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6 mai 2006 6 06 /05 /mai /2006 20:07

06/05 :Rca: Les Verts français appellent à la libération de Claude Yabanda militant Vert arrêté en Centrafrique

Communiqué à la presse du 4 mai 2006
Les Verts ont appris avec stupéfaction et indignation l’arrestation le 29 avril à Bangui de Mr Claude Yabanda, militant Vert de longue date, sur la base d’une dénonciation calomnieuse d’«atteinte à la sûreté intérieure de l’Etat » .

Les Verts connaissent suffisamment Claude Yabanda, militant actif des Verts depuis de nombreuses années, démocrate et non-violent convaincu, pour savoir que ces accusations ne peuvent être que mensongères.

Les Verts rappellent que Claude Yabanda était retourné par idéalisme au Centrafrique pour contribuer au redressement d’un des pays les plus pauvres et les plus instables d’Afrique en tant que chef de cabinet d’Abel Goumba, ex-premier ministre et vice-président de la République, leader du FPP, le parti centrafricain auquel Claude appartient également de longue date.

Les Verts ne peuvent ignorer que Claude Yabanda avait dénoncé comme truqués les résultats des élections présidentielle et législatives de mai 2005 qui ont donné la victoire au général François Bozizé, parvenu au pouvoir par un putsch le 15 mars 2003 en renversant l’ex-président Ange-Félix Patassé.

Les Verts ne peuvent ignorer que la probité, la droiture de Claude Yabanda, qui n’a de cesse que de défendre la cause de la démocratie dans un pays qui ne l’a jamais connue, peuvent lui valoir inimitiés et rancoeurs dans la classe politique, ce qui pourrait expliquer l’absurde et grave accusation dont il est l’objet, visant à éliminer un opposant politique. Celle-ci intervient dans un contexte trouble, ou des rebellions au Nord du pays et le pouvoir vacillant du président tchadien Idriss Déby, principal allié de François Bozizé, fragilisent ce dernier.

Les Verts s’inquiètent que le procureur de la République Firmin Feindiro, un proche du président Bozizé, ait déclaré sur RFI que Claude Yabanda a été arrêté pour atteinte à la sûreté de l’Etat, alors que le dossier est vide, hors une dénonciation calomnieuse sur laquelle doit prévaloir la présomption d’innocence.

En conséquence, les Verts appellent les autorités centrafricaines à libérer immédiatement Claude Yabanda, victime d’une dénonciation calomnieuse résultant très probablement d’une machination politique, et appellent à une vaste mobilisation en faveur de sa libération.
Pour les Verts
Yann Wehrling, Secrétaire national
Noël Mamère, député

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6 mai 2006 6 06 /05 /mai /2006 19:53

06/05 :RCA: "Feindiro, je te fais ces petits rappels pour que tu saches" (Le Gle Abdoulaye Miskine)

Depuis le 15 mars 2003,BOZIZE s'empara le pouvoir de l'état par les armes avec le soutien inconditionnel de IDRISS DEBY,manipulateur international et bourreau du peuple tchadien.Trois ans s'étaient écoulés et c'est en mai 2006,que FEINDIRO, le procureur du village BENZAMBE de BOZIZE annonce sur les antennes de la radio nationale que moi, KOUNTAN-MADJI MARTIN alias ABDOULAYE MISKINE suis recherché par le parquet de Bangui.en citant pêle mêle les faits qui sont reprochés à bozizé:
ATTEINTE à la sureté intérieure de l'état,COMPLOT,REBELLION ARMEE,ASSOCIATION des MALFAITEURS,ASSASSINATS,MEURTRES.....
En ce qui me concerne,j'aime bien poser quelques questions les plus simplistes à monsieur FEINDIRO; FEINDIRO Où es tu quand ton parent BOZIZE a pris les armes en 2001 ? ?Où es tu le 25 octobre 2002? Où es tu le 15 mars 2003 ?

FEINDIRO; KOUNTAN MADJI MARTIN,ne fuis pas la justice de son pays.Je te demande de lire le droit et rien que le droit et ne lis pas le droit pour le droit.Ce que tu me reproches, reproches à ton parent BOZIZE. Tu dois avant toute chose le poursuivre en justice..Sais tu que BOzizé est la cause de beaucoup des malheurs dans les familles centrafricaines depuis BOKASSA à ce jour? L'histoire le rattrapera un de ces quatre matins.Pour te rafraîchir la mémoire,je prends que deux exemples;

