablement pardonné sa politique de l’ivoirité qui a écarté Alassane Ouattara de la course à la présidence de la république. Les responsables du Pdci se rendent compte que leur parti est en train de servir de faire-valoir à leur allié, et pourrait être le grand perdant de l’élection présidentielle attendue. Ils avaient espéré que leur candidat Henri Konan Bédié serait élu dans le cadre d’une candidature unique du Rhdp à laquelle le Rdr ne se montre manifestement pas disposé. Pire, alors que le vieux parti accompagne le Rdr dans son déploiement au sud, le Pdci, comme le Fpi, n’a toujours pas la liberté d’aller battre campagne dans le nord de la Côte-d’Ivoire sous contrôle de la rébellion que Alphonse Djédjé Mady présente comme l’autre facette du Rdr.
 

Par Ambroise EBONDA
Le 10-05-2006

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8 mai 2006 1 08 /05 /mai /2006 23:12
Côte d'Ivoire: la "feuille de route" doit démarrer

 

© AFP
Le chef de l'Opération des Nations uniesen Côte d'Ivoire (Onuci), le Suédois Pierre Schori, le 12 avril 2005 à Abidjan
© AFP/Archives Kampbel
ABIDJAN (AFP) -
lundi 08 mai 2006 - 22h45 - La "feuille de route" pour la sortie de crise en Côte d'Ivoire doit "démarrer", a estimé lundi à Abidjan le chef de l'Opération des Nations unies dans ce pays (Onuci), le Suédois Pierre Schori.

"Il faut que la feuille de route démarre. Il faut éliminer tout obstacle", a déclaré M. Schori, à l'issue d'une rencontre avec le président ivoirien Laurent Gbagbo.

L'entretien a duré près d'une heure à la présidence ivoirienne. L'envoyé spécial du secrétaire général de l'Onu Kofi Annan en Côte d'Ivoire était venu "informer" le président Gbagbo de son récent séjour au siège des Nations unies à New York, puis à Washington, où il a rencontré des représentants de l'administration américaine.

"J'ai trouvé à Washington un grand intérêt pour la Côte d'Ivoire, malgré la crise au Dafour", a-t-il souligné à ce propos.

Les Etats-Unis sont très impliqués dans les tentatives de ramener la paix dans la province soudanaise du Darfour.

Désigné en décembre 2005 par la communauté internationale, le Premier ministre ivoirien Charles Konan Banny, s'est vu confier une "feuille de route" qui prévoit notamment le désarmement des combattants, l'identification des populations et la réunification du pays, en préalable à des élections générales prévues d'ici la fin octobre 2006, selon le calendrier fixé par l'Onu.

La Côte d'Ivoire est coupée en deux depuis une tentative de coup d'Etat ratée de septembre 2002 contre le président Laurent Gbagbo. La communauté internationale tente depuis d'imposer aux belligérants une issue pacifique à la crise.

L'organisation des élections d'ici fin octobre apparaît de plus en plus difficile et le processus de paix est aujourd'hui de nouveau bloqué, alors que le désarmement et l'identification n'ont pas encore commencé.

"C'est très facile de faire démarrer le processus de paix, (...) parce que tout est préparé. Maintenant, il faut aller au travail", a souligné M. Schori.

"La communauté internationale en a marre, comme les Ivoiriens et le président (Gbagbo), de cette situation de ni guerre ni paix", a-t-il conclu.

L'entretien du représentant onusien avec M. Gbagbo a porté également sur la sécurité du personnel de l'Onuci, après l'attaque et l'incendie d'un bus de l'Onuci le 28 avril dernier à Abidjan.

L'Onuci s'est depuis lors alarmée dans un communiqué "des menaces proférées à l'encontre de ses personnels" suite à des "déclarations incendiaires de certains dirigeants politiques" ivoiriens.

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8 mai 2006 1 08 /05 /mai /2006 22:21

Congo-Kinshasa: L'Union européenne persiste et signe : « Stop aux renvois des élections »

Aucun autre renvoi des élections politiques en République démocratique du Congo: telle est la demande formulée par l'Union européenne à Kinshasa, après que la semaine dernière les autorités congolaises aient publié le nouveau calendrier électoral qui déplace au 30 juillet la convocation du vote.

«Cette date devrait être celle définitive», lit-on dans un communiqué signé par Javier Solana, haut représentant pour la politique étrangère et de sécurité de l'Ue, dont des troupes de renfort sont attendues en Rdc pour y garantir la sécurité durant les élections. Solana a par ailleurs demandé «à toute la classe politique congolaise de mener la campagne électorale sur le point de débuter dans un esprit d'espoir pour la paix et la réconciliation».

Javier Solana confirme ainsi la dernière déclaration de Louis Michel, Commissaire européen au Développement et à l'Aide humanitaire. Celui-ci précisait que l'Union européenne «sera intransigeant contre tout débordement ou tentative de sabotage du processus électoral ».

