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7 mai 2006 7 07 /05 /mai /2006 12:58

Congo-Brazzaville: Le Congo choisi pour un mois à la présidence du conseil de sécurité des Nations Unies


   

Brazzaville

Le Congo assurera en sa qualité de membre non permanent du Conseil de sécurité des Nations Unies, la présidence dudit conseil pour une durée d'un mois, a annoncé jeudi dans un communiqué daté du 1er mai, le ministère congolais des affaires étrangères et de la francophonie.

Le communiqué précise que le Congo assurera, en sa qualité de membre non permanent, la présidence de cette instance durant tout le mois de mai.

Durant la présidence congolaise, indique le communiqué, le ministre congolais des affaires étrangères, M. Rodolphe Adada se rendra à New York pour informer les membres du conseil des diverses activités que mène au plan africain, le président congolais en sa qualité de président de l'Union Africaine.

Au plan international, la question nucléaire en Iran, la crise irakienne, le processus de paix au Moyen Orient, la situation en Haïti et d'autres dossiers liés à la paix et la sécurité internationale pourront aussi être évoqués, indique le communiqué.

Le communiqué conclu par ailleurs que dans la résolution des conflits et des crises qui entravent la paix et la sécurité, le Congo reste favorable au dialogue, la concertation, le compromis et l'équité dans le respect des dispositions de la chartes des Nations Unies.


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7 mai 2006 7 07 /05 /mai /2006 12:42

Congo-Kinshasa: L'Eglise catholique dit non à l'imposture

Modeste Mbonigaba, Secrétaire Général Du Calcc Et Marie-Thérèse Mulanga, Vice-Présidente
Kinshasa

Du 16 avril au 1er mai 2006, c'est-à-dire en l'espace de seulement quinze jours, la haute hiérarchie de l'Eglise Catholique du Congo a effectué trois sorties médiatiques.

Dans l'ordre chronologique, il y a d'abord eu le message pascal de Son Excellence Mgr Tharcisse Tshibangu, Evêque de Mbuji-Mayi et Vice-Président de la Conférence Episcopale Nationale du Congo qu'il a conclu par " la nécessité actuellement ressentie et reconnue de tous les côtés, de tout faire pour rassembler et orienter ensemble, dans la même direction, tous les atouts favorables et toutes les chances de parfait déroulement et de pleine et totale réussite des prochaines échéances électorales ".

Clôturant le séminaire de la section congolaise de l'association des journalistes et communicateurs catholiques, le dimanche 23 avril 2006, Son Eminence le Cardinal Frédéric Etsou, Archevêque de Kinshasa a, dans son homélie, déclaré ceci : " Si j'insiste beaucoup sur la nécessité d'informer et de former le peuple par les moyens de communication sociale, c'est parce que vous participez à la culture de l'esprit. Soyez des communicateurs de la vérité, pas de mensonge. Essayez de communiquer toujours ce qui est vrai. Il ne faut pas faire comme la radio Mille Collines au Rwanda. Faites attention car maintenant c'est la campagne électorale. Ne vous laissez pas acheter. Sachez que même si on remplit cette église de l'argent pour vous, un jour, on finira par vous mettre dans un petit cercueil et vous laisserez cet argent. Que vos informations aident les Congolais à se mettre ensemble. Vous avez laissé ce pays entre les mains des étrangers qui sont en train de le diviser ".

Comme pour enfoncer le clou, Son Excellence Mgr Laurent Monsengwo, Archevêque de Kisangani et Président de la Conférence Episcopale Nationale du Congo a, dans une déclaration " historique " en neuf points, attiré , une fois encore, l'attention des uns et des autres sur la nécessité d'organiser une " campagne électorale dans la vérité".

L'heure est donc grave. C'est " l'Heure de la Vérité " pour chaque conscience.

Ce besoin de vérité exprimé à l'unisson par la hiérarchie de l'Eglise Catholique est en fait l'expression d'une grande inquiétude : celle de voir cette nième transition échouer. Celle de voir cette transition passer à côté de son objectif central, à savoir : secréter " des dirigeants nouveaux pour un Congo nouveau ". Pour l'Eglise Catholique en effet, " La IIIème République ne réussira véritablement que si le peuple arrive à élire des hommes nouveaux, avec un sens élevé de l'amour de ce Pays, soucieux du bien commun, rompus à la bonne gouvernance, ayant une probité morale et une bonne capacité intellectuelle doublée d'une expérience bien éprouvée, bref, des hommes capables d'affronter les grands défis du monde moderne marqué par la mondialisation et la complexité des problèmes. Notre cher Pays est riche, non seulement en potentialités naturelles, mais aussi et surtout en ressources humaines. Le peuple a besoin des hommes qui veulent le développement intégral de ce Pays, des artisans de paix, de justice et d'unité nationale. Le Congo sera sauvé à ce prix. Avec une nouvelle mentalité et une grande volonté politique, notre pays peut entrer rapidement dans le concert des grandes nations du monde ".