Son fameux coup d'état radiophonique de mars 1982 avait amené KOLINGBA à pratiquer la politique de la terre brùlée dans le nord.
L'assassinat du lieutenant GBODO à kembé et tu es sans ignorer que juger SERVICE , c'est juger ton parent BOZIZE.....
Aujourd' hui, tu es le tout puissant procureur de la république,tu ne lis pas le droit,tu ne respectes pas
ta hiérarchie car ton parent est président mais demain,tu seras seul devant la barre et jugé par tes pairs. N'est ce pas ton oncle qui a comploté avec DEBY pour renverser un régime démocratique. Il s'est associé avec les zaghawa de DEBY pour tuer, piller, detruire,violer,et jusqu'à ce jour il ne se passe pas un seul jour que les centrafricains soient brimer,tuer,violer au vu et au su de tout le monde. A BANGUI DOGO,GBANGOUMA,GODONGAI et consorts circulent librement sans être inquiétés malgré les exactions qu'ils commettent en longueur de journée.Le sinistre NGAIKOSSET tue dans l'ouham-pendé et l'ouham les vaillants filsdu pays sans aucun forme de procès.

Aujourd'hui toi et bozizé; vous portez des jugements iniques sur n'importe qui mais sachez que le triomphe des méchants est toujours court. N'ayez pas la mémoire courte.
KOUNTA-MADJI MARTIN alias ABDOULAYE MISKINE vous demande de ne pas s'agiter, l'heure va bientôt sonner et nous serons tous devant la justice de notre pays. je ne suis pas un apatride,la RCA n'appartient pas à BOZIZE et à son clan de zambé La RCA est le pays de ZO KOE ZO et aujourd'hui vous avez transformé ce pays en un seul protectoat BENZAMBE. Le tribalisme a atteint son sommet or sous le régime du MLPC décrié par le clan BENZAMBE. tu étais le jeune nommé par PATASSE comme procureur de la république et ton frère OUABI tous deux parents de Bozizé. QU'est ce que vous reprochez au régime du MLPC.?

Que vous sachiez que les intimidations ne passeront pas, la dictature tend déjà à sa fin. Feindiro, je te fais ces petits rappels pour que tu saches dès à présent que bozizé n'est pas épargné et ne sera jamais épargné.

le Général KOUNTAN- MADJI MARTIN alias ABDOULAYE MISKINE

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6 mai 2006 6 06 /05 /mai /2006 19:44
Communiqué de presse du MDREC de Joseph BENDOUNGA au sujet des relations RCA-TCHAD-SOUDAN
(Centrafrique-Presse 05/05/2006)


Démocrates Sympathisants et Militants du M.D.R.E.C !
Filles et fils de Centrafrique !

Depuis un certain temps, le Général François BOZIZE et son Ministre d'Etat Jean-Paul NGOUPANDE rivalisent de prouesse en publiant des communiqués laconiques de soutient au parrain du coup d'Etat du 15 mars 2003, Idriss DEBY, le démocratiquement élu ou pour incriminer le Soudan qui soutiendrait les rebelles ou une hypothétique agression du Tchad par le Soudan.


A cela s'ajoutent les multiples interviews de Sieur Jean-Paul NGOUPANDE, Ministre d'Etat pour accuser d'une manière voilée le Soudan des maux qui minent le régime DEBY.


Le 26 avril 2006, le Président-général François BOZIZE doublé de ses qualités de ministre de la défense publiait un communiqué faisant état de la violation de l'espace aérien centrafricain par un aéronef non identifié, qui aurait déposé sur l'aérodrome de TIRINGOULOU : 50 hommes armés qui se seraient volatilisés dans la nature. Le champion du 15 mars 2003 demande à l'armée de la CEMAC d'intensifier ses patrouilles dans le Nord pour sécuriser son pouvoir.


Le Général BOZIZE a demandé aussi en ces termes : « à la France qui dispose dans la région de puissants moyens d'observation, de l'assister dans la surveillance de ses frontières », le soutient français.


Dernièrement, le Général François BOZIZE vient d'interdire à l'avion du HCR, le survol de la RCA. Selon notre généralissime, cet aéronef serait l'avion non identifié qui avait atterrit le 25 avril 2006 à TIRINGOULOU pour déposer 50 mercenaires puissamment armés.


Filles et fils de Centrafrique, l'heure est grave. Notre pays la RCA, conformément à ses habitudes, et aux accords signés entretient des relations de bon voisinage avec tous les pays limitrophes. La RCA doit observer une neutralité face aux deux belligérants et si possible, offrir ses bons offices pour ramener la paix entre les deux parties.


Malheureusement, force est de constater que le Général BOZIZE a choisit son camp : le soutient indéfectible au régime DEBY, l'un des belligérants en multipliant les dénonciations, les attaques et les menaces contre EL BECHIR et le Soudan. Les ex rebelles DEBY et BOZIZE ont la mémoire courte. Ils font croire qu'ils sont des saints, alors qu'ils étaient des démons pour le Tchad et la RCA.


