06/05 :Rca: Les Verts français appellent à la libération de Claude Yabanda militant Vert arrêté en Centrafrique |
Communiqué à la presse du 4 mai 2006 |
06/05 :Rca: Les Verts français appellent à la libération de Claude Yabanda militant Vert arrêté en Centrafrique |
Communiqué à la presse du 4 mai 2006 |
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quatre-vingt dix mille milliards CFA) c’est le montant des dommages-intérêts que la France doit verser à la Libye selon une décision de la Cour Supérieure canadienne entérinant une sentence arbitrale d’une firme de juristes anglo-canadiens. Il s’agit d’une affaire de livraison d’avions de guerre conclue entre la France et la Libye avant que celle-ci ne tombe en disgrâce aux yeux de la communauté internationale qui lui avait imposé l’embargo. Lorsque cet embargo fut décidé par les Nations Unies, la France par pure mauvaise foi n’a pas hésité à se gruger de la Libye mais mal lui en fut pris puisque la Libye qui est maintenant au bon parfum de la communauté internationale a tout mis en œuvre pour lui faire remonter les brettelles. |
Source: Alwihda - |
Bangui, 2 mai 2006 (C.A.P) Après avoir passé récemment un peu plus dun mois en France aux mois de février et mars derniers, le président fondateur du RDC était retourné à Bangui le 8 avril dernier sur un vol régulier dAir France où chose très étonnante, il avait tout bêtement pris place en classe économique. Est-il aussi désargenté pour se contenter des sièges inconfortables de la classe éco… !
Après avoir été reçu à la résidence de lambassadeur de France à Bangui la veille de son voyage, le vieux général vient encore de regagner Paris sur le vol régulier dAir France.
Samedi 29 avril, informé in extremis que Kolingba était à laéroport Bangui Mpoko pour se rendre à nouveau à Paris, Bozizé a piqué une grosse colère pour navoir été tenu au courant du déplacement de Kolingba quau dernier moment et contre lambassadeur de France, allant même jusquà accuser la France « dexfiltrer » Kolingba.
Bozizé doit être préalablement tenu au courant des aller et venues des braves citoyens de son pays… On est bel et bien en république bananière…
Loin de la Côte d'Ivoire, la Centrafrique se déchire dans l'indifférence
LIBREVILLE, 16 déc (AFP) - 12h15 - La République Centrafricaine (RCA) traverse comme la Côte d'Ivoire une grave crise politico-militaire avec une rébellion occupant une partie de son territoire. Là s'arrête la comparaison pour ce pays d'Afrique centrale à genoux qui se délite dans l'indifférence générale.
La grande disparité d'énergie militaire et diplomatique déployée par la France pour un retour au calme dans ces deux anciennes colonie traduit une lourde et cruelle différence de poids et d'enjeux.
La Côte d'Ivoire, premier producteur mondial de cacao, demeure la vitrine de l'Afrique de l'Ouest francophone, son poul politico-économique, dans un voisinage marqué par la concurrence d'Etats anglophones comme le Nigeria ou le Ghana.
La Centrafrique, "pays rude et qui a toujours été dur", selon une formule du général De Gaulle, apparaît comme le ventre mou de l'Afrique centrale, elle-même ventre mou du continent.
De coups d'Etats en mutineries, ce pays incorrigible, connu pour les seules frasques de l'Empereur Bokassa 1er et l'affaire des diamants de l'ex-président français Valéry Giscard d'Estaing, a découragé toutes les bonnes volontés. Sa descente aux enfers ne ferait qu'ajouter à l'imbroglio de la République démocratique du Congo et des Grands Lacs.
La comparaison est pourtant tentante à première vue.
Les présidents "démocratiquement élus" des deux pays sont confrontés depuis l'automne à des rébellions qui occupent des pans entiers de leurs territoires et réclament leur départ.
Les pouvoirs "chrétiens" d'Abidjan et de Bangui dénoncent la complicité d'Etats voisins dans ces tentatives de déstabilisation, respectivement le Burkina Faso et le Tchad, dirigés par des musulmans.
Aucun n'a fourni de preuves définitives d'accusations qui flattent à bon compte un sentiment patriotique dissous dans la pauvreté ou l'appât du gain.
Cette rhétorique nationaliste épargne aux présidents ivoirien Laurent Gbagbo et centrafricain Ange-Félix Patassé un diagnostic en profondeur des gangrènes rongeant leurs sociétés et son inévitable examen de conscience.
Aux effets ravageurs de "l'Ivoirité" à Abidjan répondent en écho à Bangui la déliquescence d'un Etat incapable de payer ses fonctionnaires, rongé par la gabegie et le tribalisme, avec une armée au chômage que nul n'est jamais parvenu à rendre républicaine.
Au départ des deux crises, la France a semblé tanguer entre ses relations mitigées avec les deux présidents et la défense de la légitimité des urnes. Récemment, elle a récemment opté pour le soutien aux régimes en place, un choix de raison sinon de coeur, pour éviter la contagion.
Mais quand presque 2.000 soldats français sont à pied d'oeuvre pour sauvegarder les institutions ivoiriennes, Bangui devra se débrouiller avec 350 soldats de pays d'Afrique centrale.
La diplomatie française est en première ligne dans l'affaire ivoirienne: déclarations quotidiennes, changement d'ambassadeur, forte implication dans les médiations, possible sommet de chefs d'Etats à Paris.
Pour la Centrafrique, carte blanche est laissée à un fin connaisseur, le président gabonais Omar Bongo, qui se plaignait lui-même d'une inégalité de traitement entre l'Afrique de l'Ouest et l'Afrique centrale, au lendemain du sommet de la Francophonie de Beyrouth.