LA BELGIQUE TROUVE «INOPPORTUN» LE DIALOGUE EN CE MOMENT EN RDCONGO

Par ailleurs, le vice-premier ministre et ministre belge de l'Intérieur, Patrick Dewael, a affirmé jeudi que le dialogue était «inopportun» en ce moment en RDCongo.

A son arrivée à Kinshasa pour une visite de deux jours en RDCongo, un pays qui devra tenir le 30 juillet prochain ses premières élections démocratiques depuis 45 ans, il a ainsi commenté la demande de certains acteurs politiques congolais, surtout le principal parti d'opposition de l'Union pour la démocratie et le progrès social (Udps) d'Etienne Tshisekedi, sur l'ouverture des négociations au sujet du processus électoral en cours.

M. Tshisekedi avait appelé l'an dernier ses militants à boycotter l'opération d'enregistrement d'électeurs et annoncé au début de cette année participer aux prochaines élections, mais à condition que la Commission électorale indépendante (Cei) rouvre tous les bureaux d'inscription.

Face au refus de la Cei, M. Tshisekedi n'a pas déposé sa candidature et l'Udps a revendiqué un «dialogue ouvert». Dans une brève déclaration à l'aéroport de Kinshasa, M. Dewael a souligné que la RDCongo se trouvait dans une voie irréversible vers la démocratie.

Il a indiqué que sa visite avait pour but d'examiner les problèmes de coopération bilatérale dans les domaines de la police et de l'immigration.

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8 mai 2006 1 08 /05 /mai /2006 11:20
L'opposition prépare le dialogue
(Centrafrique-Presse 06/05/2006)


Bangui, 6 Mai (ACAP)- Les partis politiques d’opposition exigent un dialogue politique inclusif regroupant les pouvoirs publics, les partis politiques d’opposition et les groupes armées afin de sauver la République Centrafricaine de tous ses maux.

Cette exigence a été faite, samedi 6 mai 2006, par les représentants du Mouvement de libération du peuple centrafricain (MLPC) et de l’Alliance pour la démocratie et le progrès (ADP), au cours d’un point de presse à la salle Mazette à Bangui.

« La République Centrafricaine est une maison qui est en train de brûler », a déclaré, M. Joseph Douaclé, Président de l’Alliance Démocratique pour le Progrès (ADP), précisant qu’elle a besoin du concours de ses filles et fils de l’intérieur comme de l’extérieur ».

Le candidat malheureux aux élections présidentielles de mars 2005, M. Olivier Gabirault, a affirmé « qu’il est nécessaire que le Président François Bozizé accepte de dialoguer avec les foyers de rébellion qui se font entendre dans le Nord du pays. C’est une question d’humilité pour l’intérêt supérieur de la nation ».

M. Gabirault a invité par la même occasion les rebelles à accepter de dialoguer avec le Président de la République afin d’éviter à la République Centrafricaine de revenir à la case départ.

« Vous ne pouvez pas prêcher le dialogue et en même temps créer la frustration avec les citoyens avec qui vous devez vous réconcilier », a, pour sa part, déclaré M. Gabriel Jean Edouard Koyambounou, 2ème Vice-Président du (MLPC), avant de conclure que « la réconciliation ne serait pas pour demain. »

M. Gabriel Jean Edouard Koyambounou faisait ainsi allusion aux communiqués de presse récemment publiés par le procureur de la République et annonçant la traduction devant la toute prochaine session criminelle de certains leaders des groupes armés actifs au nord du pays.

Lors de la marche pour la paix organisée le 21 avril 2006 par la jeunesse Centrafricaine, le chef de l’Etat centrafricain, François Bozizé, avait promis d’organiser très prochainement une table ronde autour de la problématique de la paix dans son pays.


Auteur : La Rédaction

 

© Copyright Centrafrique-Presse

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7 mai 2006 7 07 /05 /mai /2006 22:54

L’Afrique aiguise l’appétit de l’ogre chinois

Coopération Sud-Sud

En quête de marchés et de matières premières, la Chine s’intéresse de plus en plus aux pays africains. Ces derniers, séduits par les perspectives d’investissements, réagissent en ordre dispersé.