En agissant ainsi, le Général François BOZIZE met la République Centrafricaine en position de belligérant vis à vis du Soudan qui au lendemain du 15 mars 2003 apporta un soutient substantiel à notre pays. La RCA doit également ménager le Soudan qui lui achète sa production caféière etc.


Incapable de sécuriser la RCA depuis plus de trois ans, le Général François BOZIZE se donne le luxe d'ajouter à son incompétence et aux maux centrafricains une guerre avec le Soudan. En a-t-il les moyens ou bien joue-t-il à la grenouille? La France notre premier partenaire doit ramener BOZIZE à la raison.


Le M.D.R.E.C CONDAMNE AVEC FORCE ET LA PLUS GRANDE FERMETE, L'IMMIXION DE LA RCA DANS LA CRISE TCHADO-TCHADIENNE ET TCHADO-SOUDANAISE.


Le M.D.R.E.C DEMANDE AU GENERAL FRANCOIS BOZIZE ET A SON MINISTRE D'ETAT J.P NGOUPENDE DE CESSER DE S'AGITER COMME DES MARIONNETTES POUR PLAIRE A IDRISS DEBY LEUR PARRAIN.


LES INTERÊTS ET LA SECURITE DE LA RCA PASSENT PAR LE RESPECT DES CHARTES DE NON-INGERANCE ET DE NON-AGRESSION SIGNEES AVEC LES PAYS LIMITROPHES.

Fait à Bangui, le 01 mai 2006
Le Président du M.D.R.E.C

Démocrate Joseph BENDOUNGA





© Copyright Centrafrique-Presse

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4 mai 2006 4 04 /05 /mai /2006 15:06
Tchad: Idriss Deby a tenu son pari mais le scrutin n'a pas beaucoup mobilisé

 

© AFP
Le président sortant tchadien Idriss Deby Itno vote à N'Djamena, le 3 mai 2006
© AFP Issouf Sanogo
N'DJAMENA (AFP) -
jeudi 04 mai 2006 - 12h33 - Le camp du président-candidat Idriss Deby Itno se félicitait jeudi du déroulement sans incident du premier tour de l'élection présidentielle au Tchad, que la rébellion n'a pas perturbé mais qui fait déjà l'objet d'une controverse avec l'opposition qui l'a boycotté.

Dans l'attente des résultats qui ne seront publiés que le 14 mai, le dépouillement observé mercredi soir par l'AFP dans certains quartiers de N'Djamena semblait confirmer le plébiscite attendu pour le chef de l'Etat, seul candidat de poids face à quatre adversaires mineurs.

En revanche, la polémique attendue sur la participation au scrutin a déjà débuté, à peine les urnes refermées.

Mercredi, les journalistes de l'AFP ont relevé une affluence très modeste dans tous les bureaux de vote visités de la capitale. Les 5,8 millions d'électeurs ne semblent pas s'être mobilisés en masse pour ce scrutin boycotté par l'opposition, qui les avait appelés à rester chez eux.

"Les bureaux sont vides", notait mercredi un observateur étranger, "il y a même moins de monde qu'au référendum" de 2005, qui a approuvé une révision constitutionnelle permettant à Idriss Deby, arrivé au pouvoir par les armes en 1990, élu en 1996 et réélu en 2001, de briguer un troisième mandat.

"Notre appel au boycott a été suivi", s'est ainsi réjoui Mahamat Saleh Ibni Oumar, le porte-parole de la Coordination des partis politiques pour la défense de la Constitution (CPDC), principale coalition de l'opposition. "C'était une élection illégitime (...) avec ce vote, Deby cherchait peut-être la légalité, mais il a perdu la légitimité depuis longtemps", a-t-il estimé.

© AFP
Une Tchadienne vote à N'Djamena, le 3 mai 2006
© AFP Issouf Sanogo
La voix des autorités tranche toutefois avec ce constat quasi-unanime.

Interrogé par l'AFP, Ahmat Mahamat Bachir, président de la Commission électorale nationale indépendante (Céni) mais de facto contrôlée par le pouvoir, n'a pas donné de taux de participation mais a salué l'"engouement" des N'Djamenois pour le scrutin.

Avant même la fermeture des bureaux de vote, le secrétaire général du Mouvement patriotique du Salut (MPS) au pouvoir et directeur de campagne du président-candidat s'était félicité mercredi d'une participation "nettement plus importante que lors du dernier référendum".

"La participation constitue un démenti aux commentateurs qui estimaient que cette élection était inopportune", a insisté Mahamat Hissène, balayant les appels de la société civile, des évêques, des Etats-Unis et de l'Union africaine (UA) en faveur d'un report du scrutin.