L'inquiétude des Evêques est d'autant plus fondée que, malgré leurs appels répétés invitant la Communauté Internationale à s'abstenir d'imposer une issue aux élections en soutenant plutôt le peuple dans son choix libre de nouveaux dirigeants, cette dernière semble être prête à " se contenter d'organiser des élections n'importe lesquelles, pourvu qu'il y ait un semblant de légitimité ", quitte à avaliser des fraudes dans le déroulement de celles-ci ! Mieux, elle semble avoir déjà choisi ses " clients " à différents niveaux, clients qu'on reconnaît du reste facilement à travers les diverses prises de position en rapport avec la question aujourd'hui à l'ordre du jour, à savoir : comment gérer l'après 30 juin 2006 ?

C'est pour conjurer le sinistre scénario d'un choc frontal entre ceux qui veulent que les prochaines élections déjà soient fondatrices d'un Nouvel Ordre Politique au Congo et les partisans d'un " vote alibi " (juste bon pour la consommation extérieure), que les Evêques proposent l'ouverture d'un dialogue. Un dialogue non pas pour parler des hommes et des événements mais pour parler du Congo que nous voulons léguer à nos enfants après 46 ans de gâchis de moins en moins accepté par les nouvelles générations. Il faut absolument dialoguer parce que " de bons observateurs et analystes, congolais et étrangers sont en ce moment conscients des risques de situation de troubles sérieux et graves qui pourraient entourer ou suivre la tenue des élections dans un délai trop rapide et précipité, sans avoir pris suffisamment des précautions préalables adéquates ".

Or, dans la mesure où il est désormais acquis " qu'il sera impossible d'organiser les élections avant le 30 juin 2006, ainsi que cela a été prévu par l'Accord Global et Inclusif et par la Constitution de la transition, il va de soi que tout réaménagement du calendrier électoral ne peut se faire unilatéralement. Il doit être le fruit d'un consensus entre les forces vives de la Nation ".

Désormais, la balle est dans notre camp, nous les Laïcs catholiques et tous les hommes de bonne volonté, dont la mission est d'être " sel de la terre et lumière du monde ". En effet, à travers ses trois plus hauts représentants, notre Eglise nous montre clairement le chemin à suivre. A l'issue de ce dialogue, un Comité National de suivi du processus électoral doit être mis en place pour assurer le monitoring du processus et pour jouer le rôle de médiation entre les Institutions chargées de la question électorale et la population. C'est le prix à payer pour rendre à nouveau crédible l'ensemble du processus électoral en cours.

Face à un pouvoir judiciaire sur lequel pèse une lourde hypothèque d'impartialité, une Commission Electorale dont l'indépendance devient de plus en plus un mot vide de sens, une armée républicaine de plus en plus introuvable.il ne reste qu'une seule issue : demander au peuple de se réapproprier à sa manière tout le processus en cours afin de prendre réellement possession du Pays que Dieu lui a donné. Au CALCC, nous sommes prêts à nous assumer.

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7 mai 2006 7 07 /05 /mai /2006 12:15

L'Union pour la démocratie et le progrès social (Udps) propose une médiation de l'Union africaine pour la tenue, avant le 30 juin 2006, des «concertations politiques» en vue d'un consensus de la classe politique congolaise autour d'une nouvelle prolongation de la transition liée à l'organisation des élections, selon le calendrier aménagé de la Cei, à partir du 30 juillet prochain.

«Nous proposons, avant le 30 juin prochain, des concertations politiques sous la médiation du président de l'Union africaine», a déclaré mercredi soir à Kinshasa le président du Comité national (parlement) de l'Udps, Valentin Mubake, sur une chaîne de télévision privée.

RDC, «JOKER» DE L'AFRIQUE

«M. Denis Sassou Nguesso, président de l'Union africaine et de la Communauté économique des Etats de l'Afrique centrale, qui a déjà offert ses bons offices dans la résolution de la crise politique en Rdc, est la personnalité la mieux indiquée pour aider les acteurs politiques à se mettre autour d'une même table pour débattre de l'après-30 juin», s'est-il justifié.

La proximité des capitales de deux pays et les liens de consanguinité de leurs peuples respectifs, qui partagent les mêmes joies et peines, constituent un autre motif de l'intérêt du chef de l'Etat du Congo-Brazzaville sur tout ce qui se passe en Rdc.

Dès lors, le choix que l'Udps porte sur l'Union africaine n'est pas un fait du hasard, son secrétaire général ayant déjà sollicité une «solution africaine» à la crise politique congolaise. «Nous souhaitons voir M. Konaré amener tous les principaux acteurs politiques congolais à se concerter rapidement en vue des élections apaisées», a affirmé Rémy Massamba le 17 avril dernier, à l'arrivée dans la capitale, de M. Alpha Oumar Konaré.

En effet, l'organisation panafricaine a toujours considéré la Rdc comme un «bon Joker» pour le continent, comme l'a de nouveau souligné le président de la Commission africaine. «Ce grand pays est l'un des Jokers pour l'Afrique. Et nous n'avons pas d'autre avenir que de jouer nos bons Jokers pour que l'Afrique soit», a déclaré Alpha Oumar Konaré le 19 avril dernier, à l'issue d'un séjour de 48 heures lui ayant permis de s'entretenir avec les autorités publiques et le président national de l'Udps, Etienne Tshisekedi.