Quelle capitale africaine n’a pas sa Chinatown ! Depuis son ouverture économique des années 1990, Pékin est devenu le troisième partenaire commercial du continent, derrière les États-Unis et la France. Ces échanges Sud-Sud ont totalisé 30 milliards d’euros en 2005, trois fois plus qu’en 2000. Quant aux investissements chinois en Afrique, ils ont quasiment quintuplé et dépassent la barre des 810 millions d’euros, avec environ 130 000 ressortissants et plus de 800 entreprises sur place.
Celles-ci construisent des routes au Rwanda, au Kenya ou au Botswana, édifient des bâtiments officiels tel le Sénat gabonais ou remportent des contrats dans les télécommunications au Mali comme en Éthiopie. Le géant asiatique s’intéresse aussi aux matières premières dont il a grand besoin pour soutenir sa croissance. Ses opérateurs s’activent dans l’exploitation forestière (Mozambique, Guinée-Équatoriale), minière (Rd Congo, Zambie, Afrique du Sud) et surtout pétrolière (Soudan, Tchad, Angola, Golfe de Guinée). 20% à 30% des importations chinoises de pétrole proviennent de gisements africains.

Pillage des ressources ou transfert technologique ?
Pour Jean-Marie Agboton, économiste d’origine béninoise, cette ribambelle d’investissements peut “impulser l’industrialisation de l’Afrique”. Mais un tel dynamisme dérange et inquiète les grandes puissances, de même que bon nombre d’observateurs africains. D’aucuns redoutent un nouveau pillage des ressources du continent, sans aucun transfert de technologies.
“Pourquoi la Chine n’utilise-t-elle pas la main-d’œuvre locale”, s’émeut le responsable d’une association franco-camerounaise. “Nos entreprises ont besoin d’une main-d’œuvre qualifiée et disciplinée”, rétorque Haichao Sun, de l’ambassade de Chine à Paris. Il arrive que des travailleurs chinois s’établissent ensuite dans le pays d’accueil. Nombre d’entre eux n’hésitent pas à ouvrir leur petit commerce ou leurs étals sur les marchés de rue.
“Ce n’est pas aux Chinois de nous dire comment travailler, juge Patrice Passy, directeur de Miq Conseil, un cabinet d’études franco-africain. C’est aux pays hôtes de définir leurs intérêts stratégiques, en amont, pour être en position de négocier. Au lieu de cela, les gouvernants se précipitent sur tous les financements proposés.”
En Angola, le gouvernement se réjouit des grands travaux réalisés par les entreprises chinoises, notamment la construction de ministères et la rénovation du réseau ferré. Mais leur financement repose sur un prêt de 1,6 milliard d’euros gagé sur la production pétrolière, donc sur l’avenir. Moyennant un taux d’intérêt privilégié, Pékin a remporté, à travers la Sinopec, des parts dans un bloc d’offshore. Cette société d’État est également impliquée dans la construction d’une raffinerie à Lobito, sur la côte angolaise.

Non-ingérence et coexistence pacifique
A la différence de la diplomatie occidentale officielle, Pékin se fait le chantre de la non-ingérence et ne s’embarrasse pas de critères de bonne gouvernance. Le respect “du choix indépendant des pays africains pour leur voie de développement” compte d’ailleurs parmi les principes de la coexistence pacifique prônée par Pékin.
Ainsi, la puissance chinoise commerce sans complexe avec le dirigeant zimbabwéen Robert Mugabe, populaire sur le continent, mais persona non grata dans les sphères occidentales. Les relations avec Harare concernent aussi bien l’armement et la fourniture d’un dispositif pour brouiller les ondes des radios indépendantes que la fastueuse villa présidentielle, conçue par des architectes chinois.
La seule condition posée par la Chine réside dans la rupture diplomatique avec Taiwan, l’île rebelle. Le Sénégal figure parmi les pays s’étant ainsi rapprochés de Pékin, fin 2005. L’annonce fut aussitôt suivie d’une annulation de dette, alliée à des contrats de construction.
Globalement, les relations sino-africaines semblent fonctionner à sens unique, l’Afrique relevant d’un vaste marché où Pékin ferait ses emplettes. “Nos gouvernants sont toujours en attente de l’aide publique extérieure, commente Patrice Passy. Mais depuis la fin de la guerre froide, la Chine a changé de credo et s’est mise au pragmatisme économique.” Exit la rhétorique du régime communiste qui soutenait les mouvements de libération et fournissait une aide sociale ou sanitaire aux pays frères.
Aujourd’hui, des entreprises chinoises et françaises envisagent des partenariats afin d’opérer conjointement sur le continent africain. Il est peut-être temps pour ce dernier de poser, lui aussi, ses conditions. “Les pays africains pourraient demander à Pékin de monter des écoles de formation sur place plutôt que d’envoyer quelques stagiaires africains en Chine”, poursuit l’analyste congolais. Quant à la Fédération sud-africaine de l’ingénierie civile (Safcec), elle appelle à privilégier les maîtres d’œuvre locaux en vue d’atténuer les effets ravageurs de la concurrence chinoise.
Il y a toutefois quelques rares cas où la coopération sino-africaine relève du “gagnant gagnant ”, vanté par Pékin. Ainsi, Sasol, géant sud-africain de la pétrochimie, s’apprête à construire, en Chine, deux usines de liquéfaction du charbon. L’étude de faisabilité est en cours.
 