De fait, le conflit centrafricain apparaît comme de faible intensité par rapport à son cousin ivoirien.
En Côte d'Ivoire, un mouvement multiforme et structuré, présent au nord et à l'ouest. Des rebelles damant le pion à l'armée régulière, payant cash. De graves exactions, des mobilisations générales faisant craindre le pire...
Les rebelles centrafricains, désargentés, pauvres en munitions, pillent les derniers biens d'un Etat en ruine, s'efforçant d'épargner une population clochardisée. Le secteur moribond du coton s'effondre.
La Centrafrique s'enfonce dans la crise, sans bruit.
N`djamena, 30/04 - L`élection présidentielle au Tchad se déroulera comme prévu mercredi, a affirmé samedi le président de la commission électorale indépendante, Ahmad Mahamat Bashir, malgré les appels à un report du scrutin.
Il a précisé que les opérations de vote débuteraient dimanche dans les régions les plus reculées du Tchad, mais auraient lieu comme prévu dans la majeure partie du pays le 3 mai.
L`opposition a demandé un report, affirmant que le scrutin était d`ores et déjà truqué.
La commission électorale "a l`obligation d`organiser l`élection pendant le mois de mai", comme prévu dans la constitution, a expliqué Ahmad Mahamat Bashir aux journalistes, après avoir lu des parties du texte sur le scrutin présidentiel pour appuyer sa position.
Environ 5,8 millions d`électeurs sont appelés aux urnes dans quelque 11.800 bureaux de vote, a-t-il noté. Les Nations unies estiment la population du pays à 9,7 millions.
Ces derniers mois, la coalition de 19 partis d`opposition, la Coordination pour la défense de la constitution, a réclamé à plusieurs reprises un report du scrutin.
Elle estime que le texte peut être modifié afin de permettre un report et de répondre à ses inquiétudes.
Jeudi dernier, la Conférence épiscopale du Tchad a appelé la rébellion à conclure un cessez-le-feu en échange du report de la présidentielle.
Soldat de l'Onu en faction sur la base de Katweguro (RDCongo), le 26 avril 2006 © AFP José cendon |
Ces groupes armés - congolais et étrangers - interviennent notamment dans la province du nord-Kivu, où ils conservent une capacité de nuisance pouvant perturber le processus électoral. Parmi ces groupes, figure celui du général dissident Laurent Nkunda, qui rend la situation de la province particulièrement volatile.
Issus de l'ancienne rébellion pro-rwandaise du Rassemblement congolais pour la démocratie (RCD) qui fait aujourd'hui partie du gouvernement de Kinshasa, le général et ses hommes ont refusé d'être intégrés au sein de nouvelles unités de l'armée régulière.
Ce général, connu pour ses capacités militaires, a pris brièvement le contrôle de la ville de Bukavu, capitale de la province voisine du sud-Kivu en 2004. Début 2006, ses hommes, en général plus aguerris que les militaires congolais, ont lancé une série d'attaques contre des positions de l'armée régulière dans le nord-Kivu.
"Il prouve à chaque fois sa supériorité sur le plan militaire", affirme Hans Romkema, un analyste spécialisé dans la région.
"Sauf si l'on agit rapidement pour arrêter les dissidents armés, d'autres accrochages seront inévitables", a relevé de son côté l'organisation International Crisis Group (ICG) dans un rapport publié jeudi.
"Les accrochages ont pris un caractère ethnique car les dissidents sont tous des Hutu et des Tutsi congolais. Ceci a exacerbé les tensions au sein de la province où des conflits liés à la terre opposent depuis longtemps ces communautés et les autres groupes ethniques", note ICG.
Basé dans les collines du Masisi, une région au nord-ouest de la capitale provinciale Goma, Laurent Nkunda a été critiqué par la communauté internationale pour de graves violations des droits de l'Homme, commises notamment quand il réprima une mutinerie dans la ville de Kisangani en 2002 et lors de la prise de Bukavu. Il est sous le coup d'un mandat d'arrêt.
"Tout le monde sait où il se trouve, ses hommes circulent librement à Goma, il y a une compagnie de Casques bleus juste à côté de là où il se trouve et personne ne vient le chercher", lance, sous couvert d'anonymat, un de ses sympathisants.
Le chef militaire du nord-Kivu, le général Gabriel Amisi, laisse de son côté entendre que le général dissident sera arrêté après les élections, prévues initalement le 18 juin et qui ont été reportées à une date qui reste à fixer.
"A quoi ça sert de gâcher le processus électoral", s'est-il interrogé cette semaine, à propos d'une éventuelle arrestation du dissident.
Le chef des Casques bleus de la Mission de l'Onu en RDC (Monuc) déployés dans la région, le général de brigade Gudapati Venkata Satyanarayana, affirme pour sa part que, lorsque l'armée congolaise "sera prête à lancer des opérations contre Nkunda", la Monuc l'appuiera.
En attendant, les Casques bleus "surveillent ses activités et les activités de ses hommes", dont le nombre est estimé à "entre 150 et 200", toujours selon le général onusien, qui estime "dominer la zone par sa présence".
Il avoue toutefois la difficulté de distinguer entre les hommes de Nkunda proprement dits et des officiers de certaines unités de l'armée régulière qui lui sont acquis et qui se joignent à lui dès qu'une occasion se présente.
28/04 :Tchad: Entre un régime détesté et des rebelles craints, N’Djamena veut la paix |
Entre un régime détesté et des rebelles craints, les habitants de la capitale s’inquiètent de l’avenir et de la dégradation de leurs conditions de vie. |