La Communauté économique des Etats de l'Afrique centrale (Ceeac) est également impliquée dans le processus électoral en Rdc, à en croire son secrétaire général au sortir d'un entretien avec le président de la Commission électorale indépendante (Cei). «Nous l'avons fait pour la Centrafrique, pour le Burundi et le Gabon. Le président en exercice, Sassou Nguesso, est venu ici à plusieurs reprises. C'était pour manifester cette implication», a expliqué Joachim Tiker-Tiker.

Une délégation d'observateurs de la Ceeac, conduite par l'ancien président burundais Pierre Buyoya, assistera aux prochaines élections, conformément à deux déclarations des chefs d'Etat réunis au sommet de Brazzaville en juin 2005, a-t-il indiqué.

TIRER LES LEÇONS DU PASSE

A l'analyse de la proposition de l'Udps, souhaitant une médiation africaine, des observateurs croient le moment venu, pour les acteurs politiques congolais, de prendre conscience de leur réelle capacité à «se concerter entre Congolais et à leur propre initiative».

S'il est concevable qu'il fasse appel à un arbitrage extérieur en cas de blocage intérieur avéré, il est tout aussi indécent que le politique congolais ne soit «pas maître de son destin»! Et pourtant, comme le rappelle une prise de position du Mpr-Fait privé, les exemples ne manquent pas en matière de «concertations politiques à l'initiative des Congolais».

Sous la première République, les acteurs politiques ont eu des concertations politiques «réussies» à l'Université de Lovanium (Unikin), à Tananarive (Madagascar) et à Luluabourg (Kananga) en toute responsabilité. En 1991-1992, la Conférence nationale s'est tenue «en toute souveraineté» à Kinshasa à l'initiative du président Mobutu Sese Seko, sous la direction successive du patriarche Kalonji Mutambayi et de Mgr Laurent Monsengwo. Et c'est aussi un Congolais, le président Laurent-Désiré Kabila qui a enclenché, dès fin 1998, le processus des négociations politiques intercongolaises qui ont mis un terme à la guerre en Rdc.

C'est dire qu'avec un brin de bonne volonté, les acteurs politiques peuvent surmonter leurs divergences idéologiques, en plaçant l'intérêt supérieur de la nation au-dessus des préoccupations personnelles et égoïstes.


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6 mai 2006 6 06 /05 /mai /2006 20:07

06/05 :Rca: Les Verts français appellent à la libération de Claude Yabanda militant Vert arrêté en Centrafrique

Communiqué à la presse du 4 mai 2006
Les Verts ont appris avec stupéfaction et indignation l’arrestation le 29 avril à Bangui de Mr Claude Yabanda, militant Vert de longue date, sur la base d’une dénonciation calomnieuse d’«atteinte à la sûreté intérieure de l’Etat » .

Les Verts connaissent suffisamment Claude Yabanda, militant actif des Verts depuis de nombreuses années, démocrate et non-violent convaincu, pour savoir que ces accusations ne peuvent être que mensongères.

Les Verts rappellent que Claude Yabanda était retourné par idéalisme au Centrafrique pour contribuer au redressement d’un des pays les plus pauvres et les plus instables d’Afrique en tant que chef de cabinet d’Abel Goumba, ex-premier ministre et vice-président de la République, leader du FPP, le parti centrafricain auquel Claude appartient également de longue date.

Les Verts ne peuvent ignorer que Claude Yabanda avait dénoncé comme truqués les résultats des élections présidentielle et législatives de mai 2005 qui ont donné la victoire au général François Bozizé, parvenu au pouvoir par un putsch le 15 mars 2003 en renversant l’ex-président Ange-Félix Patassé.

Les Verts ne peuvent ignorer que la probité, la droiture de Claude Yabanda, qui n’a de cesse que de défendre la cause de la démocratie dans un pays qui ne l’a jamais connue, peuvent lui valoir inimitiés et rancoeurs dans la classe politique, ce qui pourrait expliquer l’absurde et grave accusation dont il est l’objet, visant à éliminer un opposant politique. Celle-ci intervient dans un contexte trouble, ou des rebellions au Nord du pays et le pouvoir vacillant du président tchadien Idriss Déby, principal allié de François Bozizé, fragilisent ce dernier.

Les Verts s’inquiètent que le procureur de la République Firmin Feindiro, un proche du président Bozizé, ait déclaré sur RFI que Claude Yabanda a été arrêté pour atteinte à la sûreté de l’Etat, alors que le dossier est vide, hors une dénonciation calomnieuse sur laquelle doit prévaloir la présomption d’innocence.