Comme l'a martelé dès mercredi matin Idriss Deby après avoir déposé son bulletin dans l'urne, le "pari" électoral a été tenu en dépit de tous ces appels, du boycott de l'opposition et des menaces des rebelles qui affirmaient vouloir perturber le scrutin.

"Pour Deby, c'est une victoire. Pour lui peu importe le taux réel de participation, l'essentiel était de montrer que l'élection pouvait avoir lieu dans le calme", explique un diplomate occidental à N'Djamena.

© AFP
Carte du Tchad
© AFP/Infographie
Tout au long de sa campagne, le chef de l'Etat, 54 ans, avait mené campagne sur le thème "moi ou le chaos", promettant le pays à l'éclatement et à la guerre civile en cas de renversement par la force.

Or, la journée de mercredi aura été calme sur l'ensemble du territoire. "On a d'autres priorités. On était occupés par la mise en place d'un état-major unifié avec les autres rébellions", s'est justifié Albissaty Saleh Allazam, porte-parole de la rébellion du Front uni pour le changement (Fuc), dont l'attaque du 13 avril avait été repoussée par l'armée aux portes de N'Djamena.

"Mais soyez sûr que dans les jours à venir, il y aura une très grande offensive contre le régime de Deby", a-t-il réitéré.

 

 

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2 mai 2006 2 02 /05 /mai /2006 23:26

quatre-vingt dix mille milliards CFA) c’est le montant des dommages-intérêts que la France doit verser à la Libye selon une décision de la Cour Supérieure canadienne entérinant une sentence arbitrale d’une firme de juristes anglo-canadiens. Il s’agit d’une affaire de livraison d’avions de guerre conclue entre la France et la Libye avant que celle-ci ne tombe en disgrâce aux yeux de la communauté internationale qui lui avait imposé l’embargo. Lorsque cet embargo fut décidé par les Nations Unies, la France par pure mauvaise foi n’a pas hésité à se gruger de la Libye mais mal lui en fut pris puisque la Libye qui est maintenant au bon parfum de la communauté internationale a tout mis en œuvre pour lui faire remonter les brettelles.
Au-delà de cette décision fut-elle anodine il faut rappeler à ceux qui croient que la France est un rempart éternel que celle-ci ne vaut pas mieux qu’ aucun autres Etat au monde. Sa tutelle politique sur certains Etats Africains n’est en réalité qu’une résultante de la complicité entre les milieux mafieux français et dirigeants africains qui font fi des intérêts de leurs peuples respectifs .Si tous les Etats Africains se faisaient RESPECTER comme la Libye vient de le faire on n’en serait pas aujourd’hui à dénoncer la politique africaine de la France. Les peuples noirs doivent comprendre que le problème ce sont les dirigeants africains de la 2è génération. Pour les 1ers dirigeants qui avaient vécu dans leurs chaires et leurs âmes le joug colonial français, leur détermination à l’indépendance avait obligé la France à battre en retraite. C’est pourquoi le comportement actuel de la France en Afrique signifie clairement pour ceux qui ont l’esprit critique , qu’elle regrette même d’avoir cédé à la pression de la décolonisation. En effet non seulement elle a toujours œuvré pour maintenir l’Afrique sous sa dépendance économique ,mais comme avec la mondialisation l’émergence économique de l’Afrique est irréversible ,elle revient éhontée, à son ancienne méthode ,à défaut d’occupation territoriale , en voulant vaille que vaille imposer en Afrique, particulièrement au Tchad un Président rejeté par le monde entier( Afrique, Amériques, Asie Europe ). Aujourd’hui la France fait la honte de l’Europe qui la regarde stupéfaite porter sur les bras un homme dont la seule préoccupation est la violation des Droits de l’Homme.
Cette aventure diabolique ne passera pas en tout cas au Tchad où la sagesse recommande de laisser le peuple se défouler de sa colère contre un régime qui n’a rien fait et jamais ne fera rien pour lui.

La position stratégique du Tchad en Afrique doit l’être pour les Tchadiens eux-mêmes et pour l’Afrique et non pour une prétendue puissance française qui veut s’en servir comme une arme de dissuasion telle une bombe atomique (dont l’explosion est brandie à tout moment) pour se maintenir sur l’échiquier international et fouler aux pieds le Droit des Tchadiens à disposer d’eux-mêmes.
Cet argent qu’elle doit payer à la Libye sera d’ailleurs largement puiser dans les Trésors africains qui seront ainsi mis à contribution forcée alors qu’il aurait suffi largement à désenclaver un pays comme le Tchad avec l’électricité, l’eau potable , les hôpitaux des grandes Ecoles techniques, les Universités (qui n’existent que de nom) conditions minimales d’épanouissement d’un peuple martyrisé ou à régler la crise ivoirienne si sa solution ne dépendait que de l’argent.