Par Chrystelle Carroy (Syfia France)
Le 02-05-2006

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7 mai 2006 7 07 /05 /mai /2006 12:15

L'Union pour la démocratie et le progrès social (Udps) propose une médiation de l'Union africaine pour la tenue, avant le 30 juin 2006, des «concertations politiques» en vue d'un consensus de la classe politique congolaise autour d'une nouvelle prolongation de la transition liée à l'organisation des élections, selon le calendrier aménagé de la Cei, à partir du 30 juillet prochain.

«Nous proposons, avant le 30 juin prochain, des concertations politiques sous la médiation du président de l'Union africaine», a déclaré mercredi soir à Kinshasa le président du Comité national (parlement) de l'Udps, Valentin Mubake, sur une chaîne de télévision privée.

RDC, «JOKER» DE L'AFRIQUE

«M. Denis Sassou Nguesso, président de l'Union africaine et de la Communauté économique des Etats de l'Afrique centrale, qui a déjà offert ses bons offices dans la résolution de la crise politique en Rdc, est la personnalité la mieux indiquée pour aider les acteurs politiques à se mettre autour d'une même table pour débattre de l'après-30 juin», s'est-il justifié.

La proximité des capitales de deux pays et les liens de consanguinité de leurs peuples respectifs, qui partagent les mêmes joies et peines, constituent un autre motif de l'intérêt du chef de l'Etat du Congo-Brazzaville sur tout ce qui se passe en Rdc.

Dès lors, le choix que l'Udps porte sur l'Union africaine n'est pas un fait du hasard, son secrétaire général ayant déjà sollicité une «solution africaine» à la crise politique congolaise. «Nous souhaitons voir M. Konaré amener tous les principaux acteurs politiques congolais à se concerter rapidement en vue des élections apaisées», a affirmé Rémy Massamba le 17 avril dernier, à l'arrivée dans la capitale, de M. Alpha Oumar Konaré.

En effet, l'organisation panafricaine a toujours considéré la Rdc comme un «bon Joker» pour le continent, comme l'a de nouveau souligné le président de la Commission africaine. «Ce grand pays est l'un des Jokers pour l'Afrique. Et nous n'avons pas d'autre avenir que de jouer nos bons Jokers pour que l'Afrique soit», a déclaré Alpha Oumar Konaré le 19 avril dernier, à l'issue d'un séjour de 48 heures lui ayant permis de s'entretenir avec les autorités publiques et le président national de l'Udps, Etienne Tshisekedi.

La Communauté économique des Etats de l'Afrique centrale (Ceeac) est également impliquée dans le processus électoral en Rdc, à en croire son secrétaire général au sortir d'un entretien avec le président de la Commission électorale indépendante (Cei). «Nous l'avons fait pour la Centrafrique, pour le Burundi et le Gabon. Le président en exercice, Sassou Nguesso, est venu ici à plusieurs reprises. C'était pour manifester cette implication», a expliqué Joachim Tiker-Tiker.

Une délégation d'observateurs de la Ceeac, conduite par l'ancien président burundais Pierre Buyoya, assistera aux prochaines élections, conformément à deux déclarations des chefs d'Etat réunis au sommet de Brazzaville en juin 2005, a-t-il indiqué.

TIRER LES LEÇONS DU PASSE

A l'analyse de la proposition de l'Udps, souhaitant une médiation africaine, des observateurs croient le moment venu, pour les acteurs politiques congolais, de prendre conscience de leur réelle capacité à «se concerter entre Congolais et à leur propre initiative».

S'il est concevable qu'il fasse appel à un arbitrage extérieur en cas de blocage intérieur avéré, il est tout aussi indécent que le politique congolais ne soit «pas maître de son destin»! Et pourtant, comme le rappelle une prise de position du Mpr-Fait privé, les exemples ne manquent pas en matière de «concertations politiques à l'initiative des Congolais».

Sous la première République, les acteurs politiques ont eu des concertations politiques «réussies» à l'Université de Lovanium (Unikin), à Tananarive (Madagascar) et à Luluabourg (Kananga) en toute responsabilité. En 1991-1992, la Conférence nationale s'est tenue «en toute souveraineté» à Kinshasa à l'initiative du président Mobutu Sese Seko, sous la direction successive du patriarche Kalonji Mutambayi et de Mgr Laurent Monsengwo. Et c'est aussi un Congolais, le président Laurent-Désiré Kabila qui a enclenché, dès fin 1998, le processus des négociations politiques intercongolaises qui ont mis un terme à la guerre en Rdc.

C'est dire qu'avec un brin de bonne volonté, les acteurs politiques peuvent surmonter leurs divergences idéologiques, en plaçant l'intérêt supérieur de la nation au-dessus des préoccupations personnelles et égoïstes.


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