En conséquence, les Verts appellent les autorités centrafricaines à libérer immédiatement Claude Yabanda, victime d’une dénonciation calomnieuse résultant très probablement d’une machination politique, et appellent à une vaste mobilisation en faveur de sa libération.
Pour les Verts
Yann Wehrling, Secrétaire national
Noël Mamère, député

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6 mai 2006 6 06 /05 /mai /2006 19:53

06/05 :RCA: "Feindiro, je te fais ces petits rappels pour que tu saches" (Le Gle Abdoulaye Miskine)

Depuis le 15 mars 2003,BOZIZE s'empara le pouvoir de l'état par les armes avec le soutien inconditionnel de IDRISS DEBY,manipulateur international et bourreau du peuple tchadien.Trois ans s'étaient écoulés et c'est en mai 2006,que FEINDIRO, le procureur du village BENZAMBE de BOZIZE annonce sur les antennes de la radio nationale que moi, KOUNTAN-MADJI MARTIN alias ABDOULAYE MISKINE suis recherché par le parquet de Bangui.en citant pêle mêle les faits qui sont reprochés à bozizé:
ATTEINTE à la sureté intérieure de l'état,COMPLOT,REBELLION ARMEE,ASSOCIATION des MALFAITEURS,ASSASSINATS,MEURTRES.....
En ce qui me concerne,j'aime bien poser quelques questions les plus simplistes à monsieur FEINDIRO; FEINDIRO Où es tu quand ton parent BOZIZE a pris les armes en 2001 ? ?Où es tu le 25 octobre 2002? Où es tu le 15 mars 2003 ?

FEINDIRO; KOUNTAN MADJI MARTIN,ne fuis pas la justice de son pays.Je te demande de lire le droit et rien que le droit et ne lis pas le droit pour le droit.Ce que tu me reproches, reproches à ton parent BOZIZE. Tu dois avant toute chose le poursuivre en justice..Sais tu que BOzizé est la cause de beaucoup des malheurs dans les familles centrafricaines depuis BOKASSA à ce jour? L'histoire le rattrapera un de ces quatre matins.Pour te rafraîchir la mémoire,je prends que deux exemples;

Son fameux coup d'état radiophonique de mars 1982 avait amené KOLINGBA à pratiquer la politique de la terre brùlée dans le nord.
L'assassinat du lieutenant GBODO à kembé et tu es sans ignorer que juger SERVICE , c'est juger ton parent BOZIZE.....
Aujourd' hui, tu es le tout puissant procureur de la république,tu ne lis pas le droit,tu ne respectes pas
ta hiérarchie car ton parent est président mais demain,tu seras seul devant la barre et jugé par tes pairs. N'est ce pas ton oncle qui a comploté avec DEBY pour renverser un régime démocratique. Il s'est associé avec les zaghawa de DEBY pour tuer, piller, detruire,violer,et jusqu'à ce jour il ne se passe pas un seul jour que les centrafricains soient brimer,tuer,violer au vu et au su de tout le monde. A BANGUI DOGO,GBANGOUMA,GODONGAI et consorts circulent librement sans être inquiétés malgré les exactions qu'ils commettent en longueur de journée.Le sinistre NGAIKOSSET tue dans l'ouham-pendé et l'ouham les vaillants filsdu pays sans aucun forme de procès.

Aujourd'hui toi et bozizé; vous portez des jugements iniques sur n'importe qui mais sachez que le triomphe des méchants est toujours court. N'ayez pas la mémoire courte.
KOUNTA-MADJI MARTIN alias ABDOULAYE MISKINE vous demande de ne pas s'agiter, l'heure va bientôt sonner et nous serons tous devant la justice de notre pays. je ne suis pas un apatride,la RCA n'appartient pas à BOZIZE et à son clan de zambé La RCA est le pays de ZO KOE ZO et aujourd'hui vous avez transformé ce pays en un seul protectoat BENZAMBE. Le tribalisme a atteint son sommet or sous le régime du MLPC décrié par le clan BENZAMBE. tu étais le jeune nommé par PATASSE comme procureur de la république et ton frère OUABI tous deux parents de Bozizé. QU'est ce que vous reprochez au régime du MLPC.?

Que vous sachiez que les intimidations ne passeront pas, la dictature tend déjà à sa fin. Feindiro, je te fais ces petits rappels pour que tu saches dès à présent que bozizé n'est pas épargné et ne sera jamais épargné.

le Général KOUNTAN- MADJI MARTIN alias ABDOULAYE MISKINE

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6 mai 2006 6 06 /05 /mai /2006 19:44
Communiqué de presse du MDREC de Joseph BENDOUNGA au sujet des relations RCA-TCHAD-SOUDAN
(Centrafrique-Presse 05/05/2006)


Démocrates Sympathisants et Militants du M.D.R.E.C !
Filles et fils de Centrafrique !

Depuis un certain temps, le Général François BOZIZE et son Ministre d'Etat Jean-Paul NGOUPANDE rivalisent de prouesse en publiant des communiqués laconiques de soutient au parrain du coup d'Etat du 15 mars 2003, Idriss DEBY, le démocratiquement élu ou pour incriminer le Soudan qui soutiendrait les rebelles ou une hypothétique agression du Tchad par le Soudan.


A cela s'ajoutent les multiples interviews de Sieur Jean-Paul NGOUPANDE, Ministre d'Etat pour accuser d'une manière voilée le Soudan des maux qui minent le régime DEBY.