Dieu seul sait le moment fixer par la France pour cesser de couillonner les Africains qu’elle continue de traiter comme des incapables sous curatelle dont elle doit toujours gérer les affaires. La deuxième génération des dirigeants Africains actuels dont la majorité est formée dans les écoles militaires française lui donne certes l’occasion mais ce qu’elle ignore c’est que la jeunesse africaine contemporaine est parfaitement au bain de ses manœuvres dilatoires en Afrique. Les migrations massives vers l’Europe des jeunes Africains est un message indirect qui signifie que si les conditions sont réunies dans chaque pays personne n’est prêt à aller se faire injurier Nègre au bec courbé ailleurs.

Il faut rappeler à la France que le concept de francophonie est aujourd’hui une coquille vide parce que les francophones d’Afrique sont conscient de la pauvreté et des limites de ce concept ,d’abrutissement et de négation de l’identité africaine, créé de toute pièce pour engager les Africains dans un Mouvement qui ne leur sert à rien vu le niveau de développement économique , social et la stabilité politique de leurs frères anglophones.
Le génie français est mort la France va naturellement disparaître. L’Afrique est désormais ouverte à l’Asie et aux Amériques pour une coopération entre les peuples basée sur le respect et la considération mutuelle et non sur l’ingratitude et des intérêts égoïstes et personnels des dirigeants français qui ne vivent que de la corruption et qui en ont contaminé l’Afrique . Pour preuve une société française a du négocier en catimini un règlement à l’amiable d’un différend qui l’opposait à une autre firme étrangère pour éviter que la corruption dont elle avait fait usage pour gagner à la dernière minute un marché de fourniture de réseau informatique au Mali ne soit étalée au grand jour. Voici des informations que RFI doit relayer et diffuser à longueur de journée au lieu de s’ériger en politologue du Tchad à travers des pseudo infos orientées dans le sens de la volonté des dirigeants français.

Comme l’a dit l’écrivain Nigérian WOLE SOYINKA « le tigre ne préoccupe pas de sa tigritude mais saute sur sa proie et la dévore » les hommes politiques Tchadiens du moins ceux de toutes oppositions confondues doivent arrêter de crier que la France soutient militairement et politiquement I.Deby ce que le monde entier connaît déjà . Il leur appartient de faire lever le peuple comme un seul homme pour faire bouter Idriss et la France hors du Tchad. C’est l’occasion pour eux de tuer tous les Tchadiens pour que les Français qui n’ont apparemment plus d’espace chez eux viennent habiter au cimetière des Tchadiens. L’Histoire retiendra ce fait dans ses annales pour les générations futures.

Source: Alwihda -



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2 mai 2006 2 02 /05 /mai /2006 23:13
André Kolingba « exfiltré par la France » Bozizé dixit (C.A.P)

 

 

 

Bangui, 2 mai 2006 (C.A.P) Après avoir passé récemment un peu plus dun mois en France aux mois de février et mars derniers, le président fondateur du RDC  était retourné à Bangui le 8 avril dernier sur un vol régulier dAir France où chose très étonnante, il avait tout bêtement pris place en classe économique. Est-il aussi désargenté pour se contenter des sièges inconfortables de la classe éco… !

Après avoir été reçu à la résidence de lambassadeur de France à Bangui la veille de son voyage, le vieux général vient encore de regagner Paris sur le vol régulier dAir France.

Samedi 29 avril, informé in extremis que Kolingba était à laéroport  Bangui Mpoko pour se rendre à nouveau à Paris, Bozizé a piqué une grosse colère pour navoir été tenu au courant du déplacement de Kolingba quau dernier moment et contre lambassadeur de France, allant même jusquà accuser la France  « dexfiltrer » Kolingba.

Bozizé doit être préalablement tenu au courant des aller et  venues des braves citoyens de son pays… On est bel et bien en république bananière…

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2 mai 2006 2 02 /05 /mai /2006 16:59

Loin de la Côte d'Ivoire, la Centrafrique se déchire dans l'indifférence

LIBREVILLE, 16 déc (AFP) - 12h15 - La République Centrafricaine (RCA) traverse comme la Côte d'Ivoire une grave crise politico-militaire avec une rébellion occupant une partie de son territoire. Là s'arrête la comparaison pour ce pays d'Afrique centrale à genoux qui se délite dans l'indifférence générale.

La grande disparité d'énergie militaire et diplomatique déployée par la France pour un retour au calme dans ces deux anciennes colonie traduit une lourde et cruelle différence de poids et d'enjeux.