Le 26 avril 2006, le Président-général François BOZIZE doublé de ses qualités de ministre de la défense publiait un communiqué faisant état de la violation de l'espace aérien centrafricain par un aéronef non identifié, qui aurait déposé sur l'aérodrome de TIRINGOULOU : 50 hommes armés qui se seraient volatilisés dans la nature. Le champion du 15 mars 2003 demande à l'armée de la CEMAC d'intensifier ses patrouilles dans le Nord pour sécuriser son pouvoir.


Le Général BOZIZE a demandé aussi en ces termes : « à la France qui dispose dans la région de puissants moyens d'observation, de l'assister dans la surveillance de ses frontières », le soutient français.


Dernièrement, le Général François BOZIZE vient d'interdire à l'avion du HCR, le survol de la RCA. Selon notre généralissime, cet aéronef serait l'avion non identifié qui avait atterrit le 25 avril 2006 à TIRINGOULOU pour déposer 50 mercenaires puissamment armés.


Filles et fils de Centrafrique, l'heure est grave. Notre pays la RCA, conformément à ses habitudes, et aux accords signés entretient des relations de bon voisinage avec tous les pays limitrophes. La RCA doit observer une neutralité face aux deux belligérants et si possible, offrir ses bons offices pour ramener la paix entre les deux parties.


Malheureusement, force est de constater que le Général BOZIZE a choisit son camp : le soutient indéfectible au régime DEBY, l'un des belligérants en multipliant les dénonciations, les attaques et les menaces contre EL BECHIR et le Soudan. Les ex rebelles DEBY et BOZIZE ont la mémoire courte. Ils font croire qu'ils sont des saints, alors qu'ils étaient des démons pour le Tchad et la RCA.


En agissant ainsi, le Général François BOZIZE met la République Centrafricaine en position de belligérant vis à vis du Soudan qui au lendemain du 15 mars 2003 apporta un soutient substantiel à notre pays. La RCA doit également ménager le Soudan qui lui achète sa production caféière etc.


Incapable de sécuriser la RCA depuis plus de trois ans, le Général François BOZIZE se donne le luxe d'ajouter à son incompétence et aux maux centrafricains une guerre avec le Soudan. En a-t-il les moyens ou bien joue-t-il à la grenouille? La France notre premier partenaire doit ramener BOZIZE à la raison.


Le M.D.R.E.C CONDAMNE AVEC FORCE ET LA PLUS GRANDE FERMETE, L'IMMIXION DE LA RCA DANS LA CRISE TCHADO-TCHADIENNE ET TCHADO-SOUDANAISE.


Le M.D.R.E.C DEMANDE AU GENERAL FRANCOIS BOZIZE ET A SON MINISTRE D'ETAT J.P NGOUPENDE DE CESSER DE S'AGITER COMME DES MARIONNETTES POUR PLAIRE A IDRISS DEBY LEUR PARRAIN.


LES INTERÊTS ET LA SECURITE DE LA RCA PASSENT PAR LE RESPECT DES CHARTES DE NON-INGERANCE ET DE NON-AGRESSION SIGNEES AVEC LES PAYS LIMITROPHES.

Fait à Bangui, le 01 mai 2006
Le Président du M.D.R.E.C

Démocrate Joseph BENDOUNGA





© Copyright Centrafrique-Presse

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6 mai 2006 6 06 /05 /mai /2006 19:38
Immunité pour la CPI en RCA
(Agence Centrafrique Presse 05/05/2006)


Bangui, 5 mai (ACAP) Les députés centrafricains ont voté par acclamation, jeudi 4 mai 2006, le projet de loi autorisant la ratification du protocole additionnel accordant des privilèges et immunités aux membres de la Cour Pénale Internationale (CPI).

Il s’agit des mesures d’accompagnement du statut de Rome instituant la CPI et ratifié par la République Centrafricaine en juillet 2001.

Les nouvelles dispositions permettront aux membres de la CPI de bénéficier des traitements réservés aux diplomates par la Convention de Vienne du 18 avril 1961 lorsque ceux-ci devront statuer sur un dossier dans un Etat particulier.

Le ministre de la Justice, Paul Otto qui défendait le projet de loi devant les élus de la nation s’est félicité du consensus issu du débat.

La ratification du protocole additionnel accordant des privilèges et immunités aux membres de la CPI permettra au gouvernement centrafricain de poursuivre son offensive judiciaire contre le président déchu Ange Félix Patassé, Paul Baril, Jean-Pierre Bemba et Abdoulaye Miskine devant la Cour pénale Internationale.

Cet instrument juridique additif est le dernier maillon qui manquait à la chaîne pour mener des enquêtes sur le territoire centrafricain.

Les mêmes privilèges et immunités s’étendent aux témoins et aux personnes mises en cause dans les dossiers concernés.

La Cour de cassation de la République Centrafricaine a rendu, le 11 mars 2006, un arrêt reconnaissant à la Cour Pénale Internationale la compétence de juger les crimes imputés à Ange Félix Patassé Paul Baril, Jean-Pierre Bemba et Abdoulaye Miskine, rappelle-t-on.




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C.D.G./ACAP
05 mai 2006

 

© Copyright Agence Centrafrique Presse

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6 mai 2006 6 06 /05 /mai /2006 19:02

Bangui, 6 mai (GABONEWS)

 - Cinq personnes dont une femme enceinte de 4 mois ont trouvé la mort dans les premières heures de la matinée, samedi, quand la pirogue qui les transportait a chaviré dans les eaux de la rivière "Ouham" à Bossangoa, 382 Km au nord de Bangui, a annoncé la radio rurale centrafricaine;12 personnes se trouvaient dans l'embarcation qui aurait chaviré suite à l'attaque d'un hippopotame à temoigner un rescapé.
Les rescapés ont été secourus par des habitants d'un village proche du drame.
Cet accident intervient quelques jours seulement après le début de la saison de pluies considérée comme la plus dangereuse sur le plan navigation entre Juin et septembre 2005 périodes de fortes pluies 12 accidents de pirogues se sont produits en RCA faisant un total de 264 morts selon le Ministère des transports.

Gabonews

La lutte contre les "hippopos"Voilà ce à quoi Charles Massi va bientôt déclarer la guerre. le[/g]

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6 mai 2006 6 06 /05 /mai /2006 13:29

GOUVERNER LA CENTRAFRIQUE EST-IL RAISONNABLE PAR BOZIZE ET SON REGIME? Par Joseph Nestor Ouamba Patas

 

 

 

 

 Des arrestations des citoyens au moult déplacement de Bozizé à l'extérieur pour batifoler avec des régimes démocratiques épris de liberté et de paix, une seule remarque est à souligner la Centrafrique n'est pas un Etat démocratique. Elle est une dictature. Une dictature qui n'a cure de la liberté individuelle. Elle muselle l'opposition et le peuple. Elle ne donne que l'image de la  violence, de refus d'ouverture de dialogue. Elle est force. Et la force, c'est elle. Et la Centrafrique est transie. Pour combien de temps personne ne le sait. Une chose est vraie le régime Bozizé constitue un risque potentiel de danger pour la concorde en Centrafrique. La paix n'est pas en ce régime. Ni la reprise économique. C'est un régime trop tourmenté par la  haine au point que l'Etat en est devenu victime.  

Les pensées s'expriment. Les idées se confirment et ne se démentent plus. Les événements politique et social couvrent la Centrafrique des ténèbres si ce n'est pour dire mieux l'intégrer dans l'enfer de ceux-là mêmes qui ont choisi ce crucifix. Ils sont volubiles, disons trop loquaces par moments pour dire posséder un projet économique viable pour la Centrafrique, l'ouvrir aux fonds étrangers d'investissement, asseoir le respect des Droits de l'Homme pour garantir les libertés individuelles, et donner au peuple le désir de vouloir vivre en démocratie. Ils excellent. Ils manipulent. Ils mentent. Le peuple s'en est rendu compte il y a for longtemps de caractère creux de leur projet. C'est vrai, des aides par- ici, par-là toujours dérisoires, qu'ils ont reçues depuis, sont négligeables pour amorcer l'envol économique de la Centrafrique. Ils effectuent des visites officielles ou privées à l'étranger, - dit-on pour négocier, établir des relations commerciales et économiques- , pas de résultats effectifs. Le peuple se demande qu'est-ce qu'ils disent à leurs homologues? Parlent-ils au moins pendant les pourparlers? Disent-ils vraiment ce qui est la préoccupation primordiale du peuple? Tout porte à croire qu'ils parlent, mais maladroitement. Parce qu'ils ne maîtrisent guère le sens de la "raison de l'Etat". Et leurs partenaires s'en rendent compte.

Ainsi ces ratés de pourparlers condamnent le peuple centrafricain à demeurer dans la  fracture sociale. Il y a mieux à constater: les promesses oiseuses tenues pendant leur prise de Pouvoir de l'Etat sont loin de se réaliser. La Centrafrique est acculée par une révolution de l'intérieur qui exige un changement. Lequel a pour fond le départ de Bozizé du Pouvoir de l'Etat. De Bozizé, la Centrafrique gémit sous cette ambivalence qui est le mensonge doublé de la dictature. Et comme celui qui l'a porté au Pouvoir de l'Etat, en l'occurrence Idriss Dédy Itno est en mauvaise passe, lui Bozizé ne peut que dire, seule la démocratie stabilise l'Etat. Seule la liberté de choisir fait régner la sécurité. Seul le respect des Droits de l'Homme fournit un gage de la paix et de la confiance entre les citoyens.