La Côte d'Ivoire, premier producteur mondial de cacao, demeure la vitrine de l'Afrique de l'Ouest francophone, son poul politico-économique, dans un voisinage marqué par la concurrence d'Etats anglophones comme le Nigeria ou le Ghana.

La Centrafrique, "pays rude et qui a toujours été dur", selon une formule du général De Gaulle, apparaît comme le ventre mou de l'Afrique centrale, elle-même ventre mou du continent.

De coups d'Etats en mutineries, ce pays incorrigible, connu pour les seules frasques de l'Empereur Bokassa 1er et l'affaire des diamants de l'ex-président français Valéry Giscard d'Estaing, a découragé toutes les bonnes volontés. Sa descente aux enfers ne ferait qu'ajouter à l'imbroglio de la République démocratique du Congo et des Grands Lacs.

La comparaison est pourtant tentante à première vue.

Les présidents "démocratiquement élus" des deux pays sont confrontés depuis l'automne à des rébellions qui occupent des pans entiers de leurs territoires et réclament leur départ.

Les pouvoirs "chrétiens" d'Abidjan et de Bangui dénoncent la complicité d'Etats voisins dans ces tentatives de déstabilisation, respectivement le Burkina Faso et le Tchad, dirigés par des musulmans.

Aucun n'a fourni de preuves définitives d'accusations qui flattent à bon compte un sentiment patriotique dissous dans la pauvreté ou l'appât du gain.

Cette rhétorique nationaliste épargne aux présidents ivoirien Laurent Gbagbo et centrafricain Ange-Félix Patassé un diagnostic en profondeur des gangrènes rongeant leurs sociétés et son inévitable examen de conscience.

Aux effets ravageurs de "l'Ivoirité" à Abidjan répondent en écho à Bangui la déliquescence d'un Etat incapable de payer ses fonctionnaires, rongé par la gabegie et le tribalisme, avec une armée au chômage que nul n'est jamais parvenu à rendre républicaine.

Au départ des deux crises, la France a semblé tanguer entre ses relations mitigées avec les deux présidents et la défense de la légitimité des urnes. Récemment, elle a récemment opté pour le soutien aux régimes en place, un choix de raison sinon de coeur, pour éviter la contagion.

Mais quand presque 2.000 soldats français sont à pied d'oeuvre pour sauvegarder les institutions ivoiriennes, Bangui devra se débrouiller avec 350 soldats de pays d'Afrique centrale.

La diplomatie française est en première ligne dans l'affaire ivoirienne: déclarations quotidiennes, changement d'ambassadeur, forte implication dans les médiations, possible sommet de chefs d'Etats à Paris.

Pour la Centrafrique, carte blanche est laissée à un fin connaisseur, le président gabonais Omar Bongo, qui se plaignait lui-même d'une inégalité de traitement entre l'Afrique de l'Ouest et l'Afrique centrale, au lendemain du sommet de la Francophonie de Beyrouth.

De fait, le conflit centrafricain apparaît comme de faible intensité par rapport à son cousin ivoirien.

En Côte d'Ivoire, un mouvement multiforme et structuré, présent au nord et à l'ouest. Des rebelles damant le pion à l'armée régulière, payant cash. De graves exactions, des mobilisations générales faisant craindre le pire...

Les rebelles centrafricains, désargentés, pauvres en munitions, pillent les derniers biens d'un Etat en ruine, s'efforçant d'épargner une population clochardisée. Le secteur moribond du coton s'effondre.

La Centrafrique s'enfonce dans la crise, sans bruit.

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2 mai 2006 2 02 /05 /mai /2006 16:01
La présidentielle tchadienne aura lieu mercredi comme prévu, selon le chef de la commission électora

N`djamena, 30/04 - L`élection présidentielle au Tchad se déroulera comme prévu mercredi, a affirmé samedi le président de la commission électorale indépendante, Ahmad Mahamat Bashir, malgré les appels à un report du scrutin.

Il a précisé que les opérations de vote débuteraient dimanche dans les régions les plus reculées du Tchad, mais auraient lieu comme prévu dans la majeure partie du pays le 3 mai.

L`opposition a demandé un report, affirmant que le scrutin était d`ores et déjà truqué.

La commission électorale "a l`obligation d`organiser l`élection pendant le mois de mai", comme prévu dans la constitution, a expliqué Ahmad Mahamat Bashir aux journalistes, après avoir lu des parties du texte sur le scrutin présidentiel pour appuyer sa position.

Environ 5,8 millions d`électeurs sont appelés aux urnes dans quelque 11.800 bureaux de vote, a-t-il noté. Les Nations unies estiment la population du pays à 9,7 millions.