Enfin, seule la démocratie conduit au développement des opportunités économiques surtout que la globalisation a pris le dessus sur le bipolarisme immédiat qui a suivi la fin de la seconde guerre mondiale. Ces valeurs sont fondamentales pour l'équilibre de la société centrafricaine. Mais, n'étant pas observées par Bozizé et son régime, la Centrafrique chavire en attendant son heure de couler. A dire vrai le régime Bozizé ne peut pas échapper à la mutation intérieure qui  fait siège en Centrafrique et au Tchad voisin. Le but de cette mouvance revendicatrice dans ces deux pays n'est pas autre que le sentiment de se savoir citoyen de son Etat. Un Etat  respectueux des valeurs des institutions républicaines: un Etat de Droit, dans lequel les coups d'Etat sont anticonstitutionnels, les fraudes aux consultations nationales sont à éradiquer, les mensonges à éliminer, les détournements de deniers publics sanctionnés par la justice, les fonds spéciaux, eux doivent faire l'objet d'une gestion stricte; ainsi le citoyen s'impose la bonne gouvernance comme philosophie de la gestion de l'Etat. La Centrafrique actuelle présente une kyrielle de handicap. D'abord, le régime Bozizé est source de la crise économique, politique, sociale ouverte de la Centrafrique. Un régime fondé sur un coup d'Etat organisé et soutenu par les Etats membres de la Communauté Economique et Monétaire de l'Afrique Centrale. Un coup d'Etat qui a ébranlé les racines de la démocratie. Un coup d'Etat qui a englouti la Centrafrique dans la dictature, la commission des crimes de génocide, des assassinats, des meurtres, des arrestations arbitraires  l'oppression et la terreur.

La conséquence de cette situation; la rébellion se répand sur toute la Centrafrique, la société civile vomit le régime Bozizé soutenu par l'Elysée, l'insécurité plus que chronique évince les capacités du régime à y faire face, une économie moribonde en dépit des découvertes de gisements d'Or, des exploitations de diamants et du bois. La Centrafrique évolue irrémédiablement vers une dérive ethnique. Laquelle a été choisie par Bozizé et son régime. C'est dire qu'avec ce régime la Centrafrique ne peut en aucun cas sortir de ce tunnel de la mort qui est la guerre civile. L'urgence de l'heure c'est que le régime Bozizé doit, soit dialoguer avec les rebelles  soit démissionner. La logique de la bonne gouvernance et les vertus de la démocratie représentent des principes pouvant apporter la clarté dans l'agencement  de l'organisation  du paysage démocratique centrafricain.

Du refus d'amorcer tout dialogue avec l'opposition et la rébellion conduirait la Centrafrique vers un avenir incertain, un présent incommode trop agité par les bavures d'un régime en mal de légitimité ayant seuls éléments de secours la violence, l'oppression et l'appui de la France. Ainsi la lecture dépouillée et parlante de la Centrafrique montre que  Bozizé et son régime n'ont pas compétence: cette habilité, cette ingéniosité de gouverner la Centrafrique. Tout démontre que ce régime n'a pas d'autres projets que restreindre les libertés publiques des citoyens, leur dénier les vertus de la liberté individuelle partant maintenir ces derniers dans l'ignorance. Le régime Bozizé est en phase de sa véritable période de crise. Cette crise, elle n'est plus latente. Elle existe. Elle se manifeste. Elle se lit sur le visage des citoyens centrafricains anxieux dégoûtés d'un régime qui bien que se disant confortablement assis ne cesse d'exécuter des arrestations arbitraires massives dignes  de l'autocratie et de la dictature. Le régime Bozizé est trop policier. Ce qui enlève toute caractéristique de Démocratie en Centrafrique.

C'est dire que l'Etat de Droit, la bonne gouvernance, le respect des droits de l'Homme et la pratique de la liberté individuelle sont qu'illusion. C'est pourquoi gouverner la Centrafrique par le régime Bozizé est inacceptable. Ce n'est pas raisonnable que ce régime se perpétue. Car, il rend exsangue le potentiel politique de la Centrafrique. Il vide la Centrafrique des volontés de la démocratie dans les consciences qui sont peu préparées pour cette mutation. Pour tout dire, et ce en vrai, le régime Bozizé entretient la peur et la terreur aux fins de s'enraciner durablement au Pouvoir de l'Etat. Ce, avec le support de l'Elysée qui n'est guère pour la Démocratie en Centrafrique. Et qui ne fait pas mystère de son engagement. D'ailleurs l'Elysée soutient le dictateur Bozizé. C'est l'Elysée qui l'a établi à ce poste. L'Elysée est  le mur  protecteur  de Bozizé. C'est déplorable de la part d'une grande démocratie. Et l'on doit s'indigner à cet effet.

"La réelle solution à cette calamité que constituent Bozizé et son régime: c'est que le peuple centrafricain doit penser une nouvelle Centrafrique, la réinventer au travers un dialogue sincère garni de substances politiques et économiques partageables par tous les centrafricains. En disant que:"Gouverner la Centrafrique n'est pas raisonnable par le régime Bozizé".  

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5 mai 2006 5 05 /05 /mai /2006 15:58

CENTRAFRIQUE

Au bord de la banqueroute

 

Le 24 mai 2005 s'est achevé le processus électoral, avec la victoire à la présidentielle de François Bozizé, crédité de 64,6 % des voix. Une conclusion inespérée pour ce pays longtemps réputé pour sa violence politique. Et une belle performance pour ce général arrivé au pouvoir par effraction un jour de mars 2003, après avoir renversé Ange‑Félix Patassé. Bozizé n'aura même pas eu à affronter les affres d'un gouvernement de cohabitation: l'effondrement du RDC (Rassemblement démocratique centrafricain) d'André Kolingba et le tassement du MLPC (Mouvement de libération du peuple centrafricain) ont permis l'émergence d'une nouvelle majorité présidentielle.