Ces derniers mois, la coalition de 19 partis d`opposition, la Coordination pour la défense de la constitution, a réclamé à plusieurs reprises un report du scrutin.

Elle estime que le texte peut être modifié afin de permettre un report et de répondre à ses inquiétudes.

Jeudi dernier, la Conférence épiscopale du Tchad a appelé la rébellion à conclure un cessez-le-feu en échange du report de la présidentielle.

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30 avril 2006 7 30 /04 /avril /2006 11:26
RDCongo: à l'approche des élections, les bandes armées sévissent dans l'Est

 

© AFP
Soldat de l'Onu en faction sur la base de Katweguro (RDCongo), le 26 avril 2006
© AFP José cendon
GOMA (AFP) -
dimanche 30 avril 2006 - 11h09 - A l'approche des premières élections pluralistes en République démocratique du Congo (RDC) depuis plus de 40 ans, bandes armées et mouvements rebelles continuent de sévir dans l'Est du pays, en se livrant à des atrocités sur les populations.

Ces groupes armés - congolais et étrangers - interviennent notamment dans la province du nord-Kivu, où ils conservent une capacité de nuisance pouvant perturber le processus électoral. Parmi ces groupes, figure celui du général dissident Laurent Nkunda, qui rend la situation de la province particulièrement volatile.

Issus de l'ancienne rébellion pro-rwandaise du Rassemblement congolais pour la démocratie (RCD) qui fait aujourd'hui partie du gouvernement de Kinshasa, le général et ses hommes ont refusé d'être intégrés au sein de nouvelles unités de l'armée régulière.

Ce général, connu pour ses capacités militaires, a pris brièvement le contrôle de la ville de Bukavu, capitale de la province voisine du sud-Kivu en 2004. Début 2006, ses hommes, en général plus aguerris que les militaires congolais, ont lancé une série d'attaques contre des positions de l'armée régulière dans le nord-Kivu.

"Il prouve à chaque fois sa supériorité sur le plan militaire", affirme Hans Romkema, un analyste spécialisé dans la région.

"Sauf si l'on agit rapidement pour arrêter les dissidents armés, d'autres accrochages seront inévitables", a relevé de son côté l'organisation International Crisis Group (ICG) dans un rapport publié jeudi.

"Les accrochages ont pris un caractère ethnique car les dissidents sont tous des Hutu et des Tutsi congolais. Ceci a exacerbé les tensions au sein de la province où des conflits liés à la terre opposent depuis longtemps ces communautés et les autres groupes ethniques", note ICG.

Basé dans les collines du Masisi, une région au nord-ouest de la capitale provinciale Goma, Laurent Nkunda a été critiqué par la communauté internationale pour de graves violations des droits de l'Homme, commises notamment quand il réprima une mutinerie dans la ville de Kisangani en 2002 et lors de la prise de Bukavu. Il est sous le coup d'un mandat d'arrêt.

"Tout le monde sait où il se trouve, ses hommes circulent librement à Goma, il y a une compagnie de Casques bleus juste à côté de là où il se trouve et personne ne vient le chercher", lance, sous couvert d'anonymat, un de ses sympathisants.

Le chef militaire du nord-Kivu, le général Gabriel Amisi, laisse de son côté entendre que le général dissident sera arrêté après les élections, prévues initalement le 18 juin et qui ont été reportées à une date qui reste à fixer.

"A quoi ça sert de gâcher le processus électoral", s'est-il interrogé cette semaine, à propos d'une éventuelle arrestation du dissident.

Le chef des Casques bleus de la Mission de l'Onu en RDC (Monuc) déployés dans la région, le général de brigade Gudapati Venkata Satyanarayana, affirme pour sa part que, lorsque l'armée congolaise "sera prête à lancer des opérations contre Nkunda", la Monuc l'appuiera.

En attendant, les Casques bleus "surveillent ses activités et les activités de ses hommes", dont le nombre est estimé à "entre 150 et 200", toujours selon le général onusien, qui estime "dominer la zone par sa présence".

Il avoue toutefois la difficulté de distinguer entre les hommes de Nkunda proprement dits et des officiers de certaines unités de l'armée régulière qui lui sont acquis et qui se joignent à lui dès qu'une occasion se présente.

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29 avril 2006 6 29 /04 /avril /2006 10:26

28/04 :Tchad: Entre un régime détesté et des rebelles craints, N’Djamena veut la paix

Entre un régime détesté et des rebelles craints, les habitants de la capitale s’inquiètent de l’avenir et de la dégradation de leurs conditions de vie.

N’Djamena. Envoyée spéciale. « On est là et on attend. Nous, on est des civils, des gens démunis, on veut juste la paix et la stabilité pour pouvoir travailler. » Dans une grande allée sableuse du marché du quartier Repos, à N’Djamena, Amath, le regard vide, la tong trouée par l’usure, attend le client devant une table où sont disposés en tas piles, savon et autres babioles. Comme la plupart des habitants de la capitale tchadienne, il attend dans l’inquiétude et l’impuissance la suite des évènements. Parce que, comme l’explique Charité, une forte dame en robe violette, « le pouvoir a beau avoir fait du tapage pour nous faire croire que ça va mieux, nous, on sait que ça n’est pas vrai. » Après l’offensive éclaire, le 13 avril dernier, d’une colonne de rebelles sur la capitale, personne ne croit définitive la victoire du président Déby. « Ils vont revenir » est sur toutes les lèvres. Seuls les commerces alimentaires fonctionnent encore, chacun cherchant à faire des provisions et à garder un peu d’argent pour pouvoir faire face en cas de reprise des hostilités. « LE 13 AVRIL, C’ÉTAIT LA PEUR, LA PANIQUE » La guerre, personne n’en veut. « Ce n’est pas bon, ça retarde le pays. » « Le 13 avril, on a vu beaucoup de morts. C’était la peur, la panique », se souvient Mamadou, un jeune gars à l’allure branchée qui arbore bob rouge et deux pièces en tissu imprimé. La crise est d’autant plus redoutée qu’elle a déjà un impact économique désastreux, dans un pays où une bonne part de la population vit avec moins d’un dollar par jour. Entre la crainte et la baisse du pouvoir d’achat des fonctionnaires, qui n’ont pas reçu leurs salaires depuis trois mois, tout tourne au ralenti. « Depuis le 13 avril, je n’ai pas vu un client, se désole Hissein, un gaillard costaud en débardeur qui tient une échoppe de chemises et pantalons pour homme au marché Dembé. Même ceux qui ont des dettes ne veulent pas les payer. Ils disent qu’ils ne savent pas de quoi sera fait l’avenir. » Partout la même rengaine : « Il n’y a pas l’argent. » Les rebelles ? « Ils ne vont pas arranger les choses. Ils viennent juste pour leur intérêt », commente Bakar, qui tient boutique en lisant studieusement un « Que saisje ? » Taylor et le taylorisme. « On ne croit pas que les rebelles aient un programme ou une stratégie. Ils se battent juste pour le pouvoir », estime aussi Dénémadji, une fonctionnaire au visage lisse d’une quarantaine d’années. Dans un pays où, depuis toujours, le clan au pouvoir a l’habitude de capter les maigres richesses disponibles, certains s’inquiètent d’un changement de main synonyme de nouvelles prédations. « S’il y a un nouveau président, il va vouloir dépenser tout l’argent pour lui et sa famille. Au moins Déby, comme il est là depuis longtemps, a déjà pris beaucoup d’argent et maintenant il peut penser au développement du pays », explique philosophe un vieil homme en djellaba beige. LA CORRUPTION MONTRÉE DU DOIGT Pour autant, rares sont ceux qui défendent le bilan de l’actuel président. Dans une des ruelles couvertes du grand marché, un immense gaillard longiligne s’énerve : « Déby, ça fait seize ans qu’il est là et il n’y a pas de route, pas d’électricité, pas d’hôpitaux, pas de projets d’agriculture. » La misère ambiante et le coût de la vie qui ne cesse d’augmenter sont des motifs courants de colère contre Idriss Déby. Mais il n’est pas le seul. Il y a aussi la domination incontestée de sa famille. La corruption et l’accaparement des biens sont montrés du doigt. Mais en plus « les proches du président commettent des actes barbares. Ils violent, ils volent et on ne peut pas réagir, parce que ce sont les gens du pouvoir », résume Mohamad, un trentenaire éduqué qui pourtant a posé sur le crâne une belle casquette blanche vantant les mérites du président : « Pour un Tchad fort et prospère ». Injustice, violence, impunité sont sans cesse évoquées. Alors, dans ces conditions, personne ne pense spontanément aux élections qui doivent avoir lieu mercredi prochain. Comme si ce n’était même pas un enjeu ? « Si les gens de l’extérieur revenaient, on pourrait faire une grande table pour discuter tous ensemble. On est tous Tchadiens, alors pourquoi on se ferait la guerre », résume Moussah, footballeur de son métier. Même si certains rappellent qu’« on a déjà eu ce dialogue plein de fois et jamais de changements », l’idée de réunir toutes les parties est régulièrement exprimée, même de manière confuse. Une façon de briser le cercle vicieux des prises de pouvoir par les armes ? Un vieux commerçant résume : « Ce qu’on veut, c’est juste quelqu’un qui va développer le Tchad. Un Tchadien qui ait l’amour de son pays. » Camille Bauer

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