 

Pour mener à bien ce processus, Bangui a pu compter sur le soutien des chefs d'État de la Communauté économique et monétaire de l'Afrique centrale (Cemac), qui ont accepté d'aider financièrement la Centrafrique, tout en faisant pression sur son chef pour qu'il organise des élections crédibles. Mais la campagne achevée et le président élu, la Centrafrique est retombée peu à peu dans l'oubli. Au sommet de l'Union africaine le 5 juillet 2005, le chef de l'État a annoncé que, bien que réintégré dans la communauté internationale, son pays était au bord de la banqueroute. Et le FMI a réagi en approuvant, le 30 janvier 2006, l'octroi d'un crédit de 10,2 millions de dollars au titre de l'aide d'urgence postconflit.

 

À l'intérieur du pays, la dégradation avancée du réseau routier limite l'activité économique. Profitant du manque de contrôle, les trafiquants exportent en fraude la moitié de la production nationale de diamants et des cargaisons entières de bois, alors que les filières agricoles (comme le coton) ont vu leur production divisée par dix en trente ans. La quasi‑totalité des indicateurs économiques et sociaux a régressé. Ainsi, l'espérance de vie est de 42 ans et la proportion de ménages vivant en dessous du seuil de pauvreté est supérieure à 50 %. Les recettes de l'État n'excèdent pas 3 milliards de F CFA par mois, alors que les besoins de l'administration sont estimés à 6 milliards de F CFA. Si bien que les arriérés de salaires s'accumulent. Pour rémunérer les quelque 20000 fonctionnaires, calmer les syndicats, démobiliser les miliciens, attirer les investisseurs, il faudrait une sorte de plan Marshall. Malgré les pressants appels à l'aide lancés par François Bozizé, la communauté des bailleurs de fonds tergiverse et hésite toujours. Ce qui ne fait qu'accroître les frustrations d'une population minée par vingt‑cinq ans de crises.

 

 

FICHE SIGNALÉTIQUE

 

Chronologie

 

13 août 1960 À l'indépendance, David Dacko est élu président.

1er janvier 1966 Coup d'État de Bokassa.

2 mars 1972 Bokassa devient président à vie.

20‑21 septembre 1979 David Dacko reprend le pouvoir. 101

septembre 1981 Le général André Kolingba devient chef de l'État.

19 septembre 1993 Ange‑Félix Patassé est élu président.

Avril 1996 Début des mutineries militaires.

19 septembre 1999 Réélection de Patassé.

15 mars 2003 Le général François Bozizé prend le pouvoir.

5 décembre 2004 Adoption de la nouvelle Constitution.

24 mai 2005 Bozizé est élu avec 64,6 % des voix, contre 35,4 % à l'ancien Premier ministre Martin Ziguélé.

 

Pays et population

 

• Superficie 622 98o km2

 

• Environnement Climat et végétation

 

en trois zones: au Sud, forêt dense équatoriale; au Centre, savane boisée et régime tropical; au Nord, savane sèche et régime subsahélien.

 

• Population 4 millions d'hab.

 

• Projection 2050 6,7 millions d'hab.

 

• Croissance démographique 1,7 %

 

• Population de ‑ 15 ans 43,2 %

 

• Densité de population 6 hab./km2

 

• Population urbaine 42,7 %

 

• Espérance de vie 42 ans

 

• Mortalité infantile 11,5 %

 

• Alphabétisation 48,6 %

 

• Scolarisation 31 %

 

• Indice de développement humain (2005) IDH: 0,355 ‑ Rang: 171/177

 

• Langues Français (officiel), sango, zandé ...

 

• Peuplement Gbayas, Yakomas, Sangos... ...

 

• Religions Chrétiens, musulmans.

 

Économie

• Monnaie Franc CFA

• Parité au 01‑01‑06 : 1 € = 656 francs CFA; 1$ = 554 francs CFA

 

• PIB en millions de $ : 2002 : 1046

                                      2003 : 1203

                                      2004 : 1331

                                      2005 : 1467

 

• Taux de croissance en % : 2002 : -1,1

                                               2003 :  -7,7

                                               2004 : +1,2

                                               2005 : +3,4

 

 

• PIB par habitant 310 $/hab.

 

• PIB par habitant PPA 1 089 $/hab.

 

• Répartition du PIB Primaire 56 % secondaire 22 % ; tertiaire 22 %

 

• Inflation 6,5 %

 

• Investissement intérieur brut 6 % du PIB

 

• Investissements directs étrangers NC

 

• Exportations 134 millions de $

 

• Importations 144 millions de $

 

• Principales ressources Agriculture (coton), diamants, bois.

 

 

(c) JEUNE AFRIQUE HORS-SERIE N° 12 - L'ETAT DE L'AFRIQUE 2006



